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dimanche 2 février 2020

Mes derniers tweets et retweets

Liste de mes derniers tweets et retweets, classés par ordre antéchronologique. Pour retrouver un tweet dans son contexte, cliquez sur l'image ou le lien twitt si elle ne s'affiche pas.

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mercredi 9 octobre 2019

Mes derniers tweets et retweets

Depuis quelques jours je me remet à écrire, donc bientôt le blog va sortir de sa léthargie, promis. En attendant, ça se passe sur twitter. Les tweets sont classées par ordre antéchronologiques. Si vous voulez aller sur le tweet, cliquez sur le lien ''Twitt'.

Notez que si vous avez activé le respect de la vie privée dans votre navigateur, il est normal que vous ne voyez pas les images, car twitter les utilise pour du tracking.

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jeudi 31 janvier 2019

Mes derniers tweets et retweets

Ma production de tweet est en baisse. Comme indiqué dans mon précédent billet, je me détourne de Twitter que pourtant j'adore, car l'information pertinante devient de plus en plus difficile à trouver dans le flot de cagades.

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samedi 8 décembre 2018

Mes derniers tweets et retweets

Je tweet beaucoup en ce moment, voici quelques uns de mes dernier tweets et retweets.

Bien sûr je cause beaucoup des #giletsjaunes, surtout la problématique de l'entrisme de puissances étrangères et de mouvements d'extrême droite pour manipuler ce mouvement. Cela fait des mois que j'en cause, et je crois que c'est de plus en plus inquiétant. En tout cas, moi cela me terrifie.

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vendredi 25 mai 2018

Mes derniers tweets

A défaut de billets en ce moment sur le blog, il y a toujours Twitter sur lequel je suis actif.

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vendredi 16 juin 2017

Chronique Législative: quelques trucs en vrac

Bon je vais essayé d’arrêter de m'excuser de ne pas publier plus, mais il y aurait tellement de trucs à vous raconter sur cette campagne. Alors, dans le sprint final, et avec la fatigue qui empêche d'écrire de choses riches, je vous met quelques trucs en vrac.

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vendredi 12 mai 2017

Et alors ?

Comment se fait-il qu'après une telle victoire d'Emmanuel Macron, tant attendue par le tenancier de ce blog, il n'y ai pas la moindre réaction, pas même les habituels résultats sur la commune de St Laurent du Var, qui avec le FN en tête devraient appeler un commentaire.

Je vous prie de m'excuser. Quelques explications.

Tout d'abord, le soir du second tour et le lendemain, j'étais en famille de l'autre côté du channel, chez la perfide Albion. J'ai donc fêté la victoire de notre nouveau président en famille dans un chouette restaurant british, pas trop le lieu pour réagir numériquement. Le lendemain nous étions au Warner Bross studio au nord de Londre pour nous immerger dans l'univers d'Harry Potter. Nous nous en sommes mis pleins les mirettes, et à Pouldlar ou dans le chemin de traverse, il n'y avait pas trop l'ambiance électorale.

Depuis le 7 mai, la séquence législatives est lancée. Comme militant j'ai commencé à filer un coup de main aux candidates portant les couleurs du MoDem dans les Alpes Maritimes (oui en théorie il y en a 2). Et puis j'ai fait un peu plus que d'être militant, puisque me voilà candidat suppléant avec Nathalie Audin dans la circonscription dans laquelle j'habite, la 6ème qui comporte 5 communes: St Laurent du Var, Cagnes sur mer, Villeneuve-Loubet, La colle sur Loup et St Paul de Vence.

Donc voilà, j'ai à nouveau la tête dans le guidon. Je tweet encore un peu mais pour l'instant, tant que la campagne n'est pas lancée, il y a un max de taf pour être prêt: analyse des forces en présence à maintenir, photos, tracts, profession de fois, documents officiels... sans compter les interview qui ont déjà commencées. Bref c'est un peu sur les chapeaux de roues tout ça et je ne trouve pas le temps de me poser devant mon clavier pour le blog.

Dès que possible je vous en dit plus.

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jeudi 12 novembre 2015

Avez-vous noté que je ne cause pas des Régionales ?

A l'exception du petit landerneau politique pas grand monde ne s'intéresse à cette élection étrange des Régionales qui se déroule à un moment improbable de l'année, en décembre, qui plus est sur fond de réforme territoriale bâclée.

Les résultats sont déjà annoncés via les sondages. La gauche connaît déjà les régions qu'elle va perdre, la droite prépare déjà ses communiqués de victoire. Bref c'est le pire scénario pour les média. Alors ils se rabattent sur les 2 seules inconnues de cette élection, la région nord pas de Calais et PACA oups pardon Provence Alpes Côte d'Azur, dans lesquelles le FN a une chance d'emporter le pouvoir.

Donc notre région pourrais tomber aux mains du FHaine. Normalement en temps que démocrate, je devrais bondir faire campagne pour soutenir un ou des candidats susceptibles de faire échouer cette tentative de prise de contrôle du parti d'extrême droite. Le choix est vite fait, il n'y a que la liste de "droite" qui est en mesure de l'emporter. Les instances nationales du Mouvement Démocrate ne l'ont pas envisagé autrement et en dépit des velléités de présenter une liste indépendante au premier tour, les militants du MoDem, du 06 comme des autres départements de PACA, ont été priés de soit rester à la maison, soit de s'allier dès le premier tour avec Christian Estrosi.

J'ai personnellement un peu du mal avec la personnalité de la tête de liste LR, Christian Estrosi, qui cumule un paquet de casseroles au regard de mes critères d'appréciation:

  • Il est le roi du cumul des mandats, avec près de 10 mandats et fonctions.
  • Il a endetté le conseil général puis l'a refilé à Ciotti. Il s’apprête à faire la même chose avec la métropole Nice Côte d'Azur qui s'est endetté à une vitesse record et qu'il faudra bien qu'il abandonne s'il devient président de la région.
  • Quand il ouvre la bouche sans ses fiches préparées par son équipe de communiquants, c'est pour dire des âneries.

Bref ça donne pas vraiment envie.

Certes, mais à côté de cela, l'homme s'est entouré de gens pour faire le job. Il travaille comme un malade pour rester à la hauteur de ses missions. Donc on peut-avoir des doutes légitimes sur l'individu, mais l'organisation mise en place autour d'Estrosi fonctionne quand même. Et cette organisation lui a dit que la campagne des régionales se gagnerait au centre. Donc l'homme a fait ce qu'il fallait en ce sens, en tendant la mains aux différentes chapelles centristes que sont l'UDI et le MoDem, et en les obligeant à faire campagne ensemble.

Pour avoir vécu l'éclatement du centre en 2007, et les continuels dénigrements et sarcasmes du président départemental de l'UDI, Rudy Salles, qui n'avait qu'un seul objectif, faire croire que le MoDem n'existait pas, je suis finalement content de voir, grâce à Estrosi, les centristes se rassembler et parler d'une même voix dans cette campagne pour peser sur le sens de cette campagne.

Je ne participe pas ouvertement à la campagne. Tout au plus, je donne un coup de main à mes potes qui eux participent. C'est un peu le service minimum. Je sais, c'est un peu limite pour un militant, mais que voulez-vous, je n'arrive pas à m'enthousiasmer pour la candidature d'Estrosi. LR aurait mis un candidat comme David Lisnard, le maire de Cannes, j'aurais sauté à pied joints dans la campagne. Mais je me dis qu'il y a des gens bien dans cette liste dont la tête ne me plaît pas. Il y a notamment Loïc Dombreval, le maire de Vence. La 1ère candidate MoDem, Laurence Forestier est aussi une super nana qui fait un sacré boulot dans sa vallée. Donc, même si je n'en parlerai pas beaucoup, je voterai pour eux. Pour que ces gens bien entrent au conseil régional et apportent leur vision de centristes pragmatiques et efficaces. Si au passage, ce vote pouvait rabaisser le score des extrémistes, ça m'irait bien aussi.

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samedi 1 décembre 2012

Comment dépecer le MoDem en douceur

En ce moment, certains annoncent que la double appartenance au MoDem et à l'UDI est possible, entretenant un flou que François Bayrou a lui même diffusé lors de sa lettre aux militants le mois dernier, lorsqu'il concluait celle-ci en disant que la double appartenance était "envisageable"[1].

Sauf que les statuts du Mouvement Démocrate sont explicites, la double appartenance est interdite[2], et à moins d'un congrès pour les changer, ce n'est tout simplement pas possible. On est adhérent du MoDem exclusivement. C'était même une pierre d'achoppement avec les adhérents de Cap21, qui ont pu conserver une espèce de double appartenance via une exception, qui, si j'ai bonne mémoire tenait au fait que Cap21 était membre fondateur du MoDem.

Donc disais-je, certains expliquent que la double appartenance est possible, afin d'encourager les militants du MoDem à rejoindre l'UDI. Ce n'est qu'un demi mensonge, puisque les statuts de l'UDI autorisent la double appartenance. C'est donc le MoDem qui est administrativement incompatible avec l'UDI, pas l'inverse[3].

Dans la phase de construction dans laquelle ils sont, ils ne vont pas s'encombrer de ce genre de détails administratifs. De toute façon, il n'est pas besoin d'être devin pour voir ce qu'il va se passer:

  • Durant cette phase de création de l'UDI, le but du jeu consiste à intégrer les adhérents, militants et élus de toutes les origines, le MoDem n'en étant qu'une parmi d'autres. Les cartes ne sont pas la priorité.
  • La campagne pour les municipales a commencée, depuis déjà l'été dernier, des listes vont se monter, des contacts se nouer, des rapports de force s'instaurer. Certains seront fidèle à leur origine politique, d'autres embrasserons les couleurs qui vont bien pour arriver à leur fin.
  • La phase de négociation avec l'UMP commencera d'ici 1 an, et les centristes voudront avoir des places, que l'UMP leur donnera bien volontiers, mais au compte goutte. Car ne nous leurrons pas, il n'y aura que très peu de listes et de candidats tête de liste sous la bannière UDI, sauf lorsque l'UMP y a intérêt.
  • A ce moment, que dira-t-on aux utopistes Bayrouistes ? Soit vous prenez la carte qui va bien, soit vous restez tout seul ! Tout à coup, la double appartenance ne sera plus intéressante. Si pour avoir une place qui va bien aux élections municipales il faut abandonner une carte orange un peu trop stigmatisante, la perspective de l'élection lèvera les dernières hésitations.

Dans ce scénario rodé comme du papier à musique, il y a cependant un élément de calendrier qui pourrait sauver le Mouvement Démocrate. Le gouvernement vient en effet de discuter en conseil des ministres, du report d'un an des élections municipales, départementales et régionales, en 2015. Ce faisant, les négociations et constitutions de liste se feront en 2014 et plus dans 10 mois, ce qui laisse le temps de décanter tout ceci, et les discours ambiguës de s'éclaircir.

Notes

[1] Extrait de la lettre: Un regroupement du centre droit se former. (...) Nous sommes donc ouverts à un partenariat entre le Modem et l’UDI. De la même manière, nous serons ouverts à une coopération avec tous ceux qui, venant du centre gauche, ou de l’écologie réaliste, choisiront eux aussi la voie de l’indépendance. (...) Si ce partenariat se met en place, alors nous devrons réfléchir ensemble à son mode de fonctionnement et à son organisation, y compris même la perspective de double appartenance, sous réserve de réciprocité.

[2] Extrait des statuts: L'appartenance au Mouvement Démocrate est exclusive de toute adhésion à une autre formation politique au sens de l'Article 4 de la Constitution et de l'article 1 des présents statuts. Tout manquement à la présente disposition entraîne la radiation automatique.

[3] Politiquement parlant il y a d'autres sources d'incompatibilité, mais ça j'en ai déjà causé.

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vendredi 15 juin 2012

Redonner un peu de lustre aux législatives

Au détour d'un article du Figaro, j'ai découvert une proposition du PS que je trouve très intéressante, qui consisterait à voter pour les législatives en même temps que pour la présidentielle. En effet, tout le monde s'accorde à dire que ces élections législatives n'intéressent pas grand monde, que les citoyens en ont soupé de 1 an de campagne, et que l'abstention va croissante.

L'inversion du calendrier a été voulue pour favoriser l'émergence d'une majorité pour le vainqueur de l'élection présidentielle, les français étant des bœufs semble-t-il, puisqu'ils voteraient majoritairement pour le camp du gagnant. J'aime à penser que c'est faux, mais bon, des fois j'ai des... doutes.

Maintenant, imaginons que Hollande fasse ce qu'il a annoncé, à savoir réintroduire une part de proportionnelle corrective dans le scrutin des législatives[1], le scrutin législatif changerait de visage. En effet, il retrouverait du suspense, car si les sondages ne sont pas trop compliqué à faire pour une présidentielle, c'est une autre histoire pour les législatives. Et ce n'est pas le seul point intéressant: en l'absence de sondages fiables, et donc de vainqueur prédéterminé par le microcosme "politico-médiatique" il faudrait que les électeurs s'intéressent aux projets, non seulement des candidats à la présidentielle, mais aussi au parlement.

En quelque sorte un retour de l'incertitude du scrutin au profit des idées et des projets. Moi je trouve ça très intéressant.

Bon après il faudrait réfléchir à l'organisation des 2 scrutins simultanément, et ça c'est une autre affaire. Rien qu'à St Laurent du Var, on n'y arriverait pas avec les machines à voter. J'imagine d'ici le bordel pour réintroduire des urnes pour une partie des scrutins !

Autre point, le financements des partis politiques. Aujourd'hui il est déterminé sur le nombre de voix au premier tour des législatives. Du coup, on se retrouve avec des partis clones les uns des autres qui ne présentent des candidats que pour le financement[2]. Il faudrait donc prévoir de déterminer ses montants sur d'autres éléments de la vie démocratique. Ceci provoquerait sans doute des fusions des petits partis ce qui devrait clarifier le paysage. Le risque étant quant même un renforcement des partis majoritaires.

Bref, c'est un sujet intéressant qui mériterait un débat publique. J'espère que nous l'aurons et non comme du temps de Srkz, caché dans un cabinet ministériel ou de l’Élysée.

Notes

[1] Avec la proportionnelle intégrale qui est différente de la proportionnelle corrective évoqué, et donc un scrutin en un seul tour, nous aurions eut: Front de Gauche aurait 41 députés, NPA/LO 5, le PS et ses alliés 201, EELV 38, Modem 11, UMP/NC 200, FN 81.

[2] 4 candidats d'extrême gauche à St Laurent du Var, qui disent tous la même chose.

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dimanche 26 septembre 2010

UR MoDem : Dernier jour, juste avant LE discours de François Bayrou

Après l'excitation du premier jour, la densité du deuxième et la fatigue qui en résulte, ce matin, je me sent un peu dans un état second. Je suis un peu chez moi, j'aide les arrivants du jour à se déplacer sur le site. Je suis à la fois soulagé qu'il n'y ai pas d'atelier ce matin et que la séance plénière commence un peu plus tard que la veille, mais aussi un peu sur ma faim. J'avais encore plein de choses à discuter, d'information a prendre.

Les membres du staff d'organisation commencent à accuser le coût de la fatigue, les voix sont éraillées et les yeux cernés et ils courent moins vite dans les allées, d'autant que les choses sont rodées maintenant.

Ça sent la fin pour ce qui est de l'Université, mais petit à petit la tension monte, il faut que tout soit prêt pour tout à l'heure, pour l'arrivée du patron, pour que les adhérents et sympathisants qui viennent le voir soient content de leur déplacement, pour que les média prennent de belles images.

C'est la rentrée, pas universitaire, mais politique, on commence autre chose...

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mardi 18 mai 2010

Loïc Dombreval tourne la page du MoDem06

mouvement_democrate.jpgJe sais le titre fait très Nice-matin. Je n'ai pas voulu reprendre le titre de son billet (il fallait bien que quelqu'un la fasse, autant lui en laisser la paternité), et je risque de dire la même chose que Fabien, c'est un peu normal, on l'a vécu ensemble (et nous ne sommes pas les seuls).

Cela fait 4 ans que je connais Loïc, et cela ressemble à une éternité tant la vie militante est engageante. Six campagnes électorales, ce n'est pas rien, ça vous construit une relation.

Je suis un peu triste de ce départ mais pas tant que ça, car je le comprend. En effet, lorsque l'on donne comme Loïc a donné au Mouvement Démocrate, on peu ressentir de la lassitude face à l'immobilisme du mouvement national sur l'organisation et le fonctionnement interne, mais aussi face à la mauvaise foi et l'inconséquence de certains "pseudo-militants" qui mettent un talent fou à pourrir la vie des autres. Je ne partage pas par contre son analyse sur les changement de ligne politique du MoDem, même si je conçois que vu de l'extérieur, c'est absolument incompréhensible pour l'électeur.

Aujourd'hui Loïc se recentre sur son engagement politique Vençois, et c'est pour moi la meilleure forme de militantisme qui puisse être, l'illustration qu'il poursuit ce qui a été commencé au MoDem, en ayant maintenant les mains libres pour mettre en œuvre le projet humaniste à sa sauce. Ça me va bien.

Je n'ai pour ma part aucune intention de tourner la page du MoDem et même si j'ai bien l'intention moi aussi d'accroitre encore mon implication dans les affaires de ma commune, je compte bien poursuivre mon action au sein du Mouvement Démocrate des Alpes Maritimes. Il y a encore des choses à faire dans ce mouvement en pleine mutation.

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jeudi 24 décembre 2009

D'une culture différée et du face à face à une culture instantanée et distanciée

Il n'est pas besoin d'être un grand psychologue pour savoir que l'on entend toujours plus ceux qui râlent que ceux pour qui tout va bien, c'est d'ailleurs une des raison de la non représentativité du net en matière d'opinion : ne s'y expriment que ceux qui ont quelque chose à dire, et la nature humaine étant ainsi faite, on parle toujours plus facilement des choses négatives que des autres. FrédéricLN réagit aus propos comme quoi le MoDem mettrait dans un état de haine ses militants[1].

Je suis assez d'accord avec lui pour dire que le mot "haine" est inapproprié pour qualifier certains comportements. Comme FrédéricLN, je partage beaucoup plus de bonnes choses avec les gens du MoDem que ce que j'en ai à me plaindre. C'est peut être la nature de certaines personnes qui leur fait voir seulement le verre à moitié vide. Cependant, on ne va pas se voiler la face en notant la facilité avec laquelle les ressentis s'expriment sur le net. Or la vie du MoDem[2] se fait beaucoup sur le net et de moins en moins dans ce qui s'appelle encore les fédérations ou mouvements départementaux.

On est passé d'un fonctionnement des partis où les gens se fréquentaient majoritairement physiquement ou par écrit "papier" par essence à chronologie différée, à un fonctionnement instantané et distant. Il me semble dès lors évident que les propos ou les réactions soient moins mesurés. Personne ne tient les mêmes propos derrière son clavier et face à son interlocuteur. Idem pour l'instantanéité du net qui fait réagir à chaud, comparé au long processus de la lettre, qui n'atteint son but que des jours après. Je ne pense pas que le MoDem diffère en cela des autres organisations humaines, la jeunesse de ses membre le rend peut être un chouilla plus expressif.

Je me demandais si une formation des militants présenterait un intérêt pour, entre autre, faire prendre conscience de cette propriété particulière du net. Je craint toujours dans ce genre de démarche d'aseptiser les comportements et de les rendre fades.

Notes

[1] Propos de Ginisty qui n'en fini pas de finir de digérer son départ du MoDem visiblement.

[2] C'est pareil pour les autres, mais parlons de ce que l'on connait

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jeudi 10 septembre 2009

L'organisation interne d'un parti politique est-elle importante ?

Comme le fil des commentaires du billet de Christophe est illisible, j'en ai extrait les 2 commentaires (17 et 32) que j'y ai fait pour les développer ici.

Le partis politique comme une entreprise

L'organisation interne n'est pas grand chose en regard des objectifs d'un parti politique. Certaines personnes comme Daniel Douet défendent que le MoDem doit être une arme de prise de pouvoir et que pour ce faire être organisé et structuré comme une entreprise ou une armée, faisant souvent référence au passé : le PS restructuré mis au service de Mitterrand ou le RPR outil d'accession au pouvoir de Chirac.

A delà du fait que entreprise et armée ne fonctionnent pas avec des bénévoles, je ne pense pas que ce soit le moment, il est trop tôt. Pour moi, le MoDem est un parti "Darwinien" qui utilise l'évolution, l'usure, l'acquisition d'expériences, pour faire émerger des leadoras. Dans ce sens, imposer une organisation c'est aussi aller contre les leadoras naturels susceptibles d'émerger. C'est une approche que je crois que François Bayrou suit. Cela a du sens lorsque l'on veut renouveler le personnel politique. Pour le coup, François Bayrou a au moins le mérite d'être consistant dans sa démarche au sujet de l'organisation interne : ça l'emmerde, il veut des gens autonomes.

Ce sont les gens

Car ce n'est pas un parti qui gagne des élections, mais les gens qui le font. Un parti n'est qu'un regroupement de gens qui vont dans le même sens. Ce qui vaut la peine de se battre ce sont des idées incarnées par des personnes. Sans personne pour les incarner, une idée c'est du vent. La gestion du parti, son organisation n'apporte rien à la politique. Ce n'est qu'un outil, et je pense que le MoDem est un outil de sélection de personnes en phase avec le projet de société notamment porté à la présidentielle de 2007 par François Bayrou et capables de lui donner corps, capable d'être élus sans que l'on ai à leur tenir la main.

En ce sens se battre pour l'organisation interne est un combat sans intérêt. La priorité des militants est donc de trouvez le moyen d'incarner les idées soit eux même, soit en soutenant des gens qui le font bien.

Les leader qui tiennent la route mettent en place de l'organisation locale, nécessairement. Ensuite, si nous fonctionnons en réseau, en flux, le siège ne sert pas à grand chose dans l'organisation, cela n'est qu'une focale idéologique, une référence, un levier médiatique.

Note : il est sûr que le dernier résultat lors de la cantonale partielle de Nice, ajoute un élément dont je n'ai pas suffisamment tenu compte dans ce propos qui date d'une semaine : l'action locale est perçu au travers du filtre médiatique national.

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samedi 20 juin 2009

Lettre ouverte des promoteurs du MoDem

J'ai tout d'abord été enthousiaste à cet idée de faire des propositions très concrètes au sujet de l'organisation de notre Mouvement. J'avais déjà rejoint le groupe Facebook des promoteur et étais sur le point de signer et puis j'ai hésité.

Hum, quel est donc la finalité d'une telle démarche ? Faire mieux vivre le mouvement avec plus de relais, plus de participatif. Qui ne le voudrait pas ? Mais pourquoi faut-il une telle démarche pour le mettre en œuvre ? Une partie des signataires sont vice président de leur mouvement départemental, qu'est-ce qui les retient d'agir ?

Le billet de FrédéricLN Un regard sur "Les Promoteurs" du MoDem a aussi conforté une partie de mes hésitations.

Donc faites vous votre opinion directement sur place, sur le blog des promoteurs. Le projet mérite que l'on en fasse la publicité, car il y a de BONNES idées et il a le mérite d'ouvrir le débat.

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mardi 30 décembre 2008

Deux contre, trois pour

La chaîne lancée par Christophe Ginesty arrive sur moi via FrédéricLN. Ele me pose un problème cette chaîne, c'est qu'elle est MoDemo-MoDem, elle va donc rapidement s'épuiser, mais je me lance.

2 choses qui m'ont fait douter
  • Le dernier passage télévisé de Bayrou où il s'est fait étrillé par Copé. Ce dernier avait très méticuleusement préparé son intervention en pointant les points faibles de Bayrou, à savoir les données concrètes, alors qu'on le sait brillant sur les concepts[1].
  • La médiocrité, tout aussi bien répartie au sein du MoDem que dans toutes les autres organisations humaines. J'aurais tant aimé que ce soit différent.
3 choses qui m'ont rendu fier d'être au MoDem
  • La brillante acuité de Corinne Lepage sur bon nombre de sujets et le fait qu'elle soit vice présidente du Modem.
  • La cohérence et la fidélité de Bayrou à sa ligne politique depuis que j'ai décidé, en 2005, de le suivre.
  • La campagne de Fabien Bénard à laquelle j'ai participé, qui illustre le faire de la politique autrement.

Je ne proposerais pas à 5 personnes, mais à 3 de poursuivre cette chaine : Fabien Bénard, Hervé Caël, Jean-Philippe GREGOIRE. Les autres auxquels j'ai pensé ont déjà été tagué, c'est le défaut de ce genre de chaine un peu nombriliste.

Notes

[1] Lire le billet de Farid sur cette émission.

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vendredi 5 décembre 2008

La politique ne se résume pas à un axe gauche droite

Retour sur un article auquel j'avais fait souvent référence en 2007 : Pour un espace politique bidimensionnel

L'on parle souvent d'un échiquier politique, qui par essence est à 2 dimensions, alors que dans la pratique, les actions et les personnalités politiques sont toujours appréciés et commentées selon une ligne de lecture gauche droite, très réductrice.

Bien sûr en tant que militant du MoDem, cet écrasement de l'échiquier politique pose un réel problème d'identité, notamment lorsqu'il faut la défendre. Dans un bouquin que je lisait récemment, l'auteur passe énormément de temps à définir la droite[1] et ses subtilités entre la droite capitaliste, libérale, néo-libérale, néo-capitaliste, corporatiste, conservatrice, chrétienne, sociale, gauliste...

La même chose se passe lorsque l'on parle de la gauche, sociale, libérale, conservatrice, communiste, révolutionnaire, écologique, radicale...

Les positionnements de ces différents groupes de pensée sont circonstanciels la plus part du temps. Selon la question posée, l'axe gauche droite n'a plus de pertinence. Sur le graphique ci dessus on voit bien que le productivisme est une organisation de la société partagée par la droite corporatiste et la gauche communiste, et qu'elle est rejeté par la droite libérale et la gauche écologique, sans pour autant que ce soit pour les même raisons.

Et l'on peut poser des questions sur l'organisation de notre société selon une pléthore d'autres critères ou la notion de gauche droite n'aide pas à classer ces groupes :

  • La religion/laïcité de la société : finalité, moyen, nécessité ?
  • Organisation pyramidale ou en réseau de la société ? Aucun parti aujourd'hui ne répond à cette question explicitement, mais la doctrine libérale est la plus facilement adaptable, tout comme le principe de décroissance qui propose une organisation régionale.
  • La place de l'éducation ? Identité, investissement, service, diverse ou unifiée...
  • L'énergie ? Nationale (européenne) ou internationale (privée).
  • Finance libre ou contrôlée ? Avec une finalité ou sans ?
  • Rôle des taxes et impôts ? Outils de régulation (politique), de financement (uniquement budgétaire), d'investissement.
  • Limite des liberté individuelles ?
  • Armée ? Défense ou prévention ? Humanitaire ou militaire ? Professionnelle ou conscription ? Nucléaire ou conventionnelle ?
  • ...

Et la liste est très loin d'être exhaustive, mais on voit bien que la notion de gauche/droite est extrêmement réductrice, et qu'il faut absolument arriver à en sortir dans les réflexions sur notre société. Il y a un impératif devoirs de ne pas laisser les média nous enfermer sur cette ligne à une seule dimension là où notre société est multidimensionnelle.

Notes

[1] Je ne parle pas de la droite extrême, mais bien de la droite dite de gouvernement.

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