jeudi 11 décembre 2014

Sarkozy l'opportuniste

J'aime beaucoup l’analyse très lucide de Luc Ferry sur l'avantage qu'a Srkz sur ses adversaires grâce à sa capacité à surfer sur les différents courants de la droite, en toute incohérence.


Luc Ferry : Sarkozy, l’opportunisme !

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lundi 19 mai 2014

Cette femme est exceptionnelle

Samedi matin, j'ai eu la chance de passer un peu de temps avec Sylvie Goulard, la tête de liste UDI-MoDem pour les élections Européennes. Cette femme est exceptionnelle, et l'on a vraiment envie qu'une personne de cette qualité siège au parlement européen.

Alors que je tractai un peu avant son arrivée, un vieux monsieur m'a regardé avec un regard attristé l'air de dire "mon pauvre garçon..." et il m'a lancé le classique "de toute façon ils sont tous pourris, il n'y en a pas un qui a des couilles", dans ces conditions lui ai-je répondu, pourquoi ne pas voter pour une femme !

Je sais c'est pas glorieux comme répartie, surtout pour un scrutin avec la parité sur les listes[1], mais c'est un peu agaçant cette habitude du "tous pourris" qui clos instantanément toute forme de discussion, et légitime les votes extrémistes.

IL Y A DES CANDIDATS ET ELUTS DE VALEUR, si, si, des gens qui font le boulot pour lequel ils ont été élus et sont payés, qui s'acharnent à comprendre les dossiers pour que les débats parlementaires soient constructifs, qui vont à la rencontre des citoyens et des professionnels lorsque des directives européennes sont en cours de discussion, qui veulent utiliser le pouvoir grandissant du parlement ou de la commission[2] pour faire de la POLITIQUE, vous savez ce truc où l'on change la vie de gens en se chamaillant et en trouvant des compromis !

Je ne sais pas comment le dire, mais votez pour des candidats qui tiennent la route, pas des touristes du parlement qui ne viennent que pour toucher les indemnités. Sylvie Goulard fait partie de ces investissements démocratiques pour l'intérêt général qu'il faut faire lors d'une élection.

Notes

[1] On notera que sur l'affiche de Debout la république, il n'y a que 2 mecs...

[2] Face au conseil des ministres ou de gouvernement européens.

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vendredi 9 mai 2014

Rallumer la flamme de l'Europe dans une campagne atone

Le sujet Europe ne fait pas "vendre du papier"[1] Les gens s'en foutent et ne sont même pas certain d'aller voter. Histoire de ne pas les embêter ces gens, même France 2 ne juge pas pertinent de diffuser un débat entre les prochains candidats à la présidence de l'Europe. Ce débat qui sera bien enregistré par France 2, ne sera diffusé que sur internet.

Pour une fois que les citoyens avaient la possibilité de personnifier l'Europe dans des candidats et plus simplement en tant que machin lointain, la tv rate le coche. Alors certes, le futur président de l'Europe sera élu de manière indirecte, mais au moins cela donne-t-il un peu plus de corps à ce vote du 25 mai. Voter pour une liste sera aussi voter indirectement pour le candidat qu'elle soutiendra.

En entendant, les utopistes du MoDem et de l'UDI veulent rallumer la flamme de l'Europe à Nice

Un peu de lecture

L'Europe c'est la paix mais pas que. Il faut en causer et surtout faire voter le 25 mai, sinon ce sont les extrêmes qui vont engranger les bénéfices de l'abstention.

Note

[1] Ou des pages de pub dans les média non papier.

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dimanche 30 mars 2014

En exclusivité, voici le contenu de la soirée électorale de ce soir

Histoire de ne pas perdre votre soirée au delà de 20h15, voici le contenu de la soirée électorale de ce soir (cliquez sur l'image pour la voir en grand).

odieuxconnard.wordpress.com_ocelectionsfrfinal3.jpg

Source: http://odieuxconnard.wordpress.com

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vendredi 21 mars 2014

C'est quoi la démocratie ?

J'ai reproduit un dessin vu un jour qui m'a beaucoup parlé, pour illustrer ce qu'est la démocratie

c_est_quoi_la_democratie.jpg

C'est une question d'équilibre, parfois pas toujours respecté, mais bien une notion d'équilibre. Rajoutez des sécurités d'un côté ou de l'autre et le concept même de démocratie est mis à mal. Ce dessin est aussi une illustration de la notion de contre pouvoir à laquelle je tien tant.

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mardi 11 février 2014

Les joies du code: quand les specs tiennent sur un simple post-it

Celui là, on pourrait le recycler pour la politique laurentine: "Quant la liste des promesses réellement finançables[1] tient sur un simple post-it"

Source

Note

[1] Je sais ce n'est pas la raison d'être des promesses en politique...

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samedi 19 octobre 2013

Le MoDem cause politique ce matin: Charte des Majorités d’exigences

Ce matin, j'étais avec mes potes du MoDem06 pour présenter un super travail du bureau départemental au journalistes[1] notre Charte des Majorités d’exigences.

Concrètement le MoDem ne présentera pas forcement de liste ou de candidats dans toutes les communes, par contre là où nous serons candidat, nous discutons avec les candidats ou élus fréquentables[2] sur la base de cette charte.

Notes

[1] Et aux autres bien sûr !

[2] Allusion explicite à la dernière interview de Fabien Bénard dans Nice Matin Cagnes il y a 2 semaines...

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jeudi 3 octobre 2013

JF Copé a trouvé une nouvelle source de financement

De deux chose l'une, soit les adhérents de l'UMP sont des veaux, du moins un suffisamment grand nombre pour que ça vaille le coup, soit leur président, Jean François Copé, les prend pour des veaux[1].

La dernière missive envoyée aux adhérents et sympathisants commence par une dénonciation du projet de réforme pénale présenté par Christiane Taubira. Soit. L'UMP est dans son rôle, même si les arguments peuvent être jugés un peu spécieux selon que l'on adhère ou pas à la critique. En voici un extrait:

Parmi les mesures proposées, la plus étonnante - pour ne pas dire la plus inconsciente - est sans aucun doute le remplacement de l'incarcération des personnes condamnées à des peines inférieures ou égales à cinq ans par une nouvelle « peine en milieu ouvert ».
Oui, vous avez bien lu : plutôt que de construire les places de prison qui manquent, on va libérer des condamnés.
La Gauche nous explique que la prison crée de la délinquance... Mais la vérité, je la connais, et vous aussi vous la connaissez : ce n'est rien d'autre que l'impunité, ni plus ni moins, qui crée la délinquance.

Jusque là donc, le président de l'UMP cause à ses adhérents et sympathisants, rien que de plus normal. Mais là où ça devient hallucinant, c'est dans la conclusion. On s'attendrait à l'encouragement à distribuer un tract, à signer une pétition, à manifester, à en causer autour de soi ou sur les réseaux sociaux pour diffuser cette opinion. Et bien non, voici la conclusion:

C'est pour cette raison que je vous demande de participer dès à présent, par votre don, à cette action forte d'opposition.

Donc la nouvelle forme d'adhésion aux idées de l'UMP passe par le don. Comme pour le théléton, plus vous êtes d'accord, plus vous payez. Il est vrai que Srkz, ne s'est pas contenté de se faire retoquer ses comptes de campagne lors de la dernière présidentielle[2], lui et son équipe ont aussi endetté l'UMP à un niveau jamais atteint avant lui[3], et qu'aujourd'hui le parti est au bord de la faillite, avec une échéance de 11 million à payer avant la fin du mois. JF Copé va devoir être imaginatif pour renflouer les caisses, car le gouvernement ne lui donnera pas des sujets aussi croustillants que le mariage pour tous ou la réforme pénale. Ça va être quoi le prochain UMPton ?

Notes

[1] Allusion évidente au propos d'un grand homme politique, dont JFC n'arrive même pas à la hauteur de la chaussette, et ça c'est mon opinion.

[2] De 10 millions quant même, c'est pas rien.

[3] plus de 44 million restent à payer.

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mardi 9 juillet 2013

Le subventionisme

Je notais l'autre soir que l'essentiel des délibérations du conseil municipal de St Laurent du Var portaient sur des autorisations au maire pour faire des demandes de subventions auprès de l'état, la région, le département ou la métropole. Du coup, pour le profane, le subventionisme est presque l'essentiel de la partie visible de l'action municipale[1].

De l'autre côté du miroir, Eric Ciotti, le président du conseil général, en a parlé pour justifier des coupes dans les budget des associations qui vivent grâce à l'argent du conseil général. Il oubli juste opportunément que toutes les associations ne sont pas des clubs de pétanque, mais que certaines assurent de véritable missions de service publique que la collectivité territoriale leur délègue et n'assume pas directement. Mais bon c'est un détail...

Dans le même genre, je regardais comment fonctionnent les associations sportives que mes enfants ont croisé. Certaines sont presque indépendantes financièrement, hormis pour leur utilisation de locaux. Ces associations quasi indépendantes utilisent certes les infrastructures de la ville, ce qui est tout de même une forme de subvention, mais équilibrent avec les cotisations et évènements leur fonctionnement, qui forcément s’appuie beaucoup sur le bénévolat. D'autres associations sont totalement sous perfusion. En générale elles comportent beaucoup de permanents, la masse salariale étant le plus gros budget.

Si on s'amusait à faire le parallèle avec les communes qui ont besoin de subventions et celles qui en demandent peu, il devrait y avoir des enseignements à tirer[2]. Car en cette période de disette budgétaire, les communes qui ont bâties tous leurs projets sur la subvention se retrouvent en panne de moyen pour les réaliser. Je m'interroge cependant sur le fait qu'aujourd'hui, je vois mal une commune faire l'impasse sur ces demandes de subvention, qui sont de fait un passage obligé. Or ces subventions sont financées par l’impôt, donc du point de vu du contribuable, cela ne représente aucune économie[3]. On a donc en quelque sorte déresponsabilisé les communes qui deviennent dépendantes des grosses collectivités territoriales, de l'état ou de l'Europe.

Le bon côté de cette déresponsabilisation, c'est la mutualisation des revenus (l’impôt) avec théoriquement de la cohérence dans les projets d'un même territoire[4], le mauvais c'est le clientélisme, puisque le conseil régional ou général favorisera plus ou moins telle ou telle commune selon que son maire est bien en cour[5].

Notes

[1] Il faut quant même faire des dossiers qui tiennent la route pour obtenir une subvention.

[2] J'ai pas les billes pour le faire, mais je certain que toutes les communes ne sont pas égales devant la demande de subvention.

[3] Je ne parle bien sûr pas de l'énergie qu'il faut dépenser pour les obtenir et allouer...

[4] On en est loin, mais c'est tout de même ce vers quoi l'on devrait tendre.

[5] Il y a des retournement de veste qui peuvent se regarder justement à l'aune des subventions.

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mardi 4 juin 2013

Il est candidat ou pas ?

En ce moment, Nice Matin ne doit pas avoir grand chose à se mettre sous la dent côté politique et du coup, ils essaient de faire du buzz avec ce qu'ils ont.

Donc hier matin, Nice Matin rapporte que les journalistes ont cru entendre lors du conseil municipal de Nice que le maire annonçait sa candidature. Ni une, ni deux, l'info fait le tour de la mediatosphère locale et tweeter s'en fait l'écho

Christian Estrosi, puisque c'est de lui dont on parle, se fend donc d'une conférence de presse pour démentir. Non, non il n'est pas candidat, du moins pas encore, bla, bla, travailler jusqu'au bout de son mandat, bla, bla. Et la marmotte, elle met le papier autour du chocolat...

A quoi sert donc ce démenti ridicule, puisque personne n'a le moindre doute ?

  1. Tout d'abord, il faut savoir que les comptes de campagne commencent au jour de la déclaration publique de campagne. Pour quelqu'un qui a l'habitude de faire financer sa campagne aux frais du contribuable[1], il vaudrait mieux que ce soit la métropole qui paye son début de campagne, sinon il va vite dépasser le plafond.
  2. Le candidat sortant n'a aucune raison de commencer sa campagne trop tôt. Il est dans la place et bénéficie de tous les outils de communication et d'influence.
  3. Le sortant n'a pas besoin de faire d'appel à recruter des colistiers, contrairement à ses opposants, les gens viennent naturellement à lui.
  4. Enfin dans une campagne, une déclaration de candidature est un événement, et donc cela ne se fait pas sur le coin d'une table en chuchotant, histoire d'en tirer le maximum de retombée médiatique.

C'est donc très fâcheux que les journalistes lui cassent son coup. Il n'est pas en campagne "officielle", c'est pourtant simple à comprendre.[2]

Ce qui me chagrine, c'est que personne n'explique cela dans l'article, histoire de donner un peu de sens à la véhémence du maire de Nice dans son démenti[3].

Notes

[1] Je ne parle pas seulement du financement officiel de campagne...

[2] Pour ce qui est de l'officieuse, je me demande qui en doute.

[3] Serait-ce pour faire sentir aux lecteurs qu'Estrosi les prend pour des couillons, ou juste de la flemme des journalistes ?

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vendredi 17 mai 2013

Tien, le MoDem a encore disparut

C'est singulier, alors que François Bayrou est vu par une part grandissante de la population comme un recourt à l'éfondrement de la confiance dans nos élites, et que les média l'invitent à tout va pour commenter le désastre des affaires politico financières et autres gougnaferie d'hommes ou femmes politiques, dans le même temps, le Mouvement Démocrate disparaît des sondages.

Dans les sondages, on demande pour qui ont voté les électeurs lors de la dernière élection pour les ranger ensuite dans la case statistique UDI. Même chose dans les interview de Nice Matin qui mélange allègrement UDI et MoDem. Donc médiatiquement parlant, Bayrou a le droit d'être une personnalité distinct, mais pas les électeurs.

Éternellement, la politique est représentée sur une ligne, et donc sur cette ligne, le MoDem est à côté de l'UDI. LA POLITIQUE EST UN ESPACE MULTIDIMENSIONNEL, c'est pourtant pas compliqué à comprendre, il n'y a pas que la gauche et la droite. Quelle est donc cette volonté ou incapacité à ne pas voir les éventuelles différences ou convergences selon d'autres axes. Pourquoi toujours prendre les citoyens pour des incapables en refusant de leur expliquer la complexité ?

Il y a autant de convergences ou de différences entre MoDem et UDI, qu'entre les sociaux démocrates du PS et le MoDem, pourtant ce point là ne doit pas être abordé, il est tabou, le PS étant officiellement, UN, même si personne n'y croit. Les radicaux devraient être des entités, tout comme le MoDem indépendantes avec une idéologie identifiable, mais faute de leader, de porte voix audibles, ils ne sont plus que des antichambre du PS ou de l'UMP, tout comme l'UDI. La diversité induit de la complexité et les journalistes ou sondeurs n'ont plus assez de lignes pour traiter de la complexité, de toute façon les lecteurs ont de moins en moins la patience de lire. La boucle est bouclée, la multidimensionnalité du champ politique n'a plus de lecteur pour la comprendre, il ne reste plus que des visions binaires.

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lundi 13 mai 2013

Bayrou premier ministre ? Mon oeil !

Il y a des trucs hallucinants. Un sondage dit que les français "plébiscitent" l'idée d'un gouvernement d'union nationale avec Bayrou, qu'il est le recours. J'ai du mal à comprendre ce que ça veut dire. Qui imagine que les socialistes le laisseraient gouverner ?

Ça veut dire quoi union nationale ? Le FG fait parti de la majorité mais rêve d'en sortir, l'UDI pantouflarde avec l'UMP qui se complaît dans une opposition binaire. Il n'y a que le FN qui serait content d'un truc pareil.

Alors certes les autres pays européens comme l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne et même l'Angleterre fonctionnent avec des majorités hétérogènes au parlement, et la France fait un peu bande à part avec son système électoral binaire, qui fabrique une majorité à celui qui obtient moins de 30% des suffrages. Il n'empêche, faire un sondage qui permet d'imaginer François Bayrou premier ministre est ridicule en l'état actuel des choses, et surtout de l'annoncer comme le recourt.

Il faudrait d'abord une méga réforme des institutions et de la représentativité que jamais les socialistes n'accepteront, ils perdraient leur si douillettes places dans les or de la République, et comme le président Hollande n'a pas l'air décidé à la lancer cette réforme... De toute façon, je ne suis pas certain que les Français soient prêt pour une démocratie parlementaire, mais j'aimerai bien me tromper.

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lundi 8 avril 2013

Et si je publiais moi aussi mon patrimoine ?

Le ridicule ne les étouffe pas, et heureusement pour eux, mais sérieusement, qui va croire les déclarations de patrimoine des élus que l'on voit fleurir tout à coup sur internet ?

Comme dit très justement un des élus des Alpes Maritimes interrogé, ceux qui fraudent ne vont pas le dire. De même les épouses et époux, les enfants, les gendres ou belles filles de parlementaires ne publient pas les avantages qu'ils en retirent. Et ce n'est pas anodin car lorsqu'un élu dépasse le plafond de 11000€/mois[1] il peut reverser l’excédent à ses collaborateurs. Hors les cumulards dépassent souvent le plafond avec des revenus directement liés à leurs activités politiques qui peut dépasser les 13000€/mois. Au passage il n'y a pas que les ministres ou parlementaires qui dépassent le plafond.

De toute façon, comme un parlementaire a obligation de déclarer son patrimoine lorsqu'il commence son mandat et lorsqu'il le termine, afin de prouver qu'il n'y a pas eu d'enrichissement, ces déclarations ne nous apprendront jamais rien. S'il y avait la moindre information, le fisc leur tomberait sur le râble.

Allez, je vous ai alléché avec un titre racoleur, donc pour ceux que ça amuse, je ne possède pas encore ma maison dans le village de St Laurent du Var[2], j'ai un 2 roue de 2001 et un vieux Combi Volkswagen de 1969[3]. Ah oui j'oubliais j'ai pris un crédit pour acheter un petit 2 pièces pour financer notre retraite à mon épouse et moi même. Bien sûr je ne vous dit pas ce que possède ma femme, puisque les élus ne le fond pas. Mes enfants ne sont pas encore en âge de bénéficier des excédents que je n'ai pas. Et je ne finance pas de collaborateur avec les mêmes excédents que je n'ai pas.

Bon ben avec ça vous êtes bien avancé, vous ne savez pas grand chose, tout comme avec les déclarations de patrimoine des élus que personne ne vérifies, car les seules choses qu'elles apprennent c'est ce qui n'y est pas.

Notes

[1] De mémoire, je ne suis pas allé chercher le montant exacte du plafond.

[2] Et oui comme tout le monde j'ai un crédit

[3] Qui est classé comme véhicule de collection quant même.

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mercredi 3 avril 2013

Allons monsieur le président, un peu de courage, faites là cette réforme

Politiquement parlant, il n'y en a qu'un seul pourrait faire pire que ce que l'ex-ministre du budget à fait pour détruire les bribes de confiances qui restent entre les personnels politiques et les électeurs. Monsieur Cahuzac a atteint le tréfonds de l'immondice, lui le ministre chargé de faire respecter par les français le paiement de l'impôt qui truande son propre ministère.

Pour faire pire en terme d'impact dans l'opinion publique, il n'y a que Bayrou. Si le chevalier blanc de la vérité était pris la main dans le pot de confiture, je pense que ce serait la fin, le dernier fil ténu de confiance qui serait rompu.

Après une telle affaire, il me semble que le président de la république devrait profiter de l'émoi causé dans l’opinion publique pour lancer par référendum la réforme du statut des élus, des modes de scrutin ou constitutionnelle que sa majorité refuse avec véhémence alors que c'était une de ses promesse de campagne. Les parlementaires qui l'ouvriraient pour s'y opposer se feraient clouer au pilori de l'opinion publique et nous pourrions avoir une réforme en profondeur de notre 5ème république malade de ses élites.

Et pour bien marquer le coup et souligner que c'est une réforme trans-partisane et pas seulement du PS, en confier sa mise en œuvre à un centriste, pas forcément Bayrou, mais un de ses proche.

Allons monsieur le président, un peu de courage !

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mercredi 20 mars 2013

Quel problème vais-je créer ce matin ?

La phrase du jour

Je ne me lève pas le matin en me demandant quel problème je vais créer

dite par le ministre de la culture sénégalais, Abdoul Aziz MBAYE, sur France culture ce matin. Soit cet homme est un fin démagogue, soit un politique totalement incompétent, car c'est justement le boulot des politiques de créer des problèmes, par essence, dès qu'ils bougent le petit doigt.

Quant on décide de partir en guerre, de changer le rythme scolaire, de modifier les impôts ou les cotisations sociales, de permettre aux couples de même sexe de se marier et d'adopter, d'allonger le nombre d'années de cotisation pour la retraite, de mettre en chantier un nouvel aéroport ou une nouvelle ligne de tram, de bâtir une salle de sport ou créer une piste cyclable, d'allouer une subvention à une association ou de la supprimer. Bref, un(e) politique qui agit ce pour quoi il/elle a été élu(e) se doit de créer des problèmes et bien sûr leur solutions, ou alors c'est mauvais signe, signe d'un attentisme que je qualifie de coupable, voir une marque d'incompétence.

Bon bien sûr, on est pas obligé d'être d'accord avec les dit problèmes et solutions créés, mais parfois on l'est, voir même on les soutien.

Tout ça pour dire que si la phrase du ministre sénégalais est sympathique et et que l'on est tenté d'y adhérer aux premier abord, il me semble que ce n'est pas dans la bouche d'un ministre que je voudrais l'entendre.

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mardi 12 février 2013

Non cumul des mandats, quelle décision ?

Source: http://www.territorial.fr/Cancel/1/...

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mercredi 21 novembre 2012

Le psychodrame de l'UMP est affligeant

Je pense que l'UMP a atteint un niveau de ridicule rarement atteint dans un pays dit démocratique pour un parti de gouvernement, à l’exception peut être de l'Italie avec Berlusconi. Cette incompétence démocratique explique peut être les difficultés qu'ont certains des cadres de ce parti avec les principes démocratiques et qu'ils y préfèrent les concepts inspirés des républiques bannières et autre autocraties, comme l'a, à plusieurs reprises, illustré Nicolas Ier, durant sont heureusement éphémère règne à l’Élysée.

En principe, une élection est une chose simple. Dans ce genre de scrutin, la seule source de triche qui était prévisible concernait les fausses cartes d'adhérents, les radiations abusives et bien sûr les procurations. Celui qui dispose du fichier a en effet un énorme pouvoir pour influer la carte électorale du parti, et ça dans tous les partis sans exception.

Je n'ai pas bien compris comment Copé pouvait être candidat et secrétaire du parti en même temps. Le minimum eut été qu'il démissionna de ses fonctions durant la campagne. Martine Aubry l'a fait elle lors des primaires du PS. Je sais c'est symbolique, car même en démissionnant le secrétaire général d'un parti dispose toujours d'une forte influence, mais en politique, le symbole est important, sans compter que si la personne assurant l'intérim est intègre[1], ça peut grandement aider le déroulement des processus électoraux.

Cette élection a aussi montrée la problématique du prisme médiatique et sondagier. L'exposition publique de cette élection interne a donné à commenter par des journalistes qui n'ont pas forcément connaissance de l'intérieur du parti. Des sondages qui donnait Copé très largement battu par Fillon ont été réalisés, oubliant un peu vite qu'un électeur, un adhérent et un militant ne votent pas de la même manière. Les cadres de l'UMP ont majoritairement choisi le "vainqueur" désigné par les sondages, histoire d'être dans le bon camp sans prendre de risque, assurant à Fillon une visibilité médiatique encore accrue.

Dans le petit journal de Canal+[2], des militants UMP avaient été interrogés, et leurs propos ou positions illustraient à souhait la droitisation du parti[3]. Ceci a expliqué les discours limites des candidats: il fallait séduire le militant/l'adhérent, pas l'électeur ! A ce jeux, Fillon n'était pas le plus fort.

Bon je résume:

  • L'UMP n'a pas de chef légitime. Moins de 60 voix d'écart avec des procédures en irrégularité de partout.
  • La commission de conciliation de l'UMP qui s'appelle la CONARE[4] est aux mains des potes de Copé.
  • L'UMP à une dette colossale de 70 millions d'Euro[5] avec en plus sa dotation de l'état qui va passer de 30 à 20 million par an[6].
  • Des rumeurs courent sur une scission de l'UMP, les députés ayant soutenu Fillon pourraient se rassembler dans un nouveau parti d'ici au 30 novembre, histoire de couper une partie des vivres au parti[7]
  • L'UDI attend en embuscade comme une roue de secours pour les adhérents et élus désemparés par ce bordel.

Moi qui croyait que le bordel que nous avions eu lors de la création du MoDem en 2007 était grave, je constate avec soulagement que nous étions des petits joueurs en matière de foutoir :-D

Notes

[1] Si, si, ça existe des personnes intègres dans tous les partis !

[2] Je sais ce n'est pas forcément représentatif.

[3] Localement le député de la 6ème circonscription, Lionel Lucas l'a très bien compris, tout comme Eric Ciotti.

[4] Il faut le faire pour choisir un nom pareil.

[5] On se demande comment c'est possible, et ces gens là donnent des leçon de gestion !!

[6] Au passage on apprend que l'UMP a une amende de 5 million pour absence de parité.

[7] En se rattachant à un nouveau parti, les députer prive l'UMP de l'argent de l'état, enfonçant un peu plus le partis dans la dette.

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