Ultra-Capitalisme, ultra-libéralisme, liberalisme...

Dans un articles d'Agoravox qui traîte entre autre de Pimprenelle, il y a un très interressant commentaire qui donne une rapide définition de l'utra libéralisme :

Dans l’usage courant en français, l’ultra-libéralisme désigne l’ultra-capitalisme. C’est certainement un choix malheureux par rapport au sens original et encore en vigueur chez les anglo-saxons du terme libéral ...

si en france beaucoup de gens comprenne Ultra-Capitalisme (le mal) par libéralisme (le bon) ou ultra-libéralisme (moins bon car éxessif) c’est sans doute là faute à la gauche et surtout la gauche de la gauche...

S’est domage car le libéralisme, le vrai est controlé et limité par une politique (nationale et européenne) forte et démocratique (car sinon la politique deviens la mains des entreprises et des lobbies comme on l’a trop bien vu avec DADvSI: la france n’est d’ailleurs pas une démocratie mais une république...) afin de profiter de ces bénéfices sans qu’il n’engendre l’ulra-capitalisme....

Pour moi qui ne suis pas au fait de toutes ces subtilités, j'ai noté cette série de commentaires car ils sont accessibles. Dans la même démarche de différentiation entre l'ultra-libéralisme et libéralisme, lors du congrès de l'UDF de Lyons en février 2006, François Bayrou est revenus sur l'identité libéral de l'UDF. En effet, pour les gens de "gauche", le libéralisme est un gros mot. Et pourtant, tous les gouvernements de gauche comme de droite font une politique qui s'appuie sur la libre entreprise, contrôlée, mais c'est bien de libéralisme dont on parle.

C'est donc des bornes et du cadre que l'on donne au libéralisme qu'il faut parler et non du libéralisme lui même. Le problème c'est que les socialistes français se refusent à appeler un chat un chat. Du coût, l'UDF qui pronne un libéralisme encadré et qui l'assume est taxée de parti de droite. On peut se demander de qui l'UDF est le plus proche au niveau du projet économique et sociétal, de certain du PS qui n'assument pas le libéralisme (mais comptent sur la croissance pour résorber le chômage) ou de certains de l'UMP qui assume l'ultra-libéralisme ?

Le parler vrai de François Bayrou est dans ce cas un handicap pour convaincre des électeurs de centre gauche, qui ne s'arrêtent qu'à un mot dont le sens a été dénaturé.

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Commentaires

1. Le samedi 23 septembre 2006, 21:51 par Cedric Augustin
Bien sûr une fois que j'ai dit du bien sur le libéralisme (encadré hein), je tombe sur un article et un comentaire de Marsupilami qui me laisse dans l'expectative : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=11308 Pour résumer, un bon libéral veut toujours plus de liberté et donc à therme la suppression de l'Etat. Le libéralisme proné par FB serait donc un libéralisme immature, qu'il faudrait garder à son stade enfantin. J'ai des doutes... il faudra un jour que je lise un peu plus sur ce sujet.

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