Musique et droit

Je vous avais présenté icOne, un groupe local dans un précédent article dans lequel j'annonçais qu'il était possible de télécharger leurs premier album et le 4 titres depuis leur site web. Ils ne sont pas les seuls et des groupe ou chanteurs beaucoup plus connus font de même comme nous l'apprend cet article "Manu Chao se distribue sans protection sur le Web"

La première étape vers une libération de la tutelle des majors sur les artistes est en train de se mettre en place. La deuxième consiste à trouver un modèle économique pour les artistes, qui actuellement se font allègrement piller par d'un côté les maisons de disque et de l'autre les internautes auxquels les mêmes entreprises vendent des baladeurs MP3 et des graveurs de CD.

Il y a plusieurs pistes de financement :

  1. Revenir au spectacle comme source de financement principal, le disque n'étant plus qu'un produit d'appel. Il y auarit des produits dérivés des spectacles comme des CD de la soirée à laquel l'on vien d'assister ou des média composites, cd et dvd de la soirée live.
  2. Financer la musique par les outils. La musique serait acheté en même temps que le baladeur et financée par le fabriquant.
  3. La publicité pourrait financer une partie de la production. Cela s'applique bien sûr plus à la vidéo, où le téléchargement d'une version avec publicité d'un film serait gratuit pour l'internaute. Il ne paierait que pour avoir la galette sans pub. Un peu comme les radios qui permettent d'écouter gratuitement de la musique.
  4. La licence globale, payée par exemple au volume téléchargé (douteux comme approche et déjà obsolète).

On verra ce qui va émerger...

Aller, quelques extraits du dernier album de Mano Chao :

Manu Chao, "La Radiolina", piste 2 - 13 dias

Manu Chao, "La Radiolina", piste 3 - politik kills

 

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Fil des commentaires de ce billet