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samedi 29 janvier 2022

Confiance dans la vaccination

Le tweet de John Burn-Murdoch parle d'une étude portant sur les bénéfices des solutions de passe sanitaire mises en place dans plusieurs pays européens, et donne les projections pour la France

Bénéfice du passe sanitaire en France
Bénéfice du passe sanitaire en France

Cette étude montre que l'introduction du passe sanitaire a permis de réduire de 9% les hospitalisations et décès chez les plus de 60 ans en France. L'objectif a donc bien été atteint, en "emmerdant" les non vaccinés avec des restrictions sociales pour les pousser à se vacciner ou en les excluants des lieux les plus à risque, le passe sanitaire a sauvé des vies, et réduit la pression sur le système hospitalier.

J'ai cependant été profondément choqué par un autre graphe qu'il donne en complément. L'auteur précise que c'est parce que les français ont une faible confiance dans la vaccination (~45%) que le passe est aussi efficace. Et là ça fait très mal...

Confiance dans la vaccination
Confiance dans la vaccination

La France, le pays de Pasteur, un des inventeur de la vaccination, n'a non seulement pas réussi à produire ou inventer un vaccin contre la COVID, mais en plus, c'est le pays le plus hostile à la vaccination. Nous étions il y a quelques décennies en arrières un pays exemplaire en terme de vaccination, avec de l’innovation et une population acquise aux bénéfices de la vaccination. Comment en est-on arrivé à être le dernier pays européen en terme de confiance dans la vaccination, avec moins de 45% ?

Mon hypothèse, mais ce n'est que mon impression personnelle, c'est qu'il y a eut une accumulation de fautes en terme de santé publique qui ont conduit à du doute profond dans la population:

  • Le sang contaminé à été le premier gros clash, avec des professionnels de santé qui ont laissé contaminer des gens en toute connaissance de cause. Là dessus les politiques n'ont pas fait le job en couvrant l’impardonnable.
  • La gestion de crise du H1N1 qui est une conséquence de la crise du sang contaminé, avec une sur-réaction des gouvernements à une pandémie faiblement mortelle (pas plus que la grippe saisonnière, voir moins). A peut près toutes les erreurs de communication et de gestion de crise ont été faite, achevant de décrédibiliser les pouvoir publiques dans la gestion de crise sanitaire.
  • La vaccination contre l'Hépatite B, dans ses premières versions, qui a été accompagnée de trop d'effet secondaires et qui a conduit le gouvernement à interrompre les campagnes de vaccination dans les collèges.
  • Le scandale du médiator est lui l'incarnation de toutes les peurs vis à vis de l'industrie pharmaceutique, capable de trafiquer les tests de mise sur le marcher pour vendre une molécule qu'ils savent dangereuse par ailleurs.

Ces 4 exemples ont discrédité, les professionnels de santé, les politiques et l'industrie pharmaceutique. Les mouvement anti-vax n'avaient plus qu'à cultiver ce terreau pour y faire prospérer leurs idéologies. Ces mouvements anti-vax ont un business très lucratif de produits et pratiques (voir la vidéo Le business antivax) avec même des entreprises dont la raison d'être est la fabrication de fakenews et donc de message à destination des anti-vax.

La gestion exemplaire de la pandémie de COVID par Olivier Verran, qui a misé à font sur la transparence pourrait redonner confiance aux français, mais on ne le saura que dans quelques années.

J'ai commis sur ce blog quelques billets sur le sujet de la vaccination du temps de la pandémie de H1N1 en 2009. C'est amusant de les lire aujourd'hui. Les voici par ordre chronologique:

A la lecture de ces anciens billets, il y a une chose importante à retenir, c'est que c'est la létalité du virus qui compte le plus. Tout le reste en découle, et ce qui était valide pour le H1N1, ne l'est pas pour H5N1, la grippe ou le COVID.

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mercredi 23 décembre 2020

Covid, grippe, vaccination, z'y va ou pas ?

Schéma de brin de virusEn 2009, en pleine crise du H1N1, j'écrivais sur ce blog un billet extrêmement simplifié pour expliquer comment fonctionne la vaccination:

Vaut-il mieux avoir la grippe ou se faire vacciner ?

Je vais rebondir dessus pour étendre la réflexion au covid, suite à quelques tweets que j'ai commis sur le sujet.

Tout d'abord quelques mises à jour de ce texte:

  1. Le principe de vaccin décrit dans le billet de 2009 correspond à la technique de Pasteur et que les laboratoires français sont en train de mettre au point mais qui n'arriveront qu'à la fin du printemps au plus tôt: on prend le virus, on l'affaibli, dénature ou on le casse en morceaux et ce sont ces restes ou bribes qui sont injectées lors de la vaccination. C'est simple et peu coûteux, mais l’efficacité n'est pas toujours optimum et il peut y avoir des réaction chez certains patients. Par contre d'un point de vue sanitaire c'est super pratique car on peut vacciner contre plusieurs virus en une seule fois puisque l'on peut mélanger les vaccins, ce qui réduit encore le coût.
  2. Les nouveaux vaccins à ARN n'utilisent pas des morceaux de l'enveloppe du vaccin, mais certaines des molécules qui codent la fabrication du virus (l'ARN messager). L'intérêt c'est que l'on n'injecte pas des morceaux de virus, mais des brins d'ARN très spécifiques qui sont en plus faciles à produire à grande quantité avec moins de risque puisque l'on ne manipule pas un virus. Ces nouveaux vaccins annoncent des taux d'efficacité dépassant les 90%, ce que les autres vaccins classiques n’atteignent pas. Par contre ils coûtent beaucoup plus chers et surtout se conservent à -70°, ce qui est beaucoup moins pratique (les vaccin classiques se garde à 5°).
  3. Les virus à ARN coûte entre 10 et 20€ la dose. Les vaccins classiques, moins de 2€.
  4. Ce billet et le texte de 2009 ne traitent que des virus de type grippe, qui mutent beaucoup.
Différence entre grippe saisonnière (dont le H1N1) et covid ?

La différence est sur la manière de se propager et sur la mortalité:

  • Le covid est le plus contagieux 2 jours avant l'apparition des éventuels symptômes, ce qui facilite grandement sa propagation dans la population. La grippe saisonnière est le plus contagieux une fois les symptômes déclarés, durant la semaine qui suit.
  • La mortalité de la grippe est de 0.1%, celle du covid est au dessus de 3% même s'il semblerait que les améliorations des soins l'ai faite un peu baisser.
  • Les 2 maladies sont beaucoup plus mortelles pour les personnes âgées, obèses ou avec d'autres maladies chroniques (comorbidité).

Du coup, si la question peut se poser de se faire vacciner contre la grippe saisonnière lorsque l'on est en bonne santé et pas une personne à risque, elle se pose tout de suite beaucoup moins pour le covid. Le risque d'en mourir ou de faire mourir un proche en le contaminant est beaucoup trop important pour le prendre à la légère.

Médicaments

Pour mémoire, il n'existe pas de médicaments contre les virus. La seule chose qui est faite par la médecine c'est de limiter les effets secondaires et les surinfections par des maladies opportunistes qui profitent que le corps est fragile. Notre organisme trouve tout seul le moyen de se débarrasser d'un virus, mais parfois il a du mal, voir même il s'auto-détruit au passage. Les traitements dispensés à l’hôpital sont donc juste pour aider. Si vous développez une forme bénigne de la maladie, vous pouvez prendre n'importe quoi durant votre convalescence: du paracétamol pour le confort, des huiles essentielles pour désinfecter, du grog pour la bonne humeur, du chocolat car c'est toujours bon. Vous pouvez aussi essayez le protocole du marseillais, mais ce n'est pas plus efficace aux dernières nouvelles.

Vaccination, ça va marcher ?

Le but de la vaccination est le même que le confinement, c'est de stopper les chaînes de contamination. Si le virus n'a plus assez de monde à infecter, il disparaît progressivement. Il faudrait 60% de la population qui ne soit plus infectables par le virus. Comme il y a déjà un peu moins de 10 millions qui ont été exposés au virus, il faut vacciner 25 millions pour couper l'herbe sous le pied du virus.

Si on se rappel de l'épisode du H1N1 de 2009-2010, il a fallut mettre en place une énorme organisation de vaccination qui n'a permis de ne vacciner que 5 millions de personnes. Le gouvernement va donc avoir un challenge logistique considérable pour vacciner 5 fois plus de personnes, d'autant que les premiers vaccins à ARN nécessitent une logistique très lourde pour leur conservation à -70°.

Du coup, les vaccins classiques qui se conservent au réfrigérateur et qui arriveront au printemps, permettront de passer à une autre vitesse de vaccination en impliquant tous les médecins, infirmières et infirmier de ville. Ceci permettra une massification de la vaccination.

Et après ?

Il est probable que le covid fasse comme la grippe, qu'il mute. Il faut donc s'attendre à devoir vivre avec un paquet d'années. Le problème c'est que l'on ne sait pas combien de temps l’immunité acquise par vaccination ou en ayant attrapé la maladie dure: si c'est seulement 6 mois, on est pas sorti des ronces...

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lundi 6 janvier 2014

Prévision au sujet de la grippe

Après les pronostics des résultats de la prochaine élection municipale de St Laurent du Var, je poursuis mon travail de voyant avec un sujet d'actualité, en cette période de nez qui coule, et les prévisions du prochain pic épidémiologique de grippe.

J'ai en effet découvert avec intérêt cette fonctionnalité de Google qui permet de suivre les épidémies de quelques maladies communes, notamment la grippe.

Évolution de la grippe - France

Le principe est simple, lorsqu'une maladie se propage dans la population, les internautes s'y intéressent et font des recherches sur Google en rapport avec cette maladie. Il est donc possible d'établir un lien directe entre la propagation de la maladie et les statistique de recherche sur certains mots clés. Avec les années de recul, l'outil est de plus en plus fiable.

On note que pour l'instant l'épidémie annuelle de grippe ne semble pas avoir encore commencée, même si la courbe semble vouloir frémir à la hausse en ce moment.

C'est à la fois passionnant et assez flippant, car on imagine que Google fait la même chose sur plein d'autres sujets. Certes c'est anonyme, mais n'oublions pas que notre anonymat est de plus en plus battu en brèche.

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vendredi 8 janvier 2010

H1N1, le courage des grandes bouches

Je trouve tout comme l'hérétique, indécent les concerts de certaines personnalités politiques autour de "l'échec" de la campagne de vaccination. Malgré une campagne médiatique exécrable (surtout au début) la question de cette vaccination de masse pouvait légitimement se poser (et se pose encore pour certaines populations à risque). On sait aujourd'hui que le H1N1 est similaire à la grippe saisonnière en terme de mortalité ou de symptômes, mais la chose n'était pas évidente en juillet dernier.

Comme je le mettais en commentaire dans le billet de Jef, ou dans mon précédent billet sur le sujet, j'espère juste que l'état saura retirer des enseignements et des solutions de cette campagne de vaccination. En effet nous venons de mettre en œuvre en grandeur réelle une campagne de réaction à une pandémie. Le virus H1N1 ne présente qu'une faible mortalité (0.01% de mémoire), du coup les risques de l'inefficacité de cette campagne de vaccination ne sont que financières, mais cette opération n'en est pas moins très instructive.

Si nous avions été exposé à un virus avec une plus grande mortalité, on voit que les procédures mises en œuvre auraient été totalement inadaptées. Deux mois pour vacciner moins de 10% de la population avec des moyens médiatiques conséquents, cela pose immanquablement la question de l'efficacité de la procédure. Nous en devisions l'autre jour avec mon épouse et elle me faisait remarquer qu'en cas de pandémie beaucoup plus mortelle, les questionnaires seraient surement réduits à la portion congrue, et la vaccination dans les écoles rendue quasi obligatoire. Bien entendu, dans ce cas les médecin de ville auraient été associés et leur petite querelle sur leur paiement de l'acte de vaccination ne se serait pas posée[1].

Bref tout ça pour dire que maintenant que les sous sont dépensés, autant en tirer le maximum d'enseignements[2].

Notes

[1] Peut être aurions nous assisté à un retour du sens civique chez ces derniers, bien en panne face aux intérêts pécuniers...

[2] Encore une histoire de verre à moitié plein ou à moitié vide, je crains que je ne soit trop optimiste en ce moment ;)

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mercredi 30 décembre 2009

Vaut-il mieux avoir la grippe ou se faire vacciner ?

Je voudrais revenir sur la phrase "En moyenne, on fait une grippe (...) tous les 15 ans" issu des propos du docteur Dupagne dans l'article que je vous avais conseillé de lire au sujet de la vaccination : Faut-il ou non se faire vacciner contre la grippe ?. En effet, un collègue est venu me demander pourquoi un vaccin était moins efficace pour nous protéger que d'attraper la grippe.

Je préviens tout de suite je ne suis pas immunologiste et forcement ce billet comportera des approximations, le but ici n'étant pas d'être une publication scientifique mais juste un complément pour comprendre cette assertion.

Retour sur le fonctionnement du système immunitaire

Dès qu'un corps étranger pénètre notre organisme, notre système immunitaire balance dans notre organisme des anticorps. Un anticorps est une molécule complexe qui d'un côté s'emboite sur le corps étranger et de l'autre est reconnu par les globules blancs qui ne sont pas spécialisés. Les globules blancs ne peuvent s'en prendre à un corps étranger que s'il est marqué par un anticorps.

Notre système immunitaire fabrique à la demande des anticorps, un peu au hasard. Lorsqu'un anticorps fonctionne contre un intrus, le système immunitaire va conserver une copie de cet anticorps pour s'en resservir la prochaine fois que l'on sera exposé à ce corps étranger.

Lorsque l'on possède déjà des anticorps contre un virus, notre organisme est capable de réagir très vite, bien avant que le virus ne se reproduise et devienne gênant. Dans le cas contraire, il faut inventer des anticorps et ce processus peut être long laissant au virus le temps de se reproduire avec toutes les complications de la maladie.

La vaccination

Le principe consiste à prendre un petit morceau inoffensif d'un virus et à l'injecter dans l'organisme. Le système immunitaire va donc produire des anticorps contre ce petit morceau de virus.


En noir le virus avec en vert le morceau utilisé pour la vaccination. En bleu l'anticorps créé par l'organisme.

La mutation

Les virus étant des organismes vivants, ils peuvent changer (mutation), petit morceau par petit morceau à chaque fois qu'ils se reproduisent. Si la mutation porte sur une partie correspondant au vaccin, celui-ci ne protège plus et le système immunitaire doit faire comme s'il n'y avait pas eut de vaccination.


En rouge les mutations, avec l'anticorps qui ne correspond plus.

Et lorsque l'on est malade ?

Puisque l'organisme est exposé au virus dans son intégralité, le système immunitaire peut créer plusieurs anticorps qui correspondent au virus.


En bleu, les anticorps pour plusieurs parties du virus.

Du coup, lorsque le virus mute, le système immunitaire dispose toujours d'anticorps pour marquer le virus avant qu'il ne devienne nocif.


En rouge les mutations.

En conclusion

Il est évident que choisir entre être malade et pas malade ne se pose pas. Cependant lorsque l'on parle d'une maladie peu dangereuse, comme la grippe (saisonnière ou H1N1) pour des gens en bonne santé, la question de la vaccination se pose. Sur le long terme, il n'est pas évident que la vaccination soit la meilleures solution en terme de santé publique (Edit : je parle bien sûr ici des virus faiblement pathogènes et qui mutent beaucoup comme la grippe, pour le reste, la vaccination est un gain INCOMMENSURABLE en matière de santé publique.). Le problème c'est que ce n'est pas le moment de faire ce genre d'évaluation car le gouvernement n'est pas réceptif à une remise en cause de son actuelle politique. On verra l'année prochaine quelles conclusions tirer de la campagne actuelle de vaccination, si tant est que le lobby pharmaceutique n'est pas trop puissant.

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mardi 1 décembre 2009

Remise en perspective de la campagne de vaccination

J'avais commencé un billet récapitulatif et je suis tombé sur cet article très complet que je vous invite à lire pour vous faire une opinion étayée : Faut-il ou non se faire vacciner contre la grippe ?.

Lire la suite...

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mardi 17 novembre 2009

Se faire vacciner contre le H1N1 ?

En ce moment à la maison il y a un débat sur la vaccination ou pas de mon fils qui a de l'asthme.

J'ai décidé pour ma part que je ne me vaccinerais pas, les arguments en faveur de CETTE vaccination me semblant insuffisants : je ne me fait jamais vacciné pour la grippe saisonnière et je ne vois toujours pas à ce jour la différence entre la grippe saisonnière et la grippe H1N1 d'un point de vue purement pratique.

Attention, je ne suis pas opposé à la vaccination en générale, j'en suis même un partisan[1]. Il me semble important cependant de faire la différence entre les virus saisonniers qui mutent tous les ans[2], et les virus que je qualifierais de stables (polyo, rougeole, tétanos...). En effet, les vaccins pour les virus stables ont prouvé leur efficacité en matière de santé publique.

Le problème se pose pour les virus saisonniers comme celui de la grippe[3]. Comme ce virus change tous le temps, on ne sait pas si l'on sera protégé d'une saison à l'autre, selon que la mémoire immunitaire de notre organisme correspond plus ou moins au virus de l'année en cours. Du coup, la grippe saisonnière est une extraordinaire pompe à fric pour les laboratoires pharmaceutiques. Je ne dirait pas que la pandémie de H1N1 est une manipulation des laboratoires, mais lorsque l'on écoute la prise de parole de la ministre polonaise de la santé (vidéo ci-dessous), la suspicion s'installe, et je ne suis pas loin de penser que c'est au moins une opportunité qu'ils ont savamment monté en épingle.

Pour revenir à mon fiston, la question se pose de la pertinence de la vaccination pour lui. Mon petit bonhomme n'a jamais été vacciné pour la grippe saisonnière, même si nous recevons des invitations à le faire tous les ans. Du coup je me demande pourquoi nous ferrions le pas cette année ? Mon rejet épidermique de la campagne contre la pandémie y est pour beaucoup je ne vous le cache pas. La communication ministérielle excessive qui veux nous infantiliser n'aide pas non plus à revenir à une approche pragmatique de la question.

Les propos de la ministre polonaise ne vont pas m'aider à trancher, entre une affaire de santé publique et une affaire de gros sous dont nous serions juste des figurants bien malgré nous.

Edit du 18/11/2009 : Pour contrebalancer ce billet assez négatif, lire le billet de l'hérétique.

Trouvé sur le blog d'Artemis : les tribulations de Bachelot

Notes

[1] Je me souvient de long débats durant mon service militaire avec un militant du droit à la non vaccination.

[2] Lorsqu'un virus mute, une partie de son code génétique change, et il n'est plus reconnu par le système immunitaire, du coup on repasse par toute la maladie alors que lorsque notre système immunitaire reconnait un virus, en général il le dégomme avant qu'il ne fasse du mal.

[3] Il n'y a pas de raison de penser que la variante H1N1 ne devienne pas une nouvelle variante saisonnière

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lundi 14 septembre 2009

Ras la casquette de cette grippe

J'en peux plus de ce matraquage au sujet de la grippe A H1N1. Cela me fait directement écho au documentaire de Michael Moore "Bowling for Columbine" dont le principal enseignement a été pour moi : "les média font peur aux gens pour les faire consommer plus".

Car nous parlons de grippe. C'est embêtant, invalidant, mauvais pour les entreprises ou administrations, mais ce n'est qu'une grippe. Quant on est en bonne santé, on est mis au tapis 48h, on se repose et au bout d'une semaine c'est fini. La grippe saisonnière tue 6000 personnes par an en France, ce qui n'est pas rien, mais cette affreuse pandémie mondiale en a tué 3500, ce qui pour moi ne la rend pas plus dangereuse.

Alors je me suis demandé en quoi cette fameuse grippe H1N1 était différente de la grippe saisonnière. J'ai ouvert le document publié par la Cellule interministérielle de communication et là il y a 24 pages qui parle de tout sauf de ça. Aucune explication sur les spécificités de ce virus.

Que l'on nous prendrait pour des cons que cela ne m'étonnerait pas.

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dimanche 17 mai 2009

Être transsexuel n'est plus une maladie mentale

Il en aura fallu du temps pour que l'une des demandes des associations LGBT[1] soit enfin entendue. C'est une bonne chose. En effet, si une personne transsexuelle est par essence quelqu'un mal dans sa peau à un moment de sa vie, le changement de genre a bien pour finalité de lui permettre de l'être à nouveau. Sous entendre que le passage par une étape difficile de sa vie est forcément une maladie à vie est stupide.

Je pourrais m'arrêter là en disant que la ministre fait des progrès, mais il y a un truc qui me gène. Il est hallucinant qu'il faille des journées spéciales, des manifestations ou opérations coup de poing pour se faire entendre par les ministres de ce pays qui ne gouvernent plus qu'en fonction de l'émotion.

N'est-il pas possible d'entendre les citoyens qui s'expriment normalement, en interpellant le législateur par le biais d'associations constituées, d'interlocuteurs identifiés, de demandes argumentées ?

Pourquoi faut-il attendre la journée de lutte contre l'homophobie pour faire une telle annonce ? La ministre veut-elle absolument obtenir une couverture médiatique ? Est-ce un moyen d'étouffer la portée de cette journée en occultant les autres demandes de la communauté LGBT ? Est-ce pour effacer un peu le délire de la grippe A[2].

J'ai maintenant des doutes sur la sincérité de cette annonce. Ce gouvernement médiatique est hélas devenu suspect concernant ses intentions.

Notes

[1] LGBT : Lesbienne, Gay, Bi et Trans.

[2] La mise en alerte de niveau 5 le pays pour une maladie moins dangereuse que la grippe commune qui tue chaque année 30000 personnes en France.

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