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Votre recherche de homoparentalité a donné 13 résultats.

samedi 25 mai 2013

La stabilité d'un ménage est bénéfique aux enfants

Le titre de ce billet formule une évidence, et dit comme ça, pas grand monde n'y adhérerait pas. C'est un des pilier de mon propos en 2006 en faveur du mariage des couples de même sexe: la stabilité. Mon argument d'alors que je continue de défendre est que la cellule familiale est la plus petite entité humaine qui reproduit l'ensemble de la société[1], dans ses relations économiques, de hiérarchie, de police et de solidarité. Cette micro société, comme la macro, se construit et évolue dans le temps.

L'institution mariage qui consacre la création d'un foyer n'a de sens que dans la durée. Un couple envisage le mariage comme une volonté de stabilité de la relation en vue de construire le foyer sur du dur et pas du mouvant. C'est le sens même de l'institution mariage. Ceux qui ne sont pas dans une démarche de pérennité de leur relation n'ont que faire du mariage, pour eux ce n'est qu'une convention sociale, un bout de papier.

Il n'y a pas que les individus, l'état, et accessoirement les religions, considèrent également le mariage comme la construction d'un foyer, d'une cellule familiale pérenne. Il n'y a qu'à voir comment il est difficile de parler d'indépendance des individus d'un foyer à l'administration pour réaliser comme cette construction est ancrée dans le marbre. L'administration est incapable de gérer correctement 2 foyers pour un couple, impossible d'enregistrer les enfants sur la carte vitale des 2 adultes sans s'exposer à des problème de remboursement...

La modification de la loi en vue de permettre à des couples de même sexe de constituer des foyers stables n'est pas seulement un problème de droit, même s'il n'est pas anodin. En favorisant la stabilité de tels couple, la société y gagne bien sûr, mais aussi les membres de ces foyers et à fortiori les enfants qui y trouvent grandement leur compte. Dans son article sur Slate.fr, William Saletan reprend l'étude de Mark Regnerus pour tout d'abord en démonter les conclusions sur les problèmes de développement des enfants dans un couple homoparental[2], et analyse les données du point de vue de l'instabilité du couple, comme facteur de problème.

La conclusion de cette article, souligne que le problème principal des couples homosexuels qui élèvent des enfants concerne l'instabilité de ces couples, et non le fait que les 2 parents soient de même sexe. En ouvrant le mariage à des couples de même sexe, le législateur encourage la stabilité de ces couples, ce qui est tout bénef pour les enfants.

Notes

[1] Un peu comme la cellule biologique est la plus petite partie vivante d'un tout qui est le corps.

[2] Les conclusions sont selon lui bâties sur des comparaisons de données non comparable.

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jeudi 10 janvier 2013

Les activistes contre le mariage pour tous

Dans le fatras d'email que je reçois, certains militants de diverses causes ont décidé que le mariage pour tous devait être combattu. Les voilà vent debout contre une mesure, certes symbolique, mais qui ne concerne que quelques millier de couples.

Ces réactions sont totalement has been et dénote une absence totale de mise en perspective. Ce qui fait la famille a profondément muté depuis 4 générations: la libération sexuelle, l'émancipation de la femme, la contraception, la société des loisirs, les écrans[1], le PACS, les familles recomposées, l'enfant roi...

Aujourd'hui, la législation rattrape les faits en proposant un cadre légale à des pratiques déjà largement rependues, les familles recomposées n'ayant pas attendu la loi pour exister. Et pour les quelques familles homosexuelles, qui ne sont qu'une minorité, ce n'est qu'un moyen de plus de vivre comme les autres, sans être stigmatisé comme le font les activistes contre le mariage pour tous. Encore une fois, on parle de quelques milliers de familles homoparentales par rapport à toutes les autres familles recomposées qui sont également concernées par ce projet. Comment voulez-vous que cela remette en cause notre modèle de société.

C'est désespérant de voir l'énergie qui est dépensée à propager des bêtises (pour rester poli). D'autant que plus que nous parlons de famille, un concept fondamental de notre société dont j'ai largement parlé dans mon texte de 2006 sur l'homoparentalité. Comment ne pas s’enthousiasmer pour des couples qui veulent bâtir un foyer et donc participer à la collectivité plutôt que de penser à leur seul nombril ? Pour moi, tout ce qui de près ou de loin favorise la stabilité d'un foyer est bénéfique à ses membres, en tout premier lieu les enfants qui l'habitent, et par extension à la société qui s’appuie sur les foyers qui la composent.

Il faut voir plus large, sortir du symbole pour penser à l'intérêt général.

Note

[1] Tous les écrans ont un impacte sur les familles, qu'ils soient passifs comme la télévision, ou actif comme les consoles, ordinateurs ou smartphones.

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lundi 5 novembre 2012

Le symbole du mot Mariage

Je rebondi aux billets d'Hervé Torchet et de l’Hérétique sur le mariage des couples de même sexe, avec lesquels je ne suis pas totalement en phase:

Tout d'abord il faut être très vigilent à ne pas mettre sous la même bannière tous les homosexuels, qui sont tout aussi divers que les hétérosexuels. Certains ne demandent rien, d'autres sont satisfait par les avancées en matière de droit du PACS[1], certains ne sont préoccupés que par la parentalité, et d'autres par l'égalité absolue des droits. Bref une mosaïque d'opinions et de revendications.

Une partie des homosexuels qui réclament le mariage, ne se contentent pas seulement des droits qu'il concède, mais aussi du symbole qu'il représente. Pour eux, le PACS, au delà de ses limitations en matière de parentalité, ne peut être satisfaisant.

En effet, la chose publique est faite de symboles, souvent plus importants que les faits ou que ce que le pragmatisme voudrait. Dissocier le mariage et l'union civile, pose un problème de symbole. Notons au passage que c'est justement pour cela que François Bayrou les dissocie, afin de ne pas altérer le symbole porté par le mot "mariage".

Or donc, pour préserver le symbole dans son sens actuel, certains proposent de restreindre le mot mariage à la cérémonie religieuse et union civile au passage devant le maire. Étant un fervent mécréant, je me permet de demander pourquoi, moi qui ne suis pas passé devant un curé[2], mon engagement pour la vie n'aurait pas la même symbolique ? Et puisque l'on en est aux symboles, pourquoi ne parle-t-on pas de mariage devant le maire et d'union religieuse devant les prêcheurs ?

Notes

[1] Rappelons que les droits ouverts par le PACS convergent de plus en plus avec ceux du mariage, que ce soit la gauche ou la droite au pouvoir, mais en général discrètement.

[2] Remplacer par rabbin, imam ou autre prêcheur de félicité éternelle.

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samedi 4 février 2012

Un béarnais "Têtu"

Voici un détournement de couverture de magazine mettant en scène les éléments d'un tract de campagne pour François Bayrou

Je trouve, comme beaucoup d'autres, qu'il est très réussi, et a 2 atouts. Le magazine Têtu traite de tous les sujets de société mais sous le prisme LGBT[1] Cette affiche fait donc un clin d’œil aux dernières positions de François Bayrou sur l'union civile et l'homoparentalité. C'est aussi un tract original dans sa forme pour présenter les idées phares du programme du candidat.

A noter qu'en lançant une recherche sur le site du magazine Têtu avec le mot clé Bayrou, on retrouve une sorte d'historique des positions de François Bayrou sur le mariage gay et l'homoparentalité.

J'ai trouvé cette affiche sur la page Facebook de Fiertés Démocrates en attendant qu'elle soit sur leur blog.

Note

[1] LGBT: lesbienne, gay, bi et trans.

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dimanche 1 janvier 2012

Homoparentalité et mariage

Je disais il n'y a pas très longtemps à François Bayrou, qu'il m'était assez désagréable finalement d'être en accord sur tout avec lui, surtout lorsque l'on se considère comme moi comme un esprit critique. Il a réfléchi quelques seconde et m'a répondu "Ça énerve".

Mais je viens de retomber sur un sujet de désaccord que j'ai avec lui: le mariage des couples homosexuels.

Il a évolué depuis 2005, et même beaucoup évolué, en passant progressivement d'un constat de problème à une prise de position sans ambiguïté. Dans ses discours et ses propos lors de la campagne de 2007, il reconnaissait l'inégalité dont était victimes les couples homosexuels[1] et surtout il reconnaissait l'hypocrisie qui consiste à permettre l'adoption par un(e) célibataire, mais pas par le conjoint/la conjointe pacsé(e) de l'enfant de son ami(e), et encore moins pour un couple homosexuel sans enfant. Mais sa position restait technique et fiscale.

En prenant clairement position pour une égalité totale des droits et donc par extension à la possibilité à l'adoption, il ne laisse plus de marge à l'interprétation. Il ne reste plus que le symbole du mot "mariage" qui diffère entre le mariage entre un homme et une femme et le contrat d'union civile pour des couples de même sexe qu'il propose.

Cette différence est à la fois pas grand chose et beaucoup. Pas grand chose dans la mesure où cela permet d'atteindre le but rechercher pour les couples homosexuels, à savoir une reconnaissance totale d'un foyer avec ce que cela implique comme droits et devoirs. C'est encore beaucoup, car justement ce sont souvent les symboles qui marquent la société et sur laquelle nous nous retrouvons.

Je pense cependant que comme le PACS en son temps a été une étape pour faire accepter les couples de même sexe, et a permis justement de les faire disparaître, ce qui est une des demandes des homosexuels, ce contrat d'union civile, peut être la dernière étape vers un mariage pour tous, comme cela se fait dans d'autres pays européens.

François Bayrou dans TÊTU: «Accepter la différence, ça vaut dans les deux sens»

Note

[1] Héritage, logement, fiscalité...

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samedi 25 juin 2011

Les écrits restent... parfois encore trop d'actualité

Comme je n'ai pas envie de radoter, je le fais trop souvent, en ce jour de marche des fiertés, je vous propose un lien vers un de mes écrit de juin 2006[1]

Mariage des couples homosexuels, homoparentalité et adoption

Inclus dans le billet : Mariage et adoption pour les couples de même sexe

Notes

[1] et oui ça date, mais ce texte n'a pas pris beaucoup de rides hélas.

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mardi 24 novembre 2009

François Bayrou continue d'évoluer au sujet du droit des couples homosexuels

Ce matin, François Bayrou dans les réponses aux auditeur de France Inter est revenu sur sa position au sujet du mariage et de l'adoption des couples de même sexe.

Depuis 2005 et mon entrée à l'UDF, j'observe l'évolution de François Bayrou sur ce sujet. Il y a 2 ans, lors d'une discussion avec Quitterie sur le sujet, elle m'avait appris qu'il y avait un lobby intense des sénateurs contre le mariage et l'adoption par les homosexuels, lobby qui faisait pendant à celui de centre égaux.

Maintenant, François Bayrou soutient l'égalité complète des droits entre les couples hétérosexuels et homosexuels, l'adoption sans tenir compte des orientations sexuelles, l'adoption simple pour le conjoint qui élève un enfant qui n'est pas biologiquement le sien, le PACS à la mairie et pas au tribunal.

On va dire qu'il ne reste plus qu'une seule barrière, symbolique : le mot mariage. Il ne souhaite pas l'appliquer aux couples de même sexe.

D'un point de vue pratique, cela implique de modifier le droit partout où est fait référence au mariage pour y ajouter le PACS. Il eut été plus simple de changer la définition de mariage pour ne pas avoir à changer tout le droit. Mais je pense, que les couples homosexuels pourront accepter cette dernière petite disparité le jour où tout le reste sera réglé. La politique est aussi affaire de symboles et Bayrou n'en est pas encore prêt à abandonner ce dernier symbole. Entre nous, s'il ne restait que ça, je pense que celui ou celle qui lui succèdera s'en chargerait...

Ce sujet est traité lors des 3 dernières minutes.

Sur le sujet :

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mardi 20 mars 2007

Une nouvelle analyse de Jules

Jules de Diner's Room revient encore une fois sur le mariage des couples de même sexe dans le droit français. Le texte est long mais montre qu'il ne manque vraiment pas grand chose pour qu'enfin les couples homosexuels puissent se marier.

Un juriste a estimé que quelques lignes dans une loi suffisait à clore le débat sur le sujet du mariage et de l'homoparentalité.

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samedi 24 février 2007

Homoparentalité et adoption simple

Un couple de femmes élevant des enfants a souhaité trouver un moyen dans le droit actuel pour permettre une adoption par la mère non biologique sans que cette dernière ne perde ses droits sur ses enfants. La résultat de cette procédure judiciaire, très attendue par les associations de parents gays et lesbiens, s'est soldé par un rejet de la démarche par la cours de cassation.

La démarche était la suivante : la mère biologique autorisait l'adoption simple par sa compagne, perdant par la même l'autorité parentale, et la mère adoptive demandait dans le même temps le partage de l'autorité parentale avec la mère biologique.

Je vous renvois à l'excellent biller de Jule de Diner's Room qui détaille toute les réponses du rejet. Je recopie juste quelques bribes pour ceux qui n'ont pas le temps :

... la Cour de cassation qui peut interpréter la volonté des parties, observe que la mère n'avait pas entendu abandonner l'autorité parentale. Le consentement à l'adoption qu'elle manifestait n'existait donc pas.

Mais en tout état de cause, la Cour posait une contradiction entre l'adoption d'un côté, qui fait perdre l'autorité parentale d'un côté, et une reconstitution atrophiée cette autorité parentale par la voie de la délégation. On devine là que la Cour a modérément apprécié le double détournement d'institutions qu'entendaient réaliser les parties.

Le fait que les couples de même sexe ne puissent se marier, fait que constamment il sont confronté à des impasses dans leurs volontés de parentalité.

Ceci illustre aussi le problème de la décision de François Bayrou qui est insuffisante sur ce point. En effet, en préférant instaurer une union civile plutôt que d'ouvrir le mariage aux couples de même sexe, le législateur risque d'avoir à réécrire partout le droit matrimonial et parental au lieu d'utiliser le même, gage d'égalité des citoyens. La Belgique avait envisagé de créer une union civile et devant l'ampleur du travail de réécriture du droit, les députés ont finalement décidé de simplement ouvrir le mariage. Avec l'inflation du nombre de lois, ce n'est pas forcément une si mauvaise idée de faire au plus simple, puisque le but est quant même de donner les mêmes droits.

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vendredi 16 février 2007

CADOS Café : homosexualité et politiques, enjeux et stratégies

J'étais hier soir invité par le Collectif Azuréen pour les Droits des Orientations Sexuelles (CADOS) pour participer à un débat sur l'homosexualité et la politique, et je m'y suis rendu en temps que militant UDF. Cette réunion s'est tenu en pleine réunion France-Afrique à Cannes, et nous n'étions pas très nombreux, environ une douzaine de personnes.

Je ne vais pas vous en faire un compte rendu pour 2 raisons : la première je n'ai pas pris de notes et la seconde car je voudrais ne parler que de quelques points qui m'ont intéressés.

Partis et vote des homosexuels

Il y a eut un tour des positions des différents partis sur le mariage et sur l'adoption pour les couples de même sexe. Pour résumer, les partis de gauche et d'extrême gauche sont pour[1], l'UDF n'a pas de position officielle, voire même des positions contradictoires (je détaillerais plus bas), l'UMP et l'extrême droite sont contre.

Il a semblé évident que les homosexuels ne voteront pas pour les déclarations des partis sur le mariage et l'adoption, mais sur le projet de société. Je pense que c'est plutôt l'électorat hétérosexuel qui pourrait être amené à tenir compte des positions des partis dans son vote, notamment dans une posture de rejet pour les électeurs âgés.

Genre

Lors de cette soirée j'ai été interrogé sur la position de l'UDF sur la question du genre. Sur le coup je n'ai pas compris, ce qui montre que c'est un problème qui n'est pas connu par le commun des mortel, même pour celui qui fait un peu attention au sujet comme moi. En fait, c'est la question des trans-sexuel qui sont considérés par l'administration comme des malades relevant de la psychiatrie. Au delà du parcours du combattant administratif qu'il faut suivre pour faire valider un changement de genre, un problème qui ne m'avait absolument pas effleuré, est le fait que l'adoption est aussi interdite aux trans : une personne trans qui souhaite adopter verra son dossier rejeté car son changement de genre figure sur son extrait d'acte de naissance. Comme être trans est considéré comme une maladie psychiatrique, c'est donc incompatible avec l'adoption[2].

Position de l'UDF

Je reviens sur la position de l'UDF, ou plutôt la non position[3]. En effet l'UDF, contrairement à d'autres partis comme ceux de gauche, ne défini que rarement des positions de parti. On l'a vu par exemple avec la motion de censure qui n'a pas été votés par tous les parlementaires[4]. A l'université d'été 2006, lorsque j'avais demandé pourquoi ce sujet n'était pas débattu, on m'avait répondu "parce que nous ne sommes pas d'accord"[5]. Ce sur quoi Jean Christophe Lagarde avait renchéri, que ce n'était pas une excuse et qu'il faudrait le faire[6].

Pour faire court :

  • Certains UDF sont pour : les jeunes UDF, quelques députés ou sénateurs (liste inconnue, ou du moins non publique), les militants de Centr'égaux et votre serviteur. De mémoire je croix que Jean Christophe Lagarde est pour.
  • Une majorité est mitigée et préfère parler d'union civile et d'adoption simple : le président et candidat, François Bayrou, Marielle de Sarnez, quelques députés ou sénateurs (liste inconnue). Je pense pouvoir dire Rudy Salles, député de Nice en est.
  • Une minorité active est contre : ceux qui ont signé une pétition à la con pour exiger qu'un enfant soit élevé par un père et une mère[7].

Autant vous dire que lorsque vous discutez avec des militants Vert, ce n'est pas forcément spontané pour eux d'intégrer que je parle en mon nom et non en celui de mon parti.

Loby

J'ai posé la question de comment influer sur les politiques ? Parmi les réponses je note la nécessité de s'impliquer dans les associations européennes et de sortir du cadre franco français. En effet, le droit européen étant supra national, agir au niveau européen permet de forcer la main des parlements nationaux.

Pour ma part, je croix sincèrement qu'il faut agir au sein des partis politiques aussi. En effet, lorsque j'ai présenté à Rudy Salles ma contribution sur le sujet du mariage et de l'homoparentalité, cela a été l'occasion pour lui de s'interroger sur un sujet auquel il ne s'intéressait pas forcément. Aujourd'hui il soutient que le sujet doit être débattu à l'assemblée et que la situation du droit est insatisfaisante au regard de la parentalité des homosexuels[8]. Si tous les parlementaires faisaient déjà ce pas là, il serait extrêmement plus simple de faire avancer la législation.

Une intervenante a souligné qu'il fallait que cette cause ne soit pas exclusivement portée par des homosexuels. Ok, je suis hétero et cela ne m'empêche pas de lutter contre les inégalités vécues par les homos. Pour faire simple, je considère que la lute contre ce type d'inégalité est tellement facile, qu'elle ne devrait pas être nécessaire : 5 lignes dans un texte de lois et la très grande majorité des inégalités son abolies de fait, sans que ça coute 1 centime à la collectivité. On fait cette modif et on dépense son énergie à réduire les autres inégalité plus difficiles à traiter (emplois, éducation, santé...).

Pour en savoir plus

Notes

[1] Les représentant des Verts présents se placent dans la gauche.

[2] C'est à se demander à quoi cela sert-il d'assumer son genre, si ce n'est pour être épanouie, donc psychiatriquement sain.

[3] Il faut bien que j'amortisse mon travail préparatoire.

[4] On appelle ça un parti libre ou un beau bordel, selon que l'on est dedans ou dehors.

[5] Comme s'il fallait être d'accord pour débattre.

[6] Avec les élections, je crains que l'on n'en recausera qu'après.

[7] Vous noterez la bêtise des signataires qui excluent de fait les familles monoparentales.

[8] Sans présumer de sa position, mais au moins ouvrir le débat.

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dimanche 11 février 2007

Dimanche+ avec François Bayrou

Je retranscris quelque phrase de François Bayrou face à Laurence Ferrari dans l'émission Dimanche+, avec quelques uns de mes commentaires en notes ou en italique. Veuillez noter que vu l'heure tardive, les fôtes sont sous copyright, si vous voulez utiliser cette retranscription, merci de me fournir les corrections.

Lire la suite...

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vendredi 3 novembre 2006

Homoparentalité et union civile dans l'interview de François Bayrou

Dans un précédent billet je vous parlais de mon intérêt pour le problème des inégalités que vivent les couples homosexuels en terme de citoyenneté et surtout de parentalité. Dans son interview donné à Politic’Show François Bayrou est revenu en détail sur ce sujet pendant environ 10min dans le morceau suivant (les 10 dernières minutes sur les 21min de l’extrait).

On notera dans cet interview que François Bayrou est pour l’effacement progressif des différences entre couples hétérosexuels et homosexuels avec une barrière symbolique forte qu’il ne souhaite pas faire tomber, celle du mariage qu’il préfère réserver à la partie sacrée de l’union et met en avant le principe d’union civile.

Son propos est clairement pragmatique :

  • Il y a déjà des couples de même sexe qui élèvent des enfants dans l’insécurité légale, donc il faut ouvrir l’adoption simple à ces couples pour protéger ces familles.
  • Les célibataires peuvent adopter mais pas les couples de même sexe.
  • Le PACS existe mais ne donne pas les mêmes droits et ne se fait pas devant le maire, il faut donc une union civile identique pour tous les couples.
  • On ne peut pas soupçonner des couples de même sexe d’élever moins bien leurs enfants que des parents seuls ou des couples traditionnels.

Un bon copain, militant dans les associations LGBT me faisait le commentaire suivant sur cette partie de l'interview :

il est très clair et depuis longtemps que Bayrou représente une forme de droite qui n'est pas dans le conservatisme forcené. Ce mec est capable d'idées neuves et clairement, c'est le premier homme de premier rang à droite à avoir une position qui se rapproche un peu de l'égalité des droits. il va falloir qu'il fasse encore quelques efforts pour comprendre que deux régimes différents demeureront toujours une forme de discrimination étatique, mais je le crois de bonne foi. peut-être d'ici 10 ou 15 ans aura-t-il fait le chemin restant (et je ne parle même pas de la reconnaissance et de la dépsychiatrisation des trans). en tout cas, il a bien travaillé la question. il n'arrive pas encore à avancer jusqu'à la fin des discriminations, mais au moins il ne dit pas trop de conneries sur le sujet

Personnellement je suis ravis de ces positions claires sur le sujet que je pourrais facilement défendre face à ceux qui ont des doutes. Il reste des progrès à faire vers la complète égalité mais c'est déjà une avancée significative. Surtout, c'est une démarche pédagogique à destination des électeurs et pas juste une position à l'emporte pièce.

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vendredi 29 septembre 2006

Mariage et adoption pour les couples de même sexe

J'ai commencé en début d'année une contribution pour l'UDF concernant le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe (voir le pdf joint). Ce document a été envoyé à Fançois Bayrou peu avant la marche des fiertés au mois de juin.

Le président de l'UDF a évolué sur le sujet depuis les présidentielles de 2002 et vient de faire un pas de plus vers la simplification de la vie des couples de même sexe et l'ouverture d'une porte en matière d'homoparentalité (voir le communiqué sur le site Centr'Egaux et les réactions sur le blog de Quitterie Delmas). Conjointement avec la réforme de l'adoption et notamment la création d'un statut du "beau parent", les couples homosexuel ou les familles recomposées vont pouvoir s'engager dans la construction de famille avec des statu légaux dans l'intérêt des enfants.

Ce n'est évidement pas suffisant car il reste des disparités de droits et devoirs en terme de parentalité entre les couples hétérosexuels et homosexuels, mais c'est clairement un pas dans le bon sens.

Mise à jour le 04/10/2006 :

Je cite l'article du monde du 01/10/2006 : {{ le président de l'UDF franchit un nouveau pas : lors d'un face-à-face avec les lecteurs du Progrès, publié le 28 septembre, il s'est dit favorable à une "union civile" célébrée en mairie pour les homosexuels et à l'ouverture de l'adoption aux couples de même sexe.

François Bayrou devient ainsi, à droite, le premier candidat déclaré à l'élection présidentielle à défendre clairement l'inscription dans la loi des familles homoparentales.}}


Liens sur le sujet :


Copie du mail envoyé à François Bayrou le 16/06/2006 accompagnant le document pdf ci dessous :

Monsieur Bayrou,

Le 24 Juin prochain aura lieu la marche des fiertés (ex Gay pride). A cette occasion, les associations LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) ont ou vont interroger chacun des partis politiques sur leur position concernant entre autre le mariage des couples de même sexe, l'homoparentalité et l'adoption. En tant que président de l'UDF vous serez amené à répondre sur le positionnement de notre parti.

Comme sur ce sujet, l'UDF est loin d'être unanime et surtout que le débat n'a pas encore vraiment eut lieu si ce n'est partiellement au sein des jeunes UDF, j'ai rédigé une contribution au projet politique de l'UDF, en vue de fournir des éléments à ce débat. Cette contribution n'a pas encore été débattue au sein de ma fédération des Alpes maritimes et je vous la soumet pour le moment à titre individuel pour vous fournir du matériel de réflexion.

Vous avez entrouvert la porte au débat lors du congrès de Lyon, et je souhaiterais que l'UDF poursuive. Un ami homosexuel, militant actif LGBT, à qui j'ai fait relire mon texte, a été positivement très intéressé par l'extrait de votre discours sur le sujet et surpris qu'il n'ai pas été repris dans les réseaux LGBT.

Je profite de ce courrier pour vous remercier de tout ce que vous faite pour l'UDF et pour la France, et vous prie, monsieur le président, de recevoir mes salutations les meilleures et mon soutien le plus sincère.

Cédric AUGUSTIN - UDF06 Responsable de la 6ème circonscription

Contribution au projet de l'UDF : Mariage des couples homosexuels, homoparentalité et adoption

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