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jeudi 9 juin 2011

Image, art et temps

http://weblog.sinteur.com/index.php...

Note : je tag cette image avec "Durable" car la survie de l'art fait aussi partie à mon sens d'une réflexion sur le durable, il n'y a pas que les salades ou le nucléaire ;)

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dimanche 5 juin 2011

Picorage : immigrés et école, des algues pour produire de l'énergie

  • Le gouvernement de Srkz nous a habitué aux déclaration à l'emporte pièce sur tout et n'importe quoi, dans sa frénésie de communication à tout va. Claude Guéant semble être en pointe dans cette frénésie, avec comme cause aggravante, une vision de la société emprunte de racisme. Il déclarait que "les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés". C'est faux comme le dénonce Bayrou et ce billet de MarianneRepublique : Echec scolaire des enfants d’immigrés : Bayrou a raison contre Guéant
  • Les végétaux produisent de l'énergie avec de faible rendement mais en très grande quantité. Alors pourquoi ne pas utiliser certaine micro algues pour cela ? Production d'énergie à partir de micro-algues marine : le défi de l'industrialisation. A noter l'intéressant échange sur le mur de Yann Wehrling de Facebook faisant la promotion de ce lien, dont j'extraie quelques commentaires :
    • Francois Artopoeus Un consortium nommé BFS aurait mis au point un procédé industriel visant à produire du carburant à partir d'algues se développant dans un système greffé à une unité industrielle très polluante, recyclant le CO2 de cette dernière pour la convertir en simili-pétrole. A priori ils ont déjà installé un système sur une cimenterie en Espagne. D'après leurs dires, leur système permet de réaliser en quelques heures ce que la nature fait en plusieurs milliers d'années. Cela n'est pas la panacée, mais si leur système est viable, il permettrait de recycler le carbone dans l'air pour le réutiliser comme combustible, plutot que de continuer à extraire du carbone fossilisé.
    • Bruno Lardoux Si je suis pour de véritables énergies alternatives, ce n'est pas pour nous embarrasser de suies et de scories supplémentaires. En ce sens, la valorisation des déchets sous forme de méthanisation est des plus intéressantes, sachant que le méthane peut être utilisé à autre chose que la combustion.
    • Orange Pressé ?@Bruno : Pour une fois, je suis d'accord Joel. Nous ne pouvons faire l'impasse sur ce genre de technologie. Dans bon nombre de pays, ces usines polluantes sont nécessaires au pays. Qu'on réduise leur impact par ce biais est un moindre mal.
    • Henri Lelièvre Les micro-algues posent le problème de la prolifération potentielle et d'un mauvais rendement (car dans la nature une grande partie de la photosynthèse est utilisée pour autre chose que pour produire de l'énergie). La solution est plutôt l...a photosynthèse artificielle: On copie les mécanismes naturels et on produit de l'hydrogène par photosynthèse et elle est stockée sur place comme dans une pile à combustible. L’électricité est ensuite produite à la demande en produisant de l'eau. Ca nécessite de l'eau, du cobalt et du graphène (éléments abondants et peu couteux) comme le montre le prototype du MIT. Si on met le paquet c'est une technologie passable à l’échelle industrielle d'ici 10 ans. Centrales thermiques et nucléaires seraient ainsi dépassées.
    • Yann Wehrling En matière d'énergie et de recherche, une seule solution ne donnera rien. Le mix de plusieurs pistes, bien plus.

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lundi 30 mai 2011

Nouvelle ère énergétique

  • Fin de l'ère du pétrole
  • Début de l'ère des alternatives

Source : http://www.washingtonpost.com/opini...

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mardi 10 mai 2011

Une petite réflexion sur le nucléaire

cedric-augustin.eu.jpgJe disais il y a peu que j'étais bien en peine d'avoir une idée tranchée sur la question de l'énergie nucléaire.

J'ai discuté il y a peu avec une connaissance qui travaille dans ce domaine, qui évoquait les futurs centrales nucléaires qui viendront remplacer dans quelques temps celles que nous utilisons et qui se rapprochent de leur fin, quant elle n'est pas déjà dépassée.

La logique consisterait à promouvoir les surgénérateurs qui présentent l'avantage de produire beaucoup plus de calories pour des quantités de combustible fissible (et donc de déchet) nettement moindre (un facteur 100 est cité dans l'article de wikipédia), avec en prime, la possibilité d'utiliser comme combustible complémentaire des déchets des centrales nucléaires actuelles, offrant un moyen de les retraiter pour certains de ces déchets.

Bref que du bonheur ces surgénérateurs.

Sauf qu'il y a eut l'accident au Japon qui nous rappel cruellement que non seulement les hommes sont faillibles, mais qu'en plus il y a toujours un scénario improbable qui le devient lorsque l'on combine plusieurs problèmes ou qu'ils se produisent en chaine.

Et là, je lis, toujours dans l'article de wikipédia, que les modèles de surgénérateurs étudiés en France utilisent comme liquide caloporteur du sodium liquide[1]. Pour ceux qui ne le savent pas, le sodium est un élément qui lorsqu'il est pur réagit très violemment avec l'oxygène de l'air et surtout avec l'eau. Autant dire qu'en cas de pépin en chaine dans une centrale utilisant ce genre de produit, il n'est pas question d'en balancer quelques kilo dans un coin, le temps de réparer, comme les japonnais l'on fait en libérant dans l’atmosphère ou la mer quelques tonne d'eau radioactive, histoire de gagner du temps pour remettre le patatras en route[2].

Ma question de novice fut "mais avec l'accident qui vient d'avoir lieu, il n'y a pas de remise en cause du choix du liquide caloporteur ?" Hésitation de mon interlocuteur. Il n'en a pas entendu parlé[3]. Dans d'autres pays on utilise des métaux moins risqués que le sodium comme liquide caloporteur, tels que le plomb, et je me demande comment on arrive en France à faire des choix aussi risqués.

Et là je me dit qu'entre les intégristes de la suppressions des centrales nucléaires, et le lobby de l'industrie du nucléaire, ça va pas être facile de discuter. Si la position de Bayrou et du MoDem sur le Nucléaire à le mérite d'être réaliste et de prôner la transparence[4], je suis assez impatient qu'il soit en mesure de lancer ce genre de grand débat national d'orientation comme il l'a promis[5].

Pour en savoir plus :

Notes

[1] Le principe d'une centrale, nucléaire ou à charbon, c'est d'avoir un four qui chauffe, dans lequel on fait passer des tuyaux avec un liquide caloporteur pour récupérer la chaleur et l'utiliser à l'extérieur du four, dans une turbine.

[2] On peut s'affoler de la manœuvre, mais c'est rien par rapport à une réaction nucléaire qui s'emballe.

[3] Bon c'est pas son rayon, lui il s'occupe de concevoir les systèmes de manutention du combustible.

[4] Je n'ai pas retrouvé ses propos qu'il a tenu dans une émission il y a peu.

[5] Plutôt que d'avoir une position dogmatique comme certains.

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mercredi 20 avril 2011

Picorage : MIN de Nice Côte d'Azur et les eaux autour du Var, le point du jour à St Laurent du Var

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vendredi 4 mars 2011

Picorage : banque éthique, formation des enseignants

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lundi 31 janvier 2011

Eau non potable

Il y a quelques jours, nous sommes allé en famille avec des amis faire du ski, et comme l'année dernière, nous avons dormis dans un hôtel de St Étienne de Tinée. En aparté, la neige était moins bonne, mais cela ne nous à pas empêché de nous faire plaisir.

Avant de partir sur les pistes, je remplissait ma petite bouteille à la fontaine en face de l'hôtel quant je découvre, dans les graviers en dessous, une étiquette inquiétante :

Eau non potable à St Étienne de Tinée

Retournant à l'hôtel, j'interroge la patronne qui me rassure tout de suite : "elle est potable, c'est la même que celle du robinet". J'étais un peu interloqué. Elle poursuit "oui ils nous ont fait ça l'été dernier, c'est la faute à l'Arsenic". Hum, me voilà bien, j'ai fait boire de l'Arsenic à mes enfants. Restant un peu surpris que de l'eau publique puisse être qualifiée de non potable et de l'eau privé l'être alors qu'elle provient du même tuyau. Mon hôtesse de rajouter "elle y est encore l'étiquette ? Ils les ont collé l'été dernier et depuis plus rien, la plus part ont été arrachées." Bon si j'en ai déjà bu et que la population de St Étienne en boit depuis des décennies, il doit pas y en avoir tant que cela de l'Arsenic.

De retour devant mon clavier, j'ai fait une petite recherche et je n'ai pas trouvé grand chose si ce n'est les 2 articles suivant de Nice Matin (et là je reconnais que c'est comme ça que j'aime le travail de journalisme de proximité) :

Je suis tout de même sidéré qu'une situation pareil arrive : de deux chose l'une, soit l'eau est non potable et les étiquettes fixées sur les fontaines doivent être fixées pour ne pas tomber à la première gelée, et surtout avec un petit logo pour les touristes non francophones. Soit l'eau est potable et on ne fout pas la panique dans une commune avant même d'avoir proposé une solution.

Car depuis quand un changement de norme, rend caduque l'existant du jour au lendemain. Quelle est donc cette incompétence généralisée qui oblige à prendre une décision stupide en quelques jours, juste pour se protéger des risques de procès, alors que les informations sur l'évolution de la norme sont connue depuis 2004.

C'est ridicule. Vive l'irresponsabilité !

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vendredi 15 octobre 2010

De la vitesse sur l'autoroute en période de grève

Lorsqu'une pénurie d'essence est anticipée par les automobilistes, on constate naturellement une diminution de leur vitesse sur l'autoroute. Le lien entre consommation et vitesse est donc clair pour les conducteurs, qui savent lever le pied lorsque leur liberté de mouvement est menacée. Rendez leur la confiance dans l'approvisionnement, et les soudaines initiatives économes en énergie s'envolent.

Il ne faut donc pas attendre grand chose d'une sensibilisation des automobilistes à la réduction de leur vitesse pour faire des économies et "accessoirement" polluer moins. Rouler vite, et polluer[1] plus est donc un confort. Ceci est évident lorsque l'on voit le grand nombre de véhicule énergivore que sont les 4x4 urbains, qui pullule dans notre région, ayant remplacés dans la panoplie du matuvu, la voiture de sport, clairement en perte de vitesse[2]

Les dernières approches pour influencer les conducteurs, ont porté sur :

  • la peur du gendarme : ça marche ponctuellement, mais dans l'ensemble, les automobilistes s'en fichent. La vitesse moyenne sur l'autoroute, en dehors des heures de pointe est à la louche autour de 120km/h alors qu'officiellement, la vitesse maximum dans le département est de 110 km/h, vitesse que l'on ne trouve que sur la voix de droite.
  • le portefeuille : les hausses continues du prix du carburant ne changent pas durablement les comportements. De plus les améliorations techniques apportées aux véhicules améliorent le confort de la vitesse et réduisent la consommation des véhicules de la même gamme.

Force est de constater que cela ne suffit pas. Il faudrait inventer d'autres leviers pour obtenir un changement de comportement. Je ne pense pas qu'il existe une bonne solution, mais plutôt un faisceau d'approches, pour que chacun y trouve celle qui lui correspond. Quelques idées en vrac :

  • Bonus assurance[3] et pourquoi pas énergétique[4] pour l'utilisation de véhicules à vitesse limitée. La vitesse deviendrait un luxe couteux. La démocratisation des voitures électrique pourrait être le moment de mettre en place ce type de véhicules.
  • Promouvoir les véhicules "fantaisies", à forte personnalité ou fortement personnalisés. Aujourd'hui il est quasiment impossible de personnalisé son véhicule, les normes étant draconiennes. En libérant ces contrainte en échange d'une contrainte sur la vitesse, la lenteur pourrait devenir branchée, un marqueur d'individualisme et d'indépendance.
  • Réduire la fiscalité sur les véhicules qui par conception ne peuvent pas rouler vite, comme certaines décapotables, ou les voitures à toute petite cylindrée.
  • Proposer des navettes train/voiture sur un maximum de destinations moyenne distance[5], subventionné pour que cela coute le même prix que la consommation d'essence du trajet avec une petite voiture. Cela existe pour les passages de cols, pourquoi pas pour les traversées de métropole ?

Je vous laisse faire vos propositions sur les choses qui vous donneraient envie de lever le pied...

Notes

[1] Pollution chimique, mais aussi auditive.

[2] On pourrait surement ajouter aussi pour expliquer le succès des 4x4 urbain, le fait que les femmes s'en servent plus facilement qu'une voiture dite de sport.

[3] Il existe des assurance que l'on paye en fonction du kilométrage parcouru. On pourrait imaginé en fonction du ration kilomètre/vitesse par exemple.

[4] On pourrait imaginer du carburant moins chers fiscalement par exemple.

[5] un peu comme un système de métro pour voiture. On entre dedans, on ne sort pas de sa voiture, et on ressort 50 ou 150km plus loin.

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lundi 19 juillet 2010

Picorage : presse sous perfusion, OGM

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lundi 14 juin 2010

Réchauffement climatique


Les preuves du réchauffement climatique
Septique : "Regardez ! juste là, il y a une phrase avec une préposition !"
"Et , il a oublié un point sur le 'I'. Quelle magouille !"

Trouvé sur le blog The daily irrelevant :

Il y a encore 2 ans, la compagnie danoise Maersk envoyait ses bateaux cargos à travers les océan à toute vitesse, afin d'obtenir des chargements le plus vite possible à destination, toutes les autres compagnies maritimes faisant de même. Cela paraissait à l'époque le moyen le plus efficace de faire des affaires. Mais pour ce faire, la compagnie faisait naviguer ses cargo bien au dela de la consommation de carburant optimum. Il y a 2 ans, Maersk a décidé de calmer le jeu. Maintenant un trajet qui mettait 3 semaines, met 1 mois. Mais ils obtiennent de grosse économies de consommation de carburant, les coûts et la production des gaz à effet de serre ayant été réduits de prêt de 30%.

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mercredi 24 mars 2010

Michel Rocard : un historique de la taxe carbone

Michel Rocard est un animal politique que je ne cesse d'admirer. Prenez le temps de l'écouter. C'est un peu scolaire mais c'est explicite : le recul sur la taxe carbone est inacceptable. Une réflexion sur sa mise en œuvre oui, mais pas son abandon.

Lire aussi la réaction de Jean-Luc Bennahmias : "Pour ne pas agir du tout, on ne pouvait pas mieux s'y prendre !"

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samedi 6 février 2010

Minorités et image globale

Le web est jeune, il a 20 ans et il entre dans l'age adulte. J'ai grandi avec lui et observé son évolution du web 1.0 comme on disait méprisant au web 2.0. Les enjeux économiques et la massification de l'usage ont complètement changés les moteurs de sa création.

En lisant l'article de nonovision, "Dans ce nouveau Web de masse, vous êtes plutôt hacker ou bien consommateur" j'ai pris conscience de ces 2 mondes qui cohabitent, les hacker et pseudo hacker qui produisent du contenu et sont viscéralement attaché à l'interopérabilité[1] et les consommateurs qui ne sont pas attaché à la finalité et à la pérennité.

On retrouve le même genre de minorité idéologiquement marquée dans la démarche bio, dans l'art, dans l'économie, dans les sports...

La caractéristique de toutes ces minorités c'est qu'elles marquent l'idée que l'on se fait de l'ensemble du secteur alors qu'elles ne représentent peut être que 1% de l'ensemble. Comme le dit Nonovision l'explosion des blogs, phénomène de mode, s'est fait en faisant croire que l'ensemble des personnes y participant se comporteraient comme la minorité. C'est la même chose pour la "consommation bio" qui se rêve généralisée. Les sportifs de haut niveau qui lorsqu'ils sont médiatisés, donnent envie à des milliers de gens de pratiquer le sport, et qui ne peuvent être accueilli que dans des structure qui ne conçoivent le sport que comme de la compétition, donc pour une minorité.

Toutes ces impostures conduisent à une représentation fausse de ce qu'est vraiment le web, vraiment la démarche bio, vraiment le sport... Elles sont entretenues par les médias qui ne se saisissent que des têtes qui émergent pour illustrer l'ensemble. Il faut des trais nets, des caractéristiques tranchées pour mieux illustrer la représentation qui en est faite et du coup, fausse complètement la perception.

Ah ces média, toujours fautifs...

Notes

[1] Gros mot pour dire que ce qui est sur le net doit pouvoir être utilisé quelque soit l'ordinateur ou le logiciel.

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lundi 28 décembre 2009

Picorage : europe efficace, politique, énergétique ou du chômage

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mardi 10 novembre 2009

Évolution soutenable, interview de Corinne Lepage

En ce moment, les militants du MoDem se posent des questions sur les intentions de Corinne Lepage. Va-t-elle le quitter ou est-ce une marque d'autonomie pour peser plus fort ?

Je n'ai personnellement aucune idée des rapports que les vice-présidents du Mouvement Démocrate ont entre eux, mais je ne serais pas étonné si l'on apprend que ce n'est pas toujours simple. Il paraitrait qu'il y a des problème de gros sous entre Cap21 et le MoDem, ce dernier n'ayant pas payé sa côte part au premier, côte part qui avait été négociée lors de la constitution du MoDem. Cap21 serait donc logé à la même enseigne que les mouvements départementaux qui n'ont toujours pas touché un seul centime du national (il faut avoir la foi pour être militant).

En attendant, si l'on fait abstraction de cette cuisine interne du MoDem, Corinne Lepage est reste une force de proposition. Son interview retranscrit sur le blog d'Olivier Lesage est très instructive. Je vous invite à la lire, notamment sa définition d'évolution soutenable :

Lire l'interview de Corinne Lepage, Présidente de CAP21, vice-présidente du MoDem, et eurodéputée

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dimanche 25 octobre 2009

Ces plastiques qui tuent

Traduction d'un billet issu du site de Chris Jordan (plus de photos sur le site).

Ces photographies de poussins d'albatros ont été faites il y a à peine quelques semaines sur l'atoll de Midway, une fine bande de sable et de corail au milieu du Pacifique Nord. Les oisillons sont gavés au nid de plastique par leurs parents, qui les collectent sur le vaste océan pollué. Ils ramènent à leur petits ce qui leur apparait comme de la nourriture. Avec ce régime d'ordures humaines, chaque année, des dizaines de milliers de poussins d'albatros meurent de faim, d'intoxication ou d'étouffement sur l'atoll de Midway.

Afin de documenter le plus fidèlement possible ce phénomène, pas un seul morceau de plastique dans l'une de ces photographies n'a été déplacé, ajouté, manipulé, arrangé, ou modifié d'aucune façon. Ces images montrent le contenu de l'estomac réel d'oisillons dans l'un des sanctuaires marin le plus reculé, à plus de 2000 miles du plus proche continent[1].

Poussin d'albatros avec l'estomac plein de plastique

-> Voir les autres photos...

Notes

[1] Un mile marin fait 1852m, soit environ 3600km.

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lundi 19 octobre 2009

Terre Démocrate : 10 engagements. Peuvent-ils être miens ?

Lors des élections municipales de 2008, j'avais essayé de relire le projet des Verts pour Nice avec en ligne de mire ma commune, St Laurent du Var. Je renouvelle la chose avec une initiative portée par Corinne Lepage, Terre Démocrate, qui ne s'adresse pas cette fois-ci à un projet pour une collectivité, mais à un projet pour des citoyens, individuellement, c'est à dire vous ou moi.

En vert les points déjà acquis, sans aucun questionnement, en orange ceux où il va me falloir faire des efforts, en rouge les points d'achoppement ou d'interrogation. En gras ce qui me semble le plus important.

Les 10 engagements des membres de Terre Démocrate
  1. à faire vivre le projet pendant la durée de celui-ci. Son adhésion est donc active et l’engage. Elle est participative et égale à celle de chaque membre.
  2. à assurer la promotion des bonnes pratiques environnementales et des nouvelles éco-technologies.
  3. à appliquer ces bonnes pratiques à lui-même en premier lieu par la réduction significative de ses impacts personnels (eau, énergie, déchets, GES.).
  4. à promouvoir une laïcité forte, faire de la place des femmes dans les sociétés une question centrale afin d’assurer une égalité effective, renouer le dialogue inter générationnel, reconsidérer la prise en compte du handicap, la liberté de conscience et de parole, renforçant ainsi la citoyenneté comme valeur commune à toutes et à tous.
  5. à travailler à une indépendance réelle des pouvoirs médiatiques, économiques, politiques et judiciaires inscrite dans une nouvelle Constitution pour la France et favoriser l'extension des principes démocratiques au monde économique, médiatique et juridique.
  6. A repenser le lien social en prenant en compte les apports immatériels et les externalités positives. Repenser le lien à l’argent, son pouvoir, son image et ses écarts.
  7. à défendre et s’appliquer en cas de candidature la règle du non cumul des mandats à limiter dans le temps les mandats successifs. A favoriser la création d'un statut de l'élu assurant la déprofessionnalisation de la charge élective, un renouvellement de la classe politique et un accès pour tous aux fonctions électives.
  8. à assurer la non éligibilité d'un élu condamné pour des faits relevant de son action politique.
  9. à inventer un projet cohérent intégrant les limites physiques de notre éco-système terrestre et le nécessaire développement des pays émergents reposant sur le développement soutenable et partagé et non la croissance infinie, utopie dans un monde physiquement clos.
  10. à s'inscrire dans un avenir résolument européen.
Pourquoi tout n'est pas vert ?

Ben parce que sinon je n'écrirais pas ce billet !

1. Ce qui est proposé ici est une association de militants et non simplement d'adhérents. Si j'y adhère ce ne serait pas pour faire de la figuration. Cependant, je ne suis pas certain que l'on puisse attendre un engagement égal de tous les membres.

3. Si l'idée éco-citoyenneté me parle et fait partie de réalisation passée (isolation, double vitrage), du quotidien (trie, pédagogie auprès de mes enfants) ou des projections dans le futur proche (achat de voiture, chauffe eau solaire), je ne suis pas encore un éco-citoyen modèle.

6. Cette idée est merveilleuse, mais me semble tellement abstraite que je la range dans les utopies. Toutes les entreprises ou administrations sont gouvernées par une gestion comptable. La mutation me semble colossale pour inclure dans les grilles d'évaluation des critères comme le confort, l'épanouissement, la culture, l'implication dans son environnement (social, économique, urbain, écologique...), le bien être... bref touts sorte de notions que les comptables ne savent pas soit chiffrer, soit tout bêtement pas classer.

7. Le non cumul des mandats est un sujet terrible. Le bon sens, devrait nous dire qu'il faut s'en passer. La pratique nous rappel sans cesse que les électeurs votent pour les gens qu'ils connaissent et semblent rassurés de voter pour ceux qui sont déjà élus. Donc oui au non cumul des mandats à condition que ce soit pour tous et pas que pour les membres de Terre Démocrate. J'aurais juste un petit bémol, il faudrait préciser les type de mandats, car par exemple être conseiller municipal ou communautaire, ne me semble pas incompatible avec d'autres fonctions électives.

9. La décroissance. Je veux bien, mais comme pour le point 3, cela ne me semble pas encore à ma portée.

Bon ben voilà. Maintenant que j'ai commenté ces engagements, la question est de savoir si moi je peux m'engager ?

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vendredi 4 septembre 2009

Fabien cause dans le poste

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