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vendredi 17 juillet 2009

Nettoyage de la baie des fosses samedi 18 juillet à Saint-Jean-Cap-Ferrat

Le samedi 18 juillet 2009, l’association SOS Grand Bleu organise, cette année encore, un grand nettoyage des fonds marins de la baie des Fosses à Saint-Jean-Cap-Ferrat, dans le cadre des actions de protection de l'environnement marin.

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lundi 29 juin 2009

De la volonté politique sur les étiquettes

Nous apprenons que prochainement, l'empreinte carbone d'un produit sera affichée sur l'emballage. On aura donc d'indiqué sur le paquet, un nombre de mg d'équivalent carbone, sensé nous faciliter le choix entre les produits qui nécessitent de consommer plus ou moins de carbone[1]

Le consommateur se dit chouette, je vais pouvoir comparer les différentes boîtes de céréales. Soit. Si le truc est fiable, ce qui n'est pas gagné vu ce que cela représente de complexité pour obtenir des calculs fiables, pourquoi pas. Ça aidera dans le choix de produits similaires, si tant est qu'il y ait du choix.Mais soyons positif, l'environnement est tendance en ce moment, restons dans l'air du temps en croyant que ces nombres peuvent apporter quelques chose[2].

Mais alors, comment se fait-il que pour les OGM[3] se soit si difficile d'afficher sur la boîte si le produit en contient ? Entre nous c'est beaucoup plus simple à mettre en œuvre que ces calcules approximatif d'équivalent carbone : il y en a ou pas. Dès qu'un élément dans la chaine de production comporte des OGM, toute la chaine en comporte? Il n'y a aucun calcul à faire, c'est binaire : Oui ou Non. Sauf que visiblement les intérêts en jeu n'ont rien à voir, car cela fait un paquet de temps que cela est réclamé par les associations de consommateurs et certaines filières agricoles.

C'est ce genre de trucs qui me désespère de la politique, quant les intérêts sont trop forts et que les politiques se couchent, sans plus aucun principe ni volonté de préserver l'intérêt général. Comment voulez-vous après que des bonnes idées ne paraissent pas ridicules.

Notes

[1] L'équivalent carbone correspond essentiellement à la dépense énergétique qui a été nécessaire pour que le produit arrive jusqu'au rayonnage, ou du moins jusqu'à la sortie de l'usine, incluant l'énergie de transport mais aussi de fabrication.

[2] Car tout le monde le sait bien, lorsqu'un consommateur regarde l'étiquette, ce n'est pas le prix qu'il regarde...

[3] OGM : organisme génétiquement modifié.

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mardi 2 juin 2009

Energie photovoltaïque : comme ça j'en veux

Découverte

Je suis allé à une semaine d'intervalle chez 2 personnes qui venaient d'installer des panneaux solaires photovoltaïques. Bien que ce ne soit pas ce type d'investissement que j'envisage pour ma maison, mais plutôt du solaire thermique, ma curiosité a été piquée au vif et après discussion, j'ai un peu mieux compris le modèle économique qui pousse à installer ces panneaux pourtant hors de prix.

Dans les 2 cas, une entreprise vient démarcher le futur acquéreur pour flatter (un peu) sa fibre écologique, et faire miroiter (beaucoup) son sens économique.

Principe économique

L'heureux possesseur d'une installation qui produit de l'électricité à partir d'une énergie dite propre, se voit proposé (imposé) de revendre l'intégralité de sa production à EDF tout en conservant son abonnement et en continuant d'acheter son électricité au même EDF. Cela n'a pas beaucoup de sens présenté comme ça.

Hors il se trouve, que tous les clients d'EDF payent depuis des années une contribution au développement des énergies propres. Avec cette cagnotte, EDF achète aux particuliers de l'électricité environ 5 fois plus chère que ce qu'il ne leur vend. Au final, notre producteur d'électricité photovoltaïque va donc vendre à EDF de l'électricité autour de 50 centimes le kilowatt/heure, et en racheter pour sa maison à environ 10 centimes.

Ainsi, l'investissement fait par notre petit producteur s'auto-finance-t-il dans le temps (2 à 5 ans annonce le vendeur). Sans cette subvention, la rentabilité de l'installation serait loin de motiver le passage à l'acte. En ce sens, cette subvention remplie son rôle.

Les panneaux solaires photovoltaïques sont loin d'être une technologie simple. Elle est couteuse à fabriquer, à installer, à entretenir, à dépoluer et pour le moment, hors subvention, elle n'est pas économiquement viable. Même avec une énergie renchérie dans les prochaines années comme on nous le prédit[1], si le photovoltaïque pouvait être rentable, nous aurions tôt fait de créer des champs photovoltaïques dans l'arrière pays, qui dispose d'espace en moyenne montagne avec la bonne exposition, loin des brumes de pollution du littoral. Contrairement à l'éolien qui peut être rentable, nous en sommes loin.

La pérennité d'un tel modèle économique est donc douteuse, même si EDF et le petit producteur signe un contrat pour 20 ans. Si les autres énergies propres se développent, les ressources de la subvention peuvent se tarir, sans parler de la durée de vie de l'installation.

Rendement de l'installation

Sans avoir les chiffres, j'ai cru comprendre que l'installation ne couvrait pas tous les besoins du logement. C'est donc en milieu journée que le bilan énergétique est légèrement positif, les extrémités de journée et la nuit il est forcément négatif. Le système est donc loin de l'autosuffisance même si l'on était capable de stoker l'énergie, du moins pour une maison moderne dont les habitants vivent à l'occidental.

Si l'on imagine une généralisation sur les toits du photovoltaïque, la production suivrait la courbe du soleil, ce qui n'est pas forcément celle de la consommation. A noter que pour l'éolien, le même problème peut se poser, puisque le vent tombe la nuit[2]

Je me pose cependant la question du sens écologique d'une telle subvention ?

Une autre approche de l'utilisation du photovoltaïque

Au delà du modèle économique de ces installations photovoltaïques, subsiste la question de l'intégration dans leur environnement. Ces panneaux sont rarement bien intégré dans le paysage urbain car souvent ajoutés comme des verrues aux bâtiments existants. Il y a bien pire, certains ont trouvés plus simple de les installer sur des terres agricoles bien exposées et surtout bien plates. Cela n'a pas beaucoup de sens.

Et là, l'idée d'exploiter les parking est de mon point de vue, une idée de génie. En effet, ces surfaces sont proches des consommateurs, sont planes, n'attendent que ça d'être habillées avec des ombrillères qui peuvent même être élégantes.

Notes

[1] EDF vend sont électricité en France au prix le plus faible d'Europe, mais cela ne devrait pas durer.

[2] Ce sont les différences de températures qui génèrent le vent dit thermique dans bon nombre d'endroit.

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dimanche 8 février 2009

Politique énergétique

Il est des sujets sur lesquels les positions sont tellement dogmatiques des uns et des autres que bien souvent la question n'est pas abordable. Ainsi, lorsque l'on parle de centrale nucléaire, les défenseurs de l'environnement de gauche disent qu'ils faut les démanteler toutes, à cause des déchets radioactifs pour des millénaires, ceux de droite que au moins c'est autant de CO2 en moins rejeté dans l'atmosphère.

Ce n'est bien sûr pas aussi simple, mais il y a un point sur lequel ont peu les mettre tous d'accord : à quoi cela rime-t-il de construire sa petite centrale nucléaire franco-française à l'heure de l'Europe ?

Il est proprement ahurissant d'entendre la France, par la voix de son président, annoncer la construction d'un super réacteur sans même évoquer ne serait-ce que son intégration dans un projet supra national. Nous sommes en train de vivre une crise mondialisée qui démontre s'il le fallait le besoin d'Europe pour protéger nos modes de vie et nos économie. Nous avons assisté aux manœuvres Russe sur l'approvisionnement en gaz de l'Ukraine et par ricoché de l'Europe, la dernière année a vue le prix du pétrole varié à la hausse puis à la baisse d'un facteur 4, et notre super président ne se pose pas la moindre question d'une politique européenne de l'énergie !!

Au delà du bien fondé ou pas de la construction de ce super réacteur, j'aimerais que lorsque l'on investi des milliards dans la construction d'un projet qui nous engage pour au moins 30ans, cela se fasse au sein d'une réflexion globale de production et de distribution de l'énergie pour notre continent. C'est fini de penser franchouillard pour de tels projets. L'énergie, la transport, l'armée doivent se penser à l'échelle continentale.

Pfff que nos dirigeants et leur vision sont petits...

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vendredi 5 décembre 2008

La politique ne se résume pas à un axe gauche droite

Retour sur un article auquel j'avais fait souvent référence en 2007 : Pour un espace politique bidimensionnel

L'on parle souvent d'un échiquier politique, qui par essence est à 2 dimensions, alors que dans la pratique, les actions et les personnalités politiques sont toujours appréciés et commentées selon une ligne de lecture gauche droite, très réductrice.

Bien sûr en tant que militant du MoDem, cet écrasement de l'échiquier politique pose un réel problème d'identité, notamment lorsqu'il faut la défendre. Dans un bouquin que je lisait récemment, l'auteur passe énormément de temps à définir la droite[1] et ses subtilités entre la droite capitaliste, libérale, néo-libérale, néo-capitaliste, corporatiste, conservatrice, chrétienne, sociale, gauliste...

La même chose se passe lorsque l'on parle de la gauche, sociale, libérale, conservatrice, communiste, révolutionnaire, écologique, radicale...

Les positionnements de ces différents groupes de pensée sont circonstanciels la plus part du temps. Selon la question posée, l'axe gauche droite n'a plus de pertinence. Sur le graphique ci dessus on voit bien que le productivisme est une organisation de la société partagée par la droite corporatiste et la gauche communiste, et qu'elle est rejeté par la droite libérale et la gauche écologique, sans pour autant que ce soit pour les même raisons.

Et l'on peut poser des questions sur l'organisation de notre société selon une pléthore d'autres critères ou la notion de gauche droite n'aide pas à classer ces groupes :

  • La religion/laïcité de la société : finalité, moyen, nécessité ?
  • Organisation pyramidale ou en réseau de la société ? Aucun parti aujourd'hui ne répond à cette question explicitement, mais la doctrine libérale est la plus facilement adaptable, tout comme le principe de décroissance qui propose une organisation régionale.
  • La place de l'éducation ? Identité, investissement, service, diverse ou unifiée...
  • L'énergie ? Nationale (européenne) ou internationale (privée).
  • Finance libre ou contrôlée ? Avec une finalité ou sans ?
  • Rôle des taxes et impôts ? Outils de régulation (politique), de financement (uniquement budgétaire), d'investissement.
  • Limite des liberté individuelles ?
  • Armée ? Défense ou prévention ? Humanitaire ou militaire ? Professionnelle ou conscription ? Nucléaire ou conventionnelle ?
  • ...

Et la liste est très loin d'être exhaustive, mais on voit bien que la notion de gauche/droite est extrêmement réductrice, et qu'il faut absolument arriver à en sortir dans les réflexions sur notre société. Il y a un impératif devoirs de ne pas laisser les média nous enfermer sur cette ligne à une seule dimension là où notre société est multidimensionnelle.

Notes

[1] Je ne parle pas de la droite extrême, mais bien de la droite dite de gouvernement.

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lundi 25 février 2008

Gestes écolos au bureau... et à la maison

Avec l'assistante de direction de mon patron, nous avons devisé sur le volume de déchets que produit l'entreprise et notamment des déchets issus des produits jetables que sont les gobelets, les cuillères en plastiques, les essuie-tout...

J'ai donc fait une recherche pour un document interne pour rappeler quelques gestes évidents à pratiquer au bureau afin de réduire un peu l'empreinte écologique de l'entreprise.

Pour moi, les 2 gestes les plus faciles à mettre en œuvre et qui sont immédiatement visibles sont :

  • Ne plus utiliser de verre et couverts en plastique,
  • Eteindre son ordinateur le soir.

Le dernier point pose un problème pratique, car les sauvegardes des postes de travail sont effectuées la nuit, par des scripts qui traitent une machine après l'autre. Ma réponse partielle est donc de n'éteindre mon poste qu'un jour sur trois et systématiquement le we, mais du coup mon travail n'est pas sauvegardé tous les jours.

Le fait d'éteindre son ordinateur après chaque usage se pose aussi à la maison. En effet, j'utilise mon ordinateur personnel toute la journée en tant que serveur, le matin ou le soir comme station de travail ou de loisir, il fonctionne donc 24h/24. La question s'est donc posée pour moi de déplacer le service fourni par cet ordinateur personnel vers un serveur mutualisé, qui par essence partage sa consommation énergétique entre tous les clients qu'il héberge. Vous vous souvenez peut-être de ma tentative d'introduire de la publicité sur ce blog. C'était pour financer ce service entre autre. Aujourd'hui, la consommation énergétique de mon serveur personnel est dérisoire en cout par rapport au prix d'un hébergement mutualisé fournissant le même niveau de service.

J'ai donc fait un choix. Je ne suis pas un bon citoyen écolo, puisque ma consommation énergétique pourrait être réduite en éteignant cet ordinateur, mais pour un prix non négligeable à verser à un prestataire de service.

En matière d'environnement, le confort est souvent mis dans la balance. Il faut se faire un peu violence.

Quelques liens issus de mes recherches :

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samedi 26 janvier 2008

Lecture du Pacte écolo pour Nice avec St Laurent du Var comme cible

Contrairement à tous les autres partis politiques qui ne veulent surtout pas donner d'élément de leur projet et programme dans les premiers stades de la campagne municipale, les Verts ont une démarche inverse et ont mis depuis longtemps leurs propositions en ligne pour la ville de Nice. Ce pacte écolo est transposable à bien des communes et je me suis essayé à une lecture avec comme cible Saint Laurent du Var.

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vendredi 11 janvier 2008

Un appel à manifestation contre les OGM

Je ne suis pas un fan des méthodes de désobéissance civile préconisées par José Bové, mais face au poids économiques des promoteur des OGM, il devient de plus en plus dur d'agir. Donc une fois n'est pas coutume, je relais cet appel à manifestation pour une cause que je soutiens totalement.

Cédric.

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mardi 23 octobre 2007

Publicité : allumez vos ampoules

Titre provocateur s'il en est au moment où l'on demande aux français d'éteindre ce soir de 19h55 à 20h toutes leurs ampoules et autres appareils énergivores.

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vendredi 19 octobre 2007

Le Grenelle régional

Vous trouverez ci dessous le résumé par Guy BARTHEL de la présentation des synthèses des groupes de travail sur le Grenelle de l’Environnement/Réunion départementale Nice Palais Nikaïa le 08/10/2007. Vous pouvez le contacter par email gnoelb AT sfr.fr.

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