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mercredi 29 mars 2023

J'ai posé quelques questions à ChatGPT sur l'impact des IA dans l'enseignement


Image générée par nightcafe.studio pour les mots clés "artificial intelligence school"

Et voilà, moi aussi je sombre dans la folie ChatGPT. Ce truc a de quoi rendre dingue.

Comme j'étais en train d'écrire un cours d'introduction sur l'intelligence artificielle pour mes élèves de seconde (j'en ferais un billet si j'arrive au bout), il fallait bien tester le bouzin à la mode. J'aurais pu faire comme mes élèves de BTS qui lui demandent de leur pisser leur code en C, ou chercher à lui poser des pièges comme certains font (et il tombe facilement dedans), mais il m'a semblé plus pertinent de l'utiliser pour ce pour quoi il est conçu, la conversation.

C'est un peu verbeux, mais c'est impressionnant pour une machine d'obtenir ce niveau de langage et cette capacité à synthétiser des informations (la version 4 fait encore mieux semble-t-il).

Mes questions sont dans les encarts, et le texte correspond aux réponses de ChatGPT version du 14 Mars (je crois que c'est la version 3.5).

Pour ceux qui ont la flemme de tout lire, je lui ai demandé de faire un résumer à la fin. Et pour les encore plus flemmards, j'ai utilisé une autre IA pour générer une vidéo de la synthèse avec une voix de synthèse qui lit le texte et qui a choisi toute seule les vidéos d'accompagnement du texte dans sa banque de vidéo en rapport avec le sujet (on peut faire mieux si on y passe du temps, mais ce n'est pas le but ici).

Lire la suite...

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lundi 15 janvier 2018

Il s'est barré en lousdé

L'autre jour, j'ai sorti cette expression pour qualifier le départ d'un mec que je n'appréciais pas des masses:

Il a probablement senti qu'on l'adorait et il s'est barré en lousdé

Et puis je me suis demandé d'où venait cette expression d'argo "en lousdé". Je suis alors tombé sur un intéressant site qui en répertorie plein avec plein d’exemple: L'argot, avec Bob, l’autre trésor de la langue. Une vraie mine.

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jeudi 29 janvier 2015

Ces eunuques de la foi

Ces eunuques de la croix ont une telle peur des femmes
Que notre histoire en a été expurgée
Leur bouquin n'a plus qu'des vierges et des catins
A se demander si Jésus n'était pas gay

Où sont passé les femmes, celles que l'on désire, celles que l'on chéri et avec lesquelles on déplace des montagnes ?
Quel est ce monde asexué où l'on s’entre-tue sans l'amour d'une femme ?

Ces poilus de la foi ont une telle peur des femmes
Qu'elles sont enfermées dans des prisons de tissus
Et même violées quant elles rêvent de démocratie
A se demander s'ils n'ont jamais eu de mère

Où sont passé les femmes, celles que l'on désire, celles que l'on chéri et avec lesquelles on déplace des montagnes ?
Quel est ce monde désorienté où l'on s’entre-tue sans l'amour d'une femme ?

Ces analphabètes ont une telle peur des femmes
Qu'ils leur ferment les écoles à la Kalachnikov
Et interdisent l'intelligence féminine
A se demander qui éduquera leurs enfants

Où sont passé les femmes, celles que l'on désire, celles que l'on chéri et avec lesquelles on déplace des montagnes ?
Quel est ce monde déglingué où l'on s’entre-tue sans l'amour d'une femme ?

Ils ont peur des femmes
Ces abrutis savent
Qu'un homme amoureux
Se fiche de leur dieu


J'ai écrit ce texte en février 2013 à la façon d'une chanson, pour l'instant jamais mise en musique, pour dénoncer les violences faites aux femmes.
Exceptionnellement ce texte n'est pas libre de droit et est sous copyright ©, vous ne pouvez pas le réutiliser ou le modifier d'aucune façon sans mon autorisation préalable.

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dimanche 16 novembre 2014

Lire tue

Lire tue l'ignorance et les préjugés Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique

Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique. Il n’écoute pas, ne parle pas, ne participe pas aux événements politiques. Il ne sait pas que le coût de la vie, le prix de haricots et du poisson, le prix de la farine, le loyer, le prix des souliers et des médicaments dépendent des décisions politiques. L’analphabète politique est si bête qu’il s’enorgueillit et gonfle la poitrine pour dire qu’il déteste la politique. Il ne sait pas, l’imbécile, que c’est son ignorance politique qui produit la prostituée, l’enfant de la rue, le voleur, le pire de tous les bandits et surtout le politicien malhonnête, menteur et corrompu, qui lèche les pieds des entreprises nationales et multinationales.

Bertolt Brecht, poète et dramaturge allemand (1898/1956)

Source: image, texte. Note: j'ai fait une copie du billet original car le blog dont il est issu ne semble plus en activité et son nom de domaine est expiré.

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dimanche 14 septembre 2014

Picorage: une question d'humanité, et ça gagne combien un auteur

Retour sur 2 retweet:

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mardi 17 juin 2014

Petites corrections dans le plugin ePub-Maker

Suite à mes commentaires sur le forum de Dotclear[1], j'ai bricolé un peu le plugin fait par Osku qui permet de créer un fichier ePub à partir d'une liste de billets du blog. Voici les corrections et modifications que j'ai apporté à la version 0.9:

  • Suite à la version 2.6.3 de Dotclear, le tri des billets ne fonctionnait plus.
  • Il y avait plein de warning sur le site de validation des ePub en raison d'un entête dans les chapitres qui n'étaient pas conformes.
  • J'ai ajouté à la page de titre le sujet, qui était demandé mais non inclus dans le set de modèle de base. Au passage j'ai mis un textarea plutôt qu'un simple champ texte, ce qui permet de saisir un vrai descriptif (ou une intro).
  • J'ai aussi modifier un petit peu la feuille de style, mais bon, ça c'est plus pour mes besoins.

Voici la version avec ces corrections:

plugin-ePUBmaker-0.9.1.zip

Note

[1] Dotclear est le moteur de blog utilisé par ce site.

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mardi 6 mai 2014

Comme faire parler ses personnages

Lorsque j'écris, j'aime bien utiliser de jolies tournures de phrase ou des mots qui ont un sens précis. C'est une des spécificité de l'écrit d'user de mots plus soutenus que le langage parlé.

Dans une histoire, lorsque l'on fait parler les personnages, on est tenté de restreindre le vocabulaire au champs lexical oral. Si en plus on fait parler des personnages peu cultivés, le vocabulaire et les tournures de phrases s’appauvrissent encore plus. Autre aspect de l'utilisation d'un champ lexicale oral, c'est l'usage de mots techniques liés au métier des personnages. Par exemple, les mots qu'un marin ou un agriculteur est susceptible d'employer, qui lorsqu'ils sont utilisés comme le ferait un vrai marin ou un vrai agriculteur, rendent le texte incompréhensible à la plupart des lecteurs.

Dans le cas de l'histoire que je suis en train d'écrire, je me retrouve dans une impasse. En effet, ma cible comme lecteur ressemble à mes enfants. L'idée qui me trotte derrière la tête est de semer dans le texte des mots, des citations, des sujets complexes mais pas trop, qui donnent envie d'en savoir plus, d'aller chercher plus loin que ce qu'en dit l'histoire.

Du coup je me retrouve avec des mots de vocabulaire que mes personnages sont supposés maîtriser, donc qu'ils n'expliquent pas, mais que mon lecteur a à peut près aucune chance de connaître. Même chose avec certaines références historiques, naturelles pour les personnages, mais qui ne font pas partie des manuels d'histoires et encore moins du quotidiens des lecteurs.

Dernière difficulté, l'histoire se passant en 1781, je pourrait aussi m'amuser à faire causer mes personnages avec des mots "d'ancien français", juste pour colorer un peu le texte, mais là, non seulement il faut se former à ce vocabulaire, mais en plus il faut trouver le bon dosage avec ces mots inconnus du lecteur. On change de catégorie d'écrivain.

Au final j'ai décider d'utiliser le vocabulaire contemporain, tout en le parsemant de mots techniques qui existait déjà à l'époque et qui est toujours présent aujourd'hui. Mes personnages fonctionnent souvent en binôme ou trinôme, avec toujours un candide à qui il faut expliquer, ce qui permet d'introduire les termes ou situations historique. Je verrais à la longue si le texte reste agréable à lire.

Je me serai certainement simplifié la vie à écrire une histoire contemporaine, mais c'est absolument passionnant de se noyer dans tous ces écrits d'historiens, académiques ou amateurs. Cela donne vraiment envie de le partager, et puis le rêve est plus facile à vendre au 18ème siècle qu'en ce moment ;)

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jeudi 3 avril 2014

Sculpter des livres pour en illustrer l'histoire

J'ai personnellement du mal avec l'idée de dégrader un livre qui reste pour moi un objet spécial. Même si aujourd'hui l'acte de lire passe avant tout par le numérique, je suis d'une génération qui a grandi en apprenant à respecter le livre, comme source de connaissance ou d'évasion, et donc par extension de liberté. Les tyrannies brûlaient les livres. Aujourd'hui avec le numérique, elles ne pourront plus le faire, mais devront utiliser d'autre méthodes, basées sur la corruption de l'écrit comme certains le fond avec wikipédia en altérant les textes.

Source: http://dailygeekshow.com/2014/02/08...

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samedi 21 septembre 2013

Un livre numérique restreint par des DRM ne serait plus un livre !

Voilà enfin une proposition de loi exemplaire et audacieuse. Je ne connais pas encore celle qui l'a proposé, Isabelle Attard (député EELV), mais je crois que je vais l'adorer[1]

Format propriétaire ou DRM : Un livre verrouillé ne serait plus un livre

Tout fichier numérique dont le format ne serait pas libre, entendez qui ne serait pas lisible sans passer par la plateforme de distribution, pourrait être considéré comme une prestation de service. Pour être considéré comme un livre[2] il faudrait que ce soit un fichier non verrouillé et lisible comme l'on veut.

C'est clairement une très élégante manière de marquer dans la loi et dans les taxes[3] la différence entre les 2 approches de commercialisation d'une œuvre de l'esprit.

On me souffle sur ma tweet liste que cette idée aurait été émise par Richard Stallman il y a peu lors d'Eurecom. Comme quoi il y aurait des députés qui écoutent les génies à la barbe longue. Je vais peut être prendre ma carte à EELV[4]...

Richard Stallman

Notes

[1] On notera que c'est encore une femme qui propose un truc audacieux...

[2] Ou apparenté, car la création numérique offre d'autre forme que le texte.

[3] Le livre bénéficie d'une TVA réduite, mais pas les prestations de service.

[4] Non je déconne !

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mercredi 11 septembre 2013

Je suis sec

Cela arrive de temps en temps. L'écriture est laborieuse, les phrases sans rythmes, les conclusions sans relief. En ce moment je ne parviens pas à écrire quoique ce soit de satisfaisant sur mon blog et même en dehors.

Rien de bien grave. Je pense que c'est un excès de stress au boulot, la rentrée scolaire qui met la maisonnée sous pression, bref rien que de très naturel en cette période[1]. Mais écrire me manque. Lire aussi, car cette fatigue se traduit aussi par une lassitude rapide quant je croise un texte un peu long.

Donc, en attendant que ça revienne, je vais reprendre les picorages, des liens vers des billets qui m'ont intéressés, des vidéo ou des dessins.

Et hop, un texte sans conclusion !

Note

[1] Et je ne vous cause pas de la rentrée du MoDem...

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mercredi 15 mai 2013

Le livre numérique, un retour technologique 15 ans en arrière

Comme je suis en train d'essayer d'écrire un petit roman, ou une grosse nouvelle, c'est en cours, donc je ne sais pas bien encore ce que sera le résultat final, je me suis un peu plongé dans les outils pour savoir ce qu'il était possible de faire avec un livre numérique, histoire d'exploiter ce nouveau format d'écriture. A lire les forum, on s’aperçoit que je ne suis pas le seul, mais que comme moi, il y a beaucoup de frustration. En effet les marchands, que ce soit de livres, de matériels ou de logiciels n'ont visiblement aucune imagination et se contentent de voir le livre numérique comme une simple alternative au papier, sans même se donner la peine d'imaginer la puissance créatrice que ce nouveau support est susceptible d'apporter.

clavardage.jpgEn tout cas, une chose est sûr, pour pouvoir s'affranchir de son ancêtre papier, il faudrait déjà que le livre numérique se standardise technologiquement comme l'a fait (laborieusement) l'HTML[1], car aujourd'hui il y a plus de 20 formats de livre numérique, et chaque liseuse ou logiciel interprète à sa façon ces formats. Autant dire que l'imagination des créateurs est très, très vite bridée par la technologie, au lieu d'être libérée.

Théoriquement on pourrait imaginer une lecture non linéaire, inclure des éléments multimédia (film, musique, 3D...), faire des liens vers des références (internes au livre ou externe vers d'autres livres ou sites web), proposer une lecture vocale de certaines parties (façon slam), utiliser de la couleur et des images pour créer des ambiances pour chacun des chapitres. Tout cela est théoriquement possible, mais impossible techniquement (pour l'instant).

Dans le domaine du livre numérique, nous sommes retourné à l'époque de la guerre entre Netscape et Internet Explorer[2], pour ceux qui ont connu, c'est déprimant. A croire que personne n'a appris.

Le billet m'ayant inspiré: Le destin de l’e-book, ou les paradoxes d’une société postmoderne

Notes

[1] C'est le language utiliser pour représenter les pages web, comme celle que vous êtes en train de lire.

[2] Dans les années 2000, les sociétés Netscape et Microsoft se sont livré une bataille sans merci dans le domaine des navigateurs web en ayant chacun une interprétation différente de la manière d'utiliser l'HTML, rendant les sites web impossibles à rendre identiques sur chacun des navigateur, sans passer des heures d'ajustement. Ceci est encore partiellement vrai avec Internet Explorer qui continue a avoir des interprétations différentes des autres navigateurs (Firefox, Chrome ou Safari) des normes de l'internet.

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mercredi 17 avril 2013

Le plagiat est une tendance lourde mise en lumière par l'ère numérique

L'actualité braque encore ses projecteurs sur une histoire de plagiat détestable, même si j'aimerai bien changer un peu de sujet. Après l'affaire du ministre en charge de la lutte contre la fraude fiscale qui est un fraudeur patenté, nous avons une des plus haute autorité religieuse qui se répand en aveux de plagiat après avoir mentis sans la moindre hésitation.

Lire l'article du Huffington Post: Après ses aveux de plagiat, Gilles Bernheim, Grand rabbin de France, est soupçonné de ne pas être agrégé de philosophie

Pour résumer, ce monsieur clame à la publication de son ouvrage qu'il avait une grande envie d'écrire. Ce livre s'avère avoir été écrit par un nègre avec du copier/coller de plusieurs auteurs. Non content d'avoir été mis au jour, il s'enfonce dans le mensonge en disant que c'est un des autre auteur qui est le plagiaire. Il avoue, s'excuse, mais pour couronner le tout, il s'avère qu'il aurait aussi menti sur son parcourt universitaire.

Donc voilà ce que se permet le guide spirituel de million de français. Ce n'est pas un petit scribouillard comme moi qui cause sur son blog, c'est une référence, une autorité morale, tenu, comme tout responsable d'un culte, à un devoir d'exemplarité. Dans quel monde vivent ces élites qui ne se rendent même plus compte de l'incongruité de leurs actes ?

Le temps est orageux pour les menteurs. Il va falloir qu'ils apprennent à faire avec l'ère numérique qui ne perd pas la mémoire et propage les informations bien au delà de leur petit microcosme. Peut être le net, malgré tous ses travers, pourrait les aider à revenir sur la même terre que nous ?

Mensonge politique, mensonge spirituel... à qui le tour ? Ça va être difficile d'inviter les électeurs à voter. Le tous pourri gagne du terrain, j'en ai la nausée.

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samedi 16 mars 2013

Lire est un plaisir

Lire est un plaisir

Lire est un plaisir
Qu'on lise vite ou doucement
Il faut prendre notre temps
Lire est un loisir
Qui ne doit pas nous étourdir
Mais nous éblouir

Poésie de ma fille pour un concours municipal. Je n'ai pas tout compris, mais il semblerait quelqu'un de son école ait jugé que ce n'était pas assez bien[1]... Ce n'est pas grave, elle aura probablement plus de lecteurs ici que dans le hall de la mairie. En plus son papa qui essaye laborieusement d'écrire en ce moment[2], adorrrrrrrrrrrrrrrrrre le propos qui est une magnifique illustration de ce que j’essaie de transmettre à mes enfants[3].

Notes

[1] Pour une histoire de phautte d'eaurtaugraf, il y en a qui vraiment s'attachent à des détails... on voit bien qu'ils ne lisent pas mon blogs ;)

[2] Ça avance bien, bientôt je pourrai vous montrer les premiers chapitres, que j'écris justement en pensant à ma fille en train de les lire.

[3] Mais j'ai du mal, car l'école transmet plutôt l'idée que la lecture est une obligation et une contrainte.

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mardi 29 janvier 2013

Un feuilleton dans votre burger

Une nouvelle discrète, mais révélatrice, a été diffusée outre manche qui pourrait être l'avènement d'une nouvelle forme de mécèna pour l'industrie culturelle.

McDonald's to give away 15m children's books with its food

Mac Do va-t-il devenir un mécène pour les auteurs de feuilleton en instaurant le don de livre dans ses menus Hapy meal pour les enfants. Cette perspective rejoint une analyse de Jacques Attali qui date de 2007 dans laquelle il disait que les contenus culturels allaient perdre de plus en plus de valeur, et seraient financés par les fabricants de conteneur. A l'époque il pensait aux fabriquant de lecteur MP3.

On se rappel dans le même genre, des stations d'essence qui proposaient des BD subventionnées par le pétrolier en tirage spécifiques, vendu à un prix dérisoire, ou encore aujourd'hui, des DVD récents bénéficiant d'une remise significative.

Dans l'exemple de Mc Do, le conteneur est le menu. Nous savons qu'un menu que nous achetons 7€ coûte intrinsèquement moins de 1€, et toute charge et frais compris, moins de 3€. L'objectif des fast-food n'est donc pas de nous vendre de la nourriture au juste prix, mais de nous faire dépenser un montant minimum chaque fois que l'on passe la porte. Ce qui explique que vous avez toujours des remises pour vous donner plus à manger, mais jamais pour faire baisser le prix.

Il est donc logique d'étendre le concept de menu à montant unique mais à contenu adaptable, à autre chose que la nourriture. Les jouets étaient la première réponse, mais comment étendre ce concepts aux adultes ?[1] En effet, qu'est-ce qui est le plus important pour un restaurateur ? La fidélité de ses clients. En proposant des feuilletons, que ce soit sous la forme de nouvelles, de BD, ou de vidéo, la fourniture de contenu à épisode pourrait devenir un nouveau moyen de fidélisation des clients des restaurateurs, avec l'avantage énorme de pouvoir proposer un contenu personnalisable par cible de clientèle: des séries pour enfants, ados, adultes ou seniors, voir même par genre. Et Mac Do n'a même pas besoin d'avoir l'exclusivité, puisque qu'il peut juste proposer la série 1 semaine avant sa diffusion sur une chaîne de TV, ce qui lui permet de bénéficier de la force de frappe publicitaire de la chaîne de TV.

Imaginez un épisode par semaine. Comment faire pour résister, si le feuilleton est prenant ?

Note

[1] Les verre coupe du monde ciblent un public limité.

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dimanche 23 décembre 2012

Bibliothécaire et journaliste de liens

Dans sa série Fondation, l'auteur de science fiction Isaac Asimov met au cœur de l'intrigue le savoir et son accessibilité. Dans un des tome, on croise des bibliothécaires un peu particulier. Ils sont des constructeurs de réseau d'information. A une question donnée, ils fabriquent un réseau de réponses interconnectées dans lequel celui qui a posé la question déambule à la recherche d'une ou plusieurs réponses. Ce maillage de sujet dans lequel on se déplace ressemble comme 2 gouttes d'eau au web d'aujourd'hui[1].

Au delà de la vision de l'auteur, ce qui est intéressant dans cette approche, est le rôle des bibliothécaires. Contrairement à notre web d'aujourd'hui où l'information s'organise selon des algorithmes aux priorités commerciales pas toujours transparentes, dans l'imaginaire d'Asimov, c'est le cerveau humain qui construit un réseau de connaissance, et le cerveau humain qui le parcours pour en extraire une réponse. Les bibliothécaires créent un extrait de la connaissance, ou plutôt si on voulait actualiser le concept, un ensemble de chemins privilégiés dans l'ensemble de la connaissance. Ils structures, indexent et connectent de l'information. Au lecteur de ce réseau, de le parcourir pour y établir de nouvelles structures et aboutir à de nouvelles informations.

Ceci s'apparente en fait à pas mal de choses existantes aujourd'hui:

  • Les moteurs de recherche spécialisés.
  • Les agrégateurs de flux d'information.
  • Les outils de veilles.

Avec une très grosse différence, c'est que tous ces outils ne sont que des méta moteur de recherche, juste un moyen de réduire le nombre de résultats d'une recherche, mais qu'ils inventent rarement de l'information. Cela reste des liste de résultats construites par des machines et des programmes informatiques.

Le rôle d'indexeur et de connecteur que les bibliothécaires peuvent avoir, est aujourd'hui assuré pour parti par une forme de journalisme, le journalisme de liens, qui s'apparente à une revue de liens, que les blogueurs font naturellement lorsqu'ils rédigent des billets référençant d'autres sources d'information. Cette tache d'enrichissement de l'information assuré par quelques journalistes ou blogueurs existe donc bien aujourd'hui.

Cependant, la principale différence entre les blogo-journalistes et les bibliothécaires réside dans le paramètre temps. En effet, les blogs comme les journalistes utilisent une échelle de temps très courte, avec des informations et des liens qui se périment assez vite. Les bibliothécaires, eux travaillent dans la durée, sur du matériel pérenne (du moins en théorie) et surtout difficilement monnayable. Que voilà un beau métier d'avenir, mais assurément difficile !

Articles passionnants m'ayant inspirés ce billet :

Note

[1] Il faut se rappeler que le cycle de roman Fondation a été écrit des décennies avant l'avènement du web, à une époque où le papier était encore la source de conservation du savoir.

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dimanche 7 octobre 2012

Pour un peu, elles s'en sortaient

"Dépêche toi Josépha, nous devons sortir de ce tunnel avant que le sort d'endormissement du dragon ne se dissipe."

Ranta et Josépha couraient au milieu des restes des repas du dragon, éclairées juste par la petite lueur d'une minuscule lampe de cérémonie que Ranta avait dérobé sur l’autel du temple des adorateurs du dragon, juste avant d'entrer dans le repaire du monstre. Elle trébucha sur un squelette et s'étala de tout son long sur le chemin glissant, soufflant la mèche de la lanterne. Ce n'était déjà pas facile de sortir de ce tunnel avec une lampe, alors dans l'absolue obscurité qui les entourait, leurs chances d'en réchapper s'amenuisaient grandement.

Josépha se rappela soudain des allumettes magiques que lui avait donné la prêtresse elfe. Elle fouilla dans sa poche et en sorti une petite boite rectangulaire. Saisissant une des précieuses allumette, elle invoqua le sort de lumière. Une lumière bleutée jaillit soudain de sa main. Au fur et a mesure que la flamme chauffait, elle devenait de plus en plus jaune, puis blanche. Au bout d'un instant qui paru une éternité, la flamme magique fut assez chaude pour rallumer la petite lanterne. Elle mis fin au sort qui consommait beaucoup de son énergie vitale. Au moment de remettre l’allumette dans sa boite, cette dernière se renversa. Josépha se précipita sur les allumettes magiques qui jonchaient le sol pour les remettre à leur place en sécurité dans la petite boite.

"Vite Josépha, le sort ne va pas tenir plus longtemps."
"Je... je n'y arrive pas"
"Hein, que se passe-t-il ?"
"Je n'arrive pas à les remettre dans la boite."
"Mais elles tenaient toutes dedans avant ?"
"Oui, mais je n'y arrive pas" disait-elle attrapant les allumettes à pleine main et en les jetant avec de la terre dans la boite.

Un souffle chaud et pestilentiel arrivait vers eux depuis une des extrémité du tunnel. Ranta s'agenouilla pour ramasser les allumettes magique mais Josépha l'écarta en continuant d'essayer sans succès d'enfourner les allumettes dans la minuscule boite.

Le dragon n'en fit qu'une bouchée.

  • Mais elle est stupide cette histoire. On a jamais vu quelqu'un se faire bouffer par un dragon parce qu'il n'arrive pas à remettre quelques allumettes dans une boite.
  • On a même jamais vu personne se faire bouffer par un dragon en fait.
  • Certes, mais il y a des règles dans une histoire, les héros soit deviennent amis avec le dragon, soit lui échappent, soit lui font sa fête, sinon ce n'est pas une histoire de dragon.
  • Et pourquoi ne pas arriver à mettre une allumette dans une boîte est moins réaliste que de louper un sort ?
  • Mais n'importe qui est capable de mettre des allumettes dans une boite, il suffit de les ranger toutes parallèles.
  • Ça doit être plus compliqué que tu ne le dis, vu comme tu as du mal à remplir le lave vaisselle ou à ranger tes vêtements dans ton placard.
  • Arg, traître !

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jeudi 4 octobre 2012

Festival du livre et livre libre

Comme l'information est passée dans un commentaire technique, je la remet en avant dans un billet. Lors du 25ème festival du livre de Mouans Sartoux, l'association Linux Azur rappel divers ateliers autours du livre libre:

Vendredi 5 Octobre 16:00 - Samedi 6 Octobre 17:30, au "Café Beaux livres" – Espace B du festival du livre de Mouans-Sartoux

Les conférences‐ateliers auront lieu à l’espace Beaux Livres (entrée près de l’accueil du festival), à 16 h et 17 h 30 respectivement, et seront relayées par un stand Linux Azur en zone « Associations ».

Vendredi 5 octobre, 16:00

Simon Giraudot, auteur de geektionnerd.net: "Je suis auteur BD, j'ai fait le choix du Libre et je ne le regrette pas !", conférence-atelier avec démonstration Inkscape.

Samedi 6 octobre, 17:30

Alexis Kauffman, "La fabuleuse histoire d’un livre Libre", l'aventure de Framabook au travers du choix des licences, des outils... Étude de cas à partir du travail de Christophe Masutti.

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