dimanche 15 octobre 2023
Ma mission d'enseignant en une image
Par Cedric Augustin le dimanche 15 octobre 2023, 15:56
Politique, logiciel libre et autres digressions de Cédric Augustin - Saint Laurent du Var (Nice Côte d'Azur - France)
dimanche 15 octobre 2023
Par Cedric Augustin le dimanche 15 octobre 2023, 15:56
mardi 29 novembre 2022
Par Cedric Augustin le mardi 29 novembre 2022, 23:05
Sur ce blog, j’ai choisi le prisme citoyen pour m’exprimer et donc forcément, la politique est abondamment présente dans mes propos. Sur Twitter c’est la même chose, l’espèce de ligne éditoriale que je me suis donné depuis des années est aussi avec un prisme citoyen.
Sauf qu’en ce moment, cet aspect-là de ma vie, de ma personnalité, ne m’intéresse plus beaucoup. Je continue à écouter ou lire, mais en fait je n’en ai pas grand-chose à faire. Les autres m’indiffèrent, moi qui suis pourtant si attaché habituellement à essayer de les comprendre. Les seuls pour qui j’ai de l’envie et de l’intérêt en ce moment sont ma famille et mes élèves.
Alors je me referme sur moi-même, sur mon travail, sur ma maison et ses habitants. C’est égoïste, mais c’est humain. Après m’être investi des années dans le collectif au travers de mes engagements politiques ou associatifs, j’ai envie de me concentrer sur mon nombril. Et c’est ce que je fais depuis plusieurs mois.
Je pense que je suis hélas dans l’air du temps. Après la pandémie et les confinements, il y a une tendance lourde des gens autours de moi, à se replier encore plus sur eux-mêmes. Cette forme d’égoïsme, croissante depuis quelques décennies semble avoir passé un nouveau cap avec la pandémie. Je la regarde se développer en moi avec tristesse, comme une maladie dégénérative contre laquelle il n’existe pas de remède, juste des freins à sa progression, et des soins de ses conséquences. Rien de bien réjouissant...
samedi 3 septembre 2022
Par Cedric Augustin le samedi 3 septembre 2022, 11:00
En janvier, en pleine campagne électoral, le triste sir qu'est Z se fendait de propos attristants sur sa vision du handicap et l'école. Voici la réaction de la ministre de l'époque:
Handicap à l'école: la secrétaire d'État chargées des personnes handicapées Sophie Cluzel "très en colère et consternée par la vision de la société d'Éric Zemmour" BFMTV (@BFMTV)
Et ci dessous comment je vois les choses
Lorsque des enfants côtoient au quotidien d'autres enfants divers, cela devient la norme, et la différence (handicap, couleur, religion...) n'est plus pour ces futurs adultes un problème ou un critère pertinent de différentiation, contrairement à leurs aînés. Tweet original
C'est justement tout l'enjeu que les mômes en situation de handicap jouent avec les autres dans la même cours de récré, et suivent, si possible, les mêmes enseignements. Le handicap ne devrait représenter rien de plus que la couleur de cheveux, la taille ou le talent en math, un attribut comme un autre, pour que l'on puisse se focaliser sur le reste des potentiels, envies et actes des mômes avec handicap.
L'actuelle génération qui arrive sur le marché du travail a déjà commencé à changer de regard sur le handicap ou le genre. Mais il y a encore du chemin à faire.
samedi 1 janvier 2022
Par Cedric Augustin le samedi 1 janvier 2022, 00:03
Twitter, j'ai envie de messages de gens positifs. Des messages qui racontent des histoires, qui construisent des raisonnements, qui partagent l'acceptation de la complexité, qui s'émerveillent de tout ce qu'il y a de fantastique autour de nous, qui voient le verre à moitié plein.
jeudi 28 octobre 2021
Par Cedric Augustin le jeudi 28 octobre 2021, 12:46
Petite rando d'automne à Valberg pour débrancher la tête et passer du bon temps avec la femme de ma vie.
mercredi 9 juin 2021
Par Cedric Augustin le mercredi 9 juin 2021, 12:36
Le contraire de la connaissance n’est pas l’ignorance mais les certitudes.
Rachid Benzine, Télérama n°3695 - novembre 2020. Lu sur le bloc-notes de Mirovinben
mardi 27 octobre 2020
Par Cedric Augustin le mardi 27 octobre 2020, 22:12
Une éternité que je n'étais pas passé faire un tour sur DansTonChat. Alors je vous en met quelques-uns, histoire de vous donner envie:
Mel: Iris, lache google translate xD
Iris: translate? non c'est google traduction que j'utilise
<Pack> Je ne savais pas que l'homme pouvait créer de telles armes chimiques destructrices pour combler sa faim de vengeance et de pouvoir.
<Léo> T'as pété ?
(RaHaN_) c'est nul le test de cyberdépendance : "1) J'allume mon ordinateur sitôt levé(e)." Je suis obligé de répondre "non", je l'éteins jamais
<DarkSage> nicow> Non mais ce matin en cours, Shinjuku m'envoi un texto "Je me fai chier"
<DarkSage> Shinjuku> d'ailleurs c'est "Je me faiS chier"
<Shinjuku> non mais c'est du sms !
<DarkSage> alors tu met "jme fé chié"
<Shinjuku> atta, je débute, j'ai le droit de faire des fautes d'orthographe !
wds : Bruxelles veut forcer Microsoft à retirer IE de l'installation de Windows
wds : Mais du coup, comment on fait pour télécharger Firefox ? Oo
<wtfker> les deux états d'âme d'un codeur
<wtfker> 1. JE SUIS DIEU
<wtfker> 2. J'ai pas la moindre idée de ce que je suis en train de faire.
Source: DansTonChat
mardi 29 septembre 2020
Par Cedric Augustin le mardi 29 septembre 2020, 19:43
Ma fille, qui a changé de région pour ses études, est revenue l'autre jour en train. Je suis allé la chercher en 2 roues et nous sommes revenus depuis Antibes par le bord de mer. Elle m'a dit à un feu rouge "je n'avais jamais réalisé que la mer avait une odeur".
C'est souvent quand on a plus quelque chose que l'on réalise qu'il était aussi présent dans notre vie.
J'ai changé de métier, j'ai changé de rythme, j'ai changé de sources d'emmerdes, j'ai changé de types de défis à surmonter, j'ai changé de petits tracas du quotidien, j'ai changé de train de vie... du coup j'ai changé aussi. Mon regard sur la société a évolué, ma relation aux autres s’enrichit de nouvelles facettes, mes priorités ne sont plus les mêmes, ma santé est meilleur, je suis encore plus amoureux de ma femme, je suis plus confiant dans la réussite de mes enfants et la mienne.
Non de non ! Oui, je suis mieux dans mes pompes !
Mon précédent métier, que j'ai pourtant vraiment adoré, m'était devenu toxique. Chaque jour je prenais une dose nocive avec effet cumulatif. Pas un truc qui rend malade d'un coup, non, juste une micro dose, juste en dessous du seuil de perception, et de temps en temps ça dépassait le seuil de tolérance, alors il y avait une crise ou de salutaires congés. Aujourd'hui qu'il n'est plus présent dans ma vie, j'en prend pleinement conscience, mais quand j'étais dedans, cela m'a pris des années pour m'en rendre compte. Vous connaissez l'histoire de la grenouille dans la casserole qui ne se rend pas compte que la température monte progressivement et finie ébouillantée. C'est ce qui m'est arrivé.
Honnêtement je ne pense pas que ce soit facile de se rendre compte que la température de l'eau monte, que son job devient toxique. Il faut un évènement qui chamboule la vie pour en prendre conscience. Un changement de casserole ou de job est un moyen. La crise sanitaire a semble-t-il été un révélateurs pour beaucoup de personnes.
Sans aller jusqu'au changement de métier, j'en viens à penser que changer de job tous les 5 ou 7 ans, quand on peut, est probablement le meilleur moyen de se prémunir contre les effets toxiques progressifs et cumulatifs d'un cadre professionnel.
samedi 28 mars 2020
Par Cedric Augustin le samedi 28 mars 2020, 17:14
Après s'être pris une rouste aux élections municipales, voila que nous tombe dessus le confinement. Ça fait un peu beaucoup à encaisser.
Pour ce blog, j'ai plein de billets en attente, des sujets qui m'ont interpellés, des coup de cœur ou de gueule... bref plein d’amorces de textes qui pourtant n’enclenchent rien. L'inspiration n'est pas là, l'envie encore moins.
Je bosse de chez moi, avec tout autant d’enthousiasme. Ma production est médiocre. Pour ce qui est du bricolage c'est pas mieux. Objectivement je devrait avoir le temps de produire, d'être productif sur n'importe quel sujet, puisque je gère mon temps comme je veux, organise mes pauses quand j'ai envie, j'équilibre le job et ma vie perso comme ça me chante. Et pourtant, ça ne marche pas.
L'être humain que je suis est tout de même un drôle d'animal qui rêve d'un fonctionnement et quand il l'a, n'est toujours pas content.
Aujourd'hui il parait que c'est le weekend, donc pas de boulot, sauf que j'ai un truc à rendre la semaine prochaine et vaudrait mieux que je m'y mette, alors aujourd'hui ressemble beaucoup à hier et aux jours d'avant. Ah si il y a une différence, j'ai écrit sur le blog...
dimanche 14 juillet 2019
Par Cedric Augustin le dimanche 14 juillet 2019, 23:06
Il y a quelques jours, j'ai découvert un intéressant fil sur twitter concernant un reportage de l'émission Cash Investigation, « Produits chimiques, nos enfants en danger » diffusé sur France 2 le mardi 2 février 2016.
Plutôt que de vous donner la bonne réponse, on va remonter ensembles aux sources de ce chiffre. Attention, ça pique un peu des yeux : vous êtes prévenus. #Thread https://t.co/wehkjRw5R1
— Ze Guillaume Nicoulaud (@ordrespontane) 5 juillet 2019
Je lis le fil et découvre une réaction un peu stupide d'une personne que j'apprécie par ailleurs, Christophe Grébert. Ci-dessous sa réaction et mon commentaire
Et voici la suite. Aujourd'hui pour le lire je suis obligé d'utiliser un autre compte, juste parce que je lui ai fait un commentaire...
J'ai côtoyé @grebert il y a 14 ans, à l'époque des blogs et au sein d'un mouvement politique avec lequel il a eut longtemps des affinités, et je le lis et échange avec lui depuis cette époque. Il m'a bloqué aujourd'hui car je lui ai fait remarqué qu'il disait une connerie.
Quand je vous disais que les réseaux sociaux conduisent à une radicalisation de tout le monde, en voilà une triste illustration.
Lire la suite des commentaires de l'échange qui a conduit à ce blocage est triste, car rapidement, ce n'est plus une critique de l'erreur faite (tout le monde fait des boulettes), mais une critique de la personne et par extension de son action puis de son engagement militant
Les tweetos sont violents, gratuitement. Toutes les personnes publiques se font agresser un jour ou l'autre sur les réseaux sociaux. Leurs réponses deviennent elles aussi de plus en plus violentes, de plus en plus radicalisées.
Quand je dis que les gens se radicalisent, je veux dire qu'ils s'enferment dans leurs certitudes pour se protéger. Ils éteignent leur capacité à la tolérance et au dialogue, lassés par les agressions et les éructations qui remplacent la courtoisie.
Sincèrement, le déferlement de violence dans les commentaires me désespère. En quelques années, le web est devenu un dépotoire. Il faut déambuler au milieu de tonnes d’immondices pour trouver de temps en temps une jolie fleur, un sujet traité avec élégance qui interpelle les neurones et donne le sentiment d'être moins bête ou plus heureux après l'avoir lu.
samedi 26 janvier 2019
Par Cedric Augustin le samedi 26 janvier 2019, 18:49
Il y a quelques années, j'avais écrit un billet sur le blues du militant. Quand je le relis aujourd'hui, que cela semble insignifiant en regard de ce que je ressent aujourd'hui en tant que citoyen engagé.
En allant dépenser quelques sous à la kermesse du Téléthon de St Laurent du Var, je me disais que les gens sont toujours aimables et généreux. Et pourtant, et pourtant, quant je parcours Twitter ou Facebook, j'y lis une violence verbale hallucinante. Sur les réseaux sociaux, tous les filtres de la bienséance ont sauté ou presque.
Mêmes les personnes raisonnables et intéressantes, supposées savoir s'exprimer avec retenue sont tellement agressés par des hordes de troll, qu'ils en deviennent eux même exaspérés, et répondent ou s'expriment brutalement.
Les militants LREM, initialement biberonnés à la bienveillance dans le discours d'Emmanuel Macron, se radicalisent aussi. Tout le monde se radicalise. Chacun se cloisonne dans ses certitudes, agresse "l'autre" celui qui les remet en cause. Ce comportement de rejet de l'autre qui a toujours été présent chez les extrémistes, se propage à toute la société que l'on croise sur les réseaux sociaux.
En quelques mois, Twitter est devenue une poubelle émotionnelle. La réflexion et la raison sont noyés sous un torrent d'éructations et de conflits sans fin. Il faut chercher de plus en plus longtemps pour trouver des messages intéressants et surtout qui ne soient pas déprimants.
J'ai arrêté Facebook il y a quelques années pour ces raisons. Je suis en train de m'éloigner de Twitter de peur d'être contaminé par toute cette noirceur qui masque toute la richesse de ce réseau social. Peut être faut-il, comme certains, que je crée un nouveau compte, pour filtrer plus sévèrement les auteurs ? Je ne pense pas que cela suffise, je suis très pessimiste...
mercredi 19 décembre 2018
Par Cedric Augustin le mercredi 19 décembre 2018, 19:36
Quand un bug passe inaperçu en prod
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mardi 11 décembre 2018
Par Cedric Augustin le mardi 11 décembre 2018, 08:18
Quand on essaie de me placer sur un projet foireux
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mardi 30 octobre 2018
Par Cedric Augustin le mardi 30 octobre 2018, 16:40
Quand la direction insiste pour qu’on sorte le projet sans aucun retard
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lundi 15 octobre 2018
Par Cedric Augustin le lundi 15 octobre 2018, 23:27
Je regarde avec effroi ce que j'appel les populistes gagner du terrain jour après jour dans les esprits. Il y a 2 ans je craignais qu'à la faveur d'un concours de circonstances, une marine LePen soit élue à la présidentielle. Si on y repense 5 min, nous ne sommes pas passé loin. Imaginez juste une minute qu'Emmanuel Macron soit arrivé 3ème du premier tour: est-on certain que Fillon l'aurait remporté au second tour ? Ce n'est qu'une bataille perdu par l'extrême droite, pas la guerre et loin s'en faut.
L'extrême droite s'organise, avec l'aide de l'ancien conseiller de Trump, Steeve Bannon pour prendre le contrôle du projet européen, ou à minima être suffisamment nuisible pour le paralyser.
Aujourd'hui, toutes les formes de populismes, de gauche comme de droite, prospèrent grâce à l'extraordinaire machine à laver mentale des réseaux sociaux que la très grande majorité des citoyens ne sait pas utiliser, ou pour être plus exacte, qui se fait manipuler par ces outils, sans qu'ils ne s'en rendre compte.
Le concept même de démocratie est en danger, et pas qu'un peu, et avec lui les états démocratiques. Les outils numériques, sont de très puissants leviers de manipulation, de désinformations, de destruction de la réalité qui n'ont jamais existé avant. Il y a quelques décennies, manipuler l'information nécessitait du temps, beaucoup de temps et de moyens. Il fallait corrompre des leaders d’opinion ou médiatiques qui avaient mis des années à construire leur position d'influenceur et donc n'étaient pas prêts à perdre cette position. A l'ère des réseaux sociaux et du numérique, un ou une inconnu peut devenir une star planétaire en un message, une photo ou une vidéo. Un message fabriqué en 5 min avec un montage photo ou vidéo peut devenir viral dans l'heure.
Cette puissance de feu qu'offrent les outils numériques et les réseaux sociaux est aussi amplifiée par la nature de la communication qui est devenu du tout émotionnel. Les émotions flattées et stimulées à l'ère de l'instantanéité n'ont pas besoin d'intelligence ou de culture. Elle sont dans un sens beaucoup plus universelles puisqu'elles parlent à tout le monde, mais ne permettent pas en contre partie de construire une conscience citoyenne, une culture commune. Construire prend du temps, réfléchir est laborieux, mettre en perspective nécessite de la culture, élaborer est lent, l'altérité une contrainte... tout le contraire de la communication émotionnelle, faite d'instantanéité, de simplifications, d'associations primaires.
Les populismes prospèrent dans ce modèle de la communication émotionnelle. Les modérés sont inaudibles car qui veut encore prendre le temps de la complexité ? Allez mettre en perspectives n'importe quel sujet traité par un populiste en 140 signes !
Pendant qu'une petite minorité citoyenne s'épuise et rétrécie dans ses engagements associatifs, politiques ou syndicaux, les spécialistes de la communication émotionnelle détruisent tout, décrédibilisent tout et tout le monde. Les citoyens ne s'en rendent pas forcément compte qu'ils se font manipuler par les spécialistes de l'indignation facile. Tout le système médiatique fait caisse de résonance car il faut bien manger. Manger aujourd'hui, même si demain tout sera détruit.
Je ne vois pas comment nous allons nous en sortir ?
jeudi 11 octobre 2018
Par Cedric Augustin le jeudi 11 octobre 2018, 07:52
... pour les étrangers. J'ai une étudiante allemande à la maison en ce moment, qui parle relativement bien français et qui nous parle des constructions incompréhensibles de notre langue. La complexité, et l'originalité du français qui à mon avis imprime très fortement la pensée des francophones.
mercredi 21 mars 2018
Par Cedric Augustin le mercredi 21 mars 2018, 08:03
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