Presse et média

Revue de presse et commentaire sur l'actualité lu dans la presse

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vendredi 20 février 2009

La crise des média

Pour faire suite au billet d'hier sur la mort du journalisme, une vidéo de la télé libre. Lire aussi l'article qui l'accompagne.



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jeudi 19 février 2009

Picorage : la mort du journalisme


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Quelques extraits d'extraits :

  • ...voyez le département des Hauts-de-Seine. Au service de communication, on compte soixante-dix salariés. C'est, en moyenne, le nombre de journalistes employés dans un journal régional !
  • qu'est-ce qui va nous manquer parmi les différentes fonctions que remplissaient (ou remplissent encore) les journaux? [...] ce sont les enquêtes journalistiques, que ce soit au niveau local ou national. Elles sont indispensables à la démocratie. ici
  • ... La journaliste Nathalie Petrowski s’interroge sur le développement d’un journalisme au rabais, « délocalisé » en Inde et traitant l’actualité locale à travers le web par là
  • ... Jeff Jarvis a pu écrire que l’article «pierre constitutive» (building block) du journalisme devait céder la place au «thème» (topic) , un sujet actualisé et suivi de manière cumulative. à lire là
  • ...l'avènement du digital, parmi lequel Internet, a provoqué une fragmentation des «supports» comme disent les publicitaires. Les annonceurs ne sont plus contraints de passer par les groupes d'information pour diffuser leur message. Alors, c'est une chose mécanique et toute bête: on n'a plus les moyens de financer la production de l'information telle qu'on la connue depuis un siècle et demi. ici
  • On raconte qu'une manager fraîchement recrutée et débarquant dans le journalisme demandait récemment à ses troupes éberluées : « Vous êtes obligés de vérifier vos sources ? Vous ne pouvez pas écrire plus de cinq ou six articles par jour ? »
  • on va probablement voir apparaître une information - car on aura toujours besoin d'informations - à deux vitesses: une information riche pour les riches et une autre, «pauvre», pour les pauvres ou simplement la grande masse. par là

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samedi 29 novembre 2008

Libre de faire

Parlant de l'audiovisuel publique sur France Inter, Christian Estrosi a tenu le propos suivant :

"Qu'il soit libre enfin de faire ce que l'on attend d'un service public"

On attend, on attend, mais qui donc attend ? Le président de la république qui nommera les présidents des média publiques ? Les députés qui veulent voter les programmes ? Les auditeurs qui donnent leur cerveau disponible sur TF1 ? Les copains du président qui font du lobiing au parlement en ce moment pour l'écriture de ce projet de loi, comme si l'avenir du service publique devait les concerner ?

Qui "on" ?

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jeudi 27 novembre 2008

Arrêt sur images, le retour de la vengeance du come back

Retour dans le poste d'[Arrêt sur images|http://www.arretsurimages.net] sur la Freebox. C'est le genre de nouvelle qui fait plaisir. En effet le modèle économique est la vidéo à la demande avec un abonnement unique. C'est le seule modèle économique à mon avis qui peut garantir l'indépendance éditoriale.

Source

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jeudi 9 octobre 2008

Jean François Kahn dans l'émission Parlons Net

En déambulant sur le net j'ai découvert la besace de Nelly Margotton et un interview de Jean François Kahn, comme toujours passionnant lorsqu'il parle de son métier (extrait 3 ci-dessous).

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lundi 8 septembre 2008

Le filtre médiatique marche à fond

Lors de l'Université de rentrée du MoDem, François Bayrou a répété son message qu'il tient depuis 2006 : il faut travailler avec les gens compétents de tous les partis et ne pas être sectaire. Il l'a dit et martelé à nouveau. Quelle n'a pas été ma surprise d'entendre que ce message avait été interprété par les média nationaux comme un appel du pied au PS. Le parti socialiste n'a jamais été cité dans le discours de François Bayrou, si ce n'est pour comparer l'unité du MoDem face aux deux autres grandes formations politique.

Déjà avant les municipales Bayrou faisait explicitement appel aux vrais Gaulistes, aux anciens UDF de l'UMP déçus partis en 2002, aux socialistes ouverts d'esprit, aux radicaux non vassalisés, aux verts qui se retrouvait dans le projet MoDem de développement durable. Bref beaucoup de monde et pas seulement le PS.

Pourquoi France-Inter titrait tous ses journaux depuis hier sur "Bayrou fait un appel aux socialistes". N'est-ce pas encore un filtre appliqué au discours pour faire dire à Bayrou ce qui les intéresse ? C'est incroyable d'entendre un tel glissement entre le propos tenu et ce qui en est rapporté, repris en boucle immédiatement par tous les autres médias, sans se poser la moindre question jusqu'à aujourd'hui, où le propos commence a être nuancé par un "sans jamais les avoir cité".

La journaliste de France-Inter était pourtant au premier rang de la table de presse, à 25m de Bayrou. Elle doit aussi avoir des acouphènes...

Tag : UniversiteDeRentreeDuMoDem2008

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mercredi 13 août 2008

Picorage : Tapie, Réforme institutionnelle, SRU

  • Assouplissement de la loi SRU, ou le passage à la trappe des bonnes idées proposées par un parlementaire UMP à sa ministre. 20% de logement social ça gène les élus UMP qui savent que c'est mauvais pour la réélection de construire du logement social, surtout que ceux qui en bénéficient votent rarement pour l'UMP.

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lundi 5 mai 2008

itélé invente le sujet sans information

On a vu durant l'année qui vient de s'écouler la technique utilisée par le président et son équipe pour inonder les média de sujets. Cette technique qui a très bien fonctionné durant la campagne et les premiers mois de son mandat, a consisté à fournir en permanence du grain à moudre aux média, trop de grain de manière à ce qu'ils n'aient pas le temps de rentrer dans le détail de l'information, la farine en résultant se retrouvant truffée de morceaux d'approximation et de manque de recul.

Que n'aurions nous espéré que les journalistes en tirent des leçons, mais non. Même si la présidence a baissé un peu le flux ou que les média ont enfin décidé de commencer à filtrer, nous somme toujours à l'air du zapping et de l'information spectacle, comme l'illustre la monté en audience des chaînes d'information continue comme France-Info, BFM radio ou TV, LCI ou itélé. Toutes les 10 minutes l'essentiel de l'actualité nous annoncent-ils. C'est vrai que c'est pratique quant on a pas le temps.

Moi aussi je regarde itélé, lorsque je n'ai pas surfé de la journée ou écouté les informations au journal de France-Inter. "C'est pratique" vous dis-je. L'autre soir, avant de lancer le film enregistré, je regarde vite fait "l'essentiel de l'actualité" et mon épouse et moi apprenons qu'une jeune femme est en détention au Mexique, que sa famille a fait appel au président français pour s'assurer que la justice mexicaine serait bien rendu en toute impartialité. On a vu la famille, l'avocat, des micros qui se bousculent. De l'émotion, du scoop. Ça ressemble à s'y méprendre à un mélange du cas d'Ingrid Bétancour et des allumés sauveur d'enfant du Tchad. On va être ému dans les chaumières, SuperSarko va venir à sa rescousse, il ne faudrait pas la laisser aux mains de ces sauvages Mexicains qui n'ont même pas de lois, au risque de bafouer la France terre des droits de l'homme... blabla la machine à émotion marche à fond.

Bon, mais de quoi est-elle accusée cette jeune femme ?

Nous nous regardons, mon épouse et moi, interloqué par cette "information". A force de ne faire que du sensationnel et de l'actualité spectacle, il ne reste même plus la place pour l'information. Le Mexique est un pays de droit, même corrompu (et encore c'est à voir, je n'en sais rien), on ne met pas des gens en prisons sans raison. Comment une rédaction d'information peut arriver à monter un sujet en oubliant l'information principale ?

Comment en arrive-t-on là ?

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dimanche 4 mai 2008

L'éditorialiste en monde clos

Jean François Kahn, ex patron de Mariane, a décidé de se mettre en retrait de son journal et mène actuellement d'autres projets média ou littéraires. On le retrouve dans un texte publié par Libération, qui devrait faire écho auprès de tous ceux qui veulent comprendre certaines des problématiques des médias français et notamment dérives néfastes, au moment où ces même médias sont en crise.

Je vous invite à lire sur le site de Libération "L'éditorialiste en monde clos".

Comme je l'ai déjà fait pour certains textes que je trouve très instructif, j'en ai gardé une copie en local comme archive, dès fois que le texte ne soit plus accessible dans le futur, mais préférez tjs l'original.

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lundi 4 février 2008

Picorage : censure, media participatifs

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lundi 3 décembre 2007

Media, une interview à réécouter

En faisant des recherches, je suis retombé par hasard sur un excellent interview de Daniel Carton réalisé par Quitterie Delmas au mois de juin qui critique certaines dérives du monde journaliste. A revoir (et à lire) absolument :

Rencontre avec Daniel Carton, l’homme qui dérange l’establishment des médias classiques ?

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jeudi 4 octobre 2007

François Bayrou sur la Télé Libre

François Bayrou a participé à la première émission "Sous les pavés" de La TéléLibre, émission de près de 1h15, uniquement diffusée sur internet.

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mercredi 20 juin 2007

Arrêt sur images

Le net bruisse de cette nouvelle de la non reconduction de l'émission "Arrêt sur images" (ci-dessous quelques liens sur le sujet). L'annonce au lendemain de l'élection de la suppression du poil à gratter des média est si grossière qu'il est impossible de ne pas faire le parallèle.

Mais je note que le Nice-Matin de mardi 19/06/07 déroge à son habitude de servilité à l'endroit du pouvoir en publiant un extrait d'un interview de Daniel Schneidermann, dont je recopie ici juste la fin (je n'ai pas l'autorisation de Nice-Matin, ni l'envie de la demander, pour publier l'intégralité, donc je me limite au droit de citation) :

Pensez-vous qu'il y a un lien avec les élections ?
(sourire) Je veux croire qu'il s'agit d'une coïncidence. Sarkozy a défendu une droite "décomplexée": peut être cette attitude a contaminé les patrons des chaînes. Ils n'ont plus de complexe à faire le ménage...

Je cherche des explications à cette hérésie : les censeurs sont fatigués après cette période électorale et sont en congés ou inattentifs, cet article fait parti de la zone télévision qui n'est pas censurée habituellement, à l'approche de l'été il y a des stagiaires qui ne sont pas encore formatés, c'est une partie édité par la rédaction nationale du groupe et il n'est pas possible d'y toucher... Je me perd en conjectures.

Plus sérieusement, pour aller plus loins sur cette triste affaire :

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mardi 5 juin 2007

Elections législatives : pensées "à chaud", Opus 1

Il serait nettement préférable de faire ce genre de billet au lendemain de l'élection, mais comme un tien vaut mieux que 2 tu l'auras, je vous inflige quelques réflexions en vrac étalées sur plusieurs billets. Opus 1 Le verrouillage médiatique :

De l'intérieur on voit très bien comment les informations que l'on communique aux médias sont distordues, amputés, voir occultées pour les faire entrer dans une ligne éditoriale absolument pas neutre politiquement. Dans l'équipe politique du monopole local, certains journalistes ne se contentent pas de rapporter et critiquer, mais aussi font de la politique. Ce ne serait pas un problème si nous disposions d'une pluralité journalistique au niveau local. Mais en raison du monopole de l'information locale de Nice Matin, le filtre orienté appliqué par ces journalistes biaise complètement le message que l'on peu faire passer.

Pour illustrer : le candidat sortant de la 6ème circonscription, Lionnel Luca ne se gène pas pour dire des âneries sur n'importe qui et n'importe quel sujet qui sont méticuleusement rapportées dans la presse. Lors de l'inauguration de sa permanence de campagne, Loïc Dombreval, le candidat du MoDem ne s'est évidemment pas gêné pour répondre et dénoncer les propos de son adversaire. Bien que le journaliste de Nice Matin ait fait l'effort de se déplacer à cette inauguration, aucun de ces propos n'a été rapporté. Il n'y a donc eut aucun démenti publié. Seule la soixantaine de personnes présentes en ont eut connaissance. Pour le reste des lecteurs de Nice Matin, les mensonges de Lionnel Luca restent donc des réalités[1].

On peu continuer ainsi avec les communiqués qui ne passent pas, les interview dont ne reste que des phrases sans intérêt, les évènements dont les annonces ne sont pas publiées la veille ou le jour même et dont les comptes rendu du journal rapportent qu'il n'y avait personne...

Et là je ne parle que du MoDem qui représente 15% d'électeurs. Vous pouvez imaginer pour les autres formations politiques...

Opus 2 : internet >>

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samedi 12 mai 2007

Une couverture médiatique inespérée

Bon, personne n'est dupe sur la neutralité de la presse à l'endroit de Nicolas Sarkozy. Cette campagne présidentielle l'a magnifiquement mis en exergue. Mais il n'y a pas de raison que cela cesse avec les législatives et le fameux état de grâce du gouvernement qui sera sûrement plus médiatique que du fait des citoyens. Prenons ces petites choses sans importances, ces détails anodins pour les mettre bout à bout.

Par exemple, le soir du second tour de l'élection présidentielle, qui a-t-on le plus entendu sur les plateaux de TF1 présenté comme UDF ? Gilles de Robien qui ne représente que lui tout seul, a disposé de bien plus de temps de parole que François Bayrou lui même, dont l'intervention a méticuleusement été sabrée pour tenir en moins de 30 secondes et lui enlever tout sens. Quels sont les représentants du partis socialiste que l'on a le plus entendu ce soir là ? Assurément pas ceux qui prônaient avec le plus de conviction l'union de leur partis.

Depuis que Rudy Salles a décidé de ne plus suivre François Bayrou et de s'inféoder à l'UMP, il bénéficie d'une couverture médiatique dont il rêvait avant au sein de l'UDF. Jamais il n'a fait autant de télé, de radios ou d'article dans le Nice-matin, plus que tous les autres candidats UMP du département réunis. C'est magnifique comme les médias trouvent tout à coup de l'intérêt pour cet homme politique qui pourtant a toujours été disponible par le passé...

Discours de François Bayrou à la Mutualité pour faire le bilan de l'élection et lancer la création du Mouvement démocrate. Le discours est retransmis en intégralité sur BFM-TV (merci à eux), mais rien sur la chaîne parlementaire ou publique sénat. C'est un congrès fondateur d'un nouveau parti politique par un candidat qui a rassemblé près de 7 million d'électeurs, mais rien sur les chaînes des parlements. Rappelez-moi de quoi elles sont supposée parler ces chaînes ? Qui est-ce qui en est à la tête ?

Mais non je ne suis pas parano, mais non, juste un peu agacé de voir que c'est pas parti pour aller mieux de ce côté là.

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mercredi 2 mai 2007

Le 3ème au second tour ou Bayrou l'importun

Je ne suis pas bien vieux, mais je ne crois pas qu'un candidat arrivé 3ème au premier tour de l'élection présidentielle n'ai jamais occupé autant d'espace médiatique entre les deux tours, et ce, légitimement en plus, puisque c'est en débattant projet contre projet.

On a vu Sarkozy acerbe et méchant dans les médias car Bayrou lui volait la vedette avec l'organisation du débat entre ce dernier et Royal. Comme dirait Royal, c'est du gagnant/gagnant, puisqu'elle occupe le devant de la scène médiatique pour parler pour une fois de son projet et plus de ses bourditudes. Les journalistes enfin répètent, non plus les petites phrases, mais des passages entiers pour les comparer aux positions de Bayrou. En face on a des passages pathos du Sarkoshow à l'américaine et des phrases assassines de Sarkozy sur Bayrou et le débat. Point d'idées, pas plus de projet. Cette semaine, pour une fois c'est Royal qui est présentée avec de l'épaisseur, ça change un peu.

Bayrou aussi est gagnant, car il se présente comme constant. Il ne transigera pas sur son projet de société. Tout est négociable à condition de le respecter, et si futur il doit y avoir avec certains du PS, se sera sur les points de convergence. Il prépare le terrain pour les législatives. Il ne sera pas président cette fois ci, mais il veut se donner les moyens de son projet. Cohérence, cohérence... les électeurs apprécieront.

Et ne vous dites pas qu'il est maintenant enterré un fois le débat avec Royal retransmit. Bayrou reviendra jeudi, juste après le débat entre les deux finalistes, histoire de ne pas laisser vacant l'espace médiatique qui lui est offert. Bayrou ne parle pas de centriste mais de central, cela a tout son sens dans ce deuxième tour à trois.

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vendredi 13 avril 2007

Revue de presse sur France Inter : certains se mouillent

Le sept-neuf trente, l'émission de France Inter a proposé le mois dernier à quelques uns des candidats connus avant le dépôt des 500 signatures de se mettre en quatre en faisant eux même la revue de presse.

On retrouve sur le site de l'émission les vidéo des coulisses pendant lesquelles les candidats et leur équipe ont préparé leur revue de presse. J'ai regardé celle de Voynet, Le Pen, Royal, Sarkozy, Buffet et bien sûr Bayrou. Nicolas Sarkozy n'a clairement pas joué le jeu puisqu'il ne fait rien et que c'est finalement Clotilde Dumetz qui fait la revue de presse.

Dans le même genre, on voit ceux qui se mouillent (Voynet et Bayrou) en arrivant à 6h30 et en faisant le travail d'analyse des journaux, voir de taper eux même leur revue de presse (Voynet), là où d'autres (Le Pen, Sarkozy, Buffet, Royal) arrivent bien après leur équipe qui leur mâche le boulot, voir qui fait tout (Le Pen).

Je trouve ces vidéos très instructives sur les méthodes de travail mises en oeuvre par les candidats pour aborder un exercice auquel ils ne sont pas coutumier.

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