La droite française souffre

La France d'aprèsLe seuil de déclenchement d'une réaction aux abus de Srkz et de sa bande est enfin atteint pour une partie de la droite française. Il était temps !

Pour ma part, le seuil de rejet a été atteint bien avant l'élection présidentielle de 2007, car les ferments de tout ce qui est en train d'arriver étaient déjà en culture et pas qu'un peu : inégalité, stigmatisation de l'autre, instrumentalisation de la peur, clientélisme...

Pour que le Pape[1] lui même vienne mettre le nez dans la politique française comme le souligne Koz, c'est qu'il y a un palier dans l'indécence qui vient d'être franchi, même si personnellement, les propos du Pape m'indiffèrent en règle générale.

Avec le remaniement ministériel tant annoncé qui verra le départ d'Hervé Morin du gouvernement, je me demande ce que le Nouveau centre, et son représentant local, Rudy Salle[2], vont faire ? Je ne voudrais pas être à leur place, encore plus inconfortable aujourd'hui qu'elle ne l'a été ces 3 dernières années.

Cette situation ouvre un boulevard politique à Dominique de Villepin. Son mérite, c'est de proposer une sortie de secours honorable à une partie de cette droite française qui a soutenu Srkz, et qui commence à se réveiller, enfin, avec une gueule de bois, qui n'ira pas en s'arrangeant si les sondages persistent. Après, il ne faudrait pas oublier que Dominique de Villepin est l'homme du CPE[3], ce qui n'en fait pas un ange. Contrairement à l'adage, les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis, et je reste pour ma part très réticent à l'engouement que suscite l'homme, juste parce qu'il est anti sarkoziste.

Sur le sujet : La dérive sécuritaire fait imploser la droite et offre un boulevard à Dominique de Villepin

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Notes

[1] Pape que l'on ne peut pas qualifier d'avoir des idées gauche, loin s'en faut, puisqu'il lui est même reproché d'être complaisant avec certains réactionnaires.

[2] Qui travaille, rappelons le, au quotidien avec Estrosi, membre de la bande à Sarko.

[3] Le projet de loi instaurant le CPE, contrat de travaille visant à fragiliser et précariser encore plus les jeunes arrivant sur le marcher du travail, est une caricature de politique inspirée par l'inégalité. La gestion par Dominique de Villepin de ce projet est aussi une caricature de la conception antiparlementaire d'une forme de gouvernement.

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Commentaires

1. Le mercredi 25 août 2010, 15:17 par Jean-Philippe GREGOIRE

Cédric, j'adore ton illustration ! Concernant B. XVI, on ne peut lui retirer d'être cohérent avec son église et de défendre les plus faibles, les plus démunis et les plus rejetés de tous, d'autant qu'ils sont chrétiens.

2. Le jeudi 26 août 2010, 00:47 par FB

DDV est aussi le 1er Ministre de NS, Ministre de l'intérieur.

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