La capitale

Je ne noterais peut être pas tous les jours de manière aussi détaillée mes impressions, car au bout de quelques jours on s'habitue, et la magie n'est plus la même, mais tant que je me délecte les sens autant en garder une petite trace.

Premier problème, la barière de la langue. Baraguouiner quelques formules de politesses en anglais permet d'étalir le contact, mais c'est au delà des compétences linguistiques de nos enfants. Ils nous regardent et écoutent faire, mais n'ose pas s'exprimer, ne serais-ce qu'un merci. J'espère que cela leur donnera envie d'apprendre les langues étrangères.

Comme dans une caricature de guide touristique, un aimable monsieur propre sur lui nous aide à la sortie de la gare de métro, et comme le veut la caricature, il nous envoit dans une agence de voyage. Ma très chère épouse qui s'est documentée sur les tarifs, laisse parler le gentil gas de l'agence. Un peu dérouté par ses méthodes de calcul, qui varient de 20% entre ce qu'il dit et ce qu'il écrit, mais aussi par ses tarifs un peu trop bas, nous le laissons désapointé et repartons en ville à la recherche de notre chambre d'hote.

La circulation en ville est, coment dire, dense, obstruée, par accout. C'est là qu'il est pénible de ne pas parler la langue: assis dans un bouchon, et même pas moyen de tailler la bavette avec le chauffeur, dont la pratique de la langue de Shakespear se limite aux nombres et aux formules de politesse, ce qui en soit est déjà pas mal.

Nous avons choisi des chambres premier prix, le but étant de dépenser notre argent ailleurs, donc, c'est spartiate. Si la douche froide sur le palier ne pose aucun problème vu la chaleur, en revanche, la vue sur boulevard rend les bouchons d'oreille obligatoire, mais le pire, c'est l'absence de prise électrique qui me contrarie le plus. C'est que c'est énergivore tous ces gadgets électroniques. Je fais comment pour recharger mon apareille photo d'une journée sur l'autre ? Et mon téléphone de geek avec lequel j'écris mes proses ? Me voilà donc assis dans l'escalier à piquer le courant de l'interphone de la femme de ménage, qui ne bosse pas à cette heure, mais c'est pas super pratique. Ok, les thai ne sont pas des voleurs, mais ce ne sont pas des thai qui logent dans cet établissements, alors j'ai une certaine répugnance à laisser mon matos tout seul dans le passage.

Avant cela, nous nous sommes baladés dans le quartier juste à côté de la chambre d'hote. C'est le coin à touriste le soir. Les enfants découvrent les petits chariots de nouriture de toute sorte et adoptent tout de suite le principe. Pour moins de 8€ à 4, nous nous régallons. La Thailande a déjà séduit mes enfants par le ventre.

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