La capitale, jour 3

Je ne sais pas si nous allons continuer à ce rythme mais la découverte de Bangkok continue aujourd'hui et c'est encore une chouette journée qui s'achève.

Je n'ai pas encore parlé de la météo: c'est la mousson en ce moment. Le ciel est plombé toute la journée. Inconvénient, les photos, même réussies sont un peu grises et tristounes. Avantage, et pas des moindre, la chaleur ambiante, moite, est très suportable puisque l'on ne subit jamais la cuisson des rayons du soleil. Pour les avoir entraperçu cet après midi, je peux vous dire que ce ciel chargé est très appréciable.

Il pleut plusieur fois par jour, de quelques goutes, à des trombes d'eau. Pour le moment, cela ne nous a jamais vraiement dérangé, mais nous avons quant même acheté des ponchos imperméables, au cas où, car pour avoir vu par 2 fois de la fenêtre de la chambre les déluges qui peuvent tomber, mieux vaut anticiper que d'avoir à tout faire sécher après.

Cette apparté météorologique close, il devient plus simple d'imaginer la déambulation dans le quartier hindou et chinois, sous la pluie qui ruisselle d'une bache à l'autre, tendues avec des bouts de ficelle et fixées de manière tout aussi hêtéroclite que les micro boutiques qu'elles protègent. Là où un azuréen serait terré dans sa boutique bien close, les thais semblent se contenter de juste dévier l'eau du ciel de quelques centimètres pour protéger leur marchandise, et pour les plus commerçants, leur clients. Gare aux baches qui se vident subrebtisment sur l'itinéraire qui semblait pourtant protégé entre les étales.

thailande_03_vis.jpgEt des étales magnifiques nous en avons vu. Dans ce pays où les choses sont encore réparées, c'est avec plaisir que j'ai croisé un réparateur de ventilateur, avec toutes les pièces détachées qui vont bien, en train de remetre en état le moteur d'un de ces indispensable alié contre la chaleur. Dans le quartier de la hifi, j'ai découvert un vendeur de vis pour appareil électronique, toutes rangées méticuleusement par taille et type. Il y avait également des ateliers de quelques mettre carrés spécialisée dans les pompes hydrolique, dans les potentiommetres. Pour les métaux, une rue entière de tiges, tubes et autres profilés de tous les gabaris, et tous les types. Pour en avoir cherché il n'y a pas si longtemps par chez nous, j'ai compris l'intérêt que cela pouvait avoir afin de pouvoir tout réparer.

Je ne vous parle pas de la partie chiffon, c'est un peu comme le marcher de St Laurent du Var, en multipliant par 3 la densité et la surface, et en ajoutant des vendeurs de grignottes, appetissantes et olfactives, tous les 25m. Au passage, pour ceux qui planifient de se marier, je leur conseillerais de faire le voyage de noce avant, pour acheter la robe de mariée en Thailande. Rien que la différence de prix finance la moitier du billet d'avion à mon avis, et pour celles qui aime s'habiller en meringue, les tailleurs locaux n'ont rien à envier à ceux de la douce France.

Après cette grande balade dans chinatown et le quatier hindou, nous avons atterri au pied de la plus grande tour thailandaise. Le coup d'oeil vaut de détour. C'est comme monter en haut de la tour Eiffel à Paris, on y découvre une immence capitale, bien plus vaste que ses quartiers touristiques. Agréable surprise à la clée, le restaurant panoramique propose un très vaste et varié buffet pour un prix certe un peu plus chers que les resto d'en bas, mais sommes toute tout à fait honnette au vu du service. Une annimation de prestidigitateurs a achevée de combler les enfants.

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