Des journalistes malmenés

Je n'aurai pas dit mieux:

Nous ne sommes pas des punching balls (ou j’en ai marre de me faire agresser)

On peu essayer de chercher une excuse à ces abrutis, mais ça va être dur. Bien sûr il y a l'effet groupe, démultiplié par l'effet foule, dans laquelle on se sent plus fort, anonyme. Il y a la frustration de ne pouvoir agir plus. Et il y a les propos du manitou qui parle d'une officine et non de journalistes pour décrire un média que ne lui sied pas.

C'est le problème des foules qui est mathématiquement prouvé: plus la foule est dense et plus intelligence se divise. Un peu comme s'il existait une corrélation entre la densité au m² en militant, et le pourcentage de neurones qui deviennent inopérants. Vu le nombre de militant annoncé par JF Copé sur la place du Trocadéro, il devaient être très, très serrés, certains calcules font état de 9 militants au m²[1]. Il ne devait plus leur rester beaucoup de neurones actifs.

Note

[1] Trocadéro=21000 m2, 200 000 personnes nous dit l'UMP. Donc 9,50 personnes/m2. Avec des comptes pareils, on comprend mieux les déficits du pays. A noter que BFMTV annonçait 40 000.

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Commentaires

1. Le mercredi 2 mai 2012, 15:37 par jojo

L'envie de faire parti d'un groupe me gène également. (Besoin important selon Maslow et sa pyramide des besoins humain!) Ce besoin rassure, car si l'on est nombreux à penser la même chose, on a l'impression d'avoir raison! Mais pour ma part, il ne divise plus qu'il ne rassemble, et engendre souvent la haine envers les groupes concurrent. Il n'y a qu'à observer certains supporter de foot ou les fanatiques religieux!

2. Le mercredi 2 mai 2012, 19:43 par estelle

C'est la nature humaine de se sentir sécurisé au sein d'un groupe, le troisième niveau de besoin me semble t il... l'effet de masse a clairement un effet souvent négatif sur les gens, de là a dire que c'est une division des neurones...quand même pas jusque là. Un effet narcotique certainement, durant lequel la personne n'est plus un...mais fait partie du tout, et perdant le contrôle de ses actes, voire même parfois de son libre arbitre, elle peut être amenée a des actes négatifs...

3. Le mercredi 2 mai 2012, 19:54 par Cedric Augustin

@estelle je n'ai pas dit qu'ils perdaient leur neurones, j'ai dit qu'ils devenaient inopérants ce qui corrobore ton image de narcotique ;)

Mais je reconnais que c'est une assertion un peu simpliste car en groupe on peut aussi créer des synergies puissantes qui permettent de réussir des projets ambitieux là où seul on s'épuiserait. Peut être est-ce alors le but ou le leader qui fait la différence entre un groupe d'abrutis et un groupe qui déplace des montagnes (vous en tirez les conclusions que vous voulez).

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