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dimanche 7 septembre 2014

Je suis un libéral anti-capitaliste qui pleure

Il y a un truc que je ne comprend pas, pourquoi la libre concurrence est si compliquée comme sujet politique à aborder.

Libéral ne veux pas dire capitaliste

Nous vivons dans un pays capitaliste, bien que les capitalistes vous diront le contraire à cause des diverses taxes. Notre modèle de société est bien basé sur la propriété privée et son enrichissement, indépendamment du travail, le capitaliste possédant un capital à faire fructifier. Pour moi donc, une société capitaliste est avant tout basé sur la finance et non sur la production de richesse par le travail.

C'est en cela que je suis anti-capitaliste ET libéral: l'enrichissement exclusivement financier est du parasitisme. C'est une création fictive de richesse au détriment de la création réelle de richesse (manufacture, agriculture, services, industrie...). Or le libéralisme est avant tout une approche de la manière de produire de la richesse RÉELLE. Les libéraux mettent aux cœur de leur projet de société la libre concurrence: tous les compétiteurs doivent jouer avec les mêmes règles de départ et que le meilleur gagne. Les capitalistes n'ont que faire des règles équitables, et tendent vers le monopole qui est la situation optimal d'un modèle capitalistique, puisqu'il assure le revenu maximum pour le capital en détruisant la concurrence.

Libéral de gauche ou de droite, voir du centre

La notion de libéralisme n'est pas de gauche ou de droite. C'est la dialectique des communistes qui mélangent capitalisme et libéralisme constamment dans leurs discours qui interdit au peuple de gauche de se revendiquer libéral. De même avec le vocable d'ultra libéral. C'est en soit un contre-sens, car la liberté ne peut se concevoir sans règle, donc vouloir supprimer l'arbitre (l'état), c'est l'anarchie pas le libéralisme.

Les libéraux défendent la présence d'un état suffisamment fort pour être l'arbitre et le créateur des règles du jeu économique, mais pas seulement. Il existe également des pans entier de la société qui ne peuvent être du ressort de l'économie et donc impliquent un rôle de l'état: l'armée et la police, battre la monnaie, édicter les lois et rendre la justice, la diplomatie...[1].

Certains, comme François Bayrou qui se revendique libéral, ajoutent également le devoir de corriger les inégalités introduites par l'économie de marché. Et c'est cette dernière position que je partage qui permet de défendre le modèle de société français, du moins celui que je souhaite à notre pays. La liberté d'entreprendre ne s'entend que si elle ne se fait pas au détriment des plus fragiles, car nous ne sommes pas tous égaux, donc sans mécanisme de correction, c'est simplement la loi des plus forts.

Et en ce moment ?

Hélas, notre pays n'est pas assez libéral à mon goût, notamment en matière d'équité. Je voudrais entendre le gouvernement, quelque soit sa couleur politique, s'engager sur l'équité: mêmes règles économiques pour tous, mêmes règles face à l'impôt pour tous, mêmes chances à l'école pour tous, même justice pour tous... C'est un projet de société qui est capable de fédérer au delà des clivages politiques classique. C'est ce projet que François Bayrou porte depuis des années, et c'est le seul capable de mobiliser l'énergie de notre pays en temps de crise.

Notre président, François Hollande, est loin, très loin, de ce projet, englué qu'il est dans les réflexes d'état providence de la gauche française pendant ses 2 premières années de mandat. Ce ne sont pas des subventions ou des emplois aidés qui vont faire avancer ce pays, mais une route, un chemin vers l'équité, même si ça fait mal. On ne peut pas demander au peuple de se serrer la ceinture sans perspective. Or quelle est-elle ? Attendre le retour de la croissance pour recommencer comme avant ! Elles mènent à quoi les réformes, si tant est qu'il y en ait d'importantes ? Comment motiver un peuple a accepter de souffrir pour des réformes difficiles, si c'est pour qu'au final, les mêmes in-équités perdurent à l'identique. Il faudrait que ce peuple soit maso... ou alors il ne s'intéresse déjà plus à ce président: 13% d'opinions favorables.

Srkz a foncé dans la dette tête baissée en chantant, Hollande hésite et danse, un pas en avant, puis de côté et un pas en arrière. Mais où allons nous bordel de merde !

Note

[1] Fonctions régaliennes.

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mercredi 27 juin 2012

Bon, on en fait quoi du MoDem maintenant ?

L'anti spam de ce blog a opportunément bloqué un message fort désagréable, comme d'habitude, d'un courageux anonyme qui s'offusquait que je ne parla point du Mouvement Démocrate après cette séquence électorale.

Et oui, je suis désolé, mais je cause de ce que j'ai envie sur ce blog, de préférence quant j'ai quelque chose à dire. Car que voulez-vous que je dise de plus concernant le MoDem, le parti politique, que je n'ai déjà dis à plusieurs reprises ici depuis des mois, voir des années, à savoir que cette élection présidentielle avait vocation, quel qu’en soit le résultat, à le tuer dans sa forme précédente. Si Bayrou avait réussi son pari et été élu, le MoDem aurait été dissout dans une autre formation plus large. Maintenant qu'il n'est pas élu, cette "écurie présidentielle" doit changer de forme (ecrit en 2010, ici et ).

Les idées son bonnes, la preuve le gouvernement commence déjà à les reprendre[1]. Les femmes et les hommes ne sont pas mal pour l'essentiel, d'autant que comme il n'y a pas de mandat à gagner avec une étiquette MoDem[2], ils ne sont pas nombreux à s'engager pour la place, ce qui en font des gens d'autant plus intéressant(e)s.

Le Mouvement Démocrate est un OPNI[3] pour les électeurs qui n'en comprennent pas son contour et son identité forgé dans l'indépendance et la conciliation. Ils ne le comprendront pas plus lors des prochaines élections municipales et territoriales.

Tout ça je l'ai déjà dit. Il faut donc réinventer, encore, le MoDem pour qu'il trouve une forme enfin en phase avec les électeurs, mais comme je n'ai pas de proposition à faire, pour l'instant, je suis comme beaucoup, attentiste quant à l'avenir de cette formation politique, qui n'en reste pas moins la plus proche de ma conception de la politique. Le MoDem a une cohérence que n'ont pas les différents partis de la nébuleuse centriste, qui sont des partis d'élus pour leur permettre leur réélection, juste conçus pour se vendre au meilleur prix de préférence à l'UMP. Je n'attend donc pas grand chose de la réunion du centre que nous promet Borloo, mais sait-on jamais, l'ambition peu en pousser quelques uns à avancer dans la bonne direction...

A lire ailleurs:

Centre de la France en 2011

Notes

[1] Budget constant en valeur de l'état, un des proposition phare de Bayrou pour le retour à l'équilibre.

[2] Qui pèse de l'ordre de 2%, tout comme aux dernières régionales.

[3] Objet Politique Non Identifié

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dimanche 13 mai 2012

Annoncer avant l'heure les résultats du scrutin ?

Lors des 2 tours de cette élection présidentielle, la question s'est posée de diffuser ou pas sur internet les "estimations" des instituts de sondage avant l'heure fatidique de 20h. Les émissions qui se veulent humoristiques ou décalées, se régalent aujourd'hui avec les images des journalistes faisant semblant de ne pas savoir ou de ne pas voir que tous les électeurs autour d'eux connaissaient la réponse.

Sur twitter, dès 12h30, les premières estimations fuitaient et à 18h, les chiffres qui seraient affichés à 20h étaient également disponibles. Le concept même de réseau social, fait que ce type d'information est candidate à une diffusion comme une traînée de poudre. Donc contrairement aux précédents scrutins, où seule une minorité de gens étaient informés (journalistes, politiques ou militants), cette année, c'est une diffusion massive de l'information qui conduit à la question de la pertinence de garder ces informations "secrètes" ou à minima, interdites à la diffusion. De quelques exceptions facilement contenables, on passe à un problème de masse difficilement gérable.

J'ai particulièrement apprécié le billet d'Aliocha, Estimations de vote : dura lex, sed lex !, dans lequel elle rappel que si l'on veut diffuser ces informations, il faut changer la loi, car pour le moment, c'est tout simplement interdit par la loi. Donc inutile de se plaindre de la loi lorsqu'elle s'applique, il faut se poser la question avant pour la changer.

Ok, donc si on ne veut pas que la loi soit enfreinte, que nous reste-t-il comme possibilité:

  • Changer la loi pour autoriser que l'information soit disponible. Mais à partir de quelle heure ? Et la veille on fait comment ? Donc on accepte que le vote se fasse en fonction des sondages. C'est un changement de paradigme par rapport à l'idée de vote dans notre république, mais après tout, la société évolue, alors pourquoi pas.
  • On durcie la loi pour quelle s'applique. Comme une information existante sera forcément rendue disponible, pour que cela fonctionne il faudrait interdire les sondages. Combien d'heures ou de jour avant le scrutin ? Et à 20h, comment fait-on pour donner un résultat au peuple impatient si aucun sondage n'a été fait ?

Personnellement, je me débarrasserais volontiers des sondages, pas seulement le jour du scrutin, mais même durant la campagne officiel pour que l'on puisse écouter les candidats et pas les journalistes qui commentent les sondages. Mais bon, c'est complètement utopique, donc il va falloir que l'on vive avec cette distorsion démocratique que sont les sondages: plus une personne est connu, meilleur est son score dans les sondages et plus un candidat est haut dans les sondages, plus il gagne de voix lors du scrutin puisque de nombreux électeurs votent pour celui ou celle qui est susceptible de gagner, pas forcément pour ce qu'il ou elle dit.

On est loin de la démocratie...

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jeudi 10 mai 2012

Le vote de valeur

J'ai participé comme quelques milliers d'autres à l'expérimentation du vote de valeur pour découvrir un autre mode de scrutin. Les résultats du scrutin son maintenant disponibles et c'est très intéressant. Je rappel le principe de ce vote: vous notez chacun des candidats sur une échelle de -2 à +2. On fait la moyenne pour trouver le vainqueur.

Les résultats de notre élection virtuelle

Comme le disent en introduction les auteurs, cela montre bien les limites de notre mode de scrutin. Alors après il ne faut pas non plus mettre aux nues ce mode de scrutin, puisqu'il favorise grandement le consensus et le consensuel.

Par exemple quelqu'un qui ne ferait campagne que sur un seul thème consensuel, se verrait noté avec des notes proches de 0 alors qu'un candidat faisant campagne pour un sujet clivant, aurait des notes extrêmes (+2 ou -2). Typiquement c'est ce qui est probablement arrivé à E. Joly ou Le Pen.

Il existe plein d'autres modes de scrutin très intéressants. Sans aller chercher bien loin, un 2ème tour avec non pas 2, mais 3 ou 4 candidats comme aux législatives pourrait être amusant aussi à analyser. Les stratégies de 1er tour n'auraient plus rien à voir.

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dimanche 6 mai 2012

François Hollande président, ça c'est fait

Tien c'est la première fois que j'ai voté pour le candidat qui est élu. Et pourtant je n'en retire aucun plaisir. C'est tout de même contrariant ça, moi qui pensait que mettre dehors le sortant serait agréable[1].

Qu'est-ce que ça change pour moi. En principe rien, car je craint qu'une fois qu'il aura endossé l'habit, il trouve finalement nos institutions malades très à son goût et ne fasse que de la cosmétique, comme ses prédécesseurs. Mon engagement en politique est entre autre pour défendre l'idée de contre pouvoir, qui ont été terriblement mis à mal par Srkz. Compte tenu du fait que Hollande aura peu de marge de manœuvre financière[2], est-ce que ce point qui ne coûte rien à l'état[3] sera mis en chantier ? Aura-t-il la capacité de s'élever contre les intérêts de tous les élus socialistes ? Va-t-il mettre en œuvre des réformes qui entreraient en conflit avec l'intérêt des socialistes qui vont posséder la majorité au parlement, au sénat, dans les régions et bon nombre d'importantes collectivités locales ?

C'est là que l'on verra si l'homme en a dans le pantalon ou si l'on a un nouveau Chirac qui n'a méticuleusement rien fait.

Notes

[1] Peut être eut-il fallu qu'il se prenne un 56% dans les dents, pour bien l'écrabouiller !

[2] Donc ne pourra pas réaliser la majorité de ses promesses, ce qui en soit est une bonne nouvelle pour le pays.

[3] Restaurer les contre pouvoir ne coûte qu'aux copains du pouvoir qui n'auront plus de places garanties et surtout à tous les élus en place qui ne pourront plus en faire leur seul métier.

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vendredi 4 mai 2012

Reconstitution de l'appareil militant extrémiste

Il y a une chose qui est sûr, c'est que cette campagne aura profité à fond aux partis extrêmes.

Si Lutte ouvrière et le NPA n'ont pas fait recette, en revanche, le parti communiste a pu réactiver tous ses réseau et y voir arriver du sang neuf grâce à la candidature de Jean Luc Mélenchon. Passer de 2% à 11% est inespéré pour une formation communiste.

Cependant, le Front de gauche n'étant pas que communiste, on va regarder avec intérêt ce qui va se passer par la suite, notamment aux législatives. Le parti de gauche et les communistes vont-ils finaliser leur union, ou chacun retourner chez soi ? Dans le premier cas qui va manger l'autre ? Dans le 2ème cas que restera-t-il aux législatives ?

Autre grand vainqueur, le Front national qui parait-il croule sous les adhésions, ce qui est là aussi un effet secondaire du score de Marine Le Pen[1]

Nous voici donc dans un pays où les extrêmes sont fortement renforcés. L'expérience montre que cela ne devrait pas durer, mais est-ce certain ?

Note

[1] En 2007, le Mouvement Démocrate avait enregistré plus de 70 000 adhésions dans l'élan de la campagne de François Bayrou avec son score de 18,5%.

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jeudi 3 mai 2012

Oh fatch de con, il a choisi Hollande !

Je ne pensais pas qu'il le ferait, je m'attendais à ce qu'il en reste au début de sa déclaration, à savoir pas de consigne de vote aux électeurs[1], chacun étant libre de son vote.

Et bien non, il a tranché et proprement en plus. Ce n'est personnellement pas pour me déplaire.

Par contre, pour le Mouvement Démocrate, ça va être beaucoup plus difficile à gérer, car je ne suis pas certain que les électeurs et militants de François Bayrou qui ont le cœur à droite aient tous la maturité de comprendre que l'on peut exprimer un choix sans soutenir un candidat[2].

François Bayrou fait le pari que François Hollande aura besoin de lui pour redresser le pays, qu'il aura besoin d'une majorité plus large que la gauche. On verra bien si la nomenclatura du PS sera capable de le comprendre[3], et surtout de l'accepter.

Autre incertitude, c'est le projet d'une union de tous les centristes pour refonder un courant indépendant susceptible de peser dans la vie politique française[4]. Ça va pas être simple, car pas plus que les cadres du PS, il y en a beaucoup qui restent dans le mode binaire.

La suite va être passionnante.

Notes

[1] Ce qui est logique pour quelqu'un qui plaide pour la responsabilité et la pédagogie.

[2] Éternel dilemme d'une prise de position nuancée donc non binaire, incompréhensible pour bon nombre de journalistes ou d'électeurs.

[3] Peut être...

[4] Et accessoirement d'avoir des députés et des sénateurs.

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mercredi 2 mai 2012

Des journalistes malmenés

Je n'aurai pas dit mieux:

Nous ne sommes pas des punching balls (ou j’en ai marre de me faire agresser)

On peu essayer de chercher une excuse à ces abrutis, mais ça va être dur. Bien sûr il y a l'effet groupe, démultiplié par l'effet foule, dans laquelle on se sent plus fort, anonyme. Il y a la frustration de ne pouvoir agir plus. Et il y a les propos du manitou qui parle d'une officine et non de journalistes pour décrire un média que ne lui sied pas.

C'est le problème des foules qui est mathématiquement prouvé: plus la foule est dense et plus intelligence se divise. Un peu comme s'il existait une corrélation entre la densité au m² en militant, et le pourcentage de neurones qui deviennent inopérants. Vu le nombre de militant annoncé par JF Copé sur la place du Trocadéro, il devaient être très, très serrés, certains calcules font état de 9 militants au m²[1]. Il ne devait plus leur rester beaucoup de neurones actifs.

Note

[1] Trocadéro=21000 m2, 200 000 personnes nous dit l'UMP. Donc 9,50 personnes/m2. Avec des comptes pareils, on comprend mieux les déficits du pays. A noter que BFMTV annonçait 40 000.

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lundi 30 avril 2012

Citoyens, laissez le pouvoir à...

Je prend aux mots le commentaire de laurentin[1] sur ce blog, et hop, ni une, ni deux, sans coup férir, et en parfaite adéquation avec moi même, j'ai décidé de ne plus me répandre en ces lieux, en réflexions diverses et (a)variées au sujet de cette nauséabonde 2ème phase de l'élection présidentielle. Je risquerai de trahir une opinion, voir même une intention de vote. C'est vous dire l'incongruité de la situation ;)

Je suis donc officiellement en vacances électorales. Vous êtes donc tout seul pour décider, dézinguer, déchoir, voir même destituer qui bon vous semblera[2], où comme on dit par ici demmerdène zi diche.

Notes

[1] Pseudo anonyme que tout le monde connait.

[2] C'est bon, c'est assez clair...

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lundi 23 avril 2012

Picorage: sur le 1er tour de la présidentielle

  • Résultats à St Laurent du Var: Sarkozy 38,48%, Le Pen 27,13%, Hollande 17,36%, Mélenchon 6,54%, Bayrou 6,25% via #MetroNice
  • Résultats à Nice: Sarkozy 34,65%, Le Pen 23,03%, Hollande 22,36%, Mélenchon 9,21%, Bayrou 6,28%, Joly 1,97%, Dupont-Aignan 1,38%, Poutou 0,62%, Arthaud 0,26%, Cheminade 0,22%
  • Le Pen, Bayrou... Quels reports de voix au second tour ?
  • Meilleur score de François Bayrou dans les Alpes Maritimes: 8,4% à Vence et 9,6% à Valbonne

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dimanche 22 avril 2012

Ma réaction au résultat du 1er tour 2012

Il y a des femmes et des hommes politiques, des partis et des projets politiques.

La manière de faire de la politique du sortant, Nicolas Sarkozy s'est caractérisée par des abus de pouvoirs, le mépris des équilibres budgétaires, les intérêts partisans au dessus de l'intérêt général et le mensonge généralisé comme moyen de communication. Tout ceci est antinomique avec ce que j'ai défendu au sein du le Mouvement démocrate et que François Bayrou a porté durant cette élection.

Sans préjuger de ce que fera François Hollande, la concentration des pouvoirs (parlement, sénat, régions et une partie des grandes villes) laisse craindre que le changement de président et de majorité conduise à de nouveaux abus de pouvoir. Avant même d'être aux affaires, le candidat du PS s'est déjà mis en situation de mensonge, en promettant des choses intenables, et qui, s'il les mettait en œuvre, aggraveraient les déséquilibres budgétaires sans bénéfice évident pour la nation.

Je suis et soutiens François Bayrou depuis 2005, et je recommencerai avec autant d'élan et d’enthousiasme, sans hésitation, car il a défendu la vérité et le réalisme. Cette façon de faire de la politique séduit moins que les mensonges et les promesses intenables. Visiblement les Français n'ont pas perçu ou compris les enjeux. Peut-être n'avons nous pas réussi à leur expliquer, ou peut-être les Français n'avaient-ils pas envie de les entendre. C'est dommage...

La vérité promise par François Bayrou durant cette campagne sera un des marqueurs idéologiques le plus fort pour la suite. Je citerai Christophe, militant des Alpes Maritimes: "Je préfère 9% de dignité à 18 % d'immondices ! Rien à regretter, nous pouvons être fiers de notre campagne"

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vendredi 20 avril 2012

François Bayrou, invité de RTL

Les réponses aux auditeurs sont les plus intéressantes de ce passage sur RTL.


François Bayrou, invité de Jean-Michel Aphatie... par bayrou

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jeudi 19 avril 2012

Vous vous demandiez ce qu'il allait dire

                               Et bien voilà, pour ceux qui avaient des doutes, François Bayrou a lâché aux Échos comment il voyait l'après 1er tour de l'élection présidentielle. Je ne suis absolument pas étonné, je ne voyais pas comment il aurait pu en être autrement.

Présidentielle : François Bayrou ne se voit pas « en faiseur de roi »

On apprend par contre un truc intéressant, c'est qu'il prédit un effondrement rapide du gouvernement de François Hollande. C'est assez logique. Avec des promesses intenables même sans crise, alors en plus avec une crise qui ne fait que commencer, la rigueur budgétaire nécessaire va provoquer de profond tiraillement dans sa majorité.

Jean Luc Bennahmias plaide dans le même sens, même si lui son coeur est plus à gauche comme il le dit:

"Le score de Bayrou sera déterminant"

S'il faut retenir un truc de tout ça, c'est que cette possibilité de ramener les centristes au cœur de l'échiquier politique nécessite un "centre" fort. Il ne sera fort que si François Bayrou fait un bon score à cette élection. Choisissez le bon bulletin !

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lundi 16 avril 2012

Le bilan de Srkz

Certains disent qu'il a fait de bonnes choses... ce graphique ne laisse pas beaucoup de sujets qui puissent être positifs. Et encore il ne parle que de faits, et pas de toutes les dérives de ses abus de pouvoir.

Source: http://www.agoravox.fr/tribune-libr...

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dimanche 15 avril 2012

Meeting de François Bayrou à Marseille

Ce matin, nous nous sommes retrouvés dans le bus pour refaire le monde comme à chaque fois que des citoyens engagés se retrouvent, il y en a même qui ont chanté[1].

Christophe Madrole, se lance pour chauffer la salle du Silo qui est une magnifique salle qui se remplie encore alors que le meeting commence. Saïd prend la parole pour rappeler que la lepenisation des esprits a encore gagné du terrain en s'en prenant non pas seulement aux étrangers de moins en moins nombreux, mais à leurs enfants pourtant français.

Xavier de Peretti nous fait un grand discours lyrique. Je n'aime l'homme mais je me surprend à l'applaudir lorsqu'il souligne la constance de François Bayrou. Il rappel la nécessité de construire une nouvelle majorité autour du projet porté par François Bayrou.

A noter que ce meeting est doublé en langage des signes.

Langage des signes

Jean-Luc Bennahmias prend la parole pour faire le lien entre ce qu'il y a à faire et le conseil national de la résistance, saluant au passage le grand résistant Aubrac.

François Bayrou arrive et la salle s'enflamme bien évidement.


Arrivée de François Bayrou à Marseille par CedricA

Souvent plus les foules étaient grandes et plus les mensonges étaient grands. Ils mentent dans une entente de concert.

Ce qui est en danger c'est le modèle de société que nous avons construit depuis des générations.

En 2005 nous étions en excédent, aujourd'hui nous sommes en déficit de 70 milliards d'€/an. C'est le commerce extérieur. Si le chômage était en baisse nous n'aurions pas besoin d'en parler. Or seul nous en parlons.

On a cru que la cause était la mondialisation. A chaque fois on nous expliquait que nous ne pouvions lutter contre la Chine ou l'Inde. On a même fait porter à l'€ cette responsabilité, alors que nos voisins ont les mêmes règles, les même salaires et la même monnaie (Italie, Allemagne, pays bas...).

Si les japonais de Toyota nous disent que c'est plus rentable de produire en France (électricité, transport, qualité des ouvriers), pourquoi les sociétés françaises ne le font pas (Renault dont l'état est actionnaire à 15%).

C'est un combat pour la vie, non un combat politicien. C'est une question de survie pour le modèle français.

Il est au moins un candidat qui dit la vérité.

En 2007 on nous prenait pour Cassandre et aujourd'hui les média disent que je dis la vérité. J'ai fait le serment que je ne mentirais pas au peuple français. Je ne serais jamais du côté de la démagogie. Il faut choisir la démocratie qui est conscience et responsabilité.

C'est la volonté du peuple qui peut changer les choses.

Quand on voit qu'on est capables d'être à la pointe de la recherche, l'innovation, on se dit quel gâchis (parlant des frégates furtives construites à Toulon).

Le textile existe encore en Italie et le textile de luxe est en croissance en Allemagne. La France, premier exportateur de produits de luxes, n'est même pas capable de défendre la production de dentelle alors que nous avons déjà la notoriété. La différence de fabrication d'un Jean produit en France et en Turquie est de 4€.

Le CREDOC a évalué que les français étaient prêts à dépenser 5% de plus si ils ont l'assurance de renforcer notre modèle social. Beaucoup d'entre nous le faisons déjà avec le commerce équitable ou le bio. En déplaçant 20% de nos achats vers du produit en France en 1 an on supprime le déficit du commerce extérieur. La salle gronde à l'évocation des marges de la distribution.

Chaque filière du pays est un champ de bataille, sur lequel nous devons déployer la volonté et la force des Français.

bayrou_marseille_scene.jpg

Autre exemple, la forêt: si on compare à l'Allemagne, nous avons 500000 emplois de moins. Nous n'avons pas les scieries en France et nous envoyons nos arbres en Allemagne.

C'est vrai dans tous les secteurs. Nous n'avons même pas de formation pour le commerce en ligne alors qu'il est en plein essor. Dans tous les les secteurs, nous avons besoin de bâtir la volonté et la stratégie française.

Ils mentent et le savent (avec leur promesses intenables). Que François Hollande téléphone au ministre grec s'il ne sait pas. La salle se déchaîne et gronde à l'évocation de Nicolas Sarkozy.

Quant un pays a perdu son crédit il est très difficile de le reconstruire. Je vous propose de ne pas le perdre.

Cela ferait faire des économies au pays s'il l'on supprimait la cataracte de paperasse.

Nous avons le devoir de dire qu'il va falloir faire des efforts "solidaires". Le mot du redressement c'est la confiance (des entreprises, des salariés, des jeunes dans leur avenir...).

Retour et détail sur le référendum de moralisation de la vie publique.

La légitimité des courants politiques, c'est les Français qui la leur donnent, pas la soumission aux puissants

En quelques semaines nous portons un projet de retour de la confiance. Nous avons un rôle particulier dans cette campagne.

Reconnaissance du vote blanc.

Ni l'un ni l'autre n'ont de majorité. La droite républicaine n'a rien en commun avec l'extrême droite (et c'est heureux). De même la partie raisonnable du PS n'a rien en commun avec l'extrême gauche.

Il y a des gens que je respect au centre (qui se sont éloignés), au gouvernement, au PS, chez les écologiste. Cette force a besoin qu'elle se réunisse.

Je ne suis pas le candidat d'une étiquette, d'un parti. Je suis le candidat de la vérité et d'une volonté de la France.

Renvoyez les truqueurs chez eux. Et nous allons le faire tous ensemble. La force du peuple est dans son unité: "Un pays uni, rien ne lui résiste".

bayrou_marseille_salle.jpg

Aux armes citoyens...

Note

[1] Pas tous juste, mais faut pas le dire ;)

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samedi 14 avril 2012

Qui influence qui ?

Il est petit oiseau[1]

Bien, bien, bien. Il semblerait, si l'on écoute les passants lorsque l'on tracte[2], voir même certains commentaires sur les blogs, qu'une partie des français ne votent pas pour un projet de société, une direction pour les 5 prochaines années, mais pour le futur vainqueur présumé que leur propose les sondages, assimilant cette élection à un pari où il faudrait être de ceux qui ont fait dès le 1er tour le bon pari[3].

Pour certains donc, le choix de Bayrou au premier tour n'aurait plus de sens puisque les sondages nous assènent qu'il ne serait pas qualifié au second. Ils sont pourtant nombreux à dire qu'il est très bien[4], qu'il est honnête, qu'il ferait un bon ministre (et là on note l'effet dévastateur de la rhétorique de l'UMP et du PS au sujet de Bayrou, premier ministrable pour les 2 camps).

Et l'influence ?

On peu aussi se poser la question de qui va influencer qui au second tour, voir au 3ème (les législatives). En effet, ce qui se dessine aujourd'hui, c'est un Mélenchon qui veut faire pression sur Hollande et les orientations de son gouvernement. Et de l'autre côté de l'échiquier, une Lepen qui réussi à orienter le discours et certains choix de société fait par Srkz. On appréciera au passage l'intérêt de telles influences, qui sont toutes les 2 incompatibles avec une réelle gouvernance d'un pays comme le notre.

François Bayrou, s'il est en capacité d'influencer le prochain gouvernement (quel qu'il soit) garanti que ce ne sont pas les extrêmes qui décident, mais la raison et le réalisme. Rien que pour cela, il me semble que cela vaut le coup de voter pour François Bayrou au 1er tour.

Pronostics

A chaque élection, je fais sur ce blog des pronostics, qui sont immanquablement faux, mais parfois pas tant que ça. Alors même si je ne devrais pas, car en tant que soutien inconditionnel de François Bayrou, je devrais vous asséner qu'il va être élu, je prend encore une foi le risque d'un pronostic:

  • Srkz ne passera pas en dessous de 24% au premier tour, l'électorat de droite est paniqué à l'idée que Hollande soit élu, et n'envisage pas que Bayrou réussisse à passer.
  • Hollande devrait continuer à baisser avec une légère remonté le jour du vote, entre 24 et 26%.
  • Lepen en dessous de 15%.
  • Mélenchon vas perdre 3 à 4 points par rapport aux sondages lors du vote réel, le vote utile jouant à plein, soit entre 11 et 14%.
  • Bayrou devrait récupérer une partie de l'électorat contestataire pragmatique, soit entre 14 et 17%.

Au second tour, quoiqu'en disent les sondages, Hollande n'a aucune garantie d'être élu, le scrutin risque d'être très, très serré.

Et pour ceux qui voudraient absolument que je leur dise pour qui je voterais dans ce cas de figure, c'est facile, c'est écrit sur ce blog depuis le 5 mai 2007.

Notes

[1] Cuit, cuit.

[2] Et oui, ce matin sous la pluie.

[3] Honnêtement ça fait mal au bide quant on défend des idées d'entendre ça...

[4] Pas loin de 70% quant même.

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jeudi 12 avril 2012

Ceux qui vont changer la France avec lui

Et bien non, il n'est pas seul. Il y a les militants bien sûr, les quelques 2500 élus et aussi une équipe de gens compétents, dont Olivier Des Mots Crates fait la liste dans le billet Pourquoi Bayrou ? L’équipe et les soutiens.


François Bayrou - clip de soutien - une équipe...

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