Le tortillard et la rivière Kwaï

On dira qu'après 4 jours à Bangkok, les enfants sont remis du trajet interminable en avion. Ce matin, réveil à l'aube, enfin presque car les thaïs sont réveillés depuis longtemps à l'heure à laquelle nous partons de la maison d'hôte pour aller prendre notre train.

A première vue, le train ne paye pas de mine, tiré par une locomotive diesel, mais le confort minimum est là: comme un peu partout, il y a des sanitaires, des poubelles entre chaque wagon. Ok ce n'est qu'un sac poubelle noué à la poignée, mais ils sont là et surtout, le personnel passe avec pour ramasser les déchets, essentiellement de nouriture, qui s'accumulent durant le voyage si on se laisse tenter par tous les vendeurs ambulants qui montent et descendent à chaque station. Impossible de mourir de faim.

Pour ce qui est de la clim, pas de problème avec les réglages, il n'y en a pas. Chacun ouvre la fenêtre comme il veut pour compléter les ventilateurs. On est finalement pas trop mal, le seul souci c'est la vitesse. Avec un train qui roule entre 40 et 80 km/h, le voyage est long, s'étire à n'en plus finir, d'autant que des travaux sur la voie nous font finalement arriver avec prêt d'une heure et demi de retard. Pas facile de tenir les fripons dans ces conditions, d'autant qu'après les 6h30 de train, certe très amusant au début, il reste encore 2h de bus pour atteindre notre destination.

Même en essayant de leur racompter le film du "pont de la rivière Kwai" sur lequel nous passons, la fatigue du voyage n'aide pas, à moins que ce ne soit mes talents de compteur qui ne les captivent pas suffisament.

Et puis leur père à un défaut, il n'aime pas les taxi ou transports apparentés, où il faut constament négocier quelque chose. Du coup, pour rejoindre l'arrêt de bus distant d'environ 2km de la gare, nous partons avec nos sacs sur le dos, à pied, sous le soleil, qui a arrêté de se cacher derrière les nuages, le traitre, juste une heure ou deux avant. Certe ce n'est pas grand chose, mais l'excuse de se dégourdir les jambes après le train ne prend pas. Heureusement, la perspective de se jeter dans une cascade dans laquelle les locaux viennent se baigner porte beaucoup plus.

Le bus, bien que typique avec son petit hotel de Bouda et ses tresses de fleurs, n'en reste pas moins une étape de plus, un peu longue, malgrès la rafraîchissante diversion de la baignade dans la cascade.

Heureusement, l'accueil chaleureux à l'arrivée, tant par les adultes que les enfants de la maison, aide à dissiper une partie de la lourdeur de cette longue journée de transport.

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