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Politique, logiciel libre et autres digressions de Cédric Augustin - Saint Laurent du Var (Nice Côte d'Azur - France)

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On vous recommande

Des films, resto, spectacles ou bouquin que j'ai aimé et que je vous recommande.

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samedi 27 mai 2023

Un film à voir: les héritiers

Affiche du film Les héritiersNetflix propose le film "Les héritiers" qui est sorti en 2014 et dont je n'avais pas entendu parlé à l'époque. Je trouve que ce film est un bijou. Pas très ambitieux, plutôt même sage, mais très bien filmé, délicatement, avec l'émotion qui monte progressivement. Il m'a décroché plusieurs larmes.

On y découvre une classe de seconde de Créteil qui est en difficulté. Le genre de classe que tous les enseignants redoutent d'avoir, de celle qui vous casse et vous font douter de votre vocation d'enseignant, et pourtant de ces classes dans lesquels on envoie les profs débutants qui viennent de réussir le concours.

Le début du film est lent, il place le contexte. On y découvre des enseignants et l'institution, dépassés et qui abandonnent ces élèves. Et puis la caméra nous fait découvrir une enseignante d'histoire, qui propose à cette classe de participer à un projet sur la Shoa et en particulier les enfants dans les camps nazi.

Le sujet est carrément austère, aride et difficile, mais finalement les jeunes s'en emparent. J'ai trouvé très bien filmé le récit et même les élèves sont hélas très, très réalistes. La réalisatrice ne détaille pas trop, et on pourrait presque lui reprocher la liste des thèmes évoqués mais non développés. Le sujet est l'impacte sur les jeunes et la classe de ce projet. Le film raconte comment les élèves ont évolués grâce à ce projet. Il évoque très discrètement d'autres sujets que vivent ces jeunes dans un quartier chargé de racisme, de communautarisme, avec la gangrène des islamistes aux portes du lycée, sans pour autant en faire des tonnes, car ce n'est pas le sujet, même si c'est une réalité.

Bref j'ai adoré et je vous le recommande.

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lundi 15 mai 2023

k-drama, d'autres avis

J'ai heureusement baissé ma consommation de k-drama, il y a autre chose à faire dans la vie, mais de temps en temps, je continue à en regarder. En voici quelques-uns.

My Golden Life

Un long k-drama de 52 épisodes, avec de chouettes acteurs et un scénario travaillé (du moins sur la première partie, après on sent que c'est recyclé). J'ai regretté que les décors soient plutôt pauvres et la manière de tourner répétitive et sans originalité (souvent un seul angles de vue par décor et des éclairages artificiels poussifs). C'est l'histoire de 2 familles, l'une très riche et l'autre pauvre qui se croisent, avec la confrontation de leurs différences, de leur valeurs.
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The Pirates : à nous le trésor royal !

Ce n'est pas une série, mais un film de 2h dans l'univers de la piraterie coréenne au moyen âge. Je ne pense pas qu'il y ait une seule scène crédible dans ce film. Si c'était un concours d'improbabilités, ce film les remporterait, avec des effets spéciaux très kitch. Si vous avez des connaissances en bateau ou en plongée, c'est encore pire. J'ai piqué quelques fou-rires en me demandant comment les scénaristes avaient pu écrire des trucs pareils. Vous aurez compris, ça se regarde comme un dessin animé d'un conte, pour ne surtout pas réfléchir, il n'y a même pas de morale à la fin.
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Black Dog: Being A Teacher

La vie compliquée d'une enseignante embauchée en CDD dans un lycée public qui peine à faire intégrer ses meilleurs élèves dans les universités. On y découvre le statut des enseignant précaires, la hiérarchie très pesante à la coréenne, les luttes de clan au sein de l'établissement... C'est presque un documentaire. Les romances ne sont pas le sujet, on y rit pas des masse, c'est du sérieux, on y parle de l'avenir de la jeunesse coréenne. Étant nouvel enseignant, c'est pour moi très instructif de découvrir cette peinture du système d'enseignement coréen. Bien sûr c'est un autre monde, mais avec tout de même beaucoup de points communs. Je ne suis pas certain que les enseignants français accepteraient une telle organisation, même édulcorée ;)
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Mr Queen

Un homme du 21e siècle se retrouve projeté dans le corps d'une femme sous Joseon (200 ans en arrière) qui va devenir reine. Intrigue de cours à gogo et une relation spéciale entre le roi et la reine, qui évoque encore une fois la question de genre, mais en mode comédie cette fois-ci. Une partie de l'humour est difficile à percevoir je pense car il joue sur les différences de langage entre les 2 époques, qui sont gommées avec les sous-titre. J'ai particulièrement apprécié lorsque l'héroïne (habité par une homme du 21e siècle) recycle les mots anglais que les coréens modernes incorporent un peu partout dans leur manière de parler, et les reformule en s'appuyant sur les racine de la langue coréenne. Une manière, comme le font les canadien de réintégrer dans le français les néologismes anglais.
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mardi 25 avril 2023

Avatar, la voie de l'eau : j'ai aimé, encore

Avatar, La voie de l'eauJ'avais adoré le premier opus d'Avatar, et j'ai du le regarder au moins 5 fois, avec à chaque fois un aspect différent de l'histoire qui émerge pour teinter l'histoire somme toute assez manichéenne. Pour la sortie de la suite, nous avions révisé en organisant une soirée cinéma à la maison une semaine avant, j'ai ressorti les lunettes 3D du fond du placard, et les place ont été acheté bien à l'avance pour avoir les meilleurs place dans la salle. Ce genre de sortie ça ne s'improvise pas.

J'ai lu dans une interview de James Cameron, le réalisateur, que si on avait envie d'aller aux toilettes durant les 3h12 du film, ce n'était pas un problème, car on pourrait voir les scène manquées lors du visionnage suivant. Sur le coup je l'ai trouvé un peu gonflé de partir du principe que l'on verrait le film d’emblée plusieurs fois, mais j'ai compris ensuite ce qu'il voulait dire : l'histoire de base est comme dans le premier film, assez simple, elle est quasiment intégralement dans les dernières bandes annonces (donc ne les regardez pas avant d'avoir vu le film). Ce film est avant tout un univers, une ambiance, décrit en détail, dans lequel l'auteur nous emmène nous promener. Pendant une partie du film, nous sommes presque dans un documentaire aquatique, à la découverte d'un peuple et d'une faune fantastique. Comme le dit fort bien l'auteur de cette critique que j'ai trouvé assez pertinente, une fois qu'il nous a bien immergé dans cette univers, on a un peu le sentiment que l'histoire décide de revenir nous filer une baffe, avec des scènes de combat dantesques. On notera qu'avec le retour du milieu aquatique, James Cameron peut à nouveau faire couler des bateaux, et le clin d’œil à Titanic est presque abusé.

Il y a beaucoup de scènes de cette phase de contemplation qui m'ont parlé, car je m'y suis retrouvé lorsque je fais de la plongée ou de l’apnée. Dans ces activité, on est là pour regarder, des gros poisson ou de minuscules mollusques, de couleurs tapageuses ou en mode camouflage. Faire de la plonger c'est contempler et James Cameron fait partager cette activité à des millions de gens qui n'en ont probablement ni l'opportunité, ni l'envie. J'ai fait ça, être à la plage avec un masque et un tuba dans 40 cm d'eau et regarder pendant des dizaines de minute, comme le fait le personnage de Kiri, les reflets, les grains de sable, les alvins, les mollusques... J'ai été surpris de la présence de cette scène , qui je pense n'est pas forcément accessible au plus grand nombre.

On notera au passage qu'il y a beaucoup d'éléments qui sont mis en place pour les épisodes suivants. On devine des pistes, on comprend qu'il y a des choses qui se passe que l'on ne nous montre pas. Un peu comme dans un documentaire sur une troupe de lion, on les voit évoluer, croiser d'autres protagoniste aux vies toutes aussi complexe, mais ils ne sont pas détaillés, ce ne sont pas, pour le moment, les sujets importants. Il y a de quoi alimenter les fans avec des quantité de théories, la possibilité de faire des spin-off, ou tout bêtement pour les 3 prochains opus. Je pense que l'on va re-re-re-regarder ce film encore et encore :D

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jeudi 23 février 2023

K-drama: un classement de quelques séries

Voici en vrac quelques un des k-drama que j'ai vu dernièrement. Je vous ai mis une note sur 3 avec un petit icône et un petit commentaire pour chacun. J'ai bien sûr repris les k-drama dont j'ai parlé dans mon billet précédent J'ai découvert les k-drama:

  • My Shy BOSS (1/3): Un patron d'un grand groupe de relations publiques se cache au dernier étage de l'immeuble. Une comédienne pleine de vie abandonne son métier pour rentrer dans le groupe afin de venger sa sœur qui était au service de ce mystérieux patron et qui s'est donnée la mort quelques année avant. La série traite des secrets qui empoisonnent la vie et de la dépression qu'ils peuvent induire. La fiche sur Netflix
  • Love in the Moonlight (1/3) : Une jeune fille qui se fait passer habituellement pour un garçon pour ne pas avoir de problèmes, se retrouve par un concours de circonstances, eunuque à la cours de Joséon, et bien sûr le prince en tombe amoureux. Les premiers épisode sont terribles le temps que la série démarre et le scénario est improbable, mais il faut voir cette série presque comme une comédie burlesque La fiche sur Netflix
  • Moon embrassing the Sun (2/3): De la magie à la cours de Joséon, avec les destins du soleil (le roi) et la lune (la reine) qui ne parviennent pas à se retrouver, avec les classiques intrigues de cours. La fiche sur Netflix
  • Doctors (2/3) : Une élève à problème croise un enseignant atypique qui lui redonne le goût des études. Quelques années après, ils se recroisent de nouveau, elle est devenue une brillante chirurgienne et lui un a repris son métier initial de chirurgien. La fiche sur Netflix
  • Suspicious Partner (1/3) : Un procureur doit enquêter sur sa stagiaire et se retrouve sur la sellette. Plongée dans le domaine de la loi et de la corruption, mais avec des situations un peu tirées par les cheveux pour que les protagonistes arrivent à être ensembles. La fiche sur Netflix
  • Rookie Historian (2/3) : à Joséon, le rôle des historiens au sein de la cours, qui doivent archiver toute la vie de la cours. Cette série introduit des femmes dans cette mission habituellement tenue par des hommes. La fiche sur Netflix
  • Descendants of the sun (2/3): Comment un militaire qui tue des gens et une toubib qui les sauvent peuvent tomber amoureux ? Le scénario trouve la solution avec une mission humanitaire. On a un peu l'impression que c'est une série promotionnelle pour s'engager dans l'armée. La fiche sur Netflix
  • Because this is my first life (3/3): le thème est basique, pour des raisons financières, un homme brillant et taciturne et une femme sans logement ni travail deviennent colocataires. La série explore leur relation complexe qui se construit, avec délicatesse. C'est aussi une série sur la condition féminine dans une société machiste et patriarcale. La fiche sur Netflix
  • Revolutionary Love (1/3): le thème du travail précaire, des abus de pouvoir, des grands groupes versus les petites entreprises, les combines... L'acteur principal est énervant et le scénario est poussif, alors que le sujet et l'histoire aurait put être passionnants. La fiche sur Netflix
  • My Sassy Girl (1/3): à Joséon à la cours royale, une princesse insupportable croise la vie (et lui pourri) d'un brillant jeune intellectuel promis à un brillant avenir. Les premiers épisodes sont très laborieux et l'intrigue est confuse, mais on s'attache aux personnages. La fiche sur Netflix
  • Do Do Sol Sol La La Sol (2/3): une jeune fille issue d'un milieu favorisé voit son monde s'écrouler et doit s'en sortir grace à l'aide d'un taciturne jeune homme et le piano qu'elle avait pourtant décidé d'abandonner. Elle a un sourie craquant, et c'est l'histoire de la générosité qui paye en retour par du bonheur. Une série feel good. La fiche sur Netflix
  • Live up to your name (1/3): un médecin de Joseon se retrouve propulsé 400 ans plus tard de nos jours et croise une chirurgienne. Le jeu des acteurs est médiocre, et l'acteur principal est même agaçant. La comparaison des techniques médicale est par contre intéressante. La fiche sur Netflix
  • Hometown Cha-Cha-Cha (3/3): Une dentiste très citadine de la capitale débarque dans un village de pécheurs et décide de s'y installer, puis tombe amoureuse du beau gosse du coin. La fiche sur Netflix
  • The King's Affection (3/3): La sœur jumelle du prince héritier qui est supposée avoir été supprimée à sa naissance, se retrouve a devoir le remplacer suite à sa mort et cacher quelle est une femme. La fiche sur Netflix
  • Crash Landing on You (3/3): Une riche business-woman a un accident de parapente et atterrie en Corée du nord, où elle est arrêtée par un militaire nord coréen qui décide de la cacher et de l'aider à retourner au sud plutôt que de la dénoncer. La fiche sur Netflix
  • 100 Days My Prince (3/3): Un prince perd la mémoire et vit pendant 100 jours comme un paysan. Il tombe bien sûr amoureux de celle avec qui il habite qui s'avère ne pas être celle qu'elle prétend. La fiche sur Netflix
  • Business Proposal (2/3): Un riche héritier d'un empire industriel qui ne veut pas se marier, passe un contrat avec jeune femme pour qu'elle se fasse passer pour son crush auprès de sa famille pour avoir la paix. Bien sur elle va le devenir et les emmerdes et quiproquos se multiplient. La fiche sur Netflix

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lundi 26 décembre 2022

Nouveau tag: Série et film

Comme en ce moment la politique ne me motive pas du tout et que je cause de séries, j'ai ajouté un nouveau tag sur le blog: Série et film.

En le créant, je me suis aperçu qu'il y avait pas mal de contenu dans ce blog qui peut être rattaché à ce tag, puisqu'en faisant une promenade rapide dans les archives, il y a déjà pas moins de 24 billets.

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samedi 3 décembre 2022

J'ai découvert les k-drama

Un des avantage de Netflix ou de Arte, c'est l'opportunité d'accéder à des productions de nombreux pays. Au début de notre abonnement à Netflix, nous avons regardé plutôt des séries américaines. Puis nous avons exploré les films ou séries allemandes, danoises, anglaises, espagnoles, turcs, australiennes... Bref nous sommes parti en voyage grâce aux productions cinématographiques ou télévisées, que nous n'aurions probablement pas recherché sans l'accessibilité que nous donne ces plateformes.

Bien sûr, il ne faut pas regarder les versions doublées, mais la VO sous-titrée pour apprécier le jeux des acteurs et surtout éviter l'espèce de lissage émotionnelle que comporte les doublage bas de gamme.

Dernièrement j'ai découvert les drama coréen ou k-drama. Honnêtement, je ne pense pas que j'aurais regardé ce type d’œuvre si je n'avais pas un abonnement Netflix. Maintenant que j'ai découvert, je suis un grand fan et carrément acro.

C'est quoi un k-drama ?

C'est un format romanesque qui semble avoir des règles d'écriture. Voici celles que j'ai identifiées:

  • C'est une histoire d'amour impossible. On sait dès le début que les protagonistes vont tomber amoureux l'un de l'autre, alors qu'ils semblent être incompatibles, en général pour un problème de classe sociale ou des familles antagonistes. Le plaisir n'est pas d'être surpris qu'ils finissent ensemble bien sûr, mais de découvrir le chemin qu'ils empruntent pour y arriver.
  • Il y a toujours du luxe à un moment ou l'autre, avec l'un ou l'autre des amants issu d'un milieu favorisé, ou qui s'y retrouve projeté. C'est la part de rêve bon marché de ces histoires.
  • Les héros suivent leur destin qui semble presque écrit d'avance. L'amour d'enfance devient l'amour d'adulte, le milieu social d'origine est difficile à quitter et s'il a été quitté, on y est toujours ramené. Je ne sais pas si c'est propre au k-drama ou si c'est un élément culturel coréen, mais c'est une grosse différence avec le modèle de société occidental, où l'on forge son destin et non on navigue dedans.
  • Même chose pour la famille, et l'autorité du père ou de la mère, le respect des anciens qui sont omniprésents, presque pesant. Je pense que c'est un élément clé de la société coréenne qui forcement se retrouve dans les films, pas forcément une spécificité des k-drama.
  • Dans un k-drama, il n'y a pas de sexe, tout juste des bisous (pas avant l'épisode 6) et beaucoup, beaucoup de larmes (on peu voir les scènes qui ont été tournées en fin de journée lorsque les yeux des acteurs sont rouge). Ça change des séries américaines ou espagnoles, où ils finissent au lit avant la fin du premier épisode. De même l'homosexualité est à peine évoquée. C'est une possibilité, mais comme c'est la romance qui compte, le sexe des amoureux n'a pas tant d'importance que ça.
  • Certains aspects de l'histoire sont expédiés grossièrement sans tenir compte du réalisme pour se concentrer sur l'intrigue romanesque principale. Même dans les meilleurs réalisations, il y a des raccourcis ou des incohérences (comment l'argent est trouvé, comment font-il pour se déplacer aussi vite d'un endroit à l'autre, comment se trouvent-ils à cet endroit par hasard...). Au début ça choque un peu et puis on s'y fait. C'est d'autant plus drôle lorsque les scénaristes s'en amusent en faisant réagir les personnages à ces incohérences ou en les mettant en abîme avec les personnage qui se moquent des incohérence d'un k-drama qu'ils sont en train de regarder à la télévision, dans lequel l'intrigue est grossièrement celle que l'on est en train de suivre.
  • En terme de réalisme, on a des décors toujours magnifiques, des fleurs même en hiver, toujours de la lumière, même la nuit en pleine forêt et des personnages principaux, beaux et belles comme des gravures de mode, toujours maquillés, même au réveil. Dans le pire des cas, il y a une mèche de cheveux qui s'échappe pour signifier que le personnage est décoiffé. On est là pour se rincer l’œil avec de belles personnes, donc les gentils sont beaux et les méchants sont soit moches, soit avec des comportement explicites de vilains: réunions clandestines, rire sardonique, regard en coin...
  • Les personnages secondaires se doivent d'être presque caricaturaux, car ils sont là pour faire émerger une caractéristique des héros et héroïnes. Il y a des acteurs époustouflants ou carrément nuls dans les rôles secondaires. C'est assez déroutant de voir cohabiter dans la même scène de grands acteurs et des gens qui récitent un texte.
  • Le placement de produit est un truc super amusant. Parfois les scénaristes le font discrètement, mais la plus part du temps c'est grossier: gros zoom sur la marque, une tirade d'un personnage qui sort de nul part pour venter un produit... Ça en est presque drôle.
  • La conclusion de l'histoire est forcément le "happy ending", car on s'est attaché à nos héros, on a frémis et souffert avec eux, on s'est insurgé des coups du sort qui les empêchent d'être ensemble. Au bout de 16 ou 20 épisodes, ça suffit, on veut se réjouir avec eux.

Quelques exemple de k-drama

Alors voilà quelques uns des k-drama que j'ai regardé dernièrement sur Netflix, et pourquoi je les ai aimé.

Hometown Cha-Cha-Cha

Une dentiste très citadine de la capitale débarque dans un village de pécheurs et décide de s'y installer, puis tombe amoureuse du beau gosse du coin. Dans cette série, les personnages secondaires sont merveilleux, on adore la grand mère, le musicien raté, le couple divorcé qui se tourne autour. On y découvre le fonctionnement de la collectivité et la solidarité, les trauma que l'on a tous en nous. Il y a forcément quelqu'un à qui s'identifier qui fait vibrer.


The King's Affection

La sœur jumelle du prince héritier qui est supposée avoir été supprimée à sa naissance, se retrouve a devoir le remplacer suite à sa mort et cacher quelle est une femme, qui bien sûr tombe amoureuse (on est dans un k-drama quand même).

On est à Joseon, au palais royal du temps des combats au sabre, des rois, reines, princes et princesses, et des intrigues de la cours, des ministres qui veulent le pouvoir, des eunuques et des servantes. C'est une magnifique plongée dans la Corée du moyen âge, avec un grand soin de l'image et des décors, et au passage beaucoup d'explications sur le fonctionnement de la cours (ce qui aide pour comprendre les autres k-drama qui se déroulent dans le même univers, mais partent du principe que l'on connaît tout ça).

L'homosexualité est évoquée, mais juste effleurée, puisqu'un homme qui aime de manière romanesque le prince, ça ne se fait pas, même si nous, nous savons que c'est une femme. D’ailleurs l'affiche officielle représente l'actrice comme un personnage femme et non comme le prince. Les scénaristes nous emmènent dans un écheveau d'intrigues et de rebondissement de plus en plus inextricables avec beaucoup de talent. Comment vont-il finir par pouvoir s'aimer ? Cette série a été récompensées et c'est mérité.

Crash Landing on You

Une riche business-woman a un accident de parapente et atterrie en Corée du nord, où elle est arrêtée par un militaire nord coréen qui décide de la cacher et de l'aider à retourner au sud plutôt que de la dénoncer.

J'ai adoré la manière dont est dépeint la société nord coréenne. Je ne sais pas si c'est vrai, mais c'est suffisamment réaliste pour l'apprécier. En terme d'amour impossible, c'est difficile de faire pire avec une barrière de barbelés et des missiles de chaque côté. C'est une belle métaphore de peuples qui pourraient s'aimer, mais de gouvernements incompatibles. Le placement de produits est juste improbable dans cette série.

Pour rajouter un petit plus, les héros de la série se sont mariés dans la vraie vie. C'est pas beau le cinéma !

100 Days My Prince

Un prince perd la mémoire et vit pendant 100 jours comme un paysan. Il tombe bien sûr amoureux de celle avec qui il habite qui s'avère ne pas être celle qu'elle prétend.

On ne cherchera pas la véracité du côté du prince dans cette comédie romantique divertissante, mais plutôt la manière de dépeindre la vie rurale et la barrière qui sépare les nobles des roturiers, qui construit toute la société médiévale. Les personnages sont attachants, même si est un peu surjoué, mais le style veut ça.


Business Proposal

Un riche héritier d'un empire industriel qui ne veut pas se marier, passe un contrat avec jeune femme pour qu'elle se fasse passer pour son crush auprès de sa famille pour avoir la paix. Bien sur elle va le devenir et les emmerdes et quiproquos se multiplient.

Les personnages sont caricaturaux à souhait, jusque dans les coiffures. De tous milieux, ils regardent le même k-drama qu'ils critiquent sans vergogne, sans s’apercevoir qu'il sont eux même les personnages de la même histoire. La mise en abîme est délicieuse. A regarder un fois que l'on est familiarisé avec le style, car ce n'est pas l'histoire qui est bonne mais la manière de la caricaturer en permanence.


J'en ai regardé d'autres, de moins bonne qualité. Surtout ne vous laissez pas affecté par la qualité du premier épisode. Dans certaines productions ont dirait que les acteurs ne savent pas jouer et apprennent le métier au fur et à mesure des épisodes, dans d'autres, les scénaristes ont commencé des pistes et laissent tomber. En général, ça commence à être bon à partir de 3ème ou 4ème épisode, soit parce que les choses se sont mises en place, soit parce que l'on s'est habitué aux personnages.

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mercredi 12 janvier 2022

Une histoire magnifique

L’entrepreneur Aziz Senni @azizsenni a partagé le tweet suivant:

Un agent entretien devenu médecin :
L'ascenseur social est en panne, il a pris l'escalier ! #Bravo

PORTRAIT. Karim Ounas, l'agent d'entretien hospitalier du Nord devenu médecin anesthésiste-réanimateur

Ce qui fait référence au titre de son livre sur l’ascenseur social en panne. C'est un peu une histoire qui ressemble à un conte de fées, de celles qui nous rappellent qu'il ne faut pas abandonner ses rêves, et que même si c'est difficile, il existe des moyens mis à disposition de tous, pour se reconvertir professionnellement. J'en ai moi même profité pour mon changement de métier il y a 2 ans, donc cette histoire me touche tout particulièrement.


PORTRAIT. Karim Ounas, l'agent d'entretien hospitalier du Nord devenu médecin anesthésiste-réanimateur.pdf Comme les média ont l’habitude de faire disparaître leurs articles ou de les rendre inaccessibles parfois, j'en ai fait une capture que j'archive ici. Mais préférez le lien original vers le site de France3.


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dimanche 7 février 2021

Une série juste géniale: Mum

Non seulement je dis que je regarde Arte, mais en plus c'est vrai. Pas tout le temps, et pas tout, mais en ce moment, Arte propose des séries absolument supers. Je vais commencer par vous parler d'une qui est un truc difficilement qualifiable mais tellement rafraîchissant.

Par le passé, j'avais aimé les série danoises, suédoise, allemandes proposées par Arte et je me demandais, pourquoi même quand certaines n'étaient pas forcément très bonnes, j'appréciais de les regarder. Je pense que c'est la comparaison avec les séries américaines, qui ont toutes en commun le rythme. Les séries européennes sont plus lentes, prennent le temps de montrer les choses, et souvent faute de moyens, ne sont pas dans la surenchère d'effets spéciaux. Ce contraste permet d'apprécier d'autres choses que nous raconte l'histoire. C'est ce que fait à l’extrême la série Mum.

Aucun effet spécial, pas de super héro qui sauve la planète, aucune aventure qui fait rêver, pas de course de voiture ou même de voiture intéressante, aucune scène torride de sexe, des personnages d'une banalité tellement banale que ça en est inhabituel sur un écran, un décor simplissime réduit à une maison de banlieue quelque part au royaume uni. Planté comme ça le décor ne donne pas envie.

Mum c'est l'histoire d'une femme mure[1], qui vient tout juste de perdre son mari qu'elle aimait. Tout au long des 3 saisons qui correspondent grosso modo à 3 ans de sa vie, on la croise lors des diverses réunions de famille. Elle est entourée par son fils et sa copine, ses beaux-parents, son frère et sa femme, un ami de son mari et de temps en temps, quelques personnes de passage. Tous les gens de la famille sont des sans gènes maladroits, quelle gère et accueille avec un flegme british et une patience qui force l'admiration et suscite une empathie porteuse de bienveillance. Il y a quantité de micro détails, des trucs insignifiants du quotidien, juste perceptibles. C'est une série qui parlera assurément aux parents, aux boomers, peut être aux autres, j'en sais rien. Nous avons adoré.

Cette série est un bonbon, un moment de petit plaisir simple.

Quelques liens:

Note

[1] Jouée par Lesley Manville qui est exceptionnelle.

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mercredi 20 février 2019

Mise à jour de mon CV professionnel

Après 12 années dans la même entreprise, j'ai décidé de remettre mon CV à jour pour aller voir un peu ailleurs ce qui pourrait me faire envie et sortir de ma zone de confort.

Mon CV qui était disponible en ligne datait de 2006, donc il était grand temps de faire un petit rafraîchissement. Voici la nouvelle version, toute fraîche sortie de mon clavier:

http://cv.cedric-augustin.eu/

N'hésitez pas à m'envoyer par email vos commentaires !

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jeudi 28 juin 2018

La science dans le film Avatar

J'ai regarder à nouveau le film Avatar l'autre jour et j'y ai vraiment pris du plaisir. Lors de la première fois que j'ai vu ce film, le scénario m'avait semblé un peu trop manichéen, avec des gentils très gentils et des méchants très méchants. Au 4ème visionnage, c'est toujours vrai, mais on regarde d'autre chose: la beauté de l'univers est exceptionnel et la philosophie des Navi très inspirante. Quant on connais l'histoire, on se prend à regarder comment elle est racontée, comment elle est mise en image, et on découvre des détails au milieu des clichés bourrin faits pour que tout le monde puisse suivre une intrigue simple.

Bref j'ai adoré replonger dans cet univers. Avec le 5ème élément, c'est un de mes film de science fiction préféré.

Un petit lien très sympa sur la science dans Avatar.

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vendredi 8 juillet 2016

Le Groupe Enjoy - Spectacle de rue - Toulouse

C'est ma fille qui me les a fait découvrir. Ils sont juste excellents.

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samedi 14 mai 2016

Tracy Chapman, You're the One

Je cherchais quelques live de Tracy Chapman sur Youtube et je suis tombé sur ces enregistrements de fans. Le premier a été filmé en même temps que moi, le gars était juste un peu plus loins derrière moi. Ses images sont pourries mais le son l'est un peu moins que sur mon enregistrement. Le second enregistrement date de la même époque, à quelques jours de distance dans un autre festival.

Ok, dans les 2 cas le son n'est pas très bon, mais que voulez-vous, les fans adorent les variantes de leurs chansons préférées, et je suis un fan de Tracy Chapman.

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vendredi 18 mars 2016

Give me one reason

Je suis fan de Tracy Chapman et en plus c'est beau. Sur leur chaine Youtube respective, ces gars, Chris Martin et Larkin Poynton montrent et font des trucs superbes.

Note: je suis tjs en mode "tête sous l'eau", donc le blog est encore en somnolence. A bientôt.

Cedric.

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mercredi 17 février 2016

Boire du bon thé

Lors de mon voyage en Chine il y a quelques années, j'ai rapporté des thés exceptionnels. Qui même plusieurs années après sont toujours délicieux, alors que la pluspart des thés sont éventés au bout d'un an environ.

Il n'en reste rien et je suis donc parti à la recherche de thé de qualité. J'ai tout d'abord essayé les thés bio vendu dans les boutiques vendant du Bio. C'est pas mal, mais les parfums sont limités, et la qualité décroit rapidement après l'ouverture du sachet.

J'ai testé aussi les thés d'une maison de thé ou de vendeur comme Nature et découverte. J'ai apprécié certaines préparations, mais beaucoup sont à base d'arômes ajoutés. Cela se traduit notamment par des arômes olfactifs qui séduisent sur le thé sec, et qui sont très différents après l'infusion.

Or les vrais thés parfumés ne sont pas fait avec des arômes ajouté au thé, mais lors de la phase de macération du thé. Et cela change vraiment l'arôme et le goût. C'est aussi ce qui explique que si on n'utilise pas des arômes, il y a beaucoup moins de choix.

Au vu des prix très élevés de certains thés, j'ai voulu testé du thé low-cost, acheté 2€ dans un sachet de 400g au marché. Au goût, cela n'a rien à voir. C'est une autre boisson, et appeler ça du thé est un peu un abus. Déjà à l’œil on voit tout de suite qu'il y a pas mal de bois au milieu des feuilles. Lorsqu'on le boit, il reste un goût métallique dans la bouche, une âpreté qui colle à la langue plusieurs heures. Du coup je me demande quelles sont les feuilles qui sont réellement utilisées.

Après ce test j'ai cherché un peu sur le net des informations sur les thé bas de gamme et là j'ai pris peur:

Donc je vais bazarder ce thé bas de gamme et remettre des sous dans quelque chose qui tien la route, car n'oublions pas que c'est le plaisir l'objectif...

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mercredi 16 décembre 2015

Star war, le réveil de la force - mes impressions sans spoil

starwars7.jpgCe soir, pour la sortie du nouvel opus de Star wars, toute la famille était sur le pied de guerre. Depuis près de 2 semaines nous avons révisé en regardant les 6 précédents épisodes. Nous avons presque failli aller à la séance en cosplay, mais le timing était un peu serré pour avoir une tenue digne de ce nom.

Donc nous étions dans les starting blocs, nos lunettes 3D rivées sur le nez, et nous nous en sommes mis pleins les yeux.

Je suis pour ma part sorti du film avec des sentiments mitigés. Tout d'abord ce que j'ai aimé:

  • J'ai adoré me replonger à nouveau dans l'univers de Star Wars. Cet épisode y est totalement fidèle.
  • J'ai trouvé génial de retrouver les personnages des épisodes précédents, d'avoir des bribes de leur vie.
  • Il y a plein d'extraterrestres que l'on est un peu frustré de ne pas pouvoir découvrir plus.
  • Les effets spéciaux sont omniprésents mais contrairement aux épisodes 1 ou 2, restent à leur place d'accompagnement.
  • Le film est truffé de références et de clins d’œil aux épisodes précédents. Je ne pense pas qu'il y ai une seule scène que l'on ne puisse rattacher à l'un des précédents épisode: une situation, un personnage, une réplique, un accessoire. Les fans ont de quoi se régaler pour un paquet de visionnages.

En fait , ce dernier point est aussi à double tranchant, car on a une impression de déjà vu constante. Certaine scènes sont tellement des échos de scènes mythiques qu'il n'y a quasiment plus de surprise. Autre point qui m'a un peu chagriné, ce sont les personnages un peu trop caricaturaux ou improbables.

Bref tout ça pour dire que nos avons passé une bonne soirée et que l'on attend la suite avec impatience.

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lundi 14 septembre 2015

Magnifique photo de l'Hermione

Je suis un grand fan du projet Hermione dont je suis le développement depuis plusieurs années, bien avant qu'il ne devienne médiatique. Le bateau a appareillé l'été dernier pour une virée au USA sur les traces de son ancêtre dont il est une réplique la plus fidèle possible, compte tenu des contrainte actuelle.

Dans les différences on notera un moteur, une vraie cuisine, du confort moderne pour l'équipage, des outils de navigation actuels, des sécurités pour les manœuvres et la chose qui m'a le plus surpris, des canons factices: en effet la loi ne permet pas d'armer un bateau, surtout avec la puissance de feu d'une frégate, soit-elle de 1775. Une frégate comme l'Hermione porte 26 canons qui peuvent tirer des boulet de 6kg à plus d'un kilomètre. Autant dire, que même si c'est loin de ce que peut faire l'artillerie moderne, une frégate du 18ème siècle pourrait encore causer beaucoup de dégâts en mer.

Voici une photo magnifique de l'Hermione, tirant une salve de poudre de son seul canon non obstrué, justement pour l'apparat.

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lundi 7 septembre 2015

Parkour: Assassin's Creed Unity en vrai à Paris

Je vous ai déjà montré une vidéo de parkour à Nice. Ici, les auteurs de ce film ont recherché dans Paris des environnements évoquant le dernier opus du jeu Assassin's Creed, y on ajouté les costumes et un semblant de scénario, puis grâce à la technique du Parkour, ont mimé les déplacements des personnages du jeu. Le résultat vaut le détour.

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