Certe la téléportation n'est pas une technologie qui pourra exister, elle est physiquement impossible à mettre en œuvre, la quantité d'énergie théorique étant tellement phénoménale que l'on la gardera pour les intrigues scénaristique[1].
En revanche, il y a une chose qu'il a parfaitement intuité, c'est l'incapacité des systèmes créés par l'homme à s'autoréguler comme le fait la nature. Aucune des réalisation humaine ne peut perdurer sans une intervention constante humaine pour maintenir le système opérationnel[2].
Nous sommes capable d'inventer des matériaux extraordinaires, des systèmes informatiques avec une puissance de calcul phénoménale[3] Or avez-vous déjà vu un système complexe[4] qui ne se déglingue pas au fil du temps ?
Aucun véhicule, aucun système d'information[5] ne survit plus d'un semestre sans commencer à se dégrader. Et plus le système est complexe et plus il est fragile. Pourtant, si l'on regarde les entités vivantes qui peuple notre planète, elles sont autrement plus complexes, ne serait-ce qu'un insecte par rapport à n'importe quel ordinateur[6].
En fait, dans le futur imaginé par Gene Rogenbury, l'homme continu son évolution en façonnant son environnement et ses outils, de tel sorte qu'il est obligatoirement le chef d'orchestre, et de fait, le mécanicien. Peut être faudrait-il imaginer une autre forme d'évolution, dans lequel, l'objectif ne serait pas de façonner mais d'orienter, comme la nature le fait par exemple avec la lumière pour les plantes.
Voilà un beau sujet d'écologie, ou de science fiction, au choix.
