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lundi 29 février 2016

Changer les équilibres du droit du travail

J'écoute distraitement les débats sur la réforme envisagée du droit du travail et du coup je ne peux m'empêcher de revenir sur une analyse que j'avais faite en 2008 :

La valeur travail

Le droit du travail est un savant équilibre qui se construit dans le temps et qu'il est difficile de faire évoluer. Hélas, les évolutions ces dernières années vont toutes dans le même sens, à savoir rogner sur les avantages acquis pour soit disant faciliter l'embauche. Je ne pense pas que ce soit la bonne approche, car cette réduction de la protection des salariés se fait sans contre parties. Du coup, le gouvernement passe forcément pour un affreux supporter du patronat.

Je pense pourtant qu'il y a un vrai besoin en profondeur de réforme de notre droit du travail. On pourrait fluidifier le marché de l'emploi en simplifiant beaucoup de choses.

Je suis adepte pour ma part du contrat de travail unique, le CDI avec une période de précarité négociée à l'embauche qui peut aller de quelques jours à une année voir même plus. Cette période de précarité doit être financièrement assumée par l'employeur qui devrait payer beaucoup plus chère le salarié précaire, de l'ordre de 30% minimum. En effet, ce qui pourri la vie d'un salarié c'est la précarité, qui ne permet pas de se loger ou de souscrire un crédit. Il est anormal que ce soit le salarié qui assume ces moments de sa vie professionnelle, qui sont subis pour la très grande majorité, sans contre-partie de l'entreprise qui est la seule bénéficiaire de cette précarité. En financiarisant la précarité, on motiverait les employeurs à en faire sortir les salariés pour faire des économies, ou alors à l'intégrer dans leur coûts.

Il ne faut pas se voiler la face, beaucoup d'entreprises ne veulent fonctionner qu'avec une majorité de précaires. Soit, c'est leur droit à condition qu'elles la paye. La concurrence entre entreprise pourrait alors aussi porter sur les conditions de recrutement, qui auraient un impact sur leur rentabilité et leur tarifs.

Bon ok le droit du travail ce n'est pas que l'embauche, mais ajouté à la rupture conventionnelle mise en place en 2008, les employeurs n'auraient plus de raison d'avoir peur d'embaucher avec ce type de contrat. Ce pourrait même être un projet de réforme de grande envergure transpartisant, puisque salariés et patronat s'y retrouveraient. Une vraie idée de centriste quoi ;)

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jeudi 5 avril 2012

Foutez-les en prison !

Je découvre les propos de Nathalie Arthaud, candidate de lutte ouvrière, tenus lors d'un forum organisé par ELLE, qui envisage la prison pour les "patrons" qui ne respecteraient pas l'égalité homme/femme.

Lors du même Forum, Eva Joly a proposé qu'"aucune aide publique ne soit accordée aux entreprises qui n'assurent pas l'égalité salariale effective".

Tout ceci m'a rappelé une discussion avec mes collègues de travail lors de mon stage au service des eaux de la ville de San Francisco. Cette ville est connu mondialement pour son pont au dessus de l'entrée de la rade, son île d'Alcatraz et son Cable Car[1]. Elle est aussi connue pour son quartier Castro, qui rassemble une des plus visible communauté gay des USA.

La mairie de San Francisco a décidé[2] d'imposer aux entreprises qui passent des marchés avec elle, qu'elles reconnaissent les couples homosexuels et leur donnent les mêmes droits qu'aux couples hétérosexuels, notamment en matière d'assurance maladie.

Pour comprendre l'impact de cette décision, il faut savoir qu'à l'époque[3], les entreprises payaient l'assurance maladie à leur salariés à temps plein[4] ET à leur conjoint, même si ce dernier ne travaille pas dans l'entreprise. Cet avantage social est d'une importance considérable pour bon nombre de familles.

Compte tenu de la grosse communauté gay qui y vit, on comprend la décision de la mairie de San Francisco. Cependant, la conséquence a été immédiate et simple, et pas dans le sens escompté:

  • Les entreprises locales qui ne voulaient pas se conformer à cette obligation, passent par des intermédiaires qui s'y conforment. Concrètement, une entreprise avec 1 seul salarié, qui prend une commission au passage, et signe les contrats.
  • Les entreprises nationales ou internationales qui ne veulent pas changer leur fonctionnement, sont exclues des marché publiques et la ville est obligé de ne plus prendre le mieux disant dans ses appels d'offre.


Dans le laboratoire dans lequel je travaillais, le problème se posait pour les filtres et les flacons, achetés près de 30% plus chers, car via des intermédiaires.

Cet exemple montre à mon sens la difficulté de telles mesures, et les risques de perversions qu'elles peuvent introduire. Ce sont de fausses bonnes idées lorsqu'elles sont aussi faciles à contourner.

Notes

[1] Un tram centenaire qui gravit les collines de la ville en étant tracté par un cable sous la chaussée.

[2] Du moins, cela était le cas lorsque j'y étais en 1998.

[3] Depuis Barack Obama, cela n'est plus la même chose, puisqu'il a mis en place une assurance maladie pseudo universelle (je ne rentre pas dans les détails).

[4] Les salariés à temps partiel n'ont en général pas l'assurance maladie prise en charge par l'entreprise, ce qui représente une double peine.

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lundi 27 février 2012

François Bayrou à la rencontre des entrepreneurs de Sophia Antipolis

Aujourd'hui, je vais prendre mon véhicule pour aller à Sophia Antipolis, comme tous les jours de la semaine, sauf que je suis en congés. Avec l'équipe du MoDem06, nous accueillons François Bayrou sur la technopole pour une rencontre avec les chefs d'entreprise.

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jeudi 5 janvier 2012

La TVA social, arme de désinformation massive

L'autre midi, en devisant avec un collègue pas forcément d'accord avec mes opinions politiques, nous nous sommes posé la même question au même moment: "mais pourquoi ne l'ont-ils pas fait plus tôt, puisqu'ils sont aux affaires depuis 10 ans ?''.

Difficile de croire à la sincérité du gouvernement en matière de social. Je ne le dirais pas forcément de la même manière que Seb Musset, mais je partage son indignation lorsque j'entends le gouvernement déclarer vouloir lancer la TVA sociale, juste 2 mois avant l’élection présidentielle.

Encore et toujours des mots. Il faut du social disent les sondages, alors on va leur en donner !

Beurk...

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vendredi 17 septembre 2010

Coupes dans les effectifs

Je pige pas, après toutes les coupes de budget afin d'optimiser les effectifs[1], pourquoi est-ce que nous n'allons pas plus vite ?

Trouvé sur http://weblog.sinteur.com/index.php...

Notes

[1] la force de travail

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jeudi 9 septembre 2010

Mes 2 centimes aux sujet des retraites

Je ne parviens pas à comprendre pourquoi nous avons un système de calcul des droits à la retraite aussi "obsolète". Car enfin, la retraite c'est un coût pour la société que l'on peu statistiquement prévoir et donc planifier à long terme.

Je m'explique : lorsqu'une personne d'un certain âge décide de ne plus travailler. On est capable, approximativement (statistiquement) d'évaluer combien il lui reste à vivre, donc combien cette personne nécessitera de mois de pension. Donc ça c'est pour la durée.

De même, en fonction de la vie professionnelle d'un individu, on a une idée grossière de sa contribution à la collectivité, ce qui correspond aux annuités en fait. En ajoutant quelques coefficients pour les métiers dit pénibles ou la maternité, on a un montant.

On divise le montant par la durée et on a un montant de pension mensuelle. Jusque là c'est simple. Une fois que le mécanisme de calcul est connu et définis par d'âpres concertations avec les syndicats, on peut facilement déplacer le curseur : celui qui veut partir à la retraite à 45 ans, aura moins cotisé donc aura un montant de base plus faible, et comme il aura une durée de retraite plus longue, on divisera son montant par un plus grand nombre. Et c'est l'inverse pour ceux qui travailleront plus longtemps, qui diviseront un montant plus grand en moins de mensualités.

La réforme des retraite se résumerait alors à discuter de l'algorithme de calcul, et on n'aurait plus rien à faire de la date de départ à la retraite. Les syndicats, le parlement et le gouvernement s'écharperaient pour le définir, en toute transparence, et on s'éviterait les positions dogmatiques du style moi c'est 62 et moi je suis plus fort et se sera 60, et l'on débat du fond, à savoir combien la nation est prête à dépenser dans son système de retraite et comment on gère les cas particuliers.

Cela me semble tellement évident que je ne comprend pas le faux débat en cours, qui vise à péréniser un système qui date d'avant les ordinateurs, du temps où il fallait des paliers pour faire des calculs à la règle à calcul.

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lundi 28 décembre 2009

Picorage : europe efficace, politique, énergétique ou du chômage

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mardi 25 août 2009

La valeur travail

Il m'arrive, à peu près une fois par an, que je me chamaille amicalement sur la notion de valeur du travail avec mon oncle, cadre de l'UMP en région parisienne, lorsque l'on se retrouve lors d'un repas de famille. En effet, il me ressort la propagande UMPiste sur les fainéants qu'il faut mettre au boulot, les fonctionnaires qui se la coulent douce parce qu'il n'y a pas de concurrence, les syndicats qui ruinent l'économie française, les pauvres patrons qui risquent chaque jour leur chemise...

Ceux qui ont l'habitude de me lire savent que mon cheval de bataille politique c'est les contre pouvoir. Dans le travail, cette notion est fondamentale, et comme dans beaucoup d'autres domaines de notre société, mis à mal.

Le principe de base

L'employeur, par essence, dispose d'un droit de vie et de mort professionnel sur son employé. Il lui donne le travail ou lui retire, ce qui conditionne la rémunération[1]. Face à ce pouvoir despotique de l'employeur, il n'y a que 2 contre-pouvoirs :

  1. Le besoin qu'a l'employeur de l'employé. Plus un employeur à besoin d'un employé et plus il le traitera bien.
  2. Les conventions collectives et le droit du travail, qui limitent et encadrent les droits et obligations des employeurs[2]

C'est de cet équilibre bien dosé que dépend la paix sociale.

Le chômage, arme de déstabilisation

En période de pleine emplois, les employeurs sont obligés de séduire leur salariés car ces derniers peuvent aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Pour travailler dans le domaine informatique, je peux témoigner qu'au moment de la bulle internet en 98, les employeurs donnaient facilement des primes pour que leurs salariés ne démissionnent pas. En 2001, après l'explosion de de cette même bulle, les mêmes employeurs ne s'encombraient pas de formule de politesse pour supprimer primes, tickets restaurant et autres avantageuses mutuelles, les salariés, trop contents d'avoir du travail, en oubliaient même de demander une revalorisation de leur salaire.

Lorsque le chômage est élevé, le premier contre pouvoir à disposition des employés n'existe plus. Cela est d'autant plus vrai pour les emplois peu qualifiés qui deviennent de plus en plus précaires. Un des corolaire sournois du chômage élevé est la disparition de l'investissement des entreprise dans leurs personnels : la formation n'est plus une priorité, le recrutement étant plus simple et moins couteux.

L'employé n'est plus une personne et encore moins un partenaire, mais un maillon interchangeable l'employeur disposant de tout le choix possible du fait du chômage. Salut les maillons.

Droit du travail, dernier rempart

Dans notre république, il y a le mot égalité au fronton des mairies. Une des mission du droit du travail est d'assurer, ou du moins de tendre vers une certaine égalité dans le travail. Toute peine mérite salaire, et de préférence pour la même peine, le même salaire.

C'est donc du ressort de l'état de garantir, via les droits du travail, l'égalité des salariés. Assurer l'égalité des autres acteurs de l'économie (entrepreneurs, artisans, entreprises, collectivités locales...) fait aussi partie de la mission de l'état, et notamment de son représentant, le président de la république. Cette égalité est d'ailleur la condition sine qua non du fonctionnement d'une société libérale[3].

Or, le modèle de société qui est défendu par la présidence Srkz est au contraire basé sur l'accroissement des inégalités. Il y a donc là un problème entre la mission de chef de l'état, fédérateur, garant des institution et représentant de tous les français, et la présidence Srkz qui est clanique, au service d'une minorité, qui oppose les classes et démantèle les garde fou républicains comme par exemple le droit du travail.

Inégalité soutenable

En changeant les règles sur le travail dominical, c'est un coin qui est enfoncé dans l'égalité. L'exception devient la règle, le préfet l'ordonnateur des disparités au lieu d'être celui en charge de contribuer à les réduire.

Ce coin sera assurément enfoncé, comme tout les coins. Il sera enfoncé par petites touches, juste à la limite du soutenable. La perte de loisir, la perte de sens, la perte de lien familiale, la perte de pouvoir d'achat se feront petit à petit, un bout chez l'un, un autre chez le voisin. Et tous nous serons perdant. Quant nous serons tous touché, se sera trop tard. Le processus aura été initié puis développé par petites touches, juste en dessous du seuil de réaction, comme la grenouille dans la casserole d'eau froide dont on élève la température doucement jusqu'à ce que ses terminaisons nerveuses ne sentent plus qu'elle s'ébouillante.

Travaillez plus qu'il disait

Saviez-vous que lorsque l'on fait un sondage sur ce qui a de la valeur au yeux des gens, le travail est bien plus important en France qu'aux États-Unis ou au Royaume Unis qui nous sont pourtant montrés en exemple par notre très, très chers président. Le profit n'est pas une valeur typiquement française, alors que le travail si. N'en déplaise à mon oncle, malgré ses syndicats corporatistes et à bout de souffle, ses 35h, ses fonctionnaires... la France est un pays qui a une idée de la valeur du travail, une idée que bafoue cette présidence.

Sur le sujet : Le dimanche est un "marqueur temps" essentiel de notre société, primordial pour la famille, estime le sociologue Jean Viard

Notes

[1] Ce qui par essence illustre l'insanité de la promesse de Srkz "travailler plus pour gagner plus", le boss étant décisionnaire, c'est donc particulièrement inégalitaire.

[2] Des employés aussi, mais là n'est pas le propos.

[3] Je parle bien ici de libérale et non de capitaliste et encore moins du modèle sarkoziste, le corporatisme.

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dimanche 16 août 2009

Travailler plus pour pas un rond

Ce matin sur France Inter, un reportage sur le problème d'application du nouveau texte sur le travail dominical :

A St Malo intra muros, des accords ont été signés il y a 3 ans pour organiser le travail dominical. Les salariés ne peuvent travailler que 25 dimanches par an et sont payés double le dimanche. Le nouveau texte de loi qui s'applique à cette zone touristique, ne défini plus de limite au nombre de dimanches travaillés et surtout n'impose pas à l'employeur de payer plus les salariés ces jours là.[1]

Tout est dit. Faut-il poursuivre ce billet pour se rependre en larme devant autant de mépris du gouvernement pour la valeur travail et ceux qui le font ?

Notes

[1] Retranscription très approximative de mémoire d'un morceau du reportage.

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vendredi 26 juin 2009

Faire le con tous les dimanches, le bonheur d'être élu

Lionel Lucas, député de la 6ème circonscription des Alpes Maritimes nous dit dans une interview se Nice-matin : "En même temps, je ne suis pas certain qu'il y ait beaucoup de gens qui acceptent de faire le con tout un dimanche à remettre des coupes..."

Ce qui reçoivent les coupes apprécieront. Je veux bien croire qu'il bosse comme un malade pour être réélu, notamment tous les dimanches, mais de là à dire qu'il bosse beaucoup au parlement, permettez-moi d'avoir des doutes[1].

La question que je me pose, est la finalité des indemnités que perçoivent les élus :

  • Ces indemnités sont-elles destinées à la réélection de l'élu pour lui permettre d'être présent sur les plateaux de télé ou dans les réunions de quartier ou d'associations avec de beaux costumes ?
  • Ces indemnités financent-elles le travail parlementaire et les gens qui analysent les textes présentés au parlement pour permettre au député de voter en toute connaissance de cause ?

Bon, mes questions sont orientées, je sais, mais que voulez-vous, entendre un député obligé de s'excuser pour son bronzage est un peu attristant.

Notes

[1] Il suffit de voir les thématiques des propositions de loi qu'il a fait pour cette législature. On notera le recyclage de propositions de la précédente législature, qui ne brillait pas pour son activisme parlementaire.

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jeudi 28 mai 2009

Faire travailler les malades

Je partage l'avis de falconhill qu'il est insupportable d'entendre ce roquet de Lefebvre sous entendre que les gens malades ne foutent rien et qu'il pourraient travailler plus.

Par essence, lorsque l'on est en arrêt de travail, c'est qu'il y a une raison. C'est pas la peine de développer tellement c'est évident. Et moi aussi j'ai bossé quelques heures pour aider à finir un dossier ou passer la main à un collègue lorsque j'étais en arrêt maladie. Cela s'appel de la conscience professionnel, et oui la très grande majorité des salariés en a.

Que ce bouffon fasse déjà son travail de député en étant présent dans l'hémicycle ou en commission au parlement avant de sous entendre comme il le fait que les français pourraient travailler plus !!

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vendredi 28 novembre 2008

Picorage : les pauvres, femme engagée, Werhling, travail dominical

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jeudi 16 octobre 2008

On va assouplir les conditions d'embauche

Extraordinaire exercice de langue de bois de Jean François Copé ce matin sur France Inter : "On va assouplir les conditions d'embauche".

L'art de la rhétorique pour prendre les gens pour des con, comme d'habitude. Il n'y a aucune condition d'embauche en France à part celle d'être en règle pour les étrangers et de ne pas cumuler trop d'heure de travail hebdomadaire. Pour le reste, une embauche peut se faire en signant n'importe quel bout de papier en 5min, les régulations administratives se faisant ensuite dans les jours et semaines qui suivent.

On comprendra donc qu'encore une fois ce n'est pas l'embauche, mais bien le licenciement qui préoccupe l'UMP. Sauf que le mot "licenciement" est rigoureusement interdit médiatiquement, surtout dans la bouche d'un cadre de l'UMP.

Et vous voulez que les français aient confiance dans leur classe politique !!

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lundi 25 février 2008

Gestes écolos au bureau... et à la maison

Avec l'assistante de direction de mon patron, nous avons devisé sur le volume de déchets que produit l'entreprise et notamment des déchets issus des produits jetables que sont les gobelets, les cuillères en plastiques, les essuie-tout...

J'ai donc fait une recherche pour un document interne pour rappeler quelques gestes évidents à pratiquer au bureau afin de réduire un peu l'empreinte écologique de l'entreprise.

Pour moi, les 2 gestes les plus faciles à mettre en œuvre et qui sont immédiatement visibles sont :

  • Ne plus utiliser de verre et couverts en plastique,
  • Eteindre son ordinateur le soir.

Le dernier point pose un problème pratique, car les sauvegardes des postes de travail sont effectuées la nuit, par des scripts qui traitent une machine après l'autre. Ma réponse partielle est donc de n'éteindre mon poste qu'un jour sur trois et systématiquement le we, mais du coup mon travail n'est pas sauvegardé tous les jours.

Le fait d'éteindre son ordinateur après chaque usage se pose aussi à la maison. En effet, j'utilise mon ordinateur personnel toute la journée en tant que serveur, le matin ou le soir comme station de travail ou de loisir, il fonctionne donc 24h/24. La question s'est donc posée pour moi de déplacer le service fourni par cet ordinateur personnel vers un serveur mutualisé, qui par essence partage sa consommation énergétique entre tous les clients qu'il héberge. Vous vous souvenez peut-être de ma tentative d'introduire de la publicité sur ce blog. C'était pour financer ce service entre autre. Aujourd'hui, la consommation énergétique de mon serveur personnel est dérisoire en cout par rapport au prix d'un hébergement mutualisé fournissant le même niveau de service.

J'ai donc fait un choix. Je ne suis pas un bon citoyen écolo, puisque ma consommation énergétique pourrait être réduite en éteignant cet ordinateur, mais pour un prix non négligeable à verser à un prestataire de service.

En matière d'environnement, le confort est souvent mis dans la balance. Il faut se faire un peu violence.

Quelques liens issus de mes recherches :

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mercredi 29 août 2007

Contrat de travail

On entend en ce moment que le président met en route le chantier du contrat de travail unique. Une proposition sur laquelle François Bayrou s'est déjà exprimé depuis longtemps, notamment lors d'un discourts sur le CPE en 2006. Il a fait parti de ceux qui proposaient une simplification de la jungle des contrats et la création d'un contrat de travail unique.

Danger Travail

J'en profite pour ressortir un billet qui présentait une de mes contribution écrite au tout début de la présentation du projet de loi sur le CPE, avant que le premier ministre de l'époque n'arrive à se mettre tout le monde à dos, même le patronat[1].

Contrat de travail

Il est important de noter que l'on entend pas aborder le sujet du contrat de travail sous cet angle, à savoir du partage du risque (la précarité <=> risque économique) entre le salarié et l'employeur. Dans la pensée unique actuelle, il n'y aurait que l'employeur qui prend des risques, le salarié serait un fainéant qu'il faut mettre au travail en lui faisant miroiter plus de profit. Le monde idéal serait un monde de patrons et d'artisans où tout le monde serait responsable. C'est vraiment une vision détestable, une dérive vers la loi du plus fort, les faibles devenant corvéables à souhait.

Bon j'arrête là, on va finir par croire que je suis contre les patrons, alors que comme je le dit dans le billet cité, c'est plutôt la tournure d'esprit qui leur est imposée notamment par une dialectique élitiste et clientéliste[2] au lieu de parler de responsabilité[3]. Dans le même genre un billet d'Eric Mainville sur la précarité.

Notes

[1] Ce qui est un sacré tour de force lorsque l'on propose un projet de loi qui remet en cause une partie du droit du travail jugé trop contraignant par le même patronat.

[2] Encore des ist et isme, ça aussi faut arrêter, c'est de la facilité syntaxique pour faire plus court.

[3] N'allez pas m'accuser de dire qu'il n'y a pas de patrons responsables. Je parle ici de ce qui est dit pas de ce qui est fait. Une tendance, une manière d'aborder les sujets, une manière de faire des simplifications.

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samedi 16 juin 2007

Chômage, des causes pas si évidentes

Dans l'émission Rue des entrepreneurs d'il y a quelques semaines, j'avais noté quelques éléments d'un excellent interview en début d'émission qui soulevait des questions sur les raisons supposées du chômage.

La recherche des raisons pour lesquelles le chômage est plus important dans notre pays que dans les autres pays développés aboutis à la remise en cause de certains poncifs[1].

Selon l'étude présentée, l'échelle de l'insatisfaction est le frein principale à l'économie française et non les droits sociaux. Cette insatisfaction se manifeste par exemple par le désir de quitter son travail le plus jeune possible et donc par l'absence massive de seniors qui restent travailler au delà de 60 ans. Les mauvaises conditions de travail augmentent également sensiblement le coup du travail.

Le chercheur interviewé tord le cou à quelques lieux communs :

  • Les français auraient perdus la valeur travail. En fait c'est faut. Interrogés sur la manière dont les parents parlent de la valeur travail, notamment aux enfants, les français la place beaucoup plus haut que les américains qui nous sont pourtant montrés en exemple.
  • Les français travailleraient moins. C'est bien sûr faux, rapporté à la richesse produite. Ils seraient même plutôt pas trop mauvais[2].
  • Les cadres du droit du travail seraient trop contraignants. En fait, en comparant avec d'autres états européens qui ont soit une protection du salarier plus importante ou moins, des indemnités de chômage plus ou moins importante... le chercheur rapporte que ces paramètres ne participent que très très peu au facteur chômage. Il n'y aurait donc pas de lien direct entre les rigidités de notre droit du travail et le chômage.

En revanche, lorsque l'on pose la question sur du bien vivre dans les entreprises, la France se classe 98ème sur 102 pays développés. Ce sont donc clairement des problèmes managérial qui seraient la base du problème français. Et de conclure sur le rôle des politiques qui est d'être des facilitateurs, mais que ce ne seront pas eux qui agirons. C'est aux patrons, salariés et leurs représentants à résoudre la crise de confiance

Je regrette de ne pas avoir pris les référence de cette personnes au moment du passage de l'émission. Cette citation d'un petit bout de l'émission est forcément imparfaite, mais vous en saisissez tout de même l'idée qui est franchement à contre courant du discours ambiant, autant de la gauche que de la droite actuel.

Notes

[1] Poncif que le gouvernement actuel ne se gène pas d'utiliser pour tacher de remettre en cause notre droit du travail

[2] Réponse issu d'une autre lecture, car je n'avais pas eut le temps de noter l'argumentaire.

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lundi 12 mars 2007

La caissière

Rebond au billet de lesyeux sur les caisse automatiques qui remplacent les caissières.

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