Les points de clivage politique ne sont pas forcément entre la gauche et la droite

Je ne vous raconte pas le bonheur que j'ai en lisant le discourt de François Bayrou, dans lequel il reformule son argumentaire politique selon une dialectique que j'emploie depuis 2007, à savoir que l'on peut lire l'échiquier politique selon une quantité d'axe politique, et pas le trop réducteur axe gauche/droite.

Forcément il le dit mieux que moi et surtout en l'illustrant à partir de réalités politiques qu'un simple militant ne perçoit pas toujours clairement. Cela se traduit non plus par des axes comme j'aime à le dire, mais par des clivages. C'est la même logique, sauf que sur un axe, Bayrou place un point de partage. Ce point de clivage sur l'axe politique, par exemple de la dette présente un énorme avantage en terme de communication. On en revient à une représentation binaire, noir ou blanc et pas une ligne avec toutes les nuances de gris. Les journalistes détestent les nuance de gris. Tout comme les électeurs qui veulent du blanc ou du noir pour se prononcer.

Bayrou réinvente le discourt centriste, qui se caractérisait par de la mesure et des positions "molles", en clivant les positions. La différence avec le discourt binaire gauche droite, c'est qu'il introduit une grande diversité de points de clivage.


Conseil national du 14 mai 2011 par mouvementdemocrate

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