Toutes les associations religieuses du monde et tous les faux culs puritains (spécialement américains) pourrons dirent ce qu'ils veulent, le sexe et son industrie sont une réalité. La présence de sites web pornographiques déclarés et clairement identifiés, tout comme les sexe-shop en ville, ou les revues en haut des étagères des marchands de presse font parties du paysage. Depuis des années cette industrie pour la très grande majorité essaie de s'attacher à respecter les règles que lui imposent les législations des différents pays. Dans cette logique, les acteurs responsables de cette filière demandent la création d'un TLD spécifique (Top Level Domain Name, nom de domaine racine, comme .com ou .fr).

Au même titre que les sites web français ont un TLD en .fr ce qui les identifie comme tel, ou d'autre en .eu pour s'identifier à une appartenance européenne, pourquoi l'industrie du sexe ne pourrait pas avoir sont .xxx ?

On apprend dans l'article de 01net que bon nombre d'organisations religieuses militent également contre le « .xxx » au motif qu'il contribuerait à légitimer ces activités licencieuses. Et ceci renvoi directement au problème de la gestion des TLD par l'ICANN, organisation de droit américain qui est donc sous pression directe du gouvernement puritain des USA et des lobby religieux de ce pays. Pareille question ne se poserait pas en France et dans la très grande majorité des pays de l'Europe où la sexualité n'est pas un sujet politique.

Il est urgent que la gouvernance de l'internet ne soit plus uniquement du fait des USA et devienne collégiale en étant transmise à l'ONU.