Faire France ensemble

L'atelier est animé par Fadila Mehal qui s'appuie sur le travail de la commission du shadow cabinet sur les discriminations.

Marc Chebsun, rédacteur du journal "Respect magazine"

Vivre ensemble et faire ensemble. Le vivre ensemble a énormément souffert en prétendant lutter contre les communautarismes, ils ont été au contraire favorisés par la politique de N Sarkozy. Malheureusement les effets ne sont pas près de disparaître: le débat sur l'identité nationale (qui est un vrai débat, mais traité en stigmatisant), la stigmatisation des Rom, le faux débat sur l'islam qui était bien un débat sur l'islam et non la laïcité... Il y a pas eut le courage politique nécessaire pour faire en sorte que les musulmans ne se sentent pas aussi seul. Donc il ne faut pas s'étonner ensuite qu'il y ait des réponses communautariste. C'est une conséquence directe du manque de courage politique. Quant on attaque une des composante de la société, on attaque tout le vivre et faire ensemble qui fait le lien de notre société.

Le sous titre du magazine est « décoloniser les imaginaires ». Les imaginaires sont dans chacun comme victimisation ou image de l'autre.

Vivre ensemble cela s'apprend, cela s'impulse.

Remarque de Fadila : F. Bayrou a été un des premier à dénoncer le pouvoir qui mettait au pilori le vivre ensemble. Pourquoi un média, en quoi est-il différent ? Comment les média généralistes traitent ces sujets ?

Rep : les métissages de la France d'aujourd'hui, est un sujet globalement positif, mais pourtant cette idée (positive) était absente des média, qui ne voit ce sujet que par le petit bout de la lorgnette. Les problèmes dans les banlieue sont mis en exergue, mais pas ce qui marche bien. Faire le média de la diversité ce n'est pas faire le média des minorités mais de la France.

Antoine Baufort, président jeune de la LICRA

Q de Fadila : est-ce que lorsque l'on est anti raciste on lute contre la discrimination ?

Malheureusement une association comme la licra a encore besoin d'exister. On peut dire tout et n'importe quoi sous couvert de liberté d'expression. Par exemple, l'auteur de l'application « juif ou pas juif » ne comprend pas le modèle français, car il ne regarde que le modèle anglo saxon, qui n'a pas le même passé que notre pays.

J'espèrerai qu'il n'y ai pas l'année prochaine un climat délétère, mais cela ne s'annonce pas bien. Les gens assument de plus en plus d'être raciste comme si le racisme était une opinion, alors que c'est un délit.

Frederick Getton, président de Centre Egaux

Une de nos fierté est d'avoir apporter le débat LGBT au MoDem. Sur les 5 dernières années on a vu une augmentation drastique de la communautarisation, non pas de la part de ceux qui sont différents, mais parce que le gouvernement segmentarise les gens, nous amenant à réfléchir de manière communautaire.

Ce qui caractérise Centre égaux c'est le principe d'égalité, qui permet de réduire la segmentarisation.

Ahmed Tabit, conseiller municipal à Sèvre

Les partis politique excluent plus qu'il inclus (le MoDem fait l'inverse). Sur 1722 conseillers généraux, 12 sont issus de la diversité (mesuré sur des données empiriques). En politique (dans l'inconscient collectif) on pense que les français ne sont pas prêts à élire une personne issue de l'immigration.

Le cumul des manda est un autre frein à l'intégration. La première difficulté c'est la classe sociale plus que la couleur de peau. Elle est aussi générationnelle. Les jeunes on besoin de modèle, mais pas forcément de leurs parents.

Il y a une auto exclusion qui existe et il faut aussi la combattre.

Un texte adopté en première lecture à l'assemblé pour le vote des étranger n'a jamais été présenté au sénat.

En tant qu'enseignant j'ai été frappé par le nombre de classe mono-color. Il faut redonner des lettres de noblesse à l'école.

Débat

Salle : pourquoi la ségrégation est défendu par ceux qui le subisse systématiquement ? Rep : la diversité est sociale. Rep2 : il y a des représentation raciale et pas seulement sociale. C'est très difficile de se baser sur quelque chose de scientifique car on a pas de photographie statistique de notre société. Il faudrait pouvoir mesurer la diversité. Rep3 : les victimes ne rejoignent pas les associations de défense. A la LICRA nous sommes contre la mesure de la discrimination.

Q : comment fait-on avec 52% d'an-alphabétisation de migrants. La maternelle est une langue étrangère pour certains.

A Dolium : comment voyez-vous l'expérience française par rapport aux autres pays européen (Angleterre, Allemagne, Canada). Rep : le modèle français ne peut plus se suffire à lui même. Il y a des EXPERIENCES qui devraient nous nourrir, sous le regard de l'expérience français mais pas du modèle.

Salle : les personne les plus discriminés sont celle victimes de handicap et on en a pas parlé ici (Rep: oui mais dans un autre atelier). Si un noir porte le message de la discrimination, il est moins entendu que si c'est un blanc.

Saïd : différence entre communauté et communautarisme. Nous ne devons pas parler de discrimination mais d'égalité au MoDem.

faire_france_ensemble.jpg Sur la photo, de gauche à droite : Fréderick Getton, Ahmed Tabit, Fadila Mehal, Antoine Baufort et Marc Chebsun

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