mercredi 23 mai 2018

Visite de l'Hermione

Il y a quelques temps je vous parlais de ma frustration de ne pas pouvoir visiter le bateau l'Hermione lors de sa venue à Nice.

J'avais posé un jour de congé et prévu d'aller l'accueillir en mer avec mon bateau. J'avais rameuté toute la famille. Bref j'étais à fond ! Et puis patatras, j'apprends que seuls les invités de la francophonie pourraient monter à bord à Nice. Grosse, grosse déception. Pas même moyen d'aller la voir à Toulon, toutes les places étaient vendues malgré la rallonge de 600 places ajoutées pour des visites jusqu'à 21h. Re-grosse déception.

Alors j'ai proposé à ma petite famille que l'on file en Corse la visiter et au passage nous pourrions faire un peu de tourisme. Voilà donc le début du périple raconté en quelques twitt:


Et pour ceux qui en voudraient plus sur ce bateau, voici quelques vidéo sur l'Hermione

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samedi 6 août 2016

Ballade Americaine: Montréal partie 2

Quelques remarques et anecdotes en vrac, pour faire suite au précédent billet sur Montréal.

Vélo

Je l'ai déjà dit dans le premier billet, mais quand on fait du vélo dans cette ville, pour un français, la première chose qui impressionne, c'est la grande attention que portent les automobilistes aux piétons et aux cyclistes. Quant on s'arrête un peu n'importe comment sur le côté, les voitures font de même en attendant de savoir ce que l'on fait. Donc quant on fait du vélo dans cette ville, on ne s'arrête pas n'importe comment comme tout français qui se respecte, sinon ça agace les automobilistes. Logique.

Accessibilité

J'ai été surpris de ne voir aucune maisons de plein pied. Elles sont toutes avec quelques marches pour entrer, ce qui semble logique si on imagine qu'il y a pas mal de neige en hivers dans le coin (et pas qu'en hiver nous a-t-on dit). Mais du coup, les personnes à mobilité réduite doivent être bien en peine pour se loger ou aller voir des pôtes qui n'habitent pas dans un logement adapté. Quant j'ai posé la question à des québecois, ils n'y avaient pas pensé, et m'ont répondu que les maisons étaient aménagées si nécessaire.

Escaliers extérieurs

On nous a expliqué les escaliers extérieurs que l'on retrouvent dans plein de quartiers de Montréal. C'est un moyen de ne pas chauffer des pièces inutiles. Cela s'est généralisé dans les années 40, puis a été interdit, puis depuis quelques années, à nouveau autorisé, mais uniquement dans les quartiers en ayant déjà. Car il est vrai que ça donne une vraie identité à ces rues. Par contre, en terme d'accessibilité, on oublie. Même 100% valide, ces escaliers doivent être dangereux quant arrive la neige, alors je n'imagine pas avec des béquilles !

Canicule

Quand nous sommes arrivé, il faisait chaud, un peu comme à Nice en Juillet, entre 25 et 30°. Nous n'avons pas fait attention, mais en écoutant la radio ou les gens autour de nous, on a compris que c'était "caniculaire". Du coup on a compris à postériori pourquoi il y avait une couette sur les lits dans l'appartement, ce qui nous avait semblé incongru en arrivant.

Je me souviens

Quand nous sommes arrivé, une des première question que j'ai posé au chauffeur de taxi était la signification de la maxime présente sur toutes les plaques de voiture:

Je me souviens

Finalement j'ai eu l'explication à la fin de mon séjour. C'est une référence à la phrase (je cite de tête): Je me souviens que je suis né sous le Lys et que j'ai grandi sous la rose, ce qui se traduit par "né sous le royaume de France et prospère sous la couronne d’Angleterre". Un marqueur de la double identité du Québec.

montreal_je_me_souviens.jpg

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Ballade Americaine: Montréal partie 1

Cette année, le plan des vacances consiste en la visite de quelques métropoles nord américaines. Première étape, Montréal.

drapeau Canadien

C'est la ville idéale pour les touristes francophones ne parlant pas encore bien anglais, ce qui est le cas de mes enfants. C'est l'Amérique, comme dans les films, mais qui cause la langue de Molière, sans sous-titre ou doublure à 2 balles.

Premières impressions

De petits immeuble à 3 niveaux à perte de vue, avec les escaliers à l'extérieur. Des rues larges et à angle droit. Des arbres et de la végétation partout. Une coolitude des conducteurs exemplaire: les piétons et vélo sont VRAIMENT prioritaires.

Les premiers jours sont un peu frustrants car le cerveau est embrumé à cause du décalage horaire. Le soir, on est hs dès 20h et on se réveille épuisé le matin vers 5h, avec qu'une seule envie, rester comater dans le lit. Toutes mes tentatives d'écriture se sont soldées par un échec... j'attends de retrouver mes neurones pour prendre le clavier.

Le quartier le Plateau Mont Royal

montreal_rue_du_plateau.jpgNous louons un appartement dans une de ces maison à 3 niveaux. Au rez de chaussez un commerce, et 2 appartements au dessus. Sur l'arrière, des escaliers permettent de profiter du toit de la maison d'à côté pour avoir de tranquilles petites terrasses pour chaque appartement. Cet appart se trouve dans le quartier du plateau, qui surplombe la ville. Très cool pour descendre à vélo vers la vielle ville, moins pour en revenir forcément ;)

C'est un très chouette quartier résidentiel, plein de vie, avec des rues commerçantes et des commerces à 10 min à pieds. Comme dans tout Montréal, il y a les vélos urbains Bixi en libre service un peu partout, pour environ $5/jour et la première 1/2h gratuite autant de fois que l'on veut. Il y a quelques belles pistes cyclables, mais comme de toute façon les automobilistes sont cool, on ne se sent pas du tout en danger sur les routes qui sont très larges. Nous nous déplaçons donc essentiellement à vélo et à pied du coup.

Premier soir

Comme nous avons atterri en fin de journée, un peu cassés par le voyage, la ballade dans le quartier a été limitée, juste histoire de se mettre dans le bain. Nous étions plus attirés par le lit que la découverte. Nous sommes quand même allés faire un tour au super marché du coin, pour prendre quelques spécialités américaines pour le petit dej. On a pas encore le taux de change en tête (4€ = $5,20) mais on a l'impression que les $ canadiens filent vite.

Deuxième jour

montreal_village.jpgLe réveil a été laborieux, et le départ aussi. Nous voilà chevauchant nos vélos en direction du centre ville: le quartierr latin et le village puis le vieux Montréal historique pour découvrir quelques monuments et le vieux port. Nez en l'air, vers les gratte ciels anciens ou récents, magasinage dans les rues commerçantes, casse-croute au homard du St Laurent sur le port. montreal_bixi.jpgPour finir la journée, un petit cinéma dans la banlieue populaire du nord ouest pour voir un autre aspect de la ville, puis retour de nuit à vélo au travers des quartiers chics. On est arrivé bien décalqué à l'appart, histoire de bien dormir.

Troisième jour

montreal_musee_maccord.jpgIl fallait se remettre des émotions de la veille, donc ballade autour de l'appartement, pour profiter de l'endroit très sympa. Repas dans un super restaurant végétarien, sieste dans le parc du mont Royal. Descente en centre vile pour faire le musé McCord avec les expositions permanentes sur les quartiers de Montréal et les peuples autochtones au travers de leurs tenues vestimentaires.

Quatrième jour

Ma chérie devant recevoir sa carte bancaire par DHL, elle est restée toute la journée à l'attendre en vain à l'appartement. Avec les enfants nous sommes partis magasiner dans le quartier et paf, on est tombé sur une boutique de geekerie et autres gadgets de fan. Impossible d'en repartir sans quelques souvenirs: ma puce au sujet de Hunger Games, le fiston du Seigneur des anneaux et moi de StarTrek.

On ne peut pas venir au Quebec sans manger une poutine. Rien à voir avec la poutine niçoise (alvin de poissons). C'est une préparation à base de frites dans une sauce sucrée fumée à la viande avec des morceaux de fromage. Personnellement je suis pas super fan, mais ça cale bien. Pour digérer, direction le parc du mont Royal et ascension des 232m d'altitude de "la montagne" pour profiter de la vue panoramique sur la ville. Le fiston en a profité pour chasser quelques pokemons dans le parc.

montreal_panoramique_mot_royal.jpg

Bon c'est pas pour critiquer, mais les spécialités locales sont pauvres en légumes et crudités, donc direction le super marché pour se faire un repas un peu plus "méditerranéen", car certains membres de la famille surveillent leur ligne (pour plaire aux petites anglaises, peut être).

Cinquième jour

La surprise ! Ma très chère épouse a gardé le plan de cette journée secrète, ce qui a fait bien bisqué les enfants. Départ en métro puis bus vers le sud de Montréal, avec comme seule instruction de prendre du change (ce qu'ils n'ont pas fait, mais bon, si les ados faisaient ce qu'il leur était dit, ça se saurait). Nous grignotons dans un resto le long du St Laurent, et direction les Rafting de Montréal, pour descendre les rapides du St Laurent, sur la partie non aménagée du fleuve. De la berge on voit quelques vaguelettes au loin, car le fleuve est très large, mais quant on est au milieu, ce sont des vagues jusqu'à 1m, de quoi se faire des sensations (et passer par dessus bord). C'est d’ailleurs amusant de voir des surfeurs à Montréal, qui jouent sur les remous du fleuve dans cette zone des rapides.

Après ces aventures aquatiques, nous sommes rentré à Vélo par les berges du St Laurent et d'un des canal jusqu'au centre ville. On a laissé les enfants sécher à l'appart, et nous avons flâné à vélo, pour notre dernière soirée dans cette ville.

Bon voilà, il nous reste encore quelques jours au Canada, mais ce sera pour un prochain billet.

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samedi 16 avril 2016

Petite ballade à Venise

Quatre jours pour faire un tour vers la célèbre Venise, pour la faire découvrir aux enfants. Ma maman m'avait emmené pour le première fois dans cette ville vers 8 ou 10 ans. J'y suis retourné en amoureux en 2007 et cette fois-ci en famille.

L'hôtel dans lequel nous logeons se trouve à Mestre, la ville juste en face de Venise, à quelques minutes à pied de la ligne de tram qui relie les 2 villes. Mestre est une jolie ville avec un centre très mignon. La dernière fois que nous sommes venue à Venise en 2007, nous avions eut beaucoup de mal à trouver un hôtel dans Venise et en plus, ils sont horriblement chers. Alors certes nous n'avons pas trop choisi l'hôtel puisque nous avons utilisé les nuits prépayées offerte par ma mère (merci maman), mais cela s'est relativement bien passé pour un départ un peu à l'arrache décidé en moins de 10 jours. Il y a des tram tous les 10 min environ et le trajet coûte 1.50€ pour une durée de moins de 15 min. Bref, c'est une solution très pratique pour se rendre à Venise.

Dans les outils pratiques à prévoir, une carte et un guide sur le téléphone si vous n'avez pas le temps de récupérer votre version papier prêtée à des potes:

  • Carte hors ligne de Venise avec positionnement GPS, bien pratique quand le réseau fait des sienne ou que la carte papier fournie par l'hotel est en charpie: Ulmon Venise.
  • Guide hors ligne des principaux monument et lieux de visite, avec descriptif, photo, positionnement GPS et près de 25 itinéraires dans Venise: Très chouette projet dont malheureusement l'application plantait régulièrement sur mon téléphone, à chaque fois que je passais sur l'appareil photo. Je pense que c'est une incompatibilité avec la version 6 d'Android, donc à tester quant même: Venise Guide touristique par JS Guide.
  • J'ai aussi préparé à l’arrache quelques compiles de conseils trouvés sur le site du routard, du petit futé ou du lonely planet, soit dans leurs pages dédiées à Venise, soit dans le forum avec quelques conseils sympas de vacanciers. Bref, c'était un peu de l'impro, donc madame était un peu contrariée, mais comme de toute façon nous voulions "faire sentir Venise" et pas faire la course aux monuments, ça n'a pas été bien grave.
Jour 1: autoroute et Mestre

Mestre, centre-villeNous avons fait la route jusqu'à Mestre (environ 6h). Arrivés en fin d'après midi, nous sommes allé découvrir son centre ville, à la recherche d'un chocolat "dense". Un peu de lèche vitrine, et on a rodé les chaussure pour le lendemain.




Jour 2: Venise la sérénissime

VeniseCette ville est tellement exceptionnelle, que c'est gâcher de se contenter des autoroutes à touristes. Il faut se perdre dans les rues et ruelles de Venise, et tomber sur des placettes biscornues, des quais déserts, des façades magnifiques citées par personne.

Donc nous avons beaucoup marché, dans le Dorsoduro (ouest de la ville), puis San Marco (le centre). Nous voulions faire la visite guidée du palais de Doges 2 jours après, mais il faut s'inscrire au moins 2 semaines à l'avance, donc les enfants n'ont vu que l'extérieur.

Nous avons continué vers Castello (l'est de la ville). Même avec quelques bonnes glaces, les enfants (et pas qu'eux) étaient cuits. Retour en Vaporeto (7.5€/pers) par le grand canal pour voir les façades des plus beaux palais. Venise les palais depuis le grand canal




Jour 3: Murano

Murano, VerrierCette fois-ci, ballade dans le Carnegio (le nord de la ville) pour rejoindre l’embarcadère de Fondamente Nove qui est le seul permettant de prendre les tickets de vaporeto réduit à 5€ pour Murano. Arrivé à Murano, en descendant à gauche, on marche 3minutes et on arrive dans une verrerie qui met en scène le travail d'un verrier pour expliquer la technique du verre soufflé et du verre travaillé dans la masse.

Ensuite nous nous en somme mis plein les mirettes avec des œuvres exceptionnelles dans les différentes galerie et boutiques qui sont le long du canal. Un petit encas sur un banc sous un arbre, une petite glace artisanale à l'huile d'olive et chocolat noir (exceptionnelle, dans une ruelle parallèle à la Calle da Mistro), et nous voilà tranquillement repartit pour Venise. Le temps est plus lent à Murano, plus propice à la rêverie. Pas de monuments exceptionnels, mais des rues larges, de la verdure, de la place. Murano, grand canal

De retour à Venise direction de Pont du Rialto, car on l'avait promis au enfants la veille. Même eux on voulu fuir la foule et l'on est vite retourné nous perdre dans les myriades de ruelles des quartiers San Polo et Santa Croce, où même le GPS ne s'en sort pas car les façades sont trop hautes, à telle point que le plan d'aller visiter un des palais est tombé à l'eau, le temps filant trop vite. On s'est vengé sur une bonne glace, chez Alaska, Cala Larga dei Bari, de ces glaces inoubliables, pas trop sucrées, subtiles et originales.




Bon, ce sera tout pour cette fois-ci. Demain nous ferons un peu de shopping à Mestre pour rapporter des spécialité culinaires locales (chocolat, pâtes, charcuterie, fromage, sauces, épices... on verra). Nous prévoyons toujours dans nos déplacements un détour par un supermarché pour voir ce que les locaux mangent en vrai. Ca prend moins la poussière que les bibelots et ça fait durer le plaisir.

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jeudi 27 novembre 2014

Petite ballade sous marine aux antilles

Pas facile de prendre des images sous marine avec juste un appareil photo étanche, mais dans le nombre, il y en a quelques unes sympa et surtout un petit film pris en apnée à Rameau Bay, du côté caraïbe de l'île de Canouan. Ce n'est pas la barrière de corail, les fond sont beaucoup moins agités, et il y a plus de fond. Personnellement j'ai préféré cet endroit à la barrière de corail, qui est beaucoup plus endommagée (par les tempêtes ou les bateaux, je ne sais pas). Toutes les images sont prises entre 2 et 4m de fond.

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mardi 18 novembre 2014

Martinique: la pêche du Fou brun

Durant nos vacances aux Antilles, sur le bateau nous avons pu assister durant près d'une heure à un ballet extraordinaire de Fous bruns. En effet, lorsque le bateau avance, il dérange les bancs de poissons volants, qui fusent de toute part quant on arrive sur eux. Les oiseaux en suivant le bateau, n'ont donc aucune difficulté à les repérer. Tout d’abord accompagné d'un seul Fou, il y en avait jusqu'à 3. Les sternes font de même.

Nous étions captivés par ce ballet aérien et nautique. Chaque oiseau était clairement identifiable par sa technique de pêche. Celui que l'on voit brièvement sur cette vidéo avait une préférence pour la pêche de surface: il volait au ras des vagues et faisait de violentes embardées pour cueillir les poissons en surface. Nous l'avons également vu passer au travers des vagues, dans un plongeon horizontal et ressortir de l'autre côté de la vague en reprenant son vol sans même se poser. Un autre Fou était lui plus adepte de la pêche profonde, il volait beaucoup plus haut, et quant il plongeait, s'était à la verticale en piquet et disparaissait de longue secondes sous l'eau.

Voici un tout petit extrait de ce ballet

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mardi 4 novembre 2014

Martinique: ballade dans la forêt tropicale

Nous avons fait une randonnée dans la forêt tropicale, pas très loin de la commune de St Marie. C'est vraiment à faire, même si le sentier était un peu casse gueule.

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vendredi 13 décembre 2013

Je marche seul

Ce matin, Jean Lassalle, le député marcheur[1] est l'invité de France Culture. Les chroniques de la matinale tourne bien sûr autour du thème de la marche et j'ai bien aimé la différentiation faite entre 2 types de marcheur, ceux qui marche pour s'isoler des gens (par exemple Diderot), et ceux qui marche pour aller à la rencontre des gens, comme l'a fait le député du Béarn.

La marche est citée comme catalyseur de la mise en branle des neurones. Le moyen soit de se recentrer sur soi, soit d'absorber des autres. Le rythme de la marche, le défilement du décor, l'effort physique comme stimulant de la production intellectuelle.

C'est en fait totalement à contre courant de la tendance actuelle d'hyperconnectivité des individus: le net sur le téléphone ou la montre, les réseaux sociaux, les images en permanence sur n'importe quel écran. Notre univers connecté accélère, là où nous avons besoin de ralentissement. Notre cerveau est celui d'un primate conçu pour fonctionner au rythme de la marche, qui lui permet d'être multitache. Pour aller plus vite, il faut bien laisser en route quelque chose... Pour réfléchir, personne ne roule à 130km/h.

Rien à voir, mais en ce moment je suis en phase de régression et j'écoute du Golman:


J J Goldman - Je Marche Seul

Note

[1] après avoir été le député chanteur

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mardi 30 avril 2013

Londres: propreté

Quant on va en Suisse on note très vite la propreté et comment les suisses sont soigneux de leur environnement, urbain comme campagnard.

Si les maisons sont coquettes à Londres, par contre la propreté c'est pas ça. J'ai déjà parlé des sacs d'ordure le soir sur les trottoirs, mais ça ce n'est que quelques heures. Par contre, il y a des déchets un peu partout dans les moindre recoins: bouteilles, mégo, boites de nourriture, canettes. Et pourtant dans les quartier touristiques, il y a de chouettes cendriers un peu partout sur tout les poteaux de signalisation qui poussent sur les trottoirs[1], et il n'y a jamais à marcher beaucoup pour trouver une poubelle.

londre20130420_dechets.jpg

Note

[1] J'ai oublié de les prendre en photo, mais je les recommanderai volontiers à notre municipalité, pour leur discrétion et élégance.

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samedi 27 avril 2013

Londres: les enfants ont-ils tous des portables ?

Les célèbres cabines rouges laissent à désirer. Elles servent de pissotière dans certains endroits et sont couvertes pour d'autres de publicités pornographique.

A ce demander si les enfants les utilisent encore pour téléphoner ?

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Par contre, British Telecom les utilise comme borne wifi, donc pour les client BT, il y a des accès wifi un peu partout dans la ville, ce qui est pas mal, si bien sûr on est client BT.

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mercredi 24 avril 2013

Londres: droite-gauche

Tout le monde sait que les anglais et une bonne partie des ex colonies britanniques roulent à gauche. Pour les continentaux, c'est une source de contrariété, car le piéton ou cycliste est un peu déboussolé sans parler du conducteur qui découvre que le volant de sa voiture de location est du "mauvais côté"[1].

En fait ce n'est pas bien méchant et l'on s'y fait très vite, d'autant que la voirie est très prévenante:

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Au moins dans dans les quartiers touristiques[2], tous les passages piétons sont notés avec le côté duquel arrive les véhicules. Et c'est vrai que c'est bien pratique les 2 premiers jours le temps de s'y faire.

Par contre, là où je ne comprend pas la logique britannique, c'est que lorsque les piétons se croisent sur les trottoirs, ils marchent la plus part du temps à droite. Même chose dans les escalators du métro où l'on double à gauche comme à Paris. Du coup, la gymnastique mentale n'est pas une simple symétrie: tout ce qui est à gauche n'est pas forcément à droite et vice versa.

londre20130420_stand_on_the_right.jpg

Vous noterez au passage que dans les quartiers chics, les sacs d'ordures sont mis le soir sur le trottoir, sans poubelles, ce qui laisse à penser qu'il ne doit pas y avoir beaucoup de chiens errants. En fait il y a peu de chiens tout cours, et donc très rarement les déjections correspondantes sur les trottoirs, ce qui est bien pratique quant on se ballade en roller comme nous l'avons fait. Par contre, les sac de toutes les couleurs sur le trottoir, ça dénote un peu dans le paysage avec les jolies rangées de façade.

Notes

[1] Je n'ai pas conduit de voiture lors de ces vacances à Londres, mais je l'ai fait en Irelande il y a quelques années.

[2] Pour ces mini vacances, nous sommes resté dans le centre de Londres, dans des quartiers plutôt chicos.

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jeudi 18 avril 2013

Petit break chez les rosbifs

Nous partons en vacances en famille quelques jours visiter la capitale de la perfide Albion[1], sur les pas d'un célèbre magicien balafré.

Comme je ne suis pas certain d'avoir accès comme je le voudrais au net, je passe les commentaires du blog en modération à priori durant ces minis vacances. Donc ne vous étonnez pas si vos commentaires mettent quelques jours avant d’apparaître, je les libérerai quant j'aurais un accès au web.

Note

[1] En bon franchouillard qui se respecte, je révise mes poncifs sur les mangeurs de viande bouillie :D

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jeudi 11 août 2011

Micro business

C'est la chose qui m'a le plus marqué, et que j'avais déjà noté en Chine, mais même, dans une moindre mesure, aux USA.

Le micro business consiste à gagner quelques centimes. Faire une opération économique qui rapporte très peu. En Thaïlande, une course en moto taxi ou tuk tuk peut se négocier moins de 40 bath, soit moins de 1e. À contrario, la même course en taxi comportera obligatoirement une prise en charge de 37 bath, donc excluant les petits trajets.

Les faibles prix de la nourriture (on peut manger copieusement dans certaines cantines à partir de 25 bath, 60c) peuvent expliquer qu'il suffise de quelques transactions à faible rapport dans la journée pour se payer ses repas. Le climat tropical réduit aussi considérablement les dépenses en logement: pas de chauffage, pas d'eau chaude, pas d'isolation. La première dépense énergétique est le transport (essence à 1e le litre), la 2ème doit être la clim et pour ceux qui n'achète pas à manger dehors comme cela se fait, le gaz.

Le micro business est partout en Thaïlande. S'il suffit de quelques dizaines de bath, alors il devient rentable de réparer. Faire une marge de 5 bath sur la vente d'une bouteille d'eau est rentable (pas en zone touristique bien sûr).

Le système occidental a tué le micro business (et contamine bien sûr le système Thaï). Un temps, j'avais espèré que le statut de micro entrepreneur en France pouvait réintroduire une certaine forme d'économie que je qualifie de non rentable, du moins selon les critères des banquiers. Helas le micro entrepreneuria a été abondamment détourné par l'industrie du bâtiment pour réintroduire de la précarité.

Il n'est pas évident de trouver une transposition française de ce qu'est le micro business que l'on croise en Thaïlande.

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mardi 9 août 2011

Bon ben c'était à prévoir

Je n'ai pas tenu la cadence des billets durant le séjour. J'ai bien gardé des notes dans un coins de ce que nous avons fait, mais rien de publiable. Les vacances c'est les vacances, et les contraintes, c'est pas les vacances.

Je vous fait donc un petit résumé succinct de ce que nous avons fait depuis le dernier billet publié sur ce blog.

De Kanchanaburi, nous sommes allé au park national d'Erawan, faire une petite randonnée dans la jungle pour voir les 7 cascades, ponctuée de baignades dans quelques une de ces magnifiques cascades.

Le lendemain, départ en bus pour Chunpum, puis en bateau de nuit pour l'ile de Ko Tao, un des spot les plus fameux de plongée sous marine, avec des plages de carte postale. Nous y sommes restés 4 jour pour passer nos niveaux de plongée et nous en mettre plein les mirettes de la faune coraliène.

Après Ko Tao, retour sur le continent, direction le parc national de Kao Sok, pour découvrir son paysage géologique si particulier et son lac artificiel au coeur de la réserve. Parmi les découvertes, en plus du paysage, grote avec extraordinaires concretions, descente de la rivière sur des chambres à air de camion, safari de nuit et nuit dans une cabane dans les arbres.

Ensuite, direction Phuket. Aucun plan particulier. Nous avons loué 2 scooters afin de pouvoir nous ballader à notre rythme. Parmis les objectifs, visite des marchés et supermarché pour découvrir les différences avec nos centres comerciaux et faire le plein de souvenirs, de préférence, alimentaire, mais pas uniquement.

Les commerces, ceux fréquentés par les thaïssont de bons endroits pour découvrir les différences culturelles, bien plus que les sites touristiques, mais il faut prendre le temp, surtout pour comprendre ce que sont les produits lorsque tout est écrit en thai.

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jeudi 28 juillet 2011

Note 2 de service vacances

La couverture téléphone et internet mobile étant excellente, peut être meilleure qu'en France, même si le débit est moindre, du coup, je ré-ouvre les commentaires du blog.

Par contre, comme je le surveille moins que les emails, je compte sur vous pour m'envoyer un email si des commentaires inappropriés y sont postés.

Petite remarque sur les dates des billets: je les antidate pour que la date du billet corresponde à la date de ce qu'il raconte. Même chose pour cette note, écrite le 31, mais publiée au 28, les billets du 28 au 30, n'étant pas terminés.

À bientôt.

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mercredi 27 juillet 2011

Bulle intensive et cuisine

La patrone s'étant programmée une journée de cours de cuisine thaï (chez Apple & Noi, qui fait aussi restaurant et hêbergement), j'ai opté pour ma part pour une journée de bulle intensive, journée qui tombait d'autant mieu que le fiston avait attrapé une bonne tourista, et était en mode, je visite les toilettes rien d'autre !

Mais, croire que je pourrais rester pénard ne serait-ce qu'une demi journée, relève de l'utopie.

Pendant qu'à force de persuasion, j'obtenait que son frère élargisse son rayon d'exploration, nous sommes partis avec ma puce en moto taxi à la gare réserver des billets pour la suite des vacances. Bon sauf qu'il n'y avait plus de courant pour faire fonctionner l'ordinateur de réservation. Du coup nous sommes reparti aussitot. Le tour de manège (à 3 surla mobilette et sans casque) nous aura un peu couté chers, mais cela fait un nouveau mode de transport à ajouter à la liste des expériences.

Dans l'après midi nous rejoignons ma cuisinière préférée qui s'est régalé et nous raconte pleins d'annecdotes pendant que nous dégustons ses réalisations. Je ne sais pas si l'on trouvera toutes les épices utilisées à notre retour en France, mais en temps que gourmand, je suis ravi, d'autant plus en voyant son sourire et son entousiame à l'issus de cette journée.

Toute la famille réunie, nous retournons à la gare, pour découvrir que nos plans sont iréalistes: impossible de faire les correspondances avec les trains de nuit, si tant est qu'il y ait de la place, et pas de couchette sur le tronçon souhaité. Les enfants sont courageux, mais quant même, faut qu'ils puissent dormir. La journée de canoé sur un bras de la rivière saute, nous voyageront de jour et essaierons de naviguer de nuit, mais ça non plus c'est pas gagné, car il y a encore moins de correspondance entre le train et les bateaux. Retour en taxi collectif, autre mode de transport testé.

Le soir de cette journée supposée inactive, les enfants se sont baignés dans la rivière Kwai, depuis l'arrière de la barge, dans une eau bien boueuse, à cause de la saison des pluies. Visiblement, la tourista est passée. Voilà une bonne nouvelle.

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mardi 26 juillet 2011

Maison flottante

Nous arrivons en fin de journée à Kanchanabury, ville moyenne de province comme aimeraient à le dire les gens de la capitale. Il y a de la place ici, et la ville semble avoir été reconstruite recement. La plus pénalisante différence avec la capitale, c'est la rareté des taxi ou tuk-tuk. A Bangkok, où que l'on soit, il suffit de tendre le bras, ou au pire d'attendre un peu pour avoir un taxi. Du coup, par rapport à Bangkok, les prix sont exorbitants et difficilement négociables, car faire mine de partir pour faire baisser les prix fonctionne beaucoup moins quant il n'y a pas de concurence, sauf à être prêt à marcher !

Nous logeons sur le fleuve (Nita Rafthouse) dans des chambres simples construites sur en ensemble de radeaux. Le patron qui parle un très bon anglais, est un passionné de cinéma et a une super installation home-cinema et propose dans la maison flottante commune des films US récents. Comme c'est une adresse recomendée par le routard et le trotter (version hollandaise du routard), on retrouve plein de francophones et néerlodophones. Ca papote autour des transports ou des visites à ne pas manquer, dans le grand salon. Une chouette ambiance.

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