La religion en public est une perversion
Par Cedric Augustin le vendredi 30 août 2013, 13:56 - Humeur - Lien permanent
J'ai regardé il y a quelques temps sur France4 le film Agora. Dans ce film, les fanatiques religieux à la croix du IVème siècle n'ont rien à envier aux pires abrutis du croissant qui ont dégommés les tours à New York.
A bien y réfléchir, il me semble que dès que la religion se pratique en public, elle ne peut que mal tourner, virer au fanatisme, à la surenchère, à l’intolérance, à la violence, avec assurément une dérive politique combinée à une volonté expansionniste. Pourtant, il me semble que le fait religieux est une donnée qui devrait rester exclusivement en privée, au même titre que le sexe, d'où le titre de ce billet.
Comment l'on vit sa sexualité est intime et se partage peu. Il n'y a pas de guerre pour défendre telle ou telle pratique. Tien, comme par hasard, il n'y a que la religion pour se mêler de ce qui se passe sous la couette, et à arriver à en faire un problème. Car franchement, tant que personne ne sait comment fait son voisin, qui en à quelque chose à faire ? À une époque il y avait des maisons closes, aujourd'hui des clubs échangistes ou de rencontre, le parallèle peut être fait avec les lieux de culte. Tant qu'ils restent du domaine du privé, chacun fait ce qu'il lui plaît.
Lorsque la religion est privée elle est paisible, elle parle à l'individu, à son cœur. Dès qu'elle se massifie, et surtout devient visible, elle s'adresse à une foule, par essence stupide[1], avec un discours forcément simpliste.
AGORA : BANDE-ANNONCE VF par baryla
Note
[1] Tout le monde sait que le QI d'une foule correspond à la somme des QI des individus, divisé par le carré du nombre d'individu. Au-delà d'une dizaine, il ne reste plus grand-chose...
Commentaires
message simplet au niveau de l’orthographe.
@asatiete: commentaire tjs aussi peu pertinent...