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mardi 25 août 2015

Pourquoi tous les politiques n'ont que le mot croissance à la bouche

Petit à petit, le discours des écologistes politiques sur la croissance commence à prendre. Ce matin sur France Inter, la journaliste a posé la question à l'économiste Alain Minc sur la pertinence de rechercher toujours de la croissance. Car il est vrai que les gouvernements qui se suivent, n'ont tous, sans exception, qu'un mot à la bouche pour lutter contre le chômage et les déficits: "croissance".

Et là, j'ai particulièrement apprécié l'explication en quelques mots d'Alain Minc (je paraphrase):

Il faut parler de PIB par habitant. L'Allemagne a une population qui décroit, donc elle peut se satisfaire d'une croissance faible. Alors que la France est le seul pays d'Europe a avoir une population qui augmente, donc elle a besoin de croissance pour maintenir son PIB par habitant. Cette augmentation de population est un atout à long terme, mais un handicap à court terme.

Et donc, même si l'on changeait les indicateurs pour par exemple adopter une "croissance verte" et non une "croissance productiviste", si on regarde cette croissance, quel quelle soit, par habitant, il faudra toujours qu'elle soit plus importante que celle de nos voisins européens.

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mardi 8 avril 2014

Un projet artistique génial

Il y a quelques années, au large de Golf-Juan, un projet de réserve sous marine avait consisté à immerger des structures pour constituer des récifs artificiels[1]. Écologiquement parlant, cela a été un succès, dont les pécheurs du coin profitent encore puisqu'ils peuvent pécher les poissons qui sortent du sanctuaire[2].

Mais l'on pourrait imaginer de créer de tels récifs artificiels, non pas seulement pour repeupler les fonds, mais pour proposer des parcours ludiques de découverte des fonds marins. Et c'est là que les réalisations de cet artiste m'inspirent vraiment.

Car mettre des œuvres au fond de l'eau, susceptibles d'amuser et émerveiller les plongeurs, en apnée ou en bouteille, aurait du sens dans une région touristique comme la notre. Les plongeurs du coin connaissent tous le village immergé à la Fourmigue[3], qui avait servi pour le tournage d'un film et que tous les touristes qui viennent plonger en face de Golf Juan visite avec plaisir. Il y a quelques années, des plongeurs avaient même remis en état une partie du village immergé qui s'était dégradé avec le temps.

Source: Découvrez l’incroyable paysage marin de cet artiste qui plonge ses sculptures au fond de l’océan

Notes

[1] Pas moyen de trouver de l'information sur cette réserve sous marine à part quelques articles de 2008.

[2] Le sanctuaire un grand rectangle au large de Cannes en face de Golf Juan, matérialisé par des bouée jaunes indiquant qu'il est interdit de plonger, pêcher ou même jeter l'ancre.

[3] La Fourmigue est le phare en face de golf Juan, au milieu de la baie. Pour un tournage de film, les maquettes d'un village avait été immergé à environ 14m de fond. Les maison font environ 40cm de haut.

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jeudi 18 juillet 2013

Collecte des déchets en délégation de service public, un biais dès l'origine

En regardant le passionnant documentaire "Water make money" sur Arte il y a quelque temps, j'ai transposé à la collecte des déchets et il me semble que l'on est face à exactement le même problème.

A partir du moment où le prestataire est payé au volume de déchet, pourquoi voudriez-vous qu'il fasse le moindre effort pour le réduire. Tant qu'il y a des surcoûts pour le tri car le tri sélectif fait par les citoyens est de mauvaise qualité, il lui suffit de le facturer à la collectivité, pourquoi se fatiguer à faire des campagnes de sensibilisation à la qualité du tri. De toute façon, même s'il faisait de telles campagne, c'est son profit qui s’accroîtrait, et pas la facture du contribuable qui descendrait. Pourquoi le contribuable ferait le moindre effort pour enrichir le délégataire, ceci explique peut être que le recyclage ne progresse plus alors que l'on est encore loin des objectifs.

Dans le reportage sur l'eau, on apprend que les délégataires comme Véolia ou Suez n'ont aucun intérêt à réduire les fuites d'eau, puisque l'eau est de toute façon facturée d'une manière ou d'une autre. De même, le délégataire fait de la recherche et développement pour des solutions de traitement de l'eau, qui peuvent être facturées, mais n'a aucun intérêt à protéger les sites de captage pour éviter que l'eau n'y soit polluée en amont[1].

La délégation de service publique pour ce type de services, contient en son sein le biais qui fait que cela ne peut pas être efficace sur le long terme. Il faudrait que le délégataire ait un intérêt à réduire son activité[2], ce qui n'a pas beaucoup de sens économiquement parlant. Il faudrait limiter la délégation à des taches pour lesquelles le délégataire a le même intérêt que la collectivité, et non pour la totalité de la mission de collecte des déchets.

Comme pour l'eau dans beaucoup de villes, je pense que dans le futur, la collecte des déchets devrait être reprise en main par les collectivités (ville, aglo).

Notes

[1] La ville de Paris rachète des terres agricoles dans les départements voisins sur les lieux de captage pour y installer des agriculteurs bio, afin de limiter les engrais et pesticides dans l'eau du robinet, et donc les traitement nécessaire pour la rendre potable.

[2] Ramasser moins de déchets, trier moins si le tri est mieux fait...

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vendredi 18 janvier 2013

Chocolat équitable et grande surface

Il y a quelques temps je découvrais un documentaire sur le commerce équitable et certains des effets pervers qu'il pouvait introduire, notamment lorsque les grande surfaces décidaient de s'y impliquer avec leur marques distributeur.

En substance, j'en ai retenu que lorsqu'un marché commence à se développer, les grandes surfaces ne veulent pas ne pas en être, et donc investissent le marché avec toute leur force de frappe, économiquement subtile comme on peut s'y attendre. L'exemple du reportage sur le commerce équitable qui m'a le plus marqué, portait sur le chocolat. Cela fait des années que l'on connait la démarche du commerce équitable pour le café. Selon exactement la même logique et souvent avec des acteurs similaires, des filières équitables se sont mises en place pour permettre aux producteurs de cacao d'être payés un prix juste, afin d'éviter la paupérisation des agriculteurs, l'exode rural et la culture en mode industriel qui endommage l'environnement.

Les importateurs de cacao français, passaient majoritairement par le même transformateur pour fabriquer leur chocolat équitable. Dans le reportage on apprend que la grande distribution, s'est adressé à ce transformateur, avec des volumes colossaux pour créer leurs marques distributeur. La matière première, cacao équitable n'étant pas extensible, les petits importateurs se sont vu écartés et la production de cacao, d'un modèle artisanal, est passée à un modèle semi industriel, ne gardant que le strict minimum pour conserver le label "équitable". Fini les projets d'école ou de route. C'est du business, plus de l'aide au développement.

Dans le même temps, les marques de chocolat équitable disparaissaient des rayons au profit des marques distributeur. Dans le rayon chocolat de Carrefour ci-dessous, il ne reste qu'une seule marque de chocolat équitable, avec 2 variétés, l'une noir et l'autre au lait. En revanche on a prêt d'une dizaine de conditionnement Carrefour de chocolat labellisé Bio ou équitable. Même chose chez Casino, où la seule marque indépendante de chocolat équitable est reléguée au rayon bio, encadré comme il se doit de tablettes Casino.

Rayon chocolat

Au final, pour l'amateur de chocolat que je suis, le choix de chocolat équitable a drastiquement diminué ces 2 dernières années, sauf à accepter de soutenir une filière dévoyée de commerce qui n'a d'équitable que le nom.


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samedi 20 octobre 2012

Au lieu d'attaquer une banque il vaut mieu en créé une

Il est possible de créer de la monnaie sans être un faux monnayeur.

Le principe de la monnaie en fait repose sur la confiance. Si entre toi et moi, nous décidons de créer la monnaie toimoi pour nos échanges de services, il suffit que nous ayons tout les deux confiance et voilà. Une séance de repassage c'est 4 toimoi, une aide aux devoirs c'est 3 toimoi, récupérer les enfants à la sortie de l'école, c'est 1 toimoi et une soirée de babysiting c'est 5 toimoi. Nous avons créé une monnaie locale, basée uniquement sur la confiance entre individus, le seul qui n'est pas content dans l'affaire, c'est l'état, car la TVA et les charges sociales sont difficilement exprimables en toimoi, c'est pourquoi les monnaies alternatives sont restreintes à certains secteurs de la vie économique et ne peuvent pas remplacer les monnaies fiduciaires. Elles ne sont que des compléments, mais fichtrement intéressants. La vidéo ci dessous présente les enjeux des monnaie et quelques exemples.

Note

[1] Le titre de cet article est un peu racoleur.

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mercredi 10 octobre 2012

Subventionner l'achat de voiture est une connerie

Tous les gouvernements l'ont fait. Donner des primes à la casse, des ristournes écologiques... Ce n'est pas à l'état de subventionner l'achat de voitures, seraient-elles même électrique, car ça ne fait que distordre le marché en finançant en fait des intermédiaires et non le consommateur ou le fabriquant, ou alors dans une faible part.

On l'a vu il y a quelques années lorsque les panneaux solaire thermiques[1] ont commencé à être subventionnés, des installations éligibles aux subvention avec un prix de 2 ou 3 fois supérieur à ceux pratiqués dans des pays comme la Turquie ou la Chine[2]. Dans le même genre, les aides au logement rendues accessibles aux étudiants en 92[3] ont immédiatement conduit à un renchérissement des loyers de tous les petits logements premier prix, provoquant un tassement vers le haut des prix et un enrichissement des propriétaires au détriments des locataires.

En fait, dès qu'une subvention est donnée sur un marché, immédiatement les prix incluent cette subvention, c'est la tendance naturelle et prévisible. Et ont se demande alors pourquoi ce genre de subvention est encore utilisée par les politiques. Je me demande si ce n'est pas par facilité, à moins que ce soit de l'incompétence... ou les 2.

En fait, le rôle de l'état n'est pas d'intervenir directement sur un marché, mais d'être un facilitateur en investissant dans les infrastructures, qui sont des investissements à très long terme, et en général à peine rentables. Typiquement, pour soutenir le marché de la voiture électrique, ce n'est pas à l'état de payer des voiture[4], mais plutôt de proposer la définition de normes pour faciliter le marché et participer à la mise en place de stations d'échange de batterie.

Et là, on imagine que si changer ses batteries ne prend plus que 3 min, presque moins de temps qu'un plein d'essence, la voiture électrique devient une vraie alternative, avec un marché ouvert aux voitures routières ou aux utilitaires. On pourrait imaginer que l'appel d'offre de l'état pour équiper les principaux axes routiers et centres urbains pourrait même imposer des usines d'assemblage et de pièces détachées à moins de 200km des stations[5] histoire de favoriser le produire en France. Au lieu de ça, le gouvernement nous fait des mesurettes en filant de l'argent aux constructeurs qui délocalisent leurs usines hors de l'Europe.

http://france.betterplace.com/the-s...

Notes

[1] Ceux qui chauffent de l'eau et pas ceux qui produisent de l'électricité.

[2] Un panneau avec ballon intégré coûte 300€ sur internet, le modèle de luxe proposé en France 2500€.

[3] Si ma mémoire ne me trompe pas, par Jospin ou Lang.

[4] Ni même à la région ou à la communauté d’agglomération.

[5] Distance parcouru par un véhicule électrique.

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samedi 1 septembre 2012

Et encore un écosystème en cours de destruction

Les dégâts de la pêche de grand fond:

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lundi 27 août 2012

Et l'hydrogène ? Ben ça marche super bien... chez les autres

L'hérétique dans son billet Et l'hydrogène, au fait ?, se pose la question des énergie alternatives. Voici ci-dessous ma réponse, remise en page et complétée.

L'hydrogène n'existe quasiment pas dans la nature à l'état brut. C'est un gaz composé de 2 molécule d'hydrogène (H2) qui réagit en explosant avec l'oxygène de l'air (O2) pour former de l'eau. Il réagit avec énormément de composés chimique en les "réduisant" (contraire de l'oxydation). L'hydrogène est un composé présent dans toutes les molécules de la vie, combiné à l'oxygène et au carbone.

Pour le produire, il suffit de fournir suffisamment d'énergie pour casser les molécules d'eau. On fait passer un courant électrique entre 2 électrodes immergées dans de l'eau. Sur chacune des électrodes se forme du gaz, sur l'une du dihydrogène ou H2 et sur l'autre du dioxygène ou O2.

Le problème

L'hydrogène est dangereux à stoker car très explosif, donc pas très recommandé chez le particulier. Une des solution utilisée pour le rendre moins explosif, est de le combiner avec un métal précieux comme le platine (catalyseur sous la forme d'une mousse métalique) qui le rend inerte et stable. En chauffant le catalyseur, il relibère le dihydrogène progressivement (principe de la pile à combustible), mais ce catalyseur est hors de prix, donc difficilement envisageable à grande échelle, et réservé à des installations industrielles, car il se dégrade avec les cycles d'utilisation et il faut le régénérer.

Production

Par contre pour la production d'hydrogène, c'est très simple, il faut juste de l'électricité, et l'on a une production proportionnelle à la quantité d'électricité (aux problèmes d'encrassage et dégradation des électrodes près, mais gérable), ce qui est parfait pour les production solaire ou éolienne, l'hydrogène devenant une forme de stockage de ces sources d'énergie très variables.

Utilisation indirecte

Les allemand travaillent sur une autre forme de stockage de l'hydrogène, beaucoup plus intéressante que la pile à combustible: on utilise l'hydrogène pour "réduire" le CO2 et le convertir en méthane (gaz de ville), qui présente l'énorme avantage de pouvoir être injecté dans les canalisations de gaz des villes ou comme carburant d'une centrale électrique, et qui ne pose pas de problème de stockage (on sait faire). Grossièrement, on obtient la réaction suivante:

  • électricité + eau => hydrogène + oxygène
  • hydrogène + gaz carbonique => méthane + eau
  • méthane + oxygène => gaz carbonique + énergie (chauffage, moteur...).

C'est un cycle complet qui présente l'énorme avantage d'utiliser le méthane comme moyen de stockage de l'énergie, et donc permet également le transport entre un site de production d'énergie et son lieu de consommation. A noter que moyennant un petit peu plus d'énergie, on peut "réduire" d'autres molécules pour créer des hydrocarbures pour les véhicules (propane ou butane par exemple). La matière première "CO2" provient de combustions ou de fermentation qui sont d'autres sources d'énergie.

Cette solution est à mon sens LA solution d'avenir pour exploiter toutes les micro productions électriques issue des installations solaire ou éolienne, en convertissant l'électricité produite dans la journée aux heures où on la consomme le moins, en stock d'énergie pour les pics de consommation du soir par exemple.

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jeudi 7 juin 2012

Quand on vous dit que l'Open source c'est bien

Demandez-moi au sujet du logiciel libre, c'est une histoire de libertéAu quotidien à la maison, j'ai imposé des logiciels open source[1]. Mais ce n'est pas le seul endroit, puisque ces logiciels se répandent autour de moi parmi les militants du MoDem qui me côtoient. Dès que j'ai une once de pouvoir dans ce domaine, en bon dictateur, j'impose des formats de fichier ouverts, et par extension, les gens essaient les logiciels libres pour se simplifier la vie.

Au bureau c'est plus dur, car il y a les habitudes entérinées par la direction qui font que l'on préfère bidouiller avec un logiciel dont on a pas la licence, plutôt que d'apprendre à utiliser un logiciel libre. Sans compter que les clients ou prestataires échangent des fichiers dans des formats propriétaires, donc business is business, il faut bien lire ces fichiers[2]...

Je venais tout juste de m'énerver avec mon chef qui m'envoie des emails illisibles car encodés dans le format propriétaire de merde de Micro$osft[3], quant je tombe par hasard sur ce témoignage qui fait chaud au cœur:

L'open source au service de l'humanitaire

Quant on vous dit que l'Open source c'est bien !

Notes

[1] Du système d'exploitation, Ubuntu, jusqu'aux jeux, en passant par la bureautique et les outils multimédia.

[2] J'ai fait dépenser 900€ à la boite pour acquérir la licence d'un logiciel que je n'utilise que 1h par mois, mais bon, au moins nous sommes en règle.

[3] Outlook, le logiciel de l'éditeur sus-cité, encode ses emails dans un format qui n'est lisible que par Outlook, sauf si on le force à ne pas le faire. Du coup j'ai été obligé d'ajouter un plugins pour lire ses messages, ce qui est quant même ballot quant il s'agit de communiquer par email.

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vendredi 16 mars 2012

Développement durable made in Bayrou

Voici un copier/coller d'un billet de Yann Wehrling. Cela me semble approprié d'en faire la plus importante publicité possible:

Les propositions "développement durable" de François Bayrou

La mutation que nous connaissons est une étape, irréversible, vers un autre modèle environnemental. On ne pourra plus revenir en arrière. C'est à une production et à une consommation plus durables, à un meilleur respect des ressources rares, à la lutte contre le réchauffement climatique que nous devons nous atteler. C'est le but de l'écologie positive, tout entière au service de l'homme et de la nature. La France doit être pionnière en la matière.

  1. Financer les politiques de développement durable : créer un fonds d’investissement dédié au développement durable, alimenté par les quotas carbone issus du protocole de Kyoto, l’investissement privé, et l’épargne populaire. Il investira dans l’efficacité énergétique du logement et des transports, dans le capital des projets industriels d’énergie renouvelable, la recherche dans le domaine des énergies nouvelles, et la restauration et la préservation de la biodiversité ; Créer un malus environnemental sur les produits de consommation les plus nuisibles à l’environnement
  2. Créer un consortium européen de l’énergie renouvelable, à l’image d’EADS, en lien avec nos partenaires européens
  3. Moduler dans un cadre européen l’impôt sur les sociétés en fonction de leurs performances environnementales ;
  4. Rénover le bâti ancien pour limiter nos émissions de CO2 : simplifier et amplifier significativement le mécanisme des certificats d’économie d’énergie ;
  5. Créer un organisme public / privé pour accompagner les projets de rénovation énergétique, intervenant directement auprès des particuliers propriétaires ou des entreprises pour les conseiller dans les travaux les plus efficaces à envisager et pour faire le suivi des travaux afin que ces derniers soient effectués avec le plus d’efficience possible ;
  6. Moduler la taxe sur le foncier bâti en fonction de la performance énergétique des bâtiments ;
  7. Conforter l’indépendance de l’Agence de Sûreté Nucléaire en intégrant des experts européens et en donnant aux citoyens la possibilité de poser des questions avec obligation pour l’agence de donner une réponse publique ;
  8. Stabiliser et simplifier les réglementations administratives et fiscales pour les énergies renouvelables sur les 20 prochaines années ;
  9. Préserver la biodiversité : limiter l’imperméabilisation des sols en France à terme à 10 % maximum du territoire, en modulant notamment les dotations de l’Etat en fonction de la maitrise de l’étalement urbain ;
  10. Organiser un débat sur l’avenir de la production électrique en France, dès le début de la mandature, dont l’objectif est de définir un scénario et une feuille de route à un horizon 2030, avec des rendez-vous d’étape tous les 3 ans. Cette feuille de route devra assurer à la fois l’approvisionnement électrique nécessaire, réduire le plus possible le recours aux énergies carbonées en visant un développement massif des énergies renouvelables qui devraient atteindre en 2030 40% de la production électrique française ; Pour le nucléaire, énergie de transition, la garantie de sécurité des installations est non négociable.

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jeudi 23 février 2012

La preuve irréfutable du réchauffement climatique

La preuve irréfutable du réchauffement climatique

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jeudi 8 décembre 2011

Live twitt : Café dém "Sortir du nucléaire ? Chiche !"

Voici le live twitt du Café démocrate.

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lundi 5 décembre 2011

Sortie du nucléaire ? Chiche !

Lorsque je cherche un visuel pour les cafés démocrates, il est rare que je tombe sur une image qui exprime autant l'idée qui est sous-jacente dans le titre choisi par Christophe pour le prochain CafDem.

La centrale de Rancho Seco (Californie) près de la centrale nucléaire © ADEME, photo Alain Liébard (trouvée ici)

Les cheminées éteintes d'une centrale nucléaire désaffectée avec au premier plan un champ de panneaux solaire. Le message est clair. Aucune retouche ou recadrage de l'image n'est nécessaire.

Venez vous instruire et partager lors du prochain CafDem, jeudi 08 décembre à 19h30 à Nice, brasserie Borriglionne.

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dimanche 13 novembre 2011

Nucléair: Bayrou précise sa position et moi aussi

Mes précédents billets sur le sujet du nucléaire civile étaient pour le moins peu tranchés (ici et ). François Bayrou a tenu en substances les propos suivant lors de son dernier passage sur France Inter: les spécialistes me disent que l'on peut le rendre sûr et cela permet de transformer nos déchet actuels en combustible nucléaire de demain, donc je ne suis pas opposé aux centrale de nouvelle génération (je caricature un peu son propos).

Je ne l'aurais pas dit ainsi, et les précautions de langage de François Bayrou ne m'ont pas semblé apporter de la clarté, mais je suis globalement assez d'accord sur la conséquence.

Mon point de vu:

  • Le remplacement de la production énergétique d'origine nucléaire par des sources alternatives, peut prendre des décennies. Avec une électricité produite à près de 70% par des centrales nucléaire et une consommation d'électricité qui ne cesse de croître, tous les efforts de réduction de la consommation et la mise en œuvre de nouvelles sources prendra du temps, plus d'une génération.
  • Une partie importante des centrales actuelles arrivent ou ont déjà largement dépassé le terme de leur cycle de vie programmé. Même rallongé de 10 ans, elles ne pourront pas pourvoir à la fourniture d'énergie, ne serait-ce que durant les 20 prochaines années. Nous allons donc entrer en déficit d'énergie très, très vite.

Conclusion, sauf à ce qu'une nouvelle révolution technologique intervienne dans moins de 10 ans, notre pays risque de devoir construire une ou plusieurs nouvelles centrales, juste pour maintenir la quantité d'énergie que nous consommons actuellement. Je rappel que les énormes gains réalisés par les industriels et dans les technologies énergivores, ont tous été compensés par un accroissement de la consommation globale. Donc s'il est réaliste de penser que nous pouvons commencer à stopper la croissance de consommation, il sera plus dur et plus long de passer dans un processus décroissant.

Du coup, si l'on ne peut se passer de construire de nouvelles centrale, la question se pose légitimement de savoir si l'on créé une centrale nucléaire classique, une centrale consommant de l'énergie fossile[1] ou une centrale nucléaire de nouvelle génération (surgénérateur) qui présente, entre autre, l'avantage de pouvoir utiliser les déchets des centrales classiques comme combustible ?

Et tout ce que je viens de dire n'est pas incompatible avec un projet de sortie progressive du nucléaire, c'est juste une histoire de calendrier. François Hollande me semble être dans cette même logique, qui consiste à dire que l'objectif est la sortie, mais pas à n'importe quel prix.

Notes

[1] Pour moi, les fermes d'éolienne ou les centrales à énergie dite propres, ne suffiront pas et ne concerne pour l'instant que le delta à la marge, pas le coeur de la production énergétique. Mais cela pourra changer.

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jeudi 22 septembre 2011

Incendie dans la réserve ornithologique de St-Laurent-du-Var

C'est une affreuse nouvelle que publie Nice Matin, avec un incendie de la toute petite réserve ornithologique qui se trouve à l'embouchure du Var, entre Cap3000 et l'aéroport.

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lundi 29 août 2011

Picorage : liens en vrac depuis twitter

Comme ce que l'on note sur twitter est archivé sur les serveurs de twitter et disparait au bout d'un certain temps, je note quelques uns des liens les plus intéressants :

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jeudi 14 juillet 2011

A quoi servent les spéculateurs ?

Réponse immédiate, à rien, puisque c'est du parasitisme. Mais alors pourquoi leur facilite-t-on la tache ?

La vente à découvert est un mécanisme qui existe sur les places de marché qui ne cesse de m'interroger : vous arrivez le matin avec 0€[1] et 0 titre, juste votre crédibilité. Vous proposez à la vente des titres que vous n'avez pas. Dans la journée, vous achetez les titres que vous avez vendu le matin, idéalement, comme vous en avez proposé quelques millions à la vente, le cours a baissé, du coup vous les achetez un petit peu moins chère que ce que vous les avez vendu le matin. La différence, c'est le bénéfice de la journée.

Allez, un autre mécanisme à la con, les transactions à la micro seconde. Vous programmez un ordinateur pour vendre et acheter les mêmes titres en très grosse quantité avec un intervalle de quelque microsecondes. Si la valeur du titre est sur une courbe en hausse ou en baisse, ces transactions rapides ne changent pas la tendance, mais entre chaque ordre, il peut y avoir une différence de quelques centimes dans la valeur du paquet de titres échangé. Répété des millions de fois, ce sont des milliers d'euro qui émergent.

Production de richesse, nulle, soutien à l'économie réelle, nul.

C'est de la spéculation pure, sans aucun intérêt économique, qui enrichie des individus, mais pas les collectivités. Pourquoi l'autorise-t-on ?

A l'ère de l'informatique, il est facile d'imposer que pour faire une opération d'achat il faut disposer des fonds et une opération de vente des titres, ou à minima les garanties. Cela stériliserait immédiatement l'essentielle de la spéculation court termiste.

Notes

[1] En fait il faut avoir un petit pourcentage en liquidité du montant avec lequel vous allez "jouer", et que le titre soit notoirement disponible.

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