mercredi 21 avril 2021

ePUBmaker 0.9.2: correction du plugins pour Dotclear

Dotclear est le moteur de blog que j'utilise pour ce site web et plein d'autres d'ailleurs. J'y utilise un plugins, ePUBmaker qui permet de créer des fichiers au format epub (livre électronique) à partir des billets du blog.

Le problème, c'est que les mises à jour de sécurité du blog ont cassé ce plugins qui ne fonctionne plus correctement depuis un moment (cf forum de Dotclear). Comme c'est du logiciel libre et que l'auteur de ce plugins, Osku, n'a semble-t-il plus le temps ou la motivation de le corriger, j'ai mis mon nez dedans pour voir si j'arrivais à le corriger.

Voici donc la version 0.9.2 qui corrige le principal problème rendant le plugins inutilisable. J'en ai profité pour mettre à jour le plugins pour utiliser les nouvelles fonctionnalités introduites dans la version 2.6 de Dotclear.

Vous pouvez télécharger le plugins : plugin-ePUBmaker-0.9.2.zip

Change logs

0.9.1 -> 0.9.2

  • Mise a jour du plugins pour version postérieur à Dotclear 2.6 selon la doc https://fr.dotclear.org/documentati... en utilisant adminPostsActionsPage au lieu de adminPostsActionsCombo, adminPostsActionsHeaders, adminPostsActionsContent.
  • Correction du bouton "Créer" sur le formulaire intermédiaire qui était grisé en affichant la liste des billets sélectionnés.
  • Correction de la redirection vers le répertoire de génération de l'epub.

0.9 -> 0.9.1

  • Correction pour le tri des billets.
  • Changement du doctype des chapitres qui généraient plein de warnig sur le site validator.idpf.org
  • Le sujet était demandé, mais on ne le retrouvait pas dans le set de modèle de base. Au passage j'ai mis un textarea plutôt qu'un simple champ texte.
  • Modifications mineures de la feuille de style.

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mercredi 27 mai 2020

La pensée analogique versus numérique

Je ne vais pas dire que je suis vieux, mais quand même un peu. Je suis d'une génération qui a débuté ses études avant internet et qui a fini avec. Souvent je dis que j'ai un pied dans les 2 mondes, celui d'avant, l'analogique, et celui d'après, le numérique.

Pour peut que l'on s'intéresse un peu aux questions sociétales induites par la numérisation de nos existences, et que l'on ne soit pas qu'un consommateur, cela donne, il me semble, un regard particulier sur notre société. La capacité à comprendre la pensée analogique, et en même temps faire sienne la pensée numérique qui caractérise les plus jeunes nés avec internet.

Pour illustrer je vais prendre l'image de la musique. Dans un système analogique, chaque fois que l'on reproduit un morceau de musique, on en perd un petit peu. Il y a une dégradation de l'objet. Lorsqu'il est transmis par les ondes, il y a une perte de qualité. Lorsqu'on le duplique, il y a une perte de qualité. En vieillissant, l'objet se dégrade. En revanche, un système analogique est fiable en terme de restitution: tout est enregistré, la moindre subtilité, le moindre défaut. Lorsque l'on numérise un morceau de musique, on l’échantillonne, c'est à dire que l'on converti chaque variation de fréquence en des 0 et des 1. Il y a donc une perte d'information lors de la création de l'enregistrement. Par contre, ensuite lorsque l'on transmet le morceau de musique, il n'y a plus jamais la moindre dégradation. Il peut être transmis sur un réseau pourri et dupliqué à l'infini, et il restera absolument identique.

Pour continuer l'illustration, imaginons un extrait de journal découpé dans une édition papier. Passez de main en main votre bout de papier pour le faire lire à vos voisins. Il se dégrade. Si pour éviter qu'il ne se dégrade, vous en faite des copies, cela se voit que ce sont des copies, et donc peut être n'est-ce plus l'information originale ? Peut être a-t-elle été altérée ? Dans le monde numérique, l'extrait de journal est numérisé, donc insensible au vieillissement, mais en plus, il est possible d'en modifier le contenu sans que cela soit détectable sans le comparer à la source originale. Dans le monde numérique, aucune image n'est définitive, aucun texte n'est inaltérable. Le remix fait partie de la normalité

On voit bien dans ces exemples qu'un produit numérique est immortel alors qu'un produit analogique ne l'est pas. Mais bien qu'immortel, le produit numérique est altérable à l'infini, alors qu'un produit analogique ne l'est pas (du moins pas sans que cela se voit). Ceci défini deux modes de pensée fondamentalement différents qui filtrent la manière de voir le monde. Ces 2 modes de pensée sont directement lié à l'âge et fondent une fracture générationnelle profonde, entre ceux qui regarde la société comme étant analogique et ceux qui la voient comme numérique. Ceux qui ont moins de 40 ans sont exclusivement numériques, ceux qui ont plus de 60 sont exclusivement analogiques et entre les 2, la pensée est partagée selon sa relation aux outils numériques.

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samedi 7 décembre 2019

Des trolls synthétiques

On entend beaucoup parler d'intelligence artificiel dans le monde du numérique depuis quelques années. C'est un sujet qui m'agace beaucoup, car le marketing s'est emparé d'un concept et l'a simplifié à outrance. Maintenant on ne sais plus de quoi on parle.

Machine learning

L'essentiel des sujets sur l'IA ne traite pas d’intelligence mais de ''machine learning"", c'est à dire des processus d'apprentissage transposés à un ordinateur qui vont lui permettre d’acquérir des capacités de choix plus performantes basées sur l'apprentissage et non l'analyse. En gros, on donne à la machine des milliers de problèmes avec leur solution à analyser. La machine, si les algorithmes sont bien écrits, peut ensuite, quand on lui présente un problème, trouver beaucoup plus rapidement la réponse. Il n'y a aucune capacité déductive, c'est un mécanisme statistique.

Dernièrement, cette approche a été utilisée en médecine. Cela permet d'obtenir extrêmement rapidement et automatiquement, une lecture des scanners des patients pour détecter d'éventuels cancers. Grâce à l'apprentissage, la machine aboutie à un taux de réussite équivalent à une équipe de médecins spécialisés.

La médecine est un secteur qui produit beaucoup de données complexes, mais qui ont un énorme avantage, c'est qu'elles sont validées et complétées par une expertise humaine. On a donc des millions de données médicales, interprétées par des médecins, et dont on connaît les suites médicales. Ces données sont en plus extrêmement reproductibles. Une mine de données pour former des algorithmes prédictifs.

Et avec quoi entraîne-t-on les machines à apprendre ?

Dès que l'on dispose d'une grande quantité de données, il est possible de les donner à manger à une machine, et donc de produire des analyses ou des prédictions sur des échantillons de données beaucoup plus réduits. C'est ce que font nos très, très chers GAFAM. Toutes les données que nous partageons avec eux sont digérées en permanence par des milliers de machines dont la seule mission consiste à essayer de prédire les comportements individuels.

Ces géants du net font du machine learning depuis longtemps, c'est comme ça qu'il valorisent les données que nous leur donnons.

De plus en plus simple

Avec la puissance de nos ordinateurs ou smartphones actuels, il est possible de démocratiser le machine learning et de le faire arriver sur nos terminaux individuels. Et bien sûr, si le code devient "portable" alors on peut l'utiliser pour des usages tout autres, comme par exemple créer des armées de trolls qui pourraient être codé pour se comporter comme n'importe quel individu, au choix un faux consommateur pour gruger des entreprises, un faux militant pour propager des opinions ou en combattre d'autres, un faux citoyen pour manipuler des groupes... Bref une fausse personne qui va consommer de l'énergie et faire perdre du temps aux vraies pour épuiser un adversaire économique ou politique.

Nous entrons dans l'ère des trolls de synthèse, encore détectables, mais plus pour longtemps. Nous vivons une époque formidable...

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mardi 30 avril 2019

Facebook a inventé un outil qui a déjà commencé à détruire les démocraties

Quand je parle du danger des réseaux sociaux, j'ai du mal à argumenter car pour expliquer les fonctionnements de ces derniers, on fait souvent référence à des notions qui ne sont pas accessibles à monsieur et madame tout le monde. Rapidement je me retrouve à faire un cours magistral et on m'écoute poliment, avec mon vocabulaire de geek, en me donnant le bénéfice du doute, car je ne suis normalement pas connu pour être barge ou parano. Mais j'ai l'impression de ne pas être compris.

Et puis je suis tombé sur le récit de Carole Cadwalladr. C'est limpide, c'est flippant, c'est terrifiant même quand on est un démocrate. Le voici avec la possibilité d'activer les sous-titre (en anglais seulement pour le moment). Je vais tacher de vous en faire une traduction approximative de l'essentiel, car le sujet est très loin d'être anecdotique ou réservé aux geeks. Tous les citoyens doivent en prendre conscience.

Juste après le le vote du Brexit, Carole Cadwalladr s'est rendu dans sa ville natale Ebbw Vale qui est une ville qui a été sinistrée par la fermeture des mines et de l'industrie de l'acier. Elle voulait savoir pourquoi cette région avait voté à 62% pour quitter l'Union Européenne alors que de partout on trouve de massifs investissements de l'UE pour des collèges, des infrastructures sportives ou les routes.

Des gens lui ont dit qu'ils avaient voté pour le "leave" car l'UE ne faisait rien pour eux, qu'ils voulaient reprendre le contrôle et qu'il n'en pouvaient plus de l'immigration et des réfugiés (dans la région la moins touchée par l’immigration de Grande Bretagne). D'où ces gens tenaient-ils ces slogans de la presse de droite qu'ils répétaient, dans une ville ouvrière de gauche ?

Une lectrice lui indiqua qu'elle avait vu tous "ces trucs effrayants" au sujet d’immigrants turcs sur Facebook durant la campagne. Comme il n'y a aucune archive des publicités que diffuse Facebook, il est impossible de savoir ce qui a été montré et à qui. Impossible de savoir l'effet ni même de savoir qui a financé ces publicités et pour quel montant. Le référendum a été influencé dans la plus grande opacité. Le parlement anglais à demandé à Facebook ces données qu'il possède, mais il a toujours refusé car il y a de nombreuse infractions qui ont été commises via Facebook. En effet, les règles électorales limitent le montant des dépenses. Cette élection s'est presque exclusivement faite sur internet et cette règle n'est plus respectée à cause des boites noires que sont Facebook, Google ou Youtube. On ne connaît pas l’étendue, mais on sait que les derniers jours du vote, près de 750 000 livres ont été dépensés illégalement par le camp du "leave", vraisemblablement pour diffuser des publicités mensongères sur la Turquie rejoignant l'UE. Ces publicités n'ont pas été vu par la majorité, car le camps du "Leave" a ciblé des électeurs qui pouvaient être convaincus. C'est la plus grosse fraude électorale qui ait eu lieu en GB depuis 100 ans. Si on les découvre aujourd'hui, c'est parce que le parlement britannique a forcé Facebook à les lui fournir.

regardez dans la vidéo les exemples de publicités mensongères qui ont été diffusées durant la campagne

Il y a une autre infraction à la loi avec ce groupe d'homme autour de Donald Trump et Nigel Farage, en cours d'investigation car Aron Bank a financé la campagne du "Leave" mais impossible de savoir d'où provient son argent ni même s'il est britannique. Le brexit était l'expérimentation (la boite de pétri) utilisé pour l'élection de Donald Trump. Ce sont les mêmes personnes, les même entreprises, les même données, les mêmes techniques, le même usage de la peur et de la haine.

La haine et la peur sont diffusées dans le monde entier (en France, au Brésil, en Birmanie, en Nouvelle Zélande...) via des plateforme technologiques dont on ne voit qu'une toute petite fraction de l'activité. Carole Cadwalladr a découvert ces réseaux sous-terrain en investiguant sur les relations entre Trump et Farage au travers de la société Cambridge Analytica. Un ex-employé lui a expliqué comment cette entreprise qui travaillait pour Trump et le Brexit, constituait des profils politiques des gens pour identifier leurs peurs et mieux les cibler sur Facebook via des publicités. Ceci a été fait en collectant illégalement les profils de 87 million de d'internautes via Facebook. Cette investigation a pris près d'un an, sous la menace permanente du propriétaire de cette entreprise, le milliardaire Robert Mercer, qui est aussi un des financeur de la campagne de Trump. Au moment de publier l'enquête, en plus de Cambridge Analytica, Facebook a également menacer de poursuivre en justice si elle sortait. Mais elle a été publiée.

Carole Cadwalladr interpelle les dirigeants ou fondateurs de Facebook (Mark Zuckerberg), Google/Youtube (Larry Page, Sergey Brin), Twitter (Jack Dorsey) ainsi que leurs salariés et investisseurs. Il y a 100 ans, on utilisait un canari dans les mines pour détecter le monoxyde de carbone, gaz toxique mais inodore. Aujourd'hui, la Grande Bretagne (et le brexit) sont le canari de cette énorme expérimentation technologique que nous sommes en train de vivre. La grande Bretagne subit ce qui arrive à une démocratie occidentale lorsque des siècles de lois électorales sont mises à mal par la technologie. Notre démocratie est cassée, les lois électorales ne sont plus adaptées comme le rapporte un rapport du parlement.

Ces technologies extraordinaires sont une scène de crime dont leur créateurs ont les preuves. Inutile qu'ils disent qu'ils feront mieux dans le future. Si l'on veut avoir le moindre espoir que cela se reproduise, il est nécessaire de connaître la vérité. Si vous pensez que ce ne sont que quelques publicités et que les gens sont assez intelligents, n'en croyez rien car le vote du Brexit montre que nos démocraties sont cassées, car ce n'est pas de la démocratie de diffuser des mensonges dans l'ombre, payé par de l'argent dont on ne connaît pas la source. C'est de la subversion et Facebook, Google, Twitter... en sont les accessoires.

Le parlement de GB a été le premier à essayer de leur demander des compte et a échoué, car ils sont au delà des lois GB et de 9 parlements devant lesquels Mark Zuckerberg a refusé de se présenter et de répondre. La question est beaucoup plus importante que le brexit, l'élection de Trump, la victoire de la gauche ou la droite. Est-on encore capable d'avoir une élection sincère ? En l'état non.

Carole Cadwalladr demande à ces dirigeants si c'est ça qu'il veulent que l'histoire retienne d'eux : les assistants de la propagation de l'autoritarisme tout autour du monde ? Car la même technologie qui connecte les gens est en train de les éparpiller. La question posée à tous, est-ce que nous voulons les laisser faire pendant que nous jouons avec nos téléphone alors que les ténèbres nous recouvrent ?

Cette histoire est un combat pour les droits, et ce n'est pas un exercice, c'est un moment crucial. La démocratie n'est pas garantie et ce n'est pas inévitable. Nous devons nous battre et gagner. Nous ne pouvons pas laisser ces entreprises technologiques avoir ce pouvoir sans contrôle. C'est à nous de reprendre le contrôle.

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jeudi 21 mars 2019

Quelques offres d'emplois

Pour ceux qui n'auraient pas compris avec un de mes précédent billet, je suis en recherche d'un nouvel emplois. Donc même si j'ai un peu du mal avec l'idée de donner autant d'information sur moi à Microsoft, propriétaire de LinkedIn, il m'a bien fallu créer un profil, qu'accessoirement vous pouvez consulter [1]

Ceci fait, je reçois donc des offres d'emplois correspondantes à mon profil. Et là, ça pique les yeux:

  • Software Engineer
  • Full Stack Developer
  • Scrum Master
  • Front-End Developer H/F
  • Développeur web front-end
  • Cloud - Site Reliability Engineer
  • Software Quality Engineer
  • Advanced Analytics Engineer
  • Full-Stack Developer
  • Associate Software Engineer
  • Java Agent Engineer

J'ai juste enlevé les doublons et certains détails, mais voici la liste réelle des intitulés des offres d'emploi. Il n'y en a qu'une qui utilise un mot de français, et je ne vous parle pas du texte de chacune de ces annonce.

Alors certes, je bosse dans un domaine technologique dominé par les américains, donc leur vocable est omniprésent, mais à part pour lire la doc, la plus part de ces emplois ne demandent pas un niveau d'anglais plus que scolaire, et sont localisés dans le 06. Ce serait tellement difficile d'utiliser les mots Ingénieur, Développeur, Logiciel, Senior ou expérimenté. Ce snobisme de l'anglicisation pour tout et n'importe quoi est fatigant.

Donc je ne suis pas un Advanced Web Software Engineer, mais un Ingénieur expérimenté en informatique spécialité Sciences, Technologies, Ressources et Applications du Web, ce qui est l'intitulé de mon diplôme, et cela ne m'empêche pas de parler et d'écrire anglais, mais seulement quand c'est nécessaire.

Note

[1] Ben il faut bien en faire la promo pour les moteurs de recherche, donc quelques liens entrant devraient aider.

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jeudi 29 novembre 2018

Connaitre le serveur DNS utilisé sous Ubuntu

Sous Linux, pour connaître l'adresse du serveur DNS en cours d'utilisation, il suffit de faire

cat /etc/resolv.conf

Sauf que cela ne fonctionne pas sous Ubuntu. En effet, Ubuntu utilise un serveur DNS local et la commande précédente renvoi une réponse du genre

nameserver 127.0.0.53

Donc la solution consiste à interroger le NetworkManager

nmcli dev show |grep DNS

Qui retournera soit l'IP de la passerelle (celle de la box dans votre réseau local) si vous êtes derrière une box et configuré en DHCP et NAT, soit celle de votre fournisseur d'accès si vous êtes en mode transparence (box invisible pour votre ordi), soit celle configurée si vous avez spécifié un DNS manuellement dans votre config. Mois j'ai configuré les DNS suivant et cela donne ça:

IP4.DNS[1]: 9.9.9.9
IP4.DNS[2]: 1.1.1.1

Pour les configurer il suffit d'aller dans le paramétrage du réseau

Parametrage du DNS sous Ubuntu

Parfois il peut y avoir besoin de forcer le NetworkManager à tenir compte de modification en le redémarrant:

sudo service network-manager restart

Et pour savoir pourquoi j'ai choisi ces serveurs DNS vous pouvez lire l'article de Korben.

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mardi 19 juin 2018

Dans ton chat

Une éternité que je ne suis pas allé perdre du temps sur ce site. Je vous partage quelques perles:

G33kPowaah En fait , la différence entre Linux et Windows, c'est que Linux c'est comme une belle fille, il faut l'apprivoiser, la comprendre, la séduire tandis que Windows, c'est comme une prostitué, il faut payer et surtout bien se protéger
@Christ_OFF: Visite chez le médecin :
@Christ_OFF: - bonjour qu'est-ce qui ne va pas ?
@Christ_OFF: - j'ai mal
@Christ_OFF: - mais plus précisément vous avez de la fièvre, vous vous êtes blessé, ...
@Christ_OFF: - j'ai mal, soignez moi, j'ai pas le temps de vous expliquer c'est vous le médecin non ? alors soignez le problème !
@Christ_OFF: Cette conversation fictive est ce qui arrive tous les jours dans le domaine informatique.
@guillaume: Hier j'ai appelé mon réseau wifi "Hack me if you can". Aujourd'hui il s'appelle "Challenge accepted"
<Chad> Je viens de finir de voir la théorie du récit d'aventure
<Chad> Tu sais, situation initiale, élément perturbateur, déroulement, toussa
<Bobbyman> Classique
<Chad> ouaip
<Chad> Et puis je leur demande de faire le plan d'un récit qu'ils vont devoir écrire, en gros ils devaient me faire un résumé rapide avant de taper le boulot en entier
<Chad> Je viens de corriger la copie de Maxence, 6ème
<Chad> Ca donne ça:
<Chad> "Personnage principal: Max
<Chad> Situation initiale: travaille sur son PC
<Chad> Element perturbateur: son PC plante
<Chad> Déroulement: Max va devoir survivre sur Internet Explorer pendant une semaine"
<Bobbyman> ...
<Bobbyman> Je vénère ce gosse.
<Alexou> J'ai 14 ans et mon copain en à 21 ans, je ne sais pas quoi lui offrir pour Noël !
<Chrisman> Euh, le code pénal ?
Teclis: Aujourd'hui c'est la première fois que je sortais de chez moi en 3 mois et j'ai vu un mec se faire percuter par une voiture, c'était terrible.
Athur: :( Il est mort ?
Teclis: Non, il avait juste une jambe cassée.
Athur: Ah il a perdu sa jambe alors?
Teclis: Non plus. Mais quand je me suis approché de lui pour l'aider, je me suis embrouillé et j'ai crié "Il a besoin d'un healer !"
Athur: T'es un cas toi....
Teclis: Attend c'est pas le pire ! Y'a un mec qui a sorti son portable et qui a répondu "Je l'invoque !"

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mardi 29 mai 2018

Renomer une cléé USB sous Ubuntu

Contrairement à Fenêtre ou Mac, sous Ubuntu, il n'est pas prévu, simplement, de renommer un disque externe, type clée USB, pourtant c'est bien pratique, notamment avec les enfants qui rendent leurs devoir sur clés, on en a des ribambelles à la maison. Je les achète par lot ;)

1) Brancher la clé

2) Ouvrir un terminal, et identifier où est monter la clé en tapant

sudo fdisk -l

qui affiche la liste des disques montés et permet de trouver la clée dans la liste, en général /dev/sdXY où X=a, b, c... et Y=1, 2, 3...

3) Démonter la clé sans la retirer du port USB

sudo umount /dev/sdXY

4) Renomer la clé avec un nom de 11 caractères maximum, aucun espace et aucun caractère spécial (sinon ça merde sous fenêtre)

sudo mkfs.vfat -n Nom-de-la-clé-sans-espace /dev/sdXY

Attention cette commande reformate la clé, donc tout le contenu est perdu !

5) Retirer la clé et la remettre après 5 secondes, elles devrait remonter avec le bon nom.

Il existe d'autres méthodes un peu moins bourines qui n'effacent pas le contenu: l'outil mlabel ou gparted

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mardi 3 avril 2018

Analyse de malwares

Grâce à Korben, j'ai découvert cette passionnante conférence de 53 minutes sur l'analyse des malwares, ces logiciels nuisibles (virus, ransomware, botnet...). Réservé aux initiés de la ligne de commande.

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mardi 27 février 2018

Comment savoir quel logiciel utilise la bande passante

L'autre jour, j'ouvre ma session sur mon ordi à la maison, et je constate un intense trafic internet alors qu'aucune application n'est ouverte dans la barre des taches. Moment de frayeur, ça y est, quelqu'un utilise mon ordi à distance pour faire des choses peut être pas recommandables. Comment savoir qui est le coupable ?

Sous linux, il existe des utilitaires pour tout. En posant la question à Google, je découvre sur l’exxxxxxxxxcellent forum ubuntu-fr un de cet petit utilitaire magique iftop, qui s'installe en 15s et ensuite, comme le fait la commande top ou htop le fait avec l'utilisation du processeur ou de la mémoire, renseigne sur l'utilisation de la carte réseau. Il sufit de lancer avec les droits d'admin pour savoir quelle application utilise le réseau:

sudo iftop

J'ai pu donc découvrir que c'était tout simplement la synchronisation dans mon nuage perso owncloud de mes fichiers. Ouf, tout va bien :)

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jeudi 7 décembre 2017

Le chalenge de la traduction

Très intéressant comparatif des traducteurs en ligne publié par Numérama: DeepL : on a mis à l’épreuve le traducteur de Linguee qui promet de ridiculiser Google Trad

Il faut aussi lire les commentaires qui sont très complémentaires de l'article (on se croirait 10 ans en arrières, quand les gens réfléchissaient avant de réagir ;) )

Les médiocres traductions altèrent la langue

Il y a quelques temps j'avais lu un autre passionnant article sur le sujet dont je ne retrouve pas le lien qui disait en substance, que Google trad créait des néologismes de tournure dans les autres langues que l'anglais au sein des jeunes. En effet, l'énorme lacune de Google trad est que sa référence pour toute les langues est l'anglais, donc lorsque l'on traduit un texte français en italien, il est analysé (ou traduit) avec une grille de lecture anglophone, puis ensuite traduit dans la langue de destination. Or le français et l'italien partagent des racines communes qui sont effacées par ce processus, et Google trad parle un italien anglicisé que les enseignants italiens se plaignent d'entendre dans les cours d'école.

Ce qui est intéressant avec DeepL et surtout Linguee, c'est que les grilles d'analyse des textes à traduire sont fait à partir de textes déjà existants et déjà traduits par des humains. La traduction peut donc s'appuyer sur des expressions ou des tournures de phrase réelles et s'affranchir du mot à mot pour des phrases entières.

Pourquoi ne pas simplifier certains écrits pour les traduires facilement

Il y a quelques années, je présentais une conférence sur les enjeux du numérique dans le champs politique et j'avais imaginé d'inventer une langue administrative simplifiée avec un traitement de texte contraignant, restreignant le vocabulaire des documents administratifs, afin de permettre une traduction instantanée dans toutes les langues européennes.

Ce projet techniquement réalisable il y a 10 ans, pourrait encore plus facilement être réalisé aujourd'hui: le logiciel dans lequel vous créez le document textuel, essaierait de traduire immédiatement vos écrits et s'il n'y arrive pas vous impose de reformuler vos propos dans un langage qu'il est capable de comprendre et donc de traduire. Il pourrait y avoir des suggestions de tournures qui favorisent la traduction. Avec un appauvrissement de la langue administrative, on faciliterait la vie des citoyens. Car, si on peut traduire un texte, il devient facile également de le lire[1], ce qui rend le document accessibles aux personnes en situation de handicap (problème de lecture, hospitalisation...), ou qui ne peuvent pas lire le document (travailleur sur un chantier, conducteur...).

Et le sens

Un autre enjeux important est le sens des textes. Aujourd'hui, les textes sont indexés par les mots qu'ils contiennent dans les moteurs de recherche. Mais une succession de mots ne suffit pas pour analyser un texte. Il existe des outils qui essaient de doner un sens aux textes pour la machine. Par exemple, lorsque l'on fait une citation d'un autre auteur dans un texte, comment dire à la machine que ce morceau de texte est lié à un auteur autre que celui du texte courant, et permettre de faire un lien vers la source de la citation, voir même vers l'auteur. C'est tout l'enjeu du web sémantique.

Donner du sens au texte (pour la machine) permet également d'améliorer la traduction des textes et d'en enrichir la contextualisation.

Ces enjeux de la traduction vont bien au delà simplement des langues étrangères, puisque c'est aussi l'avenir des outils de demain que nous utiliserons pour filtrer le web et y trouver les informations dont nous avons besoin... sauf si nous décidons que ce sont les GAFA qui choisissent les données que nous devons lire, mais c'est un autre sujet.

Note

[1] Il parait que 20% des américains utilise la synthèse vocale avec leur smartphone.

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dimanche 10 septembre 2017

Installer Ubuntu sur un Lenovo MIIX 720

Depuis la sortie de la version 17.10 d'Ubuntu, le support du Lenovo MIIX 720 est encore meilleur et il est probable que la plupart des manips citées dans ce billet ne soient plus forcément nécessaires. A tester.

Après mes déboires avec la marque Acer qui n'est clairement pas compatible avec Linux, j'ai choisi de m'orienter vers une machine réputée compatible avec le pingouin. Je me suis donc tourné vers Lenovo qui est reconnue pour respecter ses clients sous linux avec un programme de certification Ubuntu (et d'autres distributions) d'une partie de ses ordinateurs. Donc même si celui que j'ai choisi n'est pas certifié compatible, j'ai une chance qu'il ne manque pas grand chose.

Présentation de la bête

Le MIIX 720 est un joli jouet à 1300€ (je l'ai eu en promo à 1000€), ce qui commence à faire chère. Mon précédent ordinateur portable, un Samsung Q35 qui fonctionne toujours parfaitement grâce à Ubuntu m'avait aussi coûté une petite fortune il y a 11 ans, mais je peux dire que j'en ai eut pour mon argent. Donc je retente le coup avec cet engin.

Je voulais un engin tactile, avec une belle résolution d'écran, qui puisse s'utiliser en mode tablette, mais qui soit un vrai ordinateur, avec un processeur Intel pour une compatibilité maximum. Toutes les marques proposent des ordinateurs répondant à ces contraintes, pour un budget entre 600 et 1400€. Mais si on cherche un peu, pour une compatibilité max avec le pingouin, c'est Dell ou Lenevo.

Le MIIX 720:

  • Écran 12 pouces IPS brillant avec une définition QHD+ (2880 x 1920 px) au format 4 :2
  • Processeur Intel Core™ i5-7200U CPU @ 2.50GHz × 4
  • Mémoire: 8.0Go PC4-17000 DDR4 2133MHz
  • Disque SSD 256Go
  • Carte graphique Intel HD Graphics 620 (Kabylake GT2)
  • Caméra frontale 1Mpx avec capteur infrarouge et dorsale 5Mpx avec autofocus.
  • Haut-parleurs stéréo intégrés avec technologie Dolby
  • Dimension 293 x 216 x 14,6mm (avec clavier) ou 8,9mm (sans clavier en mode tablette).
  • 1 USB 3.1 (Type-C utilisé pour la recharge), 1 USB 3.0 et 1 USB 2.0 dont une alimenté ordinateur éteint. Connecteur microSD et audio mixte.
  • Poids 1,1kg avec clavier, 0,8kg sans le clavier.
Photo du Lenovo MIIX 720 avec Ubuntu

Préparation de l'installation

1) Dans windoze

J'ai commencé par lui réduire drastiquement la taille de sa partition pour récupérer environ 200Go pour Ubuntu, car je veux dans un premier temps faire une installation avec dual boot pour valider que tout fonctionne, ensuite je virerai fenêtre. La raison est que s'il faut que je fasse une mise à jour du BIOS, il n'y a pas de choix et il faut hélas passer par windoze.

2) Dans le BIOS

Pour accéder au BIOS de l'ordi, on peut passer par les menus de windoze au fin fond des options avancées, ou alors tenir appuyer le bouton d'augmentation du volume en même temps que celui du démarrage. J'ai désactivé le secure boot et histoire de me simplifier l'installation, mis le démarrage en mode Legacy plutôt qu'UFI.

J'ai aussi au passage changé l'ordre de démarrage pour que les périphériques USB boot avant l'UFI de windoze.

3) Création d'une clée USB bootable avec la version 17.04 d'ubuntu Desktop. L'outil de création dans Ubuntu fonctionne à merveille.

Premier test avec le live USB

Sur le live USB d'Ubuntu 17.04 tout fonctionne direct (son, micro, tactile, clavier, touchpad, caméra frontale, bluetooth, réglage de luminosité...) sauf les éléments suivants:

  • le wifi (c'est ça qui énerve le plus),
  • la caméra dorsale (elle fonctionne peut être, mais Cheese ne la détecte pas),
  • la lecture du disque dur (prévu car annoncé dans les forum, il faut changer son mode de fonctionnement, voir plus bas),
  • la rotation d'écran (mais je crois que ça marche sur aucun hybride, car l’accéléromètre n'est pas géré par le pingouin en standard, il faut ajouter des trucs).
  • Les touches de raccourcis avec la touche Fn ne sont pas reconnues comme spéciales (donc je suis passé par les menus). En fait si, mais j'explique plus bas.

Concernant l'écran détachable, aucun problème lorsqu'on le retire ou qu'on le remet. Par contre par défaut, le clavier virtuel ne se lance pas en mode tablette, il faut l'activer avec l'application OnBoard et le configurer pour qu'il s'affiche si besoin.

Donc, à part le wifi, ça s'annonce plutôt bien. Je me lance donc dans l'installation, d'autant que dans certains forum ils disent que le wifi marche si on fait l'installation sur disque.

L'installation

Préparatifs complémentaires trouvés ici.

1) Mettre à jour le BIOS

C'est obligatoire, raison pour laquelle il ne faut pas jeter tout de suite windoze. En passant par l'application windoze du compagnon Lenovo il est possible de mettre à jour la version du BIOS afin d'obtenir un menu supplémentaire qui permet de changer le mode de fonctionnement du disque.

2) Changer le mode de fonctionnement du disque dur SSD de RAID à AHCI

En effet le mode RAID n'est pas supporté par Linux. J'ai suivi la procédure suivante pour changer de mode sans avoir à réinstaller windoze (si vous virez fenêtre, il devrait suffire de changer juste dans le BIOS):

  1. Ouvrir un terminal administrateur dans windoze: click droit sur le menu Démarrer, puis saisir la commande suivante: bcdedit /set {current} safeboot minimal (qui dit à fenêtre de démarrer en mode sans échec au prochain reboot).
  2. Éteindre l'ordi et le redémarrer pour aller dans le BIOS (volume haut en même temps que bouton de démarrage).
  3. Dans le BIOS, changer le mode SATA de RAID à AHCI (via le nouveau menu apparu avec la mise à jour du BIOS), sauver et redémarrer.
  4. Laisser démarrer windoze en mode sans échec et exécuter dans un terminal administrateur la commande : bcdedit /deletevalue {current} safeboot puis redémarrer. Windoze est maintenant en AHCI.
3) Installation depuis le live USB

Comme j'avais fait de la place précédemment, j'ai installé Ubuntu sur la place restante. Pour ce test, je n'ai fait qu'une seule partition montée sur "/" mais bien sûr on peut faire mieux (voir plus bas pour l'hibernation, il est préférable de créer une partition de swap).

A noter que j'ai fait une première installation avec le BIOS defini à Legacy mais qu'il y a eut un problème à la fin. En remettant le BIOS en UFI et en saisissant un mot de passe lors de l'installation d'Ubuntu pour le boot, tout s'est très bien passé et Grub était directement opérationnel.

Autre farce de l'installation depuis le live USB, le clavier au reboot est en QWERTY et non en AZERTY, ce qui peut poser des problèmes pour la saisie du mot de passe. Pour une raison que j'ignore, le clavier virtuel qui peut être activé est tronqué et donc il manque des touches.

Ubuntu fonctionne, mais tjs pas le wifi, ce qui ne permet pas de finaliser l'installation. Grumpf !

4) Tuning d'après installation
  • WIFI: j'ai trouvé cette commande dans un forum qui fonctionne parfaitement pour réparer le wifi: lancer dans un terminal sudo tee /etc/modprobe.d/ideapad.conf <<< "blacklist ideapad_laptop" et rebooter. Au démarrage le wifi fonctionne niquel.
  • Finir l'installation: Comme l'installation s'est fait sans wifi, la première des chose à faire est de terminer l'installation et de lancer le gestionnaire de mise à jour. Ne pas oublier de passer dans le menu de prise en charge des langues qui doit finir l'installation de la langue française.
  • Configurer l'application OnBoard: pour que le clavier virtuel s'affiche dès que l'on est dans une zone d'édition et qu'un clavier physique n'est pas présent.
  • Touche Fn: en fait, sur ce clavier, les touches F1 à F12 ne sont pas accessibles directement, il faut appuyer sur la touche Fn pour lancer les fonctions correspondantes. Et donc toutes ces touches sont utilisées comme touches complémentaires ou multimedia des claviers classiques. Donc il suffit d'appuyer dessus pour gérer le son, la luminosité, mais aussi recharger une page du navigateur, fermer une fenêtre, désactiver le touchpad, verrouiller la session... Donc en conclusion tout fonctionne. Une exception à ce fonctionnement est le rétro-éclairage du clavier qui s'allume en pressant Fn+Espace.
  • Clavier mire de login: ça agace d'avoir un clavier en qwerty pour saisir son mot de passe. Pour corriger le clavier par défaut, il faut ouvrir une console et lancer la commande sudo dpkg-reconfigure keyboard-configuration. A noter que pour ouvrir un terminal il faut cliquer en même temps sur la touche Fn (Ctrl+Alt+Fn+F1).
  • Ajouter l'application ClassicMenu: histoire de pouvoir lancer des applications sans clavier en 2 clics. De toute façon je trouve cette application indispensable.
  • Lenovo active pen: pas de difficulté ici, il suffit de le connecter en blutooth et il est reconnue comme une souris. Pour avoir toutes les fonctionnalités (sensibilité à la pression, gomme...) il faut passer par le menu wacom de la config et surtout le déclarer dans les menu de Gimp.
  • Hibernation: par défaut, le mode hibernation n'est pas actif dans Ubuntu, mais il est très bien supporté par cette machine. Le tutoriel du site ubuntu-fr sur l'hibernation ne précise pas tout. Déjà il faut installer le paquet pm-util pour avoir la commande pm-hibernate:

sudo apt install pm-utils

Ensuite il faut absolument avoir une partition de swap et non utiliser la fonctionnalité par défaut qui utilise un fichier d'échange. Donc j'ai du modifier ma partition sur laquelle j'avais installé mon Ubuntu avec gparted (je l'ai fait depuis un live usb). J'ai créé une partition d'environ le double de la taille de la mémoire vive.

Une fois la partition swap crée, il faut dire à Ubuntu de s'en servir: 1) Désactiver le fichier d'échange

sudo swapoff /swapfile

2) Supprimer le fichier d'échange

sudo rm /swapfile

3) Modifier la config de fstab pour commenter l'utilisation du fichier d'échange et activer l'utilisation de la partition

sudo gedit /etc/fstab

puis commenter

#/swapfile none swap sw 0 0

et ajouter

/ dev/nvme0n1p6 none swap sw 0 0

nvme0n1p6 doit être remplacé par le chemin ou le UIID de la partition swap. Puis rebooter.

A ce stade là, la mise en hibernation fonctionne parfaitement en ligne de commande avec

sudo pm-hibernate

mais il manque les menus. J'ai donc suivi le tutoriel pour cette partie afin de faire apparaître les menus et tout fonctionne parfaitement.

5) Autres fix pas encore trouvés

J'ai voulu tester le bureau Unity8 qui est supposé être adapté au tactile, et c'est inutilisable en raison du facteur d'échelle, qui contrairement au bureau standard, ne se met pas sur 2. Donc compte tenu de la haute résolution de l'écran, tout est minuscule.

Voilà ce qui reste qui ne fonctionne pas:

  • Sur la page de login, le clavier virtuel est coupé et trop petit. Il semble que ce soit un bug connu lié au facteur de zoom. A noter que si le clavier virtuel n'est pas actif et que on l'active au login parfois il a la bonne taille.
  • Certaines applications comme GIMP ne tiennent pas compte du facteur de zoom qui est de 2 pour l'affichage, du coup les fenêtres sont très petites.
  • Détection de la présence du clavier physique: il est possible dans OnBoard, le clavier virtuel de définir les évènements qui correspondent au détachement ou rattachement du clavier physique. J'ai cherché, mais je n'ai pas trouvé les codes à mettre dans OnBoard pour qu'il détecte que le clavier physique est déconnecté ou reconnecté.
  • Rotation de l'écran: ça ne marche pas directement, il faut ajouter un script qui va détecter les évènement liés au gyroscope (voir ici). Je ne l'ai pas encore fait fonctionner.
  • Caméra dorsale: pour l'instant, aucune application ne semble la voir.
  • Autonomie: en cours de test.

Conclusion

Je ne regrette absolument pas mon choix, car certes il faut faire un peu de tuning, mais c'est accessible et surtout on a l'impression qu'Ubuntu ne va pas tarder à le supporter en standard, toutes les briques sont là.

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lundi 24 août 2015

Installer Ubuntu 15.04 sur un Acer Aspire switch 10

Tout d'abord, n'achetez pas un ordinateur ACER pour l'utiliser avec Linux, visiblement, ce fabriquant ne veut pas vous laisser facilement le faire !

Ceci étant dit, maintenant que j'en ai acheté un, il faudra bien qu'il tourne sous Ubuntu, car je ne veux pas entendre parler de windows chez moi. Donc voici un récit des solutions trouvées pour faire marcher l'engin. Je peux spoiler un peu l'histoire, à la fin on y arrive, mais avec beaucoup de sueur.

Lire la suite...

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samedi 5 juillet 2014

C'était comment avant l'internet ?

  • Tu te rappel avant Internet ?
  • Oh oui, tout à fait.
  • C'était comment ?
  • Ne pas avoir un téléphone ou un ordinateur pour te distraire ?
  • Ouai.
  • C'était si ennuyant. Tout le temps. Je restait simplement là. C'était le pire.
  • Mais ce n'était pas plus satisfaisant, plus impliquant ?
  • Ça valait pas le coup.
  • Mais je continu à m'ennuyer.
  • Pas comme on s'ennuyait.

Source: http://xkcd.com/1348/

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mardi 17 juin 2014

Petites corrections dans le plugin ePub-Maker

Suite à mes commentaires sur le forum de Dotclear[1], j'ai bricolé un peu le plugin fait par Osku qui permet de créer un fichier ePub à partir d'une liste de billets du blog. Voici les corrections et modifications que j'ai apporté à la version 0.9:

  • Suite à la version 2.6.3 de Dotclear, le tri des billets ne fonctionnait plus.
  • Il y avait plein de warning sur le site de validation des ePub en raison d'un entête dans les chapitres qui n'étaient pas conformes.
  • J'ai ajouté à la page de titre le sujet, qui était demandé mais non inclus dans le set de modèle de base. Au passage j'ai mis un textarea plutôt qu'un simple champ texte, ce qui permet de saisir un vrai descriptif (ou une intro).
  • J'ai aussi modifier un petit peu la feuille de style, mais bon, ça c'est plus pour mes besoins.

Voici la version avec ces corrections:

plugin-ePUBmaker-0.9.1.zip

Note

[1] Dotclear est le moteur de blog utilisé par ce site.

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jeudi 15 mai 2014

Les joies du code: quand je corrige discretement un bug bloquant en prod pas encore remonte par le client

Quand je corrige discrètement un bug bloquant en prod pas encore remonté par le client[1]

Source

Note

[1] Et ça arrive beaucoup plus souvent que vous ne l'imaginez.

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vendredi 11 avril 2014

Vin d'orange et QR code

Il n'y a pas de raison que mes activités artisanales ne bénéficient pas d'outils adapté aux smartphones, soyons cohérent dans la geeketude. La cuvée de cette année de vin d'orange voit donc ses étiquettes s'enrichir d'un QR code qui renvoi aux pages de la catégorie Vin d'orange de ce blog. Comme ça, ceux à qui j'offre un verre ou une bouteille pourront retrouver ces pages et notamment la recette.

Pour faire ce QR Code particulié avec du texte et de la couleur j'ai utilisé le site Moji-Q découvert via la page QR dress code.

Cette année j'ai utilisé exclusivement des oranges amères, ce qui en fait un millésime particulier. Pour le goûter il faudra passer me voir ;)

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