Elections législatives : pensées "à chaud", Opus 2

Opus 2 : internet

Cette campagne et la précédente, présidentielle, sont caractérisées par l'utilisation massive de l'internet, tant comme support de propagande que comme outil de communication au sein des équipes.

Propagande

Tous les candidats, malgré l'urgence disposent d'un site web qui sert de carnet de campagne. Face à des médias traditionnels qui ne s'intéressent pas, voir censurent la communication des candidats[1], c'est le moyen le plus simple et le plus rapide de mettre à disposition l'information.

Il faut bien entendu garder présent à l'esprit qu'un blog bien référencé[2] touche quelques centaines de lecteurs par jour, à comparer aux dizaines de milliers concernés par les médias traditionnels.

Communication interne

En fait c'est bien au niveau de la communication interne qu'internet est devenu incontournable. Les opérations militantes, la gestion du matériel, la mise en commun des ressources et compétences, tout se fait via le net et les emails, les listes de diffusion, les forums, voir les blogs. Les militants sans adresse email se retrouvent rapidement déconnectés de l'information.

Avenir

Il est bien évident que cette organisation en réseau laissera des traces dans la construction du MoDem, qui nait massivement sur le net avec les 80 000 inscrits en ligne et le projet de François Bayrou de soliciter les militants pour écrire eux même les statuts de leur nouveau parti à la façon des wiki et du logiciel libre.

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Notes

[1] Je suis un peu méchant, car même si Nice Matin ou France 3 nous étaient favorables, ils n'auraient de toute façon pas la possibilité de relayer l'information de tous les candidats de tous les partis.

[2] Ce qui est loin d'être le cas de tous les candidats.

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