Chine : de petites choses

Ce qui est bien avec les voyages c'est d'aller voir comment les autres font pour faire la même chose que nous. Ça permet de remettre en perspective certaines habitudes.

Une première salves de petites choses, notées dans mon calepin :

La signalisation routière et les écriteaux dans tous les lieux touristiques et même moins touristiques

Les JO ont du passé par là, mais c'est quant même génial de voir l'essentiel des panneaux et des indications qui sont doublées en pidgin au minimum, ou en anglais, que ce soit dans les rues bien sûr, mais aussi dans les hôtel, les parcs, les restaurants, les taxi, et même dans une part non négligeable de commerces. En effet, il nous est arrivé de rentrer dans une maison à thé où personne ne parlait un traitre mot d'anglais. Qu'à cela ne tienne, la vendeuse a sorti de dessous le comptoir une feuille avec les expressions les plus usuelles de la boutique, écrites en anglais, en pidgin et en chinois. Après avec les mains et la calculette on arrive tjs à acheter.

Que j'aimerais que nos commerçant des Alpes Maritimes fasse ne serait que cet effort. Car n'oublions pas que nous, français, avons une redoutable réputation de "french only" qui effraie de nombreux touristes potentiellement d'humeur à dépenser leur économies par chez nous.

Négociation et service

Et je ne parle pas ici de l'accueil des commerçants et tout particulièrement des restaurateurs français qui deviennent odieux pour certains lorsqu'ils savent servir des touristes. Chose totalement absente durant notre voyage. Tant les commerçants que les restaurateurs nous ont bien accueilli. Ils font du commerce, et un yuan est un yuan, donc on respect le client.

J'ai apprécié le principe de négociation des prix avant et une fois le prix fixé, le service est maximum, au contraire des USA, où une fois l'achat fait, le vendeur vous ignore totalement. A part la nourriture qui ne se négocie pas, les prix sont variables, leur variabilité étant directement proportionnelle à la distance du lieu touristique le plus proche. Les prix se divisent par 2 à 6 selon l'endroit (voir 12 près de la muraille). On discute, on fait des offres, on fait mine de partir, on revient, on fait une grande moue de désapprobation, on tapote les offres sur la calculatrice, moyen universel de communication, et finalement on achète un zigouigoui qui est surement déjà en vente dans un babali quelconque de Nice à un prix pas si éloigné que ça, loin de justifier l'énergie de la négociation. On est en vacances. Et puis c'est pas grave, celui-là au moins est revenu dans les valises trop petites, c'est un vrai de chine...

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Commentaires

1. Le mardi 25 novembre 2008, 20:27 par Estelle

Tu dis et à fort juste titre : "Que j'aimerais que nos commerçant des Alpes Maritimes fasse ne serait que cet effort. Car n'oublions pas que nous, français, avons une redoutable réputation de "french only" qui effraie de nombreux touristes potentiellement d'humeur à dépenser leur économies par chez nous."

Si les pays et les civilisations sont différentes, ont peut distinguer des points en communs et notamment la volonté de profit et d'évolution, ce qui nous différencie c'est la façon dont nous voulons et ce que nous sommes prêts à faire pour ce profit. Parfois même en allant jusqu'à oublier que nous avons en face de nous une personne humaine, avec des sentiments, des pensées, des envies et des défauts...
Nous ici sur la côte d'azur avons l'habitude que le touriste soit attiré par la région et donc ne faisont guère plus d'efforts que cela pour lui donner des raisons de dépenser plus. Ce qui a therme peut nuire a cette recherche du profit. Beaucoup de nos commerçant ne parlent que le français et effectivement peut être un frein important aux échanges. Mais ne dit -on pas que lorsqu'on visite un pays la moindre politesse est tout de même de respecter les coutumes et tradition? je pense que la langue en fait partie également -cela n'excuse pas les comportements ignobles qui peuvent être propres à certains azuréens- je ne dis pas de parler un français parfait et sans accent mais d'essayer...

2. Le mercredi 26 novembre 2008, 22:08 par Cedric Augustin

@Estelle : Je ne pense pas que le touriste ait vocation à apprendre la langue du pays qu'il visite. Lui demander de le respecter est une chose, mais apprendre la langue n'est pas réaliste. En revanche ton propos est vrai pour les résidents ou ceux qui travaille chez nous.

Les chinois font du business et l'argent n'a pas de langue. Être un bon commerçant devrait naturellement pousser a se documenter pour l'accueil du client.

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