Des systèmes qui prospèrent ou s'étiolent en permanence

cedric-augustin.eu.jpgJe poursuit ma réflexion sur la vision du futur de Gene Rogenbury[1] qui place l'homme systématiquement comme chef d'orchestre de ses réalisations et donc les rend fragiles et nécessitant systématiquement une maintenance.

Si l'on compare le web 1.0, 2.0 et une des évolution possible du web (pompeusement appelé 3.0), il est possible de faire un parallèle. Dans la conception originale du web, le fameux web 1.0 qui n'a jamais porté ce nom, tout ce qui est disponible est produit par les auteurs des sites que l'on visite. La révolution introduite par le web 2.0 est que les internautes deviennent auteurs des contenus de manière décentralisé via les commentaires des blogs mais surtout dans les sites communautaire ou sociaux. Tout le monde enrichi l'information, la propage, et plus seulement les auteurs initiaux de l'information.

On voit ainsi émergé des mécanismes de production d'information enrichie dans les écosystèmes des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter, qui ne sont pas directement lié à l'action d'un auteur. C'est bien une émergence de sens à partir de micro événements individuels. Les rumeurs se propagent plus vite[2], les bonnes ou mauvaises idées peuvent enrichir ou tuer une entreprise en quelques mois. On assiste à de méga sondages en temps réel sur tout ce qui peut être numérique. Tout ceci s'apparente en fait à la vie qui prospère ou s'étiole en permanence, comme un arbre.

Notes

[1] Gene Rogenbury est l'auteur entre autre de Star Trek dont je suis fan.

[2] et meurent aussi plus vite.

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