Le populisme permet de gagner des élections, pas de gouverner

Abnousse Shalmani sur LCI illustre son propos par une démonstration très pertinente du cas de Giorgia Meloni, la première ministre d'Italie, issue d'un mouvement populiste d'extrême droite et qui n'arrive pas à mettre en pratique ses promesses électorales démagogiques (et qui n'a aucune chance d'y arriver).

Le titre de son propos est "Le populisme permet, peut-être de gagner une élection mais ne permet pas de gouverner". Cela semble assez évident dès que l'on se penche sur les projets des partis d'extrême, gauche ou droite, qui par essence font des propositions irréalistes pour séduire les électeurs. Une fois au pouvoir, la réalité comptable dans un monde ouvert et avec des partenaires européens qui ne veulent pas payer pour les autres, leur revient dans la figure et fait exploser le château de cartes des promesse intenables.

Et pourtant ces gens sont élus, souvent juste par rejet de la politique pragmatique et réaliste qui ne peut pas se permettre de faire des promesses ubuesques.

Vu le tapis rouge que déroule LFI au RN en France, je ne vois pas comment on va empêcher LePen d'être élue, et cela me déprime.

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