mercredi 15 décembre 2010

Le web est une représentation simplifiée de la déité

Avec un titre pareil je prends le risque d'être ridicule, surtout que comme je suis athée, je ne devrais pas ramener ma fraise sur un sujet aussi sérieux. Je ne vous cache pas que j'ai très, très mal pris le jour où mon oncle, catho tout ce qu'il y a de classique m'a balancé à la figure que nous ne pouvions pas discuter ensemble de dieu car je n'avais pas la foi.

En effet, une des caractéristiques des croyants, c'est une espèce de certitude du divin qui en prive bon nombre d'esprit critique au sujet de la chose religieuse. Je me souviens de longues discussions avec un collègue prêcheur lorsque j'étais aux USA, qui rejetait en masse tout ce qui risquait d'ébranler sa foi et surtout ses certitudes.

Donc, n'en déplaise aux croyants pétris de certitudes, j'ai une idée de la chose divine, tout athée que je suis.

Dieu, s'il existe, et je vais faire comme si c'était le cas ici, est immatériel. La conscience qui le caractériserait peut être imaginée comme une somme de micro conscience interconnectées. Typiquement pour l'illustrer, on peut prendre le cas de la fourmilière, ou chaque fourmis a une conscience simplifiée d'elle même et de son environnement, mais comme elle communique avec ses congénères par les phéromones, chacune de ses action fait partie d'une démarche globale de la fourmilière. Il émerge donc une conscience supérieure, omniprésente, capable de percevoir ses microcomposants, indistinctement mais réellement et d'interagir avec sont environnement.

La société humaine est très directement comparable à la société des fourmis avec juste des niveaux de complexité beaucoup plus élevés dans les relations entre individus et surtout, pour chacun des individus, une conscience de lui même et de son environnement beaucoup plus étendue. Si l'on recherche le divin, il faudrait être capable de regarder au delà de notre conscience individuelle qui par essence est incapable de le percevoir, puisqu'il est la somme de chacune des consciences.

Pour être une entité définissable vis à vis d'autres entités, comme l'est à nos yeux la fourmilière, il est nécessaire que le divin soit un tout. Pour ce faire il faut qu'il existe un lien, même ténu, entre chacun de ses micro éléments constitutifs. Je ne sais pas si les fourmis ont conscience du lien chimique qui les lie ensemble, et qui construit l'irrigation de l'information dans la fourmilière. Il est probable que non, et de même ne percevons nous pas explicitement le lien qui nous connecte au reste de l'humanité pour constituer un tout, cette conscience supérieure que serait dieu.

Si nous regardons l'organisation du World Wide Web, "la toile tout autour du monde", nous retrouvons, cette fois-ci de manière explicite, les liens entre chacun des nœuds que constitue chacun des internautes. Avec le web 2.0 (blogs et sites participatifs) et les réseaux sociaux (type facebook), nous sommes en mesure de visualiser l'émergence d'une conscience collective. Le modèle du web est encore plus simple que celui de la fourmilière pour visualiser cette conscience "supérieure". Avec cet exemple du web nous avons à notre portée, à notre niveau de conscience, une représentation simplifiée de ce que pourrait être dieu.

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mercredi 14 juillet 2010

Peut-on être un geek et parler français ?

Mesdames messieurs, je vous entretien parfois d'un certain travers de ma personnalité, "la geekitude", qui est une maladie non contagieuse, mais assez débilitante dans ses formes les plus développées. Je parle ici de la définition 3 du mot geek issue du wiktionaire : Technophile féru d’informatique, car j'aime à penser que je ne suis pas encore totalement fou, bien que certains symptômes peuvent interpeler les moins avertis.

Pour en revenir au titre de ce billet, je voulais vous inviter à lire les commentaires d'un billet sur un site éminemment geek : http://linuxfr.org. Ce site qui ne parle que de sujets totalement ésotériques pour le profane informatique, fait partie de mes lectures (quant je vous disais qu'il y a des signes avant coureur). A l'occasion d'un billet sur un sujet qui n'intéresse personne ici[1], on découvre que certains geeks se font un devoir, soit de massacrer, soit de défendre la langue française avec un brio exemplaire, qui mérite le détour.

Je vous propose donc de lire les premiers commentaires de ce billet (laissez tomber le billet, sauf si vous êtes capable de dire ce que c'est Debian). C'est l'été. Les nouvelles techniquement pointues sur lesquelles s'écharper sont rares, alors les geeks se défoulent sur la grammaire, le vocabulaire et les accords. Mes lecteurs qui se sont fait une raison face à mes nombreuses fautes de français apprécieront.

Notes

[1] La création par la fondation Debian d'un fonctionnement pour mieux gérer les remontées de correction de bug

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lundi 10 mai 2010

C'est donc pour ça

Je vous avais déjà parler de bash.fr qui est devenu danstonchat.com, qui propose des blagues de geek (voyez dans le précédent billet pour la définition, je vais pas faire les liens à chaque fois). Ce soir nous faisons dans le mystique (source) :

<Franz> Vous avez vu bruce tout-puissant? 
<Franz> Il reçoit les prières par mail
<Franz> Ça veut dire qu'on peut le spammer =P
<Joat> ah voilà c'est pour ça que le monde va de travers
<Joat> Dieu est sous wanadoo =P

Je sais c'est déplorable, mais c'est de l'humour geek et moi ça me fait rire :D

Aller une spéciale dédicace pour Valérie (source) :

En fait, être enceinte c'est l'exception 
qui confirme les règles...

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lundi 22 février 2010

Les femmes cybernétiques au travers de l'histoire

Ce qui me connaissent dans la vraie vie savent que je suis un fan de Startrek. Je vous propose ci-dessous ma traduction d'un article sur les femmes cybernétiques au travers de l'histoire. Le texte original est titré Femborg and history.

Lire la suite...

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lundi 5 octobre 2009

Je suis très content de ma freebox

Je vais prendre un risque énorme, je vais dire du bien de mon fournisseur d'accès internet. En général, la loi de Murphy aidant, c'est juste après que ça tombe en panne ;)

Je suis un heureux client de free depuis 2004. Les travaux n'étaient pas encore terminé dans la maison, nous campions dans le grenier avec un radiateur électrique et les toilettes 2 étages plus bas dans le garage, mais la freebox était branchée. A l'époque, mon abonnement ADSL a été amorti dès le premier mois avec les communications téléphonique illimitées incluses et l'arrêt du RTC (environ 40€ par mois en plus de l'abonnement).

Ma connexion a évoluée, de l'ADSL à l'ADSL2+ (accroissement du débit), de la freebox 3 à la freebox 5 (avec disque dur intégré), du double-play (internet/téléphone) au triple play (internet/téléphone/télévision), de la télévision basse résolution à la HD et dernièrement du dégroupage partiel au dégroupage total. Tout le long le prix est resté à 30€, aucune mauvaise surprise tarifaire.

Mais plus que tout, et cela ne concerne que les geek comme moi, je ne changerais pas de fournisseur d'accès du fait de la possibilité qui m'est donnée de paramétrer ma freebox comme bon me semble[1]. Ces possibilités de paramétrage mais aussi d'utilisation sont la vrai liberté contenue cette offre et qui justifient à mon sens le nom de cet opérateur[2].

J'ai écrit ce billet car j'en ai marre de ne lire sur le web que du dénigrement au sujet de free. En effet, les personnes qui sont satisfaites ne s'expriment que très rarement au contraire de ceux qui se plaignent, ce qui est légitime. L'offre et le mode de fonctionnement de free n'est peut être pas parfait, mais moi j'en ai toujours eut pour mon argent, et les petits désagréments ne sont pas rédhibitoires[3]

Notes

[1] Je ne rentrerais pas dans le détail pour des raisons de sécurité.

[2] Free traduit comme libre et non comme gratuit.

[3] Parmi les désagréments, on notera les freebox qui chauffent en été, obligeant à ajouter un petit ventilateur si l'on veut tjs bénéficier de la HD avec la tv.

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vendredi 15 février 2008

Truc de geek

Ceux qui me connaisse m'ont déjà entendu parlé de geek, voir même pour les plus avancés en geekitude, m'ont même parfois rangé dans cette catégorie. Mais je me soigne. Enfin j'essaie[1]. Ma femme n'est pas encore partie et elle utilise même Linux pour son boulot. Tout n'est pas désespéré...

Voici un site d'humour typiquement geek : bash.fr (cliquez sur le lien pour charger aléatoirement 50 quotes). Ci dessous une de mes préférée :

"une infomane, c'est une fille pro en informatique ? " (lien)

Je donne quelques éléments pour les non geek, car il y en a parmi les lecteurs de ce blog, afin de saisir la puissance de cette simple phrase : après avoir lu la définition du geek sur wikipédia ou plus accessible sur copine de geek[2], vous savez que le geek est, entre autre, un animal avec une maturité sexuelle d'ado boutonneux qui vit les doigts dans le clavier, connecté en permanence sur le net. La blague prend tout à coup un second sens beaucoup plus profond. Elle illustre tout le désarrois du geek dans sa quête du grall : la femme objet de désir inaccessible et qu'il sait être intrinsèquement imperméable à la plus profonde partie de son être, sa geekitude[3]. Sous couvert de jeu de mot, c'est toute une thèse sur la condition geek qu'il serait possible de faire à partir de ce simple trait d'humour. C'est émouvant, c'est fort.

Je profite de ce billet pour dire combien je remercie la providence de m'avoir fait rencontrer mon épouse[4].

Notes

[1] Quant on ne me donne pas des prétextes pour remettre le soir après le boulot les doigts dans le clavier. Personne n'y verra la moindre allusion à une certaine campagne...

[2] Le site Copine de geek est THE SITE pour comprendre la geekitude.

[3] A part les copines de geek, mais combien sont-elle ces perles rares ?

[4] N'allez pas croire que c'est la proximité de la St Valentin qui m'incite à faire de la lèche, hein, mauvaises langues.

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dimanche 7 octobre 2007

Le don

Peu de gens le réalise, mais la force de l'internet c'est le don. Les millions de sites web réalisés par des passionnés qui nous permettent de trouver une documentation exhaustive sur des sujets les plus divers. Les sites de partage de vidéo sur lesquels ont retrouve des extraits de tout et son contraire, voir des réalisations digne des meilleurs cours métrages. Les bandes dessinées d'auteurs qui proposent leur ébauches pour le plus grand bonheur des collègues de bureau qui se les échange au risque d'engorger la messagerie de la boite. Bien sûr des logiciels gratuits qui vont du système d'exploitation au produits les plus pointus. Des textes, qu'ils soient poème, billet d'humeur, reportage, dossiers, thèses...

Bref, la richesse de l'internet réside dans ce don fait par des millions de gens d'un petit bout de leur compétence, leur passion, leur envie. Et tout ceci n'est possible que grâce à l'interopérabilité, c'est à dire la possibilité d'échanger des données entre des ordinateurs de toute sorte sans restriction. Bien que constamment battu en brèche par des monopole comme Microsoft, pour le moment, le coeur de l'internet résiste et les utilisateurs font suffisamment pression pour que les produits Microsoft se plie aux normes. A la frange ceci n'est plus le cas avec de nouveaux formats de fichiers ou des protocoles[1] qui fleurissent avec à chaque fois la volonté de couper les utilisateur non windowsien de l'accès à ces données.

Autre élément de la richesse du net c'est évidement, une fois que l'on utilise des formats de fichier et des protocoles standards, qu'il y ait don. Notre société n'enseigne pas le don : tout doit être profitable, on fait un investissement, on garde le contrôle, on est propriétaire... Face à cette culture du possédant, ce n'est que le milieu associatif qui réintroduit la valeur du don. L'internet, s'il l'ont apprenait aux internautes ses fondamentaux, serait également un puissant vecteur de la culture du don. En fait ce n'est hélas pas le cas. On y promeut la culture de la gratuité, mais à sens unique. Les notions de copyright ne sont pas respectées, le respect des licence est totalement occulté, la réciprocité n'existe qu'entre les geek[2] ou les experts du net. Microsoft a démocratisé la copie "pirate" qui lui a permis de prendre des parts de marché à ses concurrents, formant des générations d'utilisateurs à enfreindre les simples règles de la propriété. Aujourd'hui, les même qui ont tout fait pour favoriser le piratage de leur propre logiciels, ont bon dos de financer des campagne contre le piratage de leurs produits.

Combien de blogueurs utilisent abondamment des photos ou même des articles entiers sans même avoir conscience qu'il sont en infraction avec les règles de copyright. Les photos sont évidement l'arbre qui cache la forêt. Même mon blog est victime de plagia, puisque jusqu'à il y encore pas longtemps, le blog démocrate recopiait certains de mes billets sans même citer la source. Ce n'est plus le cas et de toute façon mes billets sont libres de droits, mais je ne suis pas sûr que l'auteur réalise qu'il enfrain la loi tous les jours en recopiant des articles entier de journaux ou d'autres sites.

Vous l'aurez compris, je suis un défenseur de la liberté, des formats ouverts et de la culture du don à la base de l'internet. Pour illustrer mon propos jusqu'au bout, je met donc à disposition des photos, en haute résolution, que j'ai prises à Seignosse lors du Forum Démocrate (ici, et ). Ces photos représente une personne et la loi dit que l'on devrait demander l'autorisation à toute personne avant de diffuser son image. Sauf qu'ici, il s'agit d'une personne publique, que ces photos sont prise lors d'une manifestation publique. A moins que ces photos soient dégradante pour l'image de la personne (ce qui n'est pas le cas), il n'y a donc aucune restriction à les publier.

Vous pouvez donc utiliser ces photos comme bon vous semble à condition de fournir un lien vers la version originale.

Notes

[1] Les protocoles sont les règles qui disent comment 2 système dialogues.

[2] Faites une recherche avec un moteur pour savoir ce qu'est un geek.

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jeudi 5 octobre 2006

DADVSI et les DRM : ayez la liberté de consommer comme bon leur semble

Dessin dans le cadre du Concours LinuxFr pour la semaine contre les DRM publié sous la Licence Art Libre.

Protect your freedom!

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mercredi 6 septembre 2006

Le Hold-up planetaire

Pour ceux qui ne connaissent pas, voici un des bouquin culte de la culture du libre sur internet. L'éditeur ne souhaitant pas le rééditer, les auteurs le mettent en ligne : www.dicosmo.org/HoldUp

C'est passionnant, documenté et argumenté et cela permet de comprendre cette culture anti microsoft qui existe sur le net, d'en apprendre beaucoup sur l'histoire de l'informatique. C'est surtout un plaidoyer pour la liberté et l'interopérabilité.

A lire absolument !

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