jeudi 23 février 2023

#Kdrama: un classement de quelques séries

Voici en vrac quelques un des k-drama que j'ai vu dernièrement. Je vous ai mis une note sur 3 avec un petit icône et un petit commentaire pour chacun. J'ai bien sûr repris les k-drama dont j'ai parlé dans mon billet précédent J'ai découvert les k-drama:

  • My Shy BOSS (1/3): Un patron d'un grand groupe de relations publiques se cache au dernier étage de l'immeuble. Une comédienne pleine de vie abandonne son métier pour rentrer dans le groupe afin de venger sa sœur qui était au service de ce mystérieux patron et qui s'est donnée la mort quelques année avant. La série traite des secrets qui empoisonnent la vie et de la dépression qu'ils peuvent induire. La fiche sur Netflix
  • Love in the Moonlight (1/3) : Une jeune fille qui se fait passer habituellement pour un garçon pour ne pas avoir de problèmes, se retrouve par un concours de circonstances, eunuque à la cours de Joséon, et bien sûr le prince en tombe amoureux. Les premiers épisode sont terribles le temps que la série démarre et le scénario est improbable, mais il faut voir cette série presque comme une comédie burlesque La fiche sur Netflix
  • Moon embrassing the Sun (2/3): De la magie à la cours de Joséon, avec les destins du soleil (le roi) et la lune (la reine) qui ne parviennent pas à se retrouver, avec les classiques intrigues de cours. La fiche sur Netflix
  • Doctors (2/3) : Une élève à problème croise un enseignant atypique qui lui redonne le goût des études. Quelques années après, ils se recroisent de nouveau, elle est devenue une brillante chirurgienne et lui un a repris son métier initial de chirurgien. La fiche sur Netflix
  • Suspicious Partner (1/3) : Un procureur doit enquêter sur sa stagiaire et se retrouve sur la sellette. Plongée dans le domaine de la loi et de la corruption, mais avec des situations un peu tirées par les cheveux pour que les protagonistes arrivent à être ensembles. La fiche sur Netflix
  • Rookie Historian (3/3) : à Joséon, le rôle des historiens au sein de la cours, qui doivent archiver toute la vie de la cours. Cette série introduit des femmes dans cette mission habituellement tenue par des hommes. La fiche sur Netflix
  • Descendants of the sun (2/3): Comment un militaire qui tue des gens et une toubib qui les sauvent peuvent tomber amoureux ? Le scénario trouve la solution avec une mission humanitaire. On a un peu l'impression que c'est une série promotionnelle pour s'engager dans l'armée. La fiche sur Netflix
  • Because this is my first life (3/3): le thème est basique, pour des raisons financières, un homme brillant et taciturne et une femme sans logement ni travail deviennent colocataires. La série explore leur relation complexe qui se construit, avec délicatesse. C'est aussi une série sur la condition féminine dans une société machiste et patriarcale. La fiche sur Netflix
  • Revolutionary Love (1/3): le thème du travail précaire, des abus de pouvoir, des grands groupes versus les petites entreprises, les combines... L'acteur principal est énervant et le scénario est poussif, alors que le sujet et l'histoire aurait put être passionnants. La fiche sur Netflix
  • My Sassy Girl (1/3): à Joséon à la cours royale, une princesse insupportable croise la vie (et lui pourri) d'un brillant jeune intellectuel promis à un brillant avenir. Les premiers épisodes sont très laborieux et l'intrigue est confuse, mais on s'attache aux personnages. La fiche sur Netflix
  • Do Do Sol Sol La La Sol (2/3): une jeune fille issue d'un milieu favorisé voit son monde s'écrouler et doit s'en sortir grâce à l'aide d'un taciturne jeune homme et le piano qu'elle avait pourtant décidé d'abandonner. Elle a un sourire craquant, et c'est l'histoire de la générosité qui paye en retour par du bonheur. Une série feel good. La fiche sur Netflix
  • Live up to your name (1/3): un médecin de Joseon se retrouve propulsé 400 ans plus tard de nos jours et croise une chirurgienne. Le jeu des acteurs est médiocre, et l'acteur principal est même agaçant. La comparaison des techniques médicale est par contre intéressante. La fiche sur Netflix
  • Hometown Cha-Cha-Cha (3/3): Une dentiste très citadine de la capitale débarque dans un village de pécheurs et décide de s'y installer, puis tombe amoureuse du beau gosse du coin. La fiche sur Netflix
  • The King's Affection (3/3): La sœur jumelle du prince héritier qui est supposée avoir été supprimée à sa naissance, se retrouve a devoir le remplacer suite à sa mort et cacher quelle est une femme. La fiche sur Netflix
  • Crash Landing on You (3/3): Une riche business-woman a un accident de parapente et atterrie en Corée du nord, où elle est arrêtée par un militaire nord coréen qui décide de la cacher et de l'aider à retourner au sud plutôt que de la dénoncer. La fiche sur Netflix
  • 100 Days My Prince (3/3): Un prince perd la mémoire et vit pendant 100 jours comme un paysan. Il tombe bien sûr amoureux de celle avec qui il habite qui s'avère ne pas être celle qu'elle prétend. La fiche sur Netflix
  • Business Proposal (2/3): Un riche héritier d'un empire industriel qui ne veut pas se marier, passe un contrat avec jeune femme pour qu'elle se fasse passer pour son crush auprès de sa famille pour avoir la paix. Bien sur elle va le devenir et les emmerdes et quiproquos se multiplient. La fiche sur Netflix

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dimanche 12 février 2023

C'est quoi le wokisme ?

Voici ci-dessous repris en intégralité un fil publié par Athéologien @Atheologien sur ce que pourrait être une définition du wokisme:

Je n'utilise jamais le terme "woke". C'est un mot piégé, et souvent instrumentalisé à des fins politiques malveillantes. Je préfère parler de "gauche illibérale"[1], ou "anti-universaliste".

Voici, à mon sens, les traits qui la caractérisent (à des degrés variables).

1. Au nom de la protection des dominés, rétablir des assignations identitaires ou catégorielles basées sur les attributs biologiques des êtres humains. Ex : "les hommes tuent", "x est racisé", "privilèges blancs"., etc.

2. Ériger le sentiment subjectif d'offense en tant qu'obstacle légitime à l'expression du discours (ou de l'art), indépendamment du caractère légal ou non de ce discours. Ex : s'opposer à la publication de caricatures acerbes ou de critiques véhémentes des religions.

3. Accorder aux personnes "concernées" par un sujet un droit d'exclusivité pour s'exprimer sur ce sujet, même s'il s'agit de propos d'ordre prescriptif ou normatif. Ex : "tu es blanc/un homme, tu ne peux pas t'exprimer sur la lutte contre le racisme/la misogynie".

4. En cas de sentiment d'offense ou de désaccord, privilégier la disqualification de l'interlocuteur plutôt que la réponse de fond ou la tentative de convaincre. Ex : Traiter de "facho", "transphobe", "dominant" pour écarter un propos, sans chercher à argumenter.

5. Ignorer totalement certains types de dominations au seul motif qu'elles ne s'appliquent qu'à une communauté et que sa dénonciation pourrait être "sitgmatisante". Ex : Qualifier "d'islamophobie" toute critique de la domination exercée par l'islam sur ses adeptes.

6. Faire systématiquement primer certains types de dominations (identitaires, raciales, genrées) sur la domination économique (en tant que clé de lecture). Et refuser de considérer cette dernière comme sous-jacente à d'autres dominations.

6bis. Chercher à expliquer les phénomènes de façon mono-factorielle, sous le seul angle des logiques de domination identitaire. Ignorer les autres facteurs ou les éléments de complexité qui peuvent être apportés au débat.

7. Aborder tous les faits historiques avec une lentille contemporaine, au risque de porter des jugements anachroniques ou d'ignorer la complexité et les nuances d'une situation historique et de son contexte.

Évidemment, ces différentes attitudes ne vont pas toujours toutes ensemble. Certaines personnes n'adopteront que certaines d'entre elles, et à des degrés plus ou moins prononcés. Comme toujours en matière d'idées, on se situe sur un spectre, et non dans des cases. Ces différentes attitudes forment une "tendance" qui est identifiable.

Les termes "gauche illibérale" ou "gauche anti-universaliste" peuvent fournir des points de repères pour s'y référer.

Ça ne veut pas dire que ces termes désignent une notion figée et homogène. A titre personnel, j'estime que chacune de ces attitudes est problématique, et doit être combattue. J'ai diverses raisons, dont je serai toujours heureux de débattre. Ca n'empêche pas que certaines de ces attitudes puissent partir de bonne intentions ou de causes justes.

Note

[1] Le terme illibéral, tel qu'ici employé, fait évidemment référence au libéralisme politique, et non économique.

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samedi 31 décembre 2022

Clée USB en lecture seule sous Linux

Pour le boulot, j'utilise une clée USB pour transporter mes cours et les productions des élèves. La pauvre clée USB passe donc d'un ordinateur fenêtre à l'autre dans la journée, et le soir venu sur mon ordinateur personnel sous Linux Ubuntu. Autant vous dire, qu'il vaut mieux qu'elle soit de bonne composition.

Dernièrement elle s'est mise en mode lecture seule sous Ubuntu, ce qui n'est pas très pratique pour y mettre mes productions.

Je suis tombé sur ces billets très didactique qui expliquent comment résoudre le problème:

Comme l'auteur, Mathieu DARTIGUES, j'ai décidé d'en gardé une trace ici pour retrouver l'astuce facilement.

  1. lister les montage de notre machine avec df -Th . Chez moi c'est /dev/sda
  2. réparer automagiquement le système de fichiers de la clé dosfck en utilisant la commande sudo dosfsck -a /dev/sda
  3. débrancher / rebrancher la clé, et c'est bon

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lundi 26 décembre 2022

Nouveau tag: Série et film

Comme en ce moment la politique ne me motive pas du tout et que je cause de séries, j'ai ajouté un nouveau tag sur le blog: Série et film.

En le créant, je me suis aperçu qu'il y avait pas mal de contenu dans ce blog qui peut être rattaché à ce tag, puisqu'en faisant une promenade rapide dans les archives, il y a déjà pas moins de 24 billets.

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samedi 3 décembre 2022

J'ai découvert les #kdrama

Un des avantage de Netflix ou de Arte, c'est l'opportunité d'accéder à des productions de nombreux pays. Au début de notre abonnement à Netflix, nous avons regardé plutôt des séries américaines. Puis nous avons exploré les films ou séries allemandes, danoises, anglaises, espagnoles, turcs, australiennes... Bref nous sommes parti en voyage grâce aux productions cinématographiques ou télévisées, que nous n'aurions probablement pas recherché sans l'accessibilité que nous donne ces plateformes.

Bien sûr, il ne faut pas regarder les versions doublées, mais la VO sous-titrée pour apprécier le jeux des acteurs et surtout éviter l'espèce de lissage émotionnelle que comporte les doublage bas de gamme.

Dernièrement j'ai découvert les drama coréen ou k-drama. Honnêtement, je ne pense pas que j'aurais regardé ce type d’œuvre si je n'avais pas un abonnement Netflix. Maintenant que j'ai découvert, je suis un grand fan et carrément acro.

C'est quoi un k-drama ?

C'est un format romanesque qui semble avoir des règles d'écriture. Voici celles que j'ai identifiées:

  • C'est une histoire d'amour impossible. On sait dès le début que les protagonistes vont tomber amoureux l'un de l'autre, alors qu'ils semblent être incompatibles, en général pour un problème de classe sociale ou des familles antagonistes. Le plaisir n'est pas d'être surpris qu'ils finissent ensemble bien sûr, mais de découvrir le chemin qu'ils empruntent pour y arriver.
  • Il y a toujours du luxe à un moment ou l'autre, avec l'un ou l'autre des amants issu d'un milieu favorisé, ou qui s'y retrouve projeté. C'est la part de rêve bon marché de ces histoires.
  • Les héros suivent leur destin qui semble presque écrit d'avance. L'amour d'enfance devient l'amour d'adulte, le milieu social d'origine est difficile à quitter et s'il a été quitté, on y est toujours ramené. Je ne sais pas si c'est propre au k-drama ou si c'est un élément culturel coréen, mais c'est une grosse différence avec le modèle de société occidental, où l'on forge son destin et non on navigue dedans.
  • Même chose pour la famille, et l'autorité du père ou de la mère, le respect des anciens qui sont omniprésents, presque pesant. Je pense que c'est un élément clé de la société coréenne qui forcement se retrouve dans les films, pas forcément une spécificité des k-drama.
  • Dans un k-drama, il n'y a pas de sexe, tout juste des bisous (pas avant l'épisode 6) et beaucoup, beaucoup de larmes (on peu voir les scènes qui ont été tournées en fin de journée lorsque les yeux des acteurs sont rouge). Ça change des séries américaines ou espagnoles, où ils finissent au lit avant la fin du premier épisode. De même l'homosexualité est à peine évoquée. C'est une possibilité, mais comme c'est la romance qui compte, le sexe des amoureux n'a pas tant d'importance que ça.
  • Certains aspects de l'histoire sont expédiés grossièrement sans tenir compte du réalisme pour se concentrer sur l'intrigue romanesque principale. Même dans les meilleurs réalisations, il y a des raccourcis ou des incohérences (comment l'argent est trouvé, comment font-il pour se déplacer aussi vite d'un endroit à l'autre, comment se trouvent-ils à cet endroit par hasard...). Au début ça choque un peu et puis on s'y fait. C'est d'autant plus drôle lorsque les scénaristes s'en amusent en faisant réagir les personnages à ces incohérences ou en les mettant en abîme avec les personnage qui se moquent des incohérence d'un k-drama qu'ils sont en train de regarder à la télévision, dans lequel l'intrigue est grossièrement celle que l'on est en train de suivre.
  • En terme de réalisme, on a des décors toujours magnifiques, des fleurs même en hiver, toujours de la lumière, même la nuit en pleine forêt et des personnages principaux, beaux et belles comme des gravures de mode, toujours maquillés, même au réveil. Dans le pire des cas, il y a une mèche de cheveux qui s'échappe pour signifier que le personnage est décoiffé. On est là pour se rincer l’œil avec de belles personnes, donc les gentils sont beaux et les méchants sont soit moches, soit avec des comportement explicites de vilains: réunions clandestines, rire sardonique, regard en coin...
  • Les personnages secondaires se doivent d'être presque caricaturaux, car ils sont là pour faire émerger une caractéristique des héros et héroïnes. Il y a des acteurs époustouflants ou carrément nuls dans les rôles secondaires. C'est assez déroutant de voir cohabiter dans la même scène de grands acteurs et des gens qui récitent un texte.
  • Le placement de produit est un truc super amusant. Parfois les scénaristes le font discrètement, mais la plus part du temps c'est grossier: gros zoom sur la marque, une tirade d'un personnage qui sort de nul part pour venter un produit... Ça en est presque drôle.
  • La conclusion de l'histoire est forcément le "happy ending", car on s'est attaché à nos héros, on a frémis et souffert avec eux, on s'est insurgé des coups du sort qui les empêchent d'être ensemble. Au bout de 16 ou 20 épisodes, ça suffit, on veut se réjouir avec eux.

Quelques exemple de k-drama

Alors voilà quelques uns des k-drama que j'ai regardé dernièrement sur Netflix, et pourquoi je les ai aimé.

Hometown Cha-Cha-Cha

Une dentiste très citadine de la capitale débarque dans un village de pécheurs et décide de s'y installer, puis tombe amoureuse du beau gosse du coin. Dans cette série, les personnages secondaires sont merveilleux, on adore la grand mère, le musicien raté, le couple divorcé qui se tourne autour. On y découvre le fonctionnement de la collectivité et la solidarité, les trauma que l'on a tous en nous. Il y a forcément quelqu'un à qui s'identifier qui fait vibrer.


The King's Affection

La sœur jumelle du prince héritier qui est supposée avoir été supprimée à sa naissance, se retrouve a devoir le remplacer suite à sa mort et cacher quelle est une femme, qui bien sûr tombe amoureuse (on est dans un k-drama quand même).

On est à Joseon, au palais royal du temps des combats au sabre, des rois, reines, princes et princesses, et des intrigues de la cours, des ministres qui veulent le pouvoir, des eunuques et des servantes. C'est une magnifique plongée dans la Corée du moyen âge, avec un grand soin de l'image et des décors, et au passage beaucoup d'explications sur le fonctionnement de la cours (ce qui aide pour comprendre les autres k-drama qui se déroulent dans le même univers, mais partent du principe que l'on connaît tout ça).

L'homosexualité est évoquée, mais juste effleurée, puisqu'un homme qui aime de manière romanesque le prince, ça ne se fait pas, même si nous, nous savons que c'est une femme. D’ailleurs l'affiche officielle représente l'actrice comme un personnage femme et non comme le prince. Les scénaristes nous emmènent dans un écheveau d'intrigues et de rebondissement de plus en plus inextricables avec beaucoup de talent. Comment vont-il finir par pouvoir s'aimer ? Cette série a été récompensées et c'est mérité.

Crash Landing on You

Une riche business-woman a un accident de parapente et atterrie en Corée du nord, où elle est arrêtée par un militaire nord coréen qui décide de la cacher et de l'aider à retourner au sud plutôt que de la dénoncer.

J'ai adoré la manière dont est dépeint la société nord coréenne. Je ne sais pas si c'est vrai, mais c'est suffisamment réaliste pour l'apprécier. En terme d'amour impossible, c'est difficile de faire pire avec une barrière de barbelés et des missiles de chaque côté. C'est une belle métaphore de peuples qui pourraient s'aimer, mais de gouvernements incompatibles. Le placement de produits est juste improbable dans cette série.

Pour rajouter un petit plus, les héros de la série se sont mariés dans la vraie vie. C'est pas beau le cinéma !

100 Days My Prince

Un prince perd la mémoire et vit pendant 100 jours comme un paysan. Il tombe bien sûr amoureux de celle avec qui il habite qui s'avère ne pas être celle qu'elle prétend.

On ne cherchera pas la véracité du côté du prince dans cette comédie romantique divertissante, mais plutôt la manière de dépeindre la vie rurale et la barrière qui sépare les nobles des roturiers, qui construit toute la société médiévale. Les personnages sont attachants, même si est un peu surjoué, mais le style veut ça.


Business Proposal

Un riche héritier d'un empire industriel qui ne veut pas se marier, passe un contrat avec jeune femme pour qu'elle se fasse passer pour son crush auprès de sa famille pour avoir la paix. Bien sur elle va le devenir et les emmerdes et quiproquos se multiplient.

Les personnages sont caricaturaux à souhait, jusque dans les coiffures. De tous milieux, ils regardent le même k-drama qu'ils critiquent sans vergogne, sans s’apercevoir qu'il sont eux même les personnages de la même histoire. La mise en abîme est délicieuse. A regarder un fois que l'on est familiarisé avec le style, car ce n'est pas l'histoire qui est bonne mais la manière de la caricaturer en permanence.


J'en ai regardé d'autres, de moins bonne qualité. Surtout ne vous laissez pas affecté par la qualité du premier épisode. Dans certaines productions ont dirait que les acteurs ne savent pas jouer et apprennent le métier au fur et à mesure des épisodes, dans d'autres, les scénaristes ont commencé des pistes et laissent tomber. En général, ça commence à être bon à partir de 3ème ou 4ème épisode, soit parce que les choses se sont mises en place, soit parce que l'on s'est habitué aux personnages.

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mardi 29 novembre 2022

La politique ne m’intéresse plus des masses

Sur ce blog, j’ai choisi le prisme citoyen pour m’exprimer et donc forcément, la politique est abondamment présente dans mes propos. Sur Twitter c’est la même chose, l’espèce de ligne éditoriale que je me suis donné depuis des années est aussi avec un prisme citoyen.

Sauf qu’en ce moment, cet aspect-là de ma vie, de ma personnalité, ne m’intéresse plus beaucoup. Je continue à écouter ou lire, mais en fait je n’en ai pas grand-chose à faire. Les autres m’indiffèrent, moi qui suis pourtant si attaché habituellement à essayer de les comprendre. Les seuls pour qui j’ai de l’envie et de l’intérêt en ce moment sont ma famille et mes élèves.

Alors je me referme sur moi-même, sur mon travail, sur ma maison et ses habitants. C’est égoïste, mais c’est humain. Après m’être investi des années dans le collectif au travers de mes engagements politiques ou associatifs, j’ai envie de me concentrer sur mon nombril. Et c’est ce que je fais depuis plusieurs mois.

Je pense que je suis hélas dans l’air du temps. Après la pandémie et les confinements, il y a une tendance lourde des gens autours de moi, à se replier encore plus sur eux-mêmes. Cette forme d’égoïsme, croissante depuis quelques décennies semble avoir passé un nouveau cap avec la pandémie. Je la regarde se développer en moi avec tristesse, comme une maladie dégénérative contre laquelle il n’existe pas de remède, juste des freins à sa progression, et des soins de ses conséquences. Rien de bien réjouissant...

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lundi 31 octobre 2022

Deux visions de la femme et de l'éducation des garçons

Pour suivre le raisonnement que je vais faire, il faut d'abord accepter le postulat suivant: "les hommes sont intrinsèquement des obsédés sexuels". Si vous n'êtes pas d'accord avec ce postulat, la suite du raisonnement ne tient pas bien. Donc je part du principe que vous l'avez accepté.

  1. Il existe un modèle de société, où la femme est en danger dès qu'elle est en présence d'hommes. Il faut donc protéger les femmes en les isolant des hommes en lesquels elles ne peuvent avoir confiance, ou alors les rendre aussi peut désirables que possible, pour contenir les pulsions sexuelles des hommes.
  2. Il existe un autre modèle de société, dans laquelle les jeunes mâles sont éduqués pour vivre avec leur pulsions sexuelles et les gérer, afin de permettre aux femmes de se balader tranquillement.

Dans la première, les hommes sont déresponsabilisés et ils transfèrent la gestion de leurs pulsions aux femmes. Ce sont à elles de se protéger. Ce sont les hommes qui imposent aux femmes ce qu'ils sont, et elle n'ont qu'à faire avec. On est bien dans un modèle de domination des hommes sur les femmes.

Dans la seconde, les hommes sont responsabilisés et gèrent eux même ce qu'ils sont. Dans ce modèle les femmes n'ont pas à subir ce que sont les hommes[1], mais juste vivre avec, comme avec n'importe quel autre individu (masculin ou féminin). C'est un modèle qui tend vers l'égalité, puisque l'on ne traite pas les hommes et les femmes différemment[2].

Cette confrontation de modèles de sociétés est bien sûr ce qui sous-tend la question du port du voile, nécessaire dans un modèle et aberrant dans l'autre. Aberrant car si l'on laisse se développer la logique de port du voile dans certains parties de la population, cela sous-entend que l'on y abandonne l'idée d'éducation des garçons, et donc que le reste de la population féminine est en danger[3].

En France et en Europe, nos société sont construites sur le principe de l'homme éduqué à gérer ses pulsions, avec le modèle du gentleman. Et donc le communautarisme[4] pose problème, car il n'est pas possible, que selon le quartier où l'on vit, sa couleur de peau, ou son niveau de revenu, il faille aux femmes, tantôt être responsable des pulsions des hommes, tantôt en être affranchies. C'est une remise en cause du modèle européen, dangereuse pour les femmes.

Notes

[1] Du moins beaucoup moins que dans l'autre modèle.

[2] Je sais, on n'y est pas encore pour le reste, mais pour ce point c'est ce vers quoi tendent les modèles de sociétés occidentales.

[3] Je pousse bien sûr mon raisonnement à l'extrême.

[4] Se rassembler et vivre différemment au sein de la société, avec des règles différentes de celles des autres communautés.

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mardi 11 octobre 2022

Le propos et son démenti

Depuis longtemps je suis abonné à une alerte Google actualités sur les mots clé "François Bayrou", et je reçois donc toute les semaines une liste de liens vers des éléments que Google considère comme de l'actualité et qui contiennent ces mots clés. L'essentiel des sources sont des média officiels, mais il y a une part non négligeable de sites pas très fiables qui apparaissent dans ces résultats, surtout lorsque l'actualité est faible.

Mais cette semaine, tout le monde a parlé de François Bayrou, en reprenant exactement la même information: une interview à Radio J dans laquelle Bayrou a utilisé une phrase alambiquée dont il a le secret lorsqu'il ne veut pas donner une réponse claire[1].

« Je crois que la France va mal et je crois qu'elle pourrait aller très bien, précisait-il. Et donc je ferai tout ce que je peux dans toutes les échéances et toutes les fonctions nécessaires. »

Interrogée sur sa candidature, il déclarait également : « Ça peut tout à fait arriver mais ce n'est pas cela la question ». « Ce que je vois venir est, par sa gravité, tel que ça devrait mobiliser toutes les forces disponibles, toutes les intelligences disponibles et toutes les volontés disponibles. C'est de ce côté-là que je suis »

De ce gloubiboulga que l'on peu résumé par "il faudra se retrousser les manche et j'en serais", les journalistes on retenus "François Bayrou « prêt » à être candidat en 2027". Ils twistent un peu la réalité de son propos, histoire de créer de l'évènement, de la dissension dans la majorité. C'est de bonne guerre, il n'avait qu'à être plus clair dans son propos. Mais ce qui m'a interpellé c'est comment cette information apparaît dans mon fil d'actualité (cliquez sur la vignette pour la voir en grand):

Bayrou candidat en 2027
Bayrou candidat en 2027

Tous les canaux de communication ou presque abordent l'information sous le même angle, "il veut être candidat à la présidentielle". Or, ce que dit Bayrou, c'est qu'il veut participer. Convenons qu'un chef de partis membre de la majorité ne peut décemment pas dire autre chose. Bayrou a donc démenti dans un tweet. Un seul média en a tenu compte dans le titre de son article.

Cette petite anecdote illustre bien le fait que la recherche d'évènement pour approvisionner le contenu des média, met en avant les informations les plus polémiques et que les compléments, analyse ou démentis arrivent bien après, noyés dans l'information rapide et partiale. La majorité des lecteurs, se seront contentés du titre pour se construire une opinion, induit en erreur par la massification: si tout le monde dit la même chose, c'est que c'est la vérité... Qui lit encore les articles et les développements avec de la nuance ?

Note

[1] Source

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vendredi 7 octobre 2022

La réforme et le statu quo

La réforme[1] est forcément quelque chose de positif pour celui ou celle qui la porte, et négatif pour la majorité des personnes qui la subissent dans la mesure où l'humain est par défaut conservateur.

Du coup, les dirigeants politiques ou d'entreprise dépensent une énergie folle à transformer le concept de réforme en quelque chose de positif "il faut réformer ceci ou cela" alors que c'est par essence voué à l'échec.

L'être humain, bien que curieux, adore, chéri, sa sécurité qui provient de la connaissance de son milieu. Toute tentative de modification de son environnement introduit un sentiment d'insécurité: quand on déplace un meuble dans son logement, la nuit suivante, lorsque l'on va aux toilettes dans le noir, on se tape forcément l’orteil dedans en maudissant celui ou celle qui a changé de place le meuble. Est-ce à dire que la nouvelle place du meuble n'est pas meilleure ?

En fait, les oppositions, toutes les oppositions, n'ont pas besoin de faire grand chose pour s'opposer au gouvernement ou dirigeant qui veut réformer. Il suffit de défendre le statu quo pour être en phase avec la majorité. Mais cela n'apporte pas de solutions au problème que le projet de réforme veut résoudre. C'est juste politiquement confortable, mais strictement inutile pour l'intérêt général. C'est pourquoi j'admire le patron de la CFDT, Laurent Berger, qui ne défend quasiment jamais le statu quo et se rend toujours disponible pour négocier. C'est la position la plus inconfortable qui soit, mais aussi la plus constructive. En portant cette position, il imprime la démarche à toute l'organisation. Je ne sais pas si c'est lui qui imprime la position de la CFDT ou s'il est en phase avec, mais il en est le symbole.

Note

[1] Le mot réforme à l'origine signifie revenir aux sources, mais on est loin de ce sens aujourd'hui.

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samedi 17 septembre 2022

L'assignation et le racisme

Voici une explication parfaite en 5 minutes de vidéo de ce qu'est l'assignation, une manière par laquelle s'exprime le racisme que nous avons tous en nous:


Les mécanismes de l'assignation par Tania de Montaigne - 28 Minutes - ARTE

Noir, blanc, femme, homme, handicapé… Que signifie être assigné à une identité ? @demontaignetan décrypte ces mécanismes simplistes, souvent racistes, qui enferment les individus et les privent de leur singularité. Tweet original

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mardi 13 septembre 2022

La Russie, ce fauteur de trouble

Non content de déverser des milliers de trolls sur les réseaux sociaux, de saper la confiance des citoyens européens dans leurs institutions démocratiques, de financer les partis extrémistes, de faire la guerre à ses voisin, on apprend dans cet article que la Russie est aussi une plaque tournante de l'arnaque numérique.

74 % des fonds volés par des ransomwares sont allés à des portefeuilles affiliées à la Russie

C'est un voisin comme on aime...

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samedi 3 septembre 2022

L'école de l'inclusion

En janvier, en pleine campagne électoral, le triste sir qu'est Z se fendait de propos attristants sur sa vision du handicap et l'école. Voici la réaction de la ministre de l'époque:

Handicap à l'école: la secrétaire d'État chargées des personnes handicapées Sophie Cluzel "très en colère et consternée par la vision de la société d'Éric Zemmour" BFMTV (@BFMTV)

Et ci dessous comment je vois les choses

Lorsque des enfants côtoient au quotidien d'autres enfants divers, cela devient la norme, et la différence (handicap, couleur, religion...) n'est plus pour ces futurs adultes un problème ou un critère pertinent de différentiation, contrairement à leurs aînés. Tweet original

C'est justement tout l'enjeu que les mômes en situation de handicap jouent avec les autres dans la même cours de récré, et suivent, si possible, les mêmes enseignements. Le handicap ne devrait représenter rien de plus que la couleur de cheveux, la taille ou le talent en math, un attribut comme un autre, pour que l'on puisse se focaliser sur le reste des potentiels, envies et actes des mômes avec handicap.

L'actuelle génération qui arrive sur le marché du travail a déjà commencé à changer de regard sur le handicap ou le genre. Mais il y a encore du chemin à faire.

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samedi 27 août 2022

Censurer la Russie car elle fait la guerre

Le risque de demander à des opérateurs techniques de prendre position dans un conflit éminemment politique c'est qu'une fois qu'ils l'ont fait une fois, qu'est ce qui empêche qu'ils le fassent dans d'autres contextes politiques (dictature, religion, opinion...) ?

Ouest-France @OuestFrance
Conflit en Ukraine. Facebook, YouTube, Twitter… Les géants de la tech priés de prendre position https://zpr.io/PEGyLKjHUNna

Tweet original

C'est le problème des bonnes intentions. Aujourd'hui on veut censurer un vilain. Mais une fois que l'on commence, qui s'arroge le droit de dire qui est un vilain ?

Même problème que la neutralité du Net

C'est tout le principe de la neutralité du Net: internet est supposé être agnostique en matière de contenu. Que vous transportiez des email, du texte, des images ou de la vidéo, le protocole d'internet (TCP/IP) se fiche du contenu et met tout le monde à égalité. Quand on met en place une hiérarchisation des contenus sur un réseau, cela veut dire que l'on met en place les outils capable d'identifier les contenus pour pouvoir les hiérarchiser, donc certains contenu deviennent prioritaires sur d'autres. Une fois l'outil en place, il peut facilement être étendu et détourné pour filtrer les contenus.

Aujourd'hui c'est pour lutter contre la désinformation. Mais il n'y a rien qui ressemble plus à de la désinformation qu'une information légitime. Au delà de la difficulté de les différencier, une fois que l'on en est capable, on peut donc censurer n'importe quel contenu. C'est une boite de Pandore qu'il ne faut pas ouvrir.

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dimanche 27 février 2022

Sortie de crise... ou pas.

Le COVID a bien planté l'économie ou le budget des familles, les équilibres complexes entre les états ou les individus, les relations de confiance ou de défiance. Bref cela a été un sacré coup de massue le truc, et on se l'est pris en pleine tronche. Depuis quelques semaines, le variant Omicron moins létal et les courbes d'admission à l'hôpital en baisse nous laissent espérer que nous pourrions enfin sortir de cette pandémie.

La gestion de la crise avec le "quoiqu'il en coûte" semble avoir été un paris gagnant et l'économie française semblait sur la bonne voie d'éponger une bonne partie des conséquences de la crise, avec en prime, pour la première fois depuis des décennies une baisse substantielle du chômage.

Bref, le printemps s'annonçait pas trop mal.

Un connard rêvant du siècle passé

Patatras ! Un connard nommé Poutine s'est mis en tête de restaurer un empire dont même les populations n'ont rien à faire, et déclare la guerre à son voisin. Il n'a vraisemblablement plus beaucoup de gens compétents autour de lui ou capables de le faire raisonner, pour imaginer, en 2022, qu'il pourrait tranquillou annexer un pays sans qu'il y ait des conséquences.

C'est terrifiant de voir que le mec, qui est à la tête d'un pays riche en matière première et en compétences, n'est même pas fichu de faire du business avec ses voisins qui ne demandent que ça, et qu'il préfère ruiner sa crédibilité, l'économie de son pays, et nuire à ses voisins, tous ses voisins sans exception. Je pensais Poutine intelligent, je pense qu'il est obsolète et totalement dépassé par les évènements, voir malade. Les russes gagneraient à se trouver un dirigent en phase avec le siècle actuel et pas un fossile rêvant d'une grandeur militaire, qui, même s'il la restaurait, lui serait pas très utile de nos jours.

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samedi 29 janvier 2022

Confiance dans la vaccination

Le tweet de John Burn-Murdoch parle d'une étude portant sur les bénéfices des solutions de passe sanitaire mises en place dans plusieurs pays européens, et donne les projections pour la France

Bénéfice du passe sanitaire en France
Bénéfice du passe sanitaire en France

Cette étude montre que l'introduction du passe sanitaire a permis de réduire de 9% les hospitalisations et décès chez les plus de 60 ans en France. L'objectif a donc bien été atteint, en "emmerdant" les non vaccinés avec des restrictions sociales pour les pousser à se vacciner ou en les excluants des lieux les plus à risque, le passe sanitaire a sauvé des vies, et réduit la pression sur le système hospitalier.

J'ai cependant été profondément choqué par un autre graphe qu'il donne en complément. L'auteur précise que c'est parce que les français ont une faible confiance dans la vaccination (~45%) que le passe est aussi efficace. Et là ça fait très mal...

Confiance dans la vaccination
Confiance dans la vaccination

La France, le pays de Pasteur, un des inventeur de la vaccination, n'a non seulement pas réussi à produire ou inventer un vaccin contre la COVID, mais en plus, c'est le pays le plus hostile à la vaccination. Nous étions il y a quelques décennies en arrières un pays exemplaire en terme de vaccination, avec de l’innovation et une population acquise aux bénéfices de la vaccination. Comment en est-on arrivé à être le dernier pays européen en terme de confiance dans la vaccination, avec moins de 45% ?

Mon hypothèse, mais ce n'est que mon impression personnelle, c'est qu'il y a eut une accumulation de fautes en terme de santé publique qui ont conduit à du doute profond dans la population:

  • Le sang contaminé à été le premier gros clash, avec des professionnels de santé qui ont laissé contaminer des gens en toute connaissance de cause. Là dessus les politiques n'ont pas fait le job en couvrant l’impardonnable.
  • La gestion de crise du H1N1 qui est une conséquence de la crise du sang contaminé, avec une sur-réaction des gouvernements à une pandémie faiblement mortelle (pas plus que la grippe saisonnière, voir moins). A peut près toutes les erreurs de communication et de gestion de crise ont été faite, achevant de décrédibiliser les pouvoir publiques dans la gestion de crise sanitaire.
  • La vaccination contre l'Hépatite B, dans ses premières versions, qui a été accompagnée de trop d'effet secondaires et qui a conduit le gouvernement à interrompre les campagnes de vaccination dans les collèges.
  • Le scandale du médiator est lui l'incarnation de toutes les peurs vis à vis de l'industrie pharmaceutique, capable de trafiquer les tests de mise sur le marcher pour vendre une molécule qu'ils savent dangereuse par ailleurs.

Ces 4 exemples ont discrédité, les professionnels de santé, les politiques et l'industrie pharmaceutique. Les mouvement anti-vax n'avaient plus qu'à cultiver ce terreau pour y faire prospérer leurs idéologies. Ces mouvements anti-vax ont un business très lucratif de produits et pratiques (voir la vidéo Le business antivax) avec même des entreprises dont la raison d'être est la fabrication de fakenews et donc de message à destination des anti-vax.

La gestion exemplaire de la pandémie de COVID par Olivier Verran, qui a misé à font sur la transparence pourrait redonner confiance aux français, mais on ne le saura que dans quelques années.

J'ai commis sur ce blog quelques billets sur le sujet de la vaccination du temps de la pandémie de H1N1 en 2009. C'est amusant de les lire aujourd'hui. Les voici par ordre chronologique:

A la lecture de ces anciens billets, il y a une chose importante à retenir, c'est que c'est la létalité du virus qui compte le plus. Tout le reste en découle, et ce qui était valide pour le H1N1, ne l'est pas pour H5N1, la grippe ou le COVID.

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lundi 24 janvier 2022

Message de service sur le tracking et les inclusions de média

J'ai supprimé il y a quelques temps les outils de tracking gratuits de Google qui me permettaient d'avoir des indicateurs sur les visiteurs de mon blog. C'est pourquoi, lorsque vous arrivez sur mon blog, vous n'avez pas une de ces ennuyeuse bannière vous demandant d'accepter d'être surveillé et d'enregistrer des cookies dans votre navigateur.

Sauf que de temps en temps j'insère dans mes billets des vidéos ou des tweets. Ce faisant, je permet aux plateformes qui hébergent ces vidéo de déposer des trackers dans votre navigateur, sans vous demander votre avis. Leur logique est la suivante:

  1. Mon blog est supposé vous avoir demandé l'autorisation de vous espionner.
  2. Donc puisque vous auriez donné l'autorisation à mon blog, par extension vous la donnez à ces plateformes.
  3. Donc ils ne vous demandent plus votre avis.
  4. Et moi je suis dans l’illégalité, puisque je ne vous ai pas affiché l'immonde bannière disant que vous allez être espionné.

Et merde ! J'ai beau enlever les outils de tracking de mon blog, je suis coincé, et je permet aux plateformes de vous surveiller, même si je ne veux pas.

Donc depuis quelques temps, je n'insère plus de vidéos qui ne sont pas hébergées sur mon blog. Pour celle que je ne peux pas héberger, vous n'avez qu'un lien vers la plateforme. Je recopie le texte des tweets et n'insère plus les tweets eux même. Honnêtement c'est moins joli et moins pratique, mais petit à petit, je vais réduire les système de tracking qui parasitent mon blog.

En attendant, je suis en infraction pour les billets passés, mais tant pis, j'espère que vous serez indulgents, car je ne prévois pas de revenir sur les centaines de billets de ce blog (à la louche pas loin de 1500, dont peut être 20% avec des média externes inclus).

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vendredi 21 janvier 2022

La dématérialisation des cours

En 2006, il y a 15 ans, j'écrivais sur la dématérialisation des cours.

Une clé USB pour 13000 collégiens

Je relis le texte et je suis terrifié par le fait qu'il n'ai pas vieilli plus que ça. Comment se fait-il que 15 ans plus tard, ce texte soit encore aussi d'actualité ?

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