Picorage : Media rentable ?
Par Cedric Augustin le mercredi 28 avril 2010, 08:10 - Presse et média - Lien permanent
Politique, logiciel libre et autres digressions de Cédric Augustin - Saint Laurent du Var (Nice Côte d'Azur - France)
Par Cedric Augustin le mercredi 28 avril 2010, 08:10 - Presse et média - Lien permanent
Commentaires
Les médias seront peut-être rentables grâce à l'iPad, mais ce serait au détriment du web, non?
@Eric : je ne vois pas trop comment l'iPad pourrait sauver les média, notamment papier. Il coute une fortune, il verrouille l'utilisation (comme l'iPhone pour les logiciels, ou certains opérateurs téléphonique pour les protocoles), et surtout il part du principe que les lecteurs sont prêt à acheter un journal.
Ne trouves-tu pas complètement anachronique de n'avoir qu'une ou deux sources d'information lorsque tu payes ? Je pense pour ma part que l'information devrait être à la demande en agrégeant des flux. Du micro paiement (quelques centimes par article) pour picorer ce que tu veux. Je défend aussi l'idée de tarif en fonction de la fraicheur de l'information.
"je ne vois pas trop comment l'iPad pourrait sauver les média, notamment papier. "
Non, mais dans l'optique d'une conversion, l'iPad peut devenir un support.
Le modèle économique d'Apple, c'est de vendre plus cher la même chose (j'exagère: ils vendent beaucoup plus cher un produit meilleur, et la motivation d'achat est essentiellement le snobisme). Donc, les utilisateurs ne veulent pas 10 000 sites mal foutus: ils veulent lire le WSJ, le NYT ou le FT en toute quiétude. Et ça se comprend!
Tout ça part encore du principe que les lecteurs sont prêt à payer une source unique d'information. Ce type de consommateurs est à mon avis en voie d'extinction.
En plus si j'ai bien compris, l'iPad n'apporte rien de plus qu'un journal : même format des informations, mêmes limitations pour la citation ou le copier coller que le papier, impossible à sauvegarder, partage impossible, transversalité inexistante... bref c'est du papier électronique pour l'instant. Aucun avenir à part chez un publique très minoritaire.
"Ce type de consommateurs est à mon avis en voie d'extinction."
Sans doute, mais il a aussi de meilleurs revenus que la masse des lecteurs. D'où le risque d'une info à deux vitesses.