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mardi 15 décembre 2015

Régionales: quelques ressentis après l'élection

Ces élections régionales auront été pour moi un moment étrange en tant que militant. Dès le début j'ai annoncé que je ne ferais pas campagne pour Christian Estrosi, mais j'ai pourtant participé à cette campagne, derrière, dans les coulisses du MoDem06 et puis finalement en m'exprimant sur ce blog en faveur de la liste conduite par Estrosi.

C'est une étrange schizophrénie qui consiste à être critique vis à vis d'un candidat et pourtant contribuer, certes petitement, à son élection. Je peux aisément me mettre à la place des militants de gôche qui eux aussi se sont retrouvés dans cette situation intellectuellement inconfortable. Dans notre système politique français sans nuance et très binaire, on doit forcément être pour ou contre. Pas moyen de soutenir tout en restant critique. Il n'y a que les centriste qui arrivent à le faire, mais cela leur coûte chère électoralement.

Les électeurs, ou plutôt ceux qui les font parler, média et instituts de sondage, seraient tous binaires, soit de gauche, soit de droite. Cette élection a cependant montré que ce n'est plus le cas. Il existe un autre "genre" politique. Il se traduit dans les urnes par un vote FN, mais j'ai bien aimé les propos d'un éditorialiste qui parlait plutôt d'un vote "radicalisé", mot très à la mode en ce moment hélas.Les électeurs rejettent en masse les partis politique et ce qu'ils représentent. Comment envoyer bouler tout ça ? Comment dire que c'est autre chose qui est attendu ?

Notre démocratie est malade, très malade. Les électeurs veulent tout jeter à la poubelle, sans se soucier des conséquences. C'est une marque de désespérance. Et nos institutions, notre système électoral, nos élites, nos média, nos élus sont toujours les même. Le monde bouge et accélère avec l'ère numérique et tout le système continue de fonctionner comme au siècle dernier, en vase clos, pour préserver les acquis d'une élite irresponsable pour une grande part.

Je suis moi aussi plein de désarroi face à l'impuissance des élites pour remettre en route notre économie, pour redonner du sens à l'action politique, pour restaurer le lien entre élus et citoyens. Les mots ont perdus leur sens, ont été galvaudé. L'action politique est dérisoire ou à l'encontre de l'intérêt général. Je commence à perdre la foi.

Mais je suis profondément centriste, dans ma vision de la société, et dans mon engagement politique. Et donc ma démarche consiste à réparer ce qui est casser, à œuvrer pour améliorer les choses. Je ne suis pas un révolutionnaire, de ceux qui plaident pour tout raser et tout reconstruire. François Bayrou parlait il y a déjà longtemps de climat révolutionnaire. A l'époque je n'avais pas compris ce qu'il voulait dire, je le trouvais trop alarmiste. Encore une fois il avait annoncé le désastre de ce scrutin. La révolution ne se fera pas dans la rue, non, ce n'est plus de ce temps, mais dans les urnes, par un vote radicalisé pour n'importe quel échappatoire, en l'occurrence, le FN, mais je crois que n'importe quelle autre proposition anti système pourrait faire l'affaire.

Au point où nous en sommes, je ne sais pas si les mesures préconisées par Bayrou et que je soutien à 100% suffiraient:

  • Non cumul des mandats.
  • Réduction du nombre de parlementaires et rémunération à la présence au parlement ou en commission.
  • Proportionnelle.
  • Réduction du mille feuille territorial.

Je suis certain que cela bouleverserait profondément la vie politique française. Mais n'est-il pas trop tard ? François Hollande avait promis cette réforme. Encore une promesse non tenue, comme d'habitude...

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lundi 14 décembre 2015

Résultat second tour des régionales à St Laurent du Var

Votant 61%

  • Estrosi 52,86%
  • MMLP 47,14%

Certes le FN est écarté de la présidence de notre région, ce qui nous éloigne du désastre. Certes la participation a également été en forte hausse. Mais 47% quant même, des élus à la pelle, des moyens...

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vendredi 11 décembre 2015

Il y a le dogme et il y a la politique

Lorsque l'on ne gouverne pas, lorsque l'on ne décide pas, lorsque l'on ne se frotte pas aux citoyens, à tous les citoyens, il est aisé de prendre des positions dogmatiques. Je vous donne un exemple :

Je discutais avec un collègue qui me disait que nous n'étions pas en démocratie, car le vote blanc n'est pas reconnu, ce sur quoi j'étais plus ou moins en accord avec lui, tout en étant plus nuancé. Notre démocratie est malade et la reconnaissance du vote blanc fait partie des nombreux ingrédients pour la soigner[1]. Il poursuivait que lors d'une élection, si le nombre de vote blancs dépasse le nombre de bulletins du premier candidat, il ne devrait pas y avoir d'élus, mais plutôt comme pour les jurys populaires, des citoyens désignés plus ou moins au hasard pour gouverner. Ça, pour moi, est une position dogmatique totalement irréaliste, bien qu’intellectuellement stimulante.

Il existe des quantités de manières de voter et de mettre en œuvre la démocratie représentative, mais toutes ont au final pour but de dégager une majorité ou un représentant capable de mettre en œuvre un projet.

Si j'avais une baguette magique, je changerai les modes de scrutin de notre pays qui sont tous conçus pour fabriquer des clivages et des oppositions artificielles. Typiquement, pour les élections régionales ou municipales qui sont des scrutins de liste, mettre en place un vrai système à la proportionnelle impliquerait de devoir gouverner avec des majorités fluctuantes, des majorités de projet et pas seulement une majorité issue des urnes[2].

Sauf que je n'ai pas de baguette magique, et que le mode de scrutin est ce qu'il est et qu'il faut faire avec. Dimanche notre démocratie sera encore plus malade avec le retrait des candidats représentant le peuple de gauche dans notre région. Ils l'ont fait, car ils ne pouvaient se résoudre à faire de notre région le laboratoire du FHaine. Le MoDem de PACA avait fait un choix similaire il y a plusieurs mois en rejoignant la liste LR-UDI-MoDem conduite par Estrosi. Si vous ne l'aimez pas, mettez une pince à linge sur le nez pour aller voter, mais de grâce allez voter pour cette liste, car s'il échoue, ce ne sera pas un petit désagrément que vous aurez en retour, et les conséquences iront bien au delà des 6 ans du mandat[3].

Notes

[1] Reconnaitre le vote blanc dans un scrutin de liste conduirait à changer les rapports de nombres de sièges obtenus entre les listes, sans cependant remettre en cause le vainqueur.

[2] Si la liste vainqueur n'a qu'une majorité relative, elle doit s'allier avec d'autres listes pour ne pas être mise en minorité et donc faire des compromis et négocier avec certains de ses opposants, ce qui est pour moi, la vrai démocratie, la négociation et le compromis. C'est pas pour rien que je suis centriste !

[3] Entre autre le démantèlement du tissus associatif et la dégradation de l'image de marque à l'étranger de notre région.

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dimanche 22 novembre 2015

3 raisons valables pour un centriste de voter pour la liste d'Estrosi aux Regionnales

Je l'ai déjà dit ici, je ne suis pas un fan de Christian Estrosi, mais je voterai pour la liste qu'il conduit.

Parce que justement nous n'avons pas le même point de vu sur la chose, et que la diversité fait partie de l'ADN du MoDem, Fabien Bénard, le président départemental du Mouvement Démocrate des Alpes Maritimes m'a demandé d'argumenter mon choix pour en faire part aux adhérents du MoDem06, pour certains desquels la tête de liste LR fait un peu figure d'épouvantail. Voici mon propos in extenso:


Mon opinion n'a pas changé d'un pouce au sujet de la tête de liste, Christian Estrosi, et je ne ferai pas sur mon blog comme certains, du révisionnisme, en effaçant mes propos au gré des alliances électorales. Je suis toujours contre le cumul des mandats, pour une gestion rigoureuse des deniers publics et surtout, et c'est la principale raison de mon engagement au MoDem, pour la défense des contre-pouvoirs. Pas la peine d'être un grand politologue pour savoir que ni Christian Estrosi, ni aucun autre candidat susceptible d'arriver aux affaires, ne répond à mes attentes.

De toute façon, les enjeux de cette élection ne sont pas là. Si on prend un peu de recul, j'en vois essentiellement 3 :

1) Sur la liste de Christian Estrosi, il y a des gens que j'ai envie de voir élu, des gens que je sais capables d’œuvrer sincèrement pour l'intérêt général et pas seulement parce que la place est bonne. Il y a bien sûr Laurence Boetti-Forestier, une des candidates qui porte les couleurs du MoDem. Cette nana est une militante acharnée des intérêts de sa vallée et des montagnes en général, qui se projette dans des solutions trans-frontalières vers l'Italie. Elle incarne le pragmatisme et la réal politique centriste. Il y a aussi Loïc Dombreval, Maire de Vence, lui aussi un centriste sans ambiguïté, qui en plus, a l’étoffe de représenter un contre-pouvoir constructif au sein d'un exécutif LR.

2) La gauche, en mode « on en a plus rien à cirer », a déjà abandonné tout espoir, et les ténors de la région ont laissé leur place à des inconnus ou de petites pointures, voir même à d'ex-centristes à Marseille. Aussi désespérant que cela puisse être, cette élection devient donc un duel entre la droite et l'extrême droite, même avec la myriade de listes en lice. Les sondages annoncent des résultats très serrés: le FHaine peut remporter la victoire. Qui d'autre que la liste d'Estrosi peu lui barrer le chemin ?

3) L'avenir local du MoDem se joue aussi lors de cette élection. Nous, adhérents et militants du Mouvement Démocrate, savons qu'il est possible de travailler avec des gens de gauche, comme de droite, tout en gardant notre identité centriste. Mais visiblement, au sein de LR, ils ne sont pas nombreux à le savoir. Cette campagne, et je l'espère, la gouvernance de la région qui lui succédera, montrera que la diversité politique est une force, et que même s'il peut y avoir des divergences, les centristes sont des gens avec qui il est possible de construire, comme le montrent au quotidien nos élus, à Cannes, Beausoleil, St Paul, Opio, Contes ...

Donc pour moi, même si j'avais rêvé d'une autre tête de liste, il n'y a pas d'hésitation, je voterai pour la liste LR-UDI-MoDem.

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jeudi 12 novembre 2015

Avez-vous noté que je ne cause pas des Régionales ?

A l'exception du petit landerneau politique pas grand monde ne s'intéresse à cette élection étrange des Régionales qui se déroule à un moment improbable de l'année, en décembre, qui plus est sur fond de réforme territoriale bâclée.

Les résultats sont déjà annoncés via les sondages. La gauche connaît déjà les régions qu'elle va perdre, la droite prépare déjà ses communiqués de victoire. Bref c'est le pire scénario pour les média. Alors ils se rabattent sur les 2 seules inconnues de cette élection, la région nord pas de Calais et PACA oups pardon Provence Alpes Côte d'Azur, dans lesquelles le FN a une chance d'emporter le pouvoir.

Donc notre région pourrais tomber aux mains du FHaine. Normalement en temps que démocrate, je devrais bondir faire campagne pour soutenir un ou des candidats susceptibles de faire échouer cette tentative de prise de contrôle du parti d'extrême droite. Le choix est vite fait, il n'y a que la liste de "droite" qui est en mesure de l'emporter. Les instances nationales du Mouvement Démocrate ne l'ont pas envisagé autrement et en dépit des velléités de présenter une liste indépendante au premier tour, les militants du MoDem, du 06 comme des autres départements de PACA, ont été priés de soit rester à la maison, soit de s'allier dès le premier tour avec Christian Estrosi.

J'ai personnellement un peu du mal avec la personnalité de la tête de liste LR, Christian Estrosi, qui cumule un paquet de casseroles au regard de mes critères d'appréciation:

  • Il est le roi du cumul des mandats, avec près de 10 mandats et fonctions.
  • Il a endetté le conseil général puis l'a refilé à Ciotti. Il s’apprête à faire la même chose avec la métropole Nice Côte d'Azur qui s'est endetté à une vitesse record et qu'il faudra bien qu'il abandonne s'il devient président de la région.
  • Quand il ouvre la bouche sans ses fiches préparées par son équipe de communiquants, c'est pour dire des âneries.

Bref ça donne pas vraiment envie.

Certes, mais à côté de cela, l'homme s'est entouré de gens pour faire le job. Il travaille comme un malade pour rester à la hauteur de ses missions. Donc on peut-avoir des doutes légitimes sur l'individu, mais l'organisation mise en place autour d'Estrosi fonctionne quand même. Et cette organisation lui a dit que la campagne des régionales se gagnerait au centre. Donc l'homme a fait ce qu'il fallait en ce sens, en tendant la mains aux différentes chapelles centristes que sont l'UDI et le MoDem, et en les obligeant à faire campagne ensemble.

Pour avoir vécu l'éclatement du centre en 2007, et les continuels dénigrements et sarcasmes du président départemental de l'UDI, Rudy Salles, qui n'avait qu'un seul objectif, faire croire que le MoDem n'existait pas, je suis finalement content de voir, grâce à Estrosi, les centristes se rassembler et parler d'une même voix dans cette campagne pour peser sur le sens de cette campagne.

Je ne participe pas ouvertement à la campagne. Tout au plus, je donne un coup de main à mes potes qui eux participent. C'est un peu le service minimum. Je sais, c'est un peu limite pour un militant, mais que voulez-vous, je n'arrive pas à m'enthousiasmer pour la candidature d'Estrosi. LR aurait mis un candidat comme David Lisnard, le maire de Cannes, j'aurais sauté à pied joints dans la campagne. Mais je me dis qu'il y a des gens bien dans cette liste dont la tête ne me plaît pas. Il y a notamment Loïc Dombreval, le maire de Vence. La 1ère candidate MoDem, Laurence Forestier est aussi une super nana qui fait un sacré boulot dans sa vallée. Donc, même si je n'en parlerai pas beaucoup, je voterai pour eux. Pour que ces gens bien entrent au conseil régional et apportent leur vision de centristes pragmatiques et efficaces. Si au passage, ce vote pouvait rabaisser le score des extrémistes, ça m'irait bien aussi.

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lundi 9 mars 2015

J'ai une réponse à la crainte du FN

Les média nous en rabattent les oreilles, et maintenant le premier ministre. Il parait que l'extrême droite va faire un raz de marrée sur ces élections. C'est très probable, mais ce n'est pas des discours incantatoires qui vont permettre de changer le ras le bol des électeurs, leur perte totale de confiance dans la parole politique.

Les menteurs, aidés des communicants, ont totalement vidé de leurs sens tous les discours et la parole politique. Il serait peut être temps d’arrêter de faire des promesses irréalistes, qui débouchent forcément sur de la rancœurs et de la défiance.

La réponse, la seule me semble-t-il, est de commencer par faire des propositions réalistes durant les campagnes électorales. Ne pas promettre la lune quant on sait qu'il n'y a plus un radis en caisse, que les compétences du département réduisent comme peau de chagrin[1] et que changer les choses se heurte forcément à l'inertie de l'habitude.

Bref, la réponse c'est ce que Valérie et Philippe ont tenté de faire. Être réaliste. Et ça donne ça

Des centristes pour Cagnes

Ce soir, c'est leur première réunion publique à Cagnes à l'espace centre à 19h30. Venez vérifier par vous même que l'on peut parler de politique de manière constructive autour de projets réalistes.

Note

[1] Grignoté par la métropole et la réforme territoriale à venir qui va faire monter en puissance la Région.

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jeudi 19 février 2015

Disparition du département au profit de la métropole

L'élection des nouveaux conseillers départementaux qui remplacent les conseillers généraux se fait dans le cadre de la réforme territoriale. Parmi les choses les plus importantes que cette réforme introduit, on notera:

  • La parité absolue au conseil départemental, puisque l'on élit un binôme. Il y aura donc au lendemain de l'élection exactement le même nombre de femme que d'homme élus. C'est la première élection française parfaitement paritaire homme/femme.
  • Le redécoupage des cantons qui comportent maintenant à peu près le même nombre d'électeurs, entre 35 et 45 000 dans notre département, ce qui chamboule complètement le poids électoral des territoires ruraux, beaucoup moins représentés que par le passé. Ce redécoupage ne s'encombre pas de suivre les contours des communes, puisque l'on élit des représentants au département et pas forcément des représentants du canton.
  • Une partie des compétences du conseil départemental (ex conseil général) disparaissent au profit de la région ou de la métropole.

C'est ce dernier point qui m'interroge. En effet, avec la création de la métropole Nice Côte d'Azur, une partie des compétences de l'actuel conseil général lui ont été transférées, comme par exemple les routes ou les ports. Le conseil départemental qui sera élu en 2015 continuera a avoir la gestion des routes et des ports pour le reste du département en dehors de la métropole, ce qui est un peu étrange. Les candidats issus de cantons métropolitain n'ont pas à traiter de ces sujets à leurs électeurs, puisqu'ils ne sont plus dans les compétences du conseil départemental, mais peuvent en parler au sujet des communes qui ne les élisent pas !

Quant on parle de mille feuille administratif, cette réforme territoriale n'améliore rien. Par exemple à St Laurent du Var, quant le Var inonde les plages, on n'arrive pas à trouver quelle collectivité territoriale doit intervenir: le département gère le fleuve, la métropole l'embouchure et la ville la plage. Même chose avec la digue: le département refait une digue pour y faire passer des vélos alors que tout le monde pensait que des voitures y passeraient, sauf que les routes étant de la responsabilité de la métropole, le département ne le fera pas, car sa responsabilité s'arrête au fleuve. Pendant ce temps là, les travaux n'ont toujours pas commencés...

Donc ce qui devrait se dessiner à terme c'est la disparition du département, au profit des communautés de communes (donc la métropole) et la Région. C'est donc probablement la seule élection des conseillers départementaux que nous vivrons ainsi, sauf si la prochaine majorité en 2017 cède au lobbying des élus locaux qui veulent des places pour pouvoir cumuler. Aller motiver les électeurs pour voter pour des conseillers départementaux qui ne siégeront qu'un mandat avant qu'une nouvelle réforme fasse disparaître leur mandat. C'est pas gagné.

Et politiquement quel est l'enjeu de cette disparition dans notre département:

  • Les Alpes Maritimes sont une chasse gardée de l'UMP, qui n'a qu'une seule opposition, le FN.
  • La région est beaucoup plus équilibrée électoralement, bien qu'à droite, permettant une gouvernance à gauche.
  • Même chose pour Marseille, l'autre métropole de la région PACA.

La métropole Nice Côte d'Azur ne peut faire contre-poids à la Région et Marseille qu'en phagocytant tout le département des Alpes Maritimes, pour réduire au minimum les compétences de la Régions. Sauf que les autres communautés d'aglo n'ont pas vraiment envies de se faire manger (carte des intercommunalité des Alpes Maritimes).

Et puis je suis toujours dubitatif sur la démocratie au sein de la métropole. En effet, quelque soit la taille de la métropole, le maire de Nice qui n'est élu que par les niçois, est mécaniquement le patron de la métropole (Nice à elle seule représente 1/3[1] des habitants du départements). Comme il est en plus le patron de l'UMP, celui qui décide des investitures pour le département, il a donc le pouvoir sur toutes les communes de la métropole, sans aucun contre pouvoir, pas même celui des urnes. Il gouverne donc des gens qui ne l'éliront jamais et vis à vis desquels il n'a aucun compte à rendre. C'est une conception de la démocratie assez dérangeante.

Note

[1] J'avais noté par erreur 2/3. C'est 350000 pour Nice intra-muros pour environ 1.2 millions d'habitants dans le département.

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jeudi 18 septembre 2014

Des british pro européen ?

drapeau_europe.pngDonc si je comprend bien, le référendum écossait pourrait être un séisme si les écossais décidaient de sortir du Royaume uni. Ils pourraient donner des idées aux catalans, aux flamands et encourager la remise en cause des frontières dans le reste du monde. Ouha carrément ! Serait-ce un problème ?

J'ai toujours pensé que les indépendantistes Flamand en Belgique étaient des boutes feu, en mettant en péril l'état Belge et surtout en créant des clivages qui n'existaient pas entre les citoyens, en les montants les uns contre les autres artificiellement. Pourquoi n'ai-je pas le même sentiment au sujet de ce processus écossai de séparation ?

La construction de l'Europe a toujours été l’opportunité pour toutes ces régions à visée indépendantiste de finalement gagner leur indépendance tout en continuant à vivre ensemble. Il est plus facile d'être européen si l'on a des racines régionales. C'est d'autant plus simple que les états ayant perdus une partie de leur souveraineté, et continuerons à en perde, cette séparation devient envisageable puisque ces même états sont encouragés par l'Europe à la décentralisation. Et pour faire le parallèle avec la France, la réforme territoriale pour passer à 14 régions va dans le même sens: des régions fortes face à un état qui ne conserve qu'une partie de ses missions par rapport au siècle dernier.

C'est le sens de l'histoire, même si ce n'est pas confortable. Le changement n'est jamais confortable, mais il est stimulant.

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vendredi 11 juillet 2014

La limite entre asservissement et partenariat

Deux petits liens qui causent des journaux et de leur recherche de financement:

Ces articles datent un peu, mais il faut les lire en ayant en mémoire les déboires du monopole local, Nice-matin, au bord du dépôt de bilan s'il ne trouve pas un mécène prêt jeter de l'argent dans cette entreprise d'une autre époque. S'il n'y avait la question des emplois, je pense que je souhaiterai vraiment que ce journal disparaisse, afin qu'une nouvelle presse renaisse de son cadavre. Il faut réinventer la presse régionale à l'ère de l'internet, ce que Nice-matin n'a jamais été capable de faire, confortablement protégé par son statut de monopole local et grâce aux généreuses subventions du pouvoir local avec l'argent public.

Ce ne sont pas forcément les journalistes qui posent problème, mais bien les choix et orientations de la direction:

  • Le découpage en plusieurs éditions qui n'ont jamais évoluées malgré la création des communautés d’agglomérations.
  • Un format dit numérique qui n'est qu'une photo de la version papier, n'exploitant aucun des possibles proposés par les nouveaux outils disponibles.
  • Une sous évaluation du fantastique patrimoine que représente le local: les lecteurs n'ont plus rien à faire des actualités nationales dans le journal, ils ont tous la télé ou internet pour l'avoir. L'info qui a encore de la valeur marchande c'est l'ultra-local.
  • Un amateurisme ou une superficialité sur les dossiers pointus et techniques.
  • Un asservissement au pouvoir local tellement grossier qu'il discrédite l'ensemble des journalistes, quant il ne les écœure pas.

La presse n'a pas besoin d'argent, elle a besoin de lecteurs. Nice-matin est complètement discrédité et ne regagnera jamais les lecteurs perdus à moins d'une révolution que je ne les crois pas capable de faire.

Comme tous les autres groupes de presse, Nice-matin est dans la tourmente d'une révolution numérique non anticipée. Contrairement aux journaux nationaux, la presse régionale a encore une marchandise qui a de la valeur: ses journalistes implantés et l'info ultra locale. Tout n'est pas perdu... enfin espérons-le.

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mardi 9 juillet 2013

Le subventionisme

Je notais l'autre soir que l'essentiel des délibérations du conseil municipal de St Laurent du Var portaient sur des autorisations au maire pour faire des demandes de subventions auprès de l'état, la région, le département ou la métropole. Du coup, pour le profane, le subventionisme est presque l'essentiel de la partie visible de l'action municipale[1].

De l'autre côté du miroir, Eric Ciotti, le président du conseil général, en a parlé pour justifier des coupes dans les budget des associations qui vivent grâce à l'argent du conseil général. Il oubli juste opportunément que toutes les associations ne sont pas des clubs de pétanque, mais que certaines assurent de véritable missions de service publique que la collectivité territoriale leur délègue et n'assume pas directement. Mais bon c'est un détail...

Dans le même genre, je regardais comment fonctionnent les associations sportives que mes enfants ont croisé. Certaines sont presque indépendantes financièrement, hormis pour leur utilisation de locaux. Ces associations quasi indépendantes utilisent certes les infrastructures de la ville, ce qui est tout de même une forme de subvention, mais équilibrent avec les cotisations et évènements leur fonctionnement, qui forcément s’appuie beaucoup sur le bénévolat. D'autres associations sont totalement sous perfusion. En générale elles comportent beaucoup de permanents, la masse salariale étant le plus gros budget.

Si on s'amusait à faire le parallèle avec les communes qui ont besoin de subventions et celles qui en demandent peu, il devrait y avoir des enseignements à tirer[2]. Car en cette période de disette budgétaire, les communes qui ont bâties tous leurs projets sur la subvention se retrouvent en panne de moyen pour les réaliser. Je m'interroge cependant sur le fait qu'aujourd'hui, je vois mal une commune faire l'impasse sur ces demandes de subvention, qui sont de fait un passage obligé. Or ces subventions sont financées par l’impôt, donc du point de vu du contribuable, cela ne représente aucune économie[3]. On a donc en quelque sorte déresponsabilisé les communes qui deviennent dépendantes des grosses collectivités territoriales, de l'état ou de l'Europe.

Le bon côté de cette déresponsabilisation, c'est la mutualisation des revenus (l’impôt) avec théoriquement de la cohérence dans les projets d'un même territoire[4], le mauvais c'est le clientélisme, puisque le conseil régional ou général favorisera plus ou moins telle ou telle commune selon que son maire est bien en cour[5].

Notes

[1] Il faut quant même faire des dossiers qui tiennent la route pour obtenir une subvention.

[2] J'ai pas les billes pour le faire, mais je certain que toutes les communes ne sont pas égales devant la demande de subvention.

[3] Je ne parle bien sûr pas de l'énergie qu'il faut dépenser pour les obtenir et allouer...

[4] On en est loin, mais c'est tout de même ce vers quoi l'on devrait tendre.

[5] Il y a des retournement de veste qui peuvent se regarder justement à l'aune des subventions.

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samedi 1 décembre 2012

Comment dépecer le MoDem en douceur

En ce moment, certains annoncent que la double appartenance au MoDem et à l'UDI est possible, entretenant un flou que François Bayrou a lui même diffusé lors de sa lettre aux militants le mois dernier, lorsqu'il concluait celle-ci en disant que la double appartenance était "envisageable"[1].

Sauf que les statuts du Mouvement Démocrate sont explicites, la double appartenance est interdite[2], et à moins d'un congrès pour les changer, ce n'est tout simplement pas possible. On est adhérent du MoDem exclusivement. C'était même une pierre d'achoppement avec les adhérents de Cap21, qui ont pu conserver une espèce de double appartenance via une exception, qui, si j'ai bonne mémoire tenait au fait que Cap21 était membre fondateur du MoDem.

Donc disais-je, certains expliquent que la double appartenance est possible, afin d'encourager les militants du MoDem à rejoindre l'UDI. Ce n'est qu'un demi mensonge, puisque les statuts de l'UDI autorisent la double appartenance. C'est donc le MoDem qui est administrativement incompatible avec l'UDI, pas l'inverse[3].

Dans la phase de construction dans laquelle ils sont, ils ne vont pas s'encombrer de ce genre de détails administratifs. De toute façon, il n'est pas besoin d'être devin pour voir ce qu'il va se passer:

  • Durant cette phase de création de l'UDI, le but du jeu consiste à intégrer les adhérents, militants et élus de toutes les origines, le MoDem n'en étant qu'une parmi d'autres. Les cartes ne sont pas la priorité.
  • La campagne pour les municipales a commencée, depuis déjà l'été dernier, des listes vont se monter, des contacts se nouer, des rapports de force s'instaurer. Certains seront fidèle à leur origine politique, d'autres embrasserons les couleurs qui vont bien pour arriver à leur fin.
  • La phase de négociation avec l'UMP commencera d'ici 1 an, et les centristes voudront avoir des places, que l'UMP leur donnera bien volontiers, mais au compte goutte. Car ne nous leurrons pas, il n'y aura que très peu de listes et de candidats tête de liste sous la bannière UDI, sauf lorsque l'UMP y a intérêt.
  • A ce moment, que dira-t-on aux utopistes Bayrouistes ? Soit vous prenez la carte qui va bien, soit vous restez tout seul ! Tout à coup, la double appartenance ne sera plus intéressante. Si pour avoir une place qui va bien aux élections municipales il faut abandonner une carte orange un peu trop stigmatisante, la perspective de l'élection lèvera les dernières hésitations.

Dans ce scénario rodé comme du papier à musique, il y a cependant un élément de calendrier qui pourrait sauver le Mouvement Démocrate. Le gouvernement vient en effet de discuter en conseil des ministres, du report d'un an des élections municipales, départementales et régionales, en 2015. Ce faisant, les négociations et constitutions de liste se feront en 2014 et plus dans 10 mois, ce qui laisse le temps de décanter tout ceci, et les discours ambiguës de s'éclaircir.

Notes

[1] Extrait de la lettre: Un regroupement du centre droit se former. (...) Nous sommes donc ouverts à un partenariat entre le Modem et l’UDI. De la même manière, nous serons ouverts à une coopération avec tous ceux qui, venant du centre gauche, ou de l’écologie réaliste, choisiront eux aussi la voie de l’indépendance. (...) Si ce partenariat se met en place, alors nous devrons réfléchir ensemble à son mode de fonctionnement et à son organisation, y compris même la perspective de double appartenance, sous réserve de réciprocité.

[2] Extrait des statuts: L'appartenance au Mouvement Démocrate est exclusive de toute adhésion à une autre formation politique au sens de l'Article 4 de la Constitution et de l'article 1 des présents statuts. Tout manquement à la présente disposition entraîne la radiation automatique.

[3] Politiquement parlant il y a d'autres sources d'incompatibilité, mais ça j'en ai déjà causé.

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jeudi 24 novembre 2011

Droit de vote des étrangers

Pas de suspense, je suis pour le droit de vote des étrangers.

Le principe est simple, les non français devraient avoir accès au vote et à la candidature à toutes les élections dites locales: municipalité, département et région, de même qu'aux élections professionnelles. Ces élections sont en lien avec la vie quotidienne, pour des budgets et des projets directement liés à la vie de chacun et aux impôts payés par tous.

En revanche, les étrangers ne doivent pas voter pour le parlement et le sénat[1], car ces instances votent les lois du pays. Alors certes, vous pourriez me rétorquer que l'assemblée nationale vote aussi des lois qui impacte la manière de dépenser nos impôts. Oui, mais pas les assemblées locales qui appliquent les lois.

Pour ce qui est de l'élection au parlement européen, seul les étrangers européen peuvent y voter et c'est déjà le cas. Pour la même raison que pour le parlement français, les non européens ne doivent pas pouvoir choisir les législateurs européens[2].

Reste plus qu'à définir les conditions qui font qu'un étranger devient électeur ou candidat. Je dirait, que 5 ans de résidence effective en France pour voter et 8 pour candidater pourrait être un ordre de grandeur correcte.

Qu'en pensez-vous ?

Notes

[1] Donc un élu étranger à une élection locale ne serait pas grand électeur.

[2] Qui n'ont pas suffisamment de pouvoir, mais qui seront, on l'espère, amenés à en avoir plus.

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jeudi 14 avril 2011

Live twitt depuis l'assemblée général de Nice Côte d'Azur

Pour ceux qui ne s'en seraient pas encore aperçu, ça y est j'ai sauté le pas et je me suis mis à twitter. Vous avez sur la gauche de la page d'accueil de ce blog, un cadre avec mes dernier twitt. Sinon, vous pouvez les retrouver en intégralité à l'adresse suivante : http://twitter.com/CedricAugustin

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mardi 1 mars 2011

Faire de la politique sans candidat

A la veille de cette élection cantonale qui n'intéresse pas grand monde, et dont les électeurs ne savent même pas la date, il y a des candidats sans programme, ou alors avec un programme qui n'a rien à voir avec le sujet[1], et des programmes sans candidat.

Le Mouvement Démocrate des Alpes Maritimes ne présente pas de candidat sous ses couleurs[2]. Il y a plein de bonnes raisons, mais une des principale c'est le coût d'une campagne[3]. Déjà que le MoDem ne pèse pas lourd électoralement, si en plus les candidats doivent assumer sur leur propre deniers les 4 à 5000€ que coûte une campagne cantonale[4], cela fait un sacré filtre pour vérifier la motivation[5]. La démocratie n'a pas de prix, mais elle coûte très chers...

Mais, il y a un "mais", forcément, sinon je ne serais pas en train d'écrire ce billet. Les adhérents du Mouvement Démocrate des Alpes Maritimes n'ont pas renoncé à la politique pour cette élection[6]. Pas de candidat ne veut pas dire pas d'idée. Un projet pour notre département est soumis à votre sagacité. S'il vous inspire, vous pourrez vous en servir comme un filtre de lecture des professions de foi afin de vous faciliter le choix du bulletin.

Projet pour "Vivre mieux dans les Alpes-Maritimes"

  1. Pour une politique départementale sociale innovante
    1. Redonner vie à la solidarité, en valorisant le rôle de chacun
    2. Rendre chaque espace accessible pour les personnes handicapées
    3. Développer des alternatives aux maisons de retraite et autres structures en adaptant la ville au vieillissement de la population
    4. Mobiliser les seniors autour de la politique publique d’insertion professionnelle
  2. Pour une politique départementale des transports ambitieuse
    1. Inciter tous ceux qui le peuvent à l’usage des transports en commun et d’abord les transports ferroviaires, par une véritable coordination départementale des déplacements
    2. Pour ceux qui n’ont pas la possibilité de se passer de leur voiture,
    3. Continuer le réseau cyclable mais en le sécurisant
    4. Aider à la production, à la commercialisation de tous moyens de déplacements utilisant l’énergie décarbonée
  3. Pour un Département modèle en matière de développement durable
    1. Mettre en place en place un nouveau plan départemental d’élimination des déchets
    2. Rétablir une relation durable entre le Moyen et Haut-pays et le littoral
    3. Faire du savoir et de la recherche le moteur de l’économie locale
    4. Miser sur la qualité de vie et les services à la personne
  4. Pour une gouvernance départementale transparente et moderne
    1. Une plus grande transparence
    2. Une gouvernance déconcentrée
    3. Une approche constructive et responsable de la réforme territoriale
  5. Pour un Département au service de ses citoyens
    1. Étendre les Maisons du Département sur l'ensemble du territoire, et leur y adjoindre de nouvelles fonctions
    2. Envisager pour cela l'optimisation et l'ouverture des locaux déjà gérés et administrés par le Conseil Général

Intégralité du projet à lire sur le site départemental du Mouvement Démocrate des Alpes-Maritimes"

Notes

[1] Je ne veux pas lui faire de pub, mais j'ai reçu un tract d'un candidat avec un chien comme suppléante dont 3 des 4 axes de campagnes ne sont pas dans les compétences du Conseil Général auquel il postule.

[2] C'est expliqué là.

[3] Du moins pour moi si je ne suis pas candidat.

[4] Et encore là je parle d'une campagne à minima. Le plafond de dépense électorale est autour de 16000€ pour le canton de St Laurent du Var/Cagnes Est, soit un remboursement de 8000€. Il est probable qu'avec les machines à voter, les candidats de notre canton fassent de substantielles économies par rapport aux candidats des autres cantons.

[5] Sans compter les conséquences professionnelles et familiales pour faire bonne figure et quelques pour-cents.

[6] C'est un projet collectif, réalisé par des élus locaux, des adhérents et des militants du MoDem 06.

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lundi 31 janvier 2011

Eau non potable

Il y a quelques jours, nous sommes allé en famille avec des amis faire du ski, et comme l'année dernière, nous avons dormis dans un hôtel de St Étienne de Tinée. En aparté, la neige était moins bonne, mais cela ne nous à pas empêché de nous faire plaisir.

Avant de partir sur les pistes, je remplissait ma petite bouteille à la fontaine en face de l'hôtel quant je découvre, dans les graviers en dessous, une étiquette inquiétante :

Eau non potable à St Étienne de Tinée

Retournant à l'hôtel, j'interroge la patronne qui me rassure tout de suite : "elle est potable, c'est la même que celle du robinet". J'étais un peu interloqué. Elle poursuit "oui ils nous ont fait ça l'été dernier, c'est la faute à l'Arsenic". Hum, me voilà bien, j'ai fait boire de l'Arsenic à mes enfants. Restant un peu surpris que de l'eau publique puisse être qualifiée de non potable et de l'eau privé l'être alors qu'elle provient du même tuyau. Mon hôtesse de rajouter "elle y est encore l'étiquette ? Ils les ont collé l'été dernier et depuis plus rien, la plus part ont été arrachées." Bon si j'en ai déjà bu et que la population de St Étienne en boit depuis des décennies, il doit pas y en avoir tant que cela de l'Arsenic.

De retour devant mon clavier, j'ai fait une petite recherche et je n'ai pas trouvé grand chose si ce n'est les 2 articles suivant de Nice Matin (et là je reconnais que c'est comme ça que j'aime le travail de journalisme de proximité) :

Je suis tout de même sidéré qu'une situation pareil arrive : de deux chose l'une, soit l'eau est non potable et les étiquettes fixées sur les fontaines doivent être fixées pour ne pas tomber à la première gelée, et surtout avec un petit logo pour les touristes non francophones. Soit l'eau est potable et on ne fout pas la panique dans une commune avant même d'avoir proposé une solution.

Car depuis quand un changement de norme, rend caduque l'existant du jour au lendemain. Quelle est donc cette incompétence généralisée qui oblige à prendre une décision stupide en quelques jours, juste pour se protéger des risques de procès, alors que les informations sur l'évolution de la norme sont connue depuis 2004.

C'est ridicule. Vive l'irresponsabilité !

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lundi 12 juillet 2010

Picorage : réforme territoriale, formation, faillite organisée, Wauquiez est bien de l'UMP

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jeudi 25 mars 2010

La nouvelle répartition des élus, région par région, parti par parti

Je vous laisse découvrir l'article La nouvelle répartition des élus, région par région, parti par parti, mais je ne peux résister à vous montrer le tableau illustrant ce billet :

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