vendredi 16 septembre 2011

L'état providence à l'heure des dettes - Pierre Mehaignerie

Deuxième prise de parole de cette table ronde, Pierre Mehaignerie, ancien président du Centre des démocrates sociaux, il est membre de l'UMP depuis 2002.

mehaignerie.jpgOn m'a demandé, les journalistes, « Pourquoi allez-vous à Giens » ? Lorsque François Bayrou me l'a demmandé, j'ai répondu oui en ne demandant la permission à personne. Nous avons divergé sur la stratégie, mais pas sur le fond. Je suis venu pour réunifier la famille centriste. En 86 nous étions ouvert mais on nous a claqué la porte[1].Aujourd'hui, la famille socialiste n'est pas plus ouverte à cette alliance.

Aujourd'hui, nous avons près de 630 milliard de dépense sociale. Nous avons la 2ème espérance de vie à la retraite de 25 ans et il faut la financer.

Un article du Monde comparait les salaires des enseignants français et allemand et concluait à une différence de 20%. Cependant, le salaire indirect en France est 20% plus élevé qu'en Allemagne (32% en Allemagne, pour 53% en France). Notre pays se caractérise par un salaire direct plus faible, et un salaire indirect plus fort.

En France les prestations sociales servent à corriger les inégalités au lieu que ce soit l'impôt. Il y a un problème d'inefficience. La décentralisation devrait permettre d'introduire de la responsabilité.

Comment inciter au retour au travail (work fare) ? Une société d'assistance n'est pas favorable à la dignité. Comment redonner le goût au métier de l'industrie, par exemple, seulement 5 candidats dans un nouveau BTS maintenance industriel.

Comme Bayrou, je soutient que les 5.4% de cotisation familiale doivent aller vers l'impôt sur le revenu pour assurer la compétitivité de notre pays. Il faudra aussi travailler plus, en France nous travaillons en moyenne[2] 1568h/an, pour 1661 en Allemagne et 1840 dans les pays nordiques.

Nous avons pourtant tous les atouts d'une grande puissance. Lors d'une rencontre à Londre, Gordon Brown nous demandait à notre délégation (qui comportait N. Sarkozy) « expliquez moi le pessimisme français ». La France est la seule à avoir de grandes entreprises (avec l'Allemagne), un fort taux d'épargne, et avec la population vieillissante, du soleil... si l'Angleterre avait tout ça ce serait le bonheur.

Notes

[1] Il parle des socialistes.

[2] Chiffres corrigés en allant sur le site du JN car ils me semblaient faux.

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L'état providence à l'heure des dettes - Robert Rochefort

salle.jpg

Première table ronde de l'après midi qui suit un discours d'accueil du président des Jeunes Démocrates, François Xavier Pénicaud et du secrétaire du Mouvement Démocrate, Marc Fesneau[1].

Robert Rochefort qui a organisé et anime cette table ronde fait la présentation des invités et souligne que les 2 mots clés de ce titre sont au cœur des préoccupation de notre mouvement, et ancré dans notre famille politique depuis très longtemps.

Depuis 40 ans, près de 30 plans de sauvetage de la sécu ont été lancés, avec souvent des centristes pour les mettre en œuvre. Mais reconnaissons que ces plans ont beaucoup été du bricolage, pour sauver quelques millions par ci ou par là, fait sur le coin d'un bureau ministériel le soir, sans une vision globale.

Il y a 30 ans, la sécu n'avait pas le droit à la dette, et déjà à l'époque il y avait des angoisses chaque années pour savoir comment financer les hôpitaux. Et puis ont été créer des mécanismes qui permettent à la sécu de s'endetter.

Aujourd'hui, nous voulons être responsable, et il va falloir faire des efforts. Les décisions seront difficiles. Il faudra récupérer des recette supplémentaire et être vigilant sur les dépenses.

Il faut inventer un management de la dépense sociale et pas seulement comptable[2]. C'est une conception bien étrange de croire que l'on responsabilise les citoyens en augmentant le tiquet modérateur ou en donnant des primes ou des sanctions financières aux médecins.

La protection sociale a été faite avec les partenaires sociaux, malheureusement, la réforme des retraite a été faite sans eux[3].

La stigmatisation des chômeur qui seraient des fainéant est insupportable[4]. Nous voulons une protection sociale qui soit un ferment social et non qui stigmatise certains.

Notes

[1] Voici quelques notes prises à la volée, donc forcément imprécises et non exhaustives.

[2] J'adore cette assertion, c'est ça la politique. La politique ne peut pas se contenter de faire de la comptabilité, c'est pas pour ça que l'on vote, il y a des fonctionnaire nettement plus compétents que nos élus pour la compta.

[3] Et pas qu'elle...

[4] J'ai pas réussi à noter le mot, donc c'est le mien.

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Pour une majorité nouvelle

Voici le slogan de cette université de rentrée du Mouvement Démocrate 2011. Visiblement Bayrou a envie de répondre une foi pour toute à cette question que lui balance constamment ses détracteurs à la figure, en faisant semblant la plus part du temps de ne pas l'entendre (ou le comprendre) lorsqu'il répond.

Le site du village vacance est toujours aussi agréable[1], d'autant que pour le moment la météo est avec nous avec un temps magnifique. Tellement beau, que l'équipe d'organisation a préféré organiser les premières tables rondes dans la grande salle à l'ombre et accessoirement climatisée.

Première grosse déception, je n'ai pas de téléphone, mon opérateur Bouygue ne passant pas. Sincèrement je ne pensais pas être au bout du monde sur la presqu'île de Giens, juste en face de Hyères. Cet opérateur est clairement urbain, c'est ahurissant. Même en Thaïlande la couverture téléphonique était de meilleur qualité. Bref pas de twitt ou de photo sur face de bouc, ça commence bien pour notre « couverture exceptionnelle » de cet événement.

Du coup je n'ai eut accès au net que ce soir. Et encore, quant on parle d'accès au net, pour le réseau, le village vacance est aussi au bout du monde et donc il faut économiser la bande passante. Du coup, pour les photos et vidéo, il faudra viser entre les périodes de rush, typiquement hors repas et admission.

Mais trêve de ralerie[2], passons au contenu.

Notes

[1] C'est la 3ème fois que j'assiste à une université de rentrée dans ce club de vacances.

[2] Un Cedric qui ne rale pas n'est pas un Cedric en bonne santé donc c'est bon signe, car je suis même super heureux d'être là.

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mardi 13 septembre 2011

Préparation de l'université de rentré du Mouvement Démocrate

mouvement_democrate.jpgEn ce moment, tous les militants y pensent et je ne fait pas exception.

Pour l'Université de rentrée du Mouvement Démocrate, du 16 au 18 septembre à Giens, nous, l’équipe du MoDem06, sommes en train d'essayer de mettre en place, comme les années précédentes, les moyens de vous faire partager un petit peu de ceux que nous allons y vivre.

Mais je ne saurais trop vous recommander d'y venir plutôt que de les suivre par procuration. Un système de covoiturage a été mis en place : http://ur2011.jeunesdemocrates94.fr... (j'en fait un peu la pub car il y a pas grand monde dessus).

En substance, nous allons utiliser tous les canaux du net à notre disposition (blog, facebook, twitter, dailymotion ou youtube...) pour vous proposer du texte, du live, des photos et des vidéos.

Sur ce blog, tous les billets utiliseront le tag UR Modem 2011. Mais la vraie porte d'entrée sera le blog départemental, qui référencera tout ce qui aura été produit par les militants du 06 (à minima) lors de cette université de rentrée.

A bientôt.

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mardi 1 mars 2011

Faire de la politique sans candidat

A la veille de cette élection cantonale qui n'intéresse pas grand monde, et dont les électeurs ne savent même pas la date, il y a des candidats sans programme, ou alors avec un programme qui n'a rien à voir avec le sujet[1], et des programmes sans candidat.

Le Mouvement Démocrate des Alpes Maritimes ne présente pas de candidat sous ses couleurs[2]. Il y a plein de bonnes raisons, mais une des principale c'est le coût d'une campagne[3]. Déjà que le MoDem ne pèse pas lourd électoralement, si en plus les candidats doivent assumer sur leur propre deniers les 4 à 5000€ que coûte une campagne cantonale[4], cela fait un sacré filtre pour vérifier la motivation[5]. La démocratie n'a pas de prix, mais elle coûte très chers...

Mais, il y a un "mais", forcément, sinon je ne serais pas en train d'écrire ce billet. Les adhérents du Mouvement Démocrate des Alpes Maritimes n'ont pas renoncé à la politique pour cette élection[6]. Pas de candidat ne veut pas dire pas d'idée. Un projet pour notre département est soumis à votre sagacité. S'il vous inspire, vous pourrez vous en servir comme un filtre de lecture des professions de foi afin de vous faciliter le choix du bulletin.

Projet pour "Vivre mieux dans les Alpes-Maritimes"

  1. Pour une politique départementale sociale innovante
    1. Redonner vie à la solidarité, en valorisant le rôle de chacun
    2. Rendre chaque espace accessible pour les personnes handicapées
    3. Développer des alternatives aux maisons de retraite et autres structures en adaptant la ville au vieillissement de la population
    4. Mobiliser les seniors autour de la politique publique d’insertion professionnelle
  2. Pour une politique départementale des transports ambitieuse
    1. Inciter tous ceux qui le peuvent à l’usage des transports en commun et d’abord les transports ferroviaires, par une véritable coordination départementale des déplacements
    2. Pour ceux qui n’ont pas la possibilité de se passer de leur voiture,
    3. Continuer le réseau cyclable mais en le sécurisant
    4. Aider à la production, à la commercialisation de tous moyens de déplacements utilisant l’énergie décarbonée
  3. Pour un Département modèle en matière de développement durable
    1. Mettre en place en place un nouveau plan départemental d’élimination des déchets
    2. Rétablir une relation durable entre le Moyen et Haut-pays et le littoral
    3. Faire du savoir et de la recherche le moteur de l’économie locale
    4. Miser sur la qualité de vie et les services à la personne
  4. Pour une gouvernance départementale transparente et moderne
    1. Une plus grande transparence
    2. Une gouvernance déconcentrée
    3. Une approche constructive et responsable de la réforme territoriale
  5. Pour un Département au service de ses citoyens
    1. Étendre les Maisons du Département sur l'ensemble du territoire, et leur y adjoindre de nouvelles fonctions
    2. Envisager pour cela l'optimisation et l'ouverture des locaux déjà gérés et administrés par le Conseil Général

Intégralité du projet à lire sur le site départemental du Mouvement Démocrate des Alpes-Maritimes"

Notes

[1] Je ne veux pas lui faire de pub, mais j'ai reçu un tract d'un candidat avec un chien comme suppléante dont 3 des 4 axes de campagnes ne sont pas dans les compétences du Conseil Général auquel il postule.

[2] C'est expliqué là.

[3] Du moins pour moi si je ne suis pas candidat.

[4] Et encore là je parle d'une campagne à minima. Le plafond de dépense électorale est autour de 16000€ pour le canton de St Laurent du Var/Cagnes Est, soit un remboursement de 8000€. Il est probable qu'avec les machines à voter, les candidats de notre canton fassent de substantielles économies par rapport aux candidats des autres cantons.

[5] Sans compter les conséquences professionnelles et familiales pour faire bonne figure et quelques pour-cents.

[6] C'est un projet collectif, réalisé par des élus locaux, des adhérents et des militants du MoDem 06.

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vendredi 1 octobre 2010

Le monde parallèle du MoDem

Je me posais la question la dernière fois de la couverture médiatique dont bénéficie le Mouvement Démocrate. Il est clair qu'en étant à la fois unis et sérieux, le shadow cabinet n'est pas prêt de faire les gros titres des média. Pour plaire aux médias il faut que ça cogne, que ça saigne. Il faut de la polémique, des affaires, des insultes, du mensonge, des incongruités, de l'évènement, de l'excitation... bref tout le contraire de gens qui veulent essayer d'être sérieux[1].

Du coup, le coup de projecteur donné par le petit journal de Canal+ sur ce shadow cabinet n'est pas pour me déplaire, même si c'est la dérision qui le motive. En effet, je ne suis pas certain que ceux qui regardent le petit journal s'intéresseraient naturellement à ce sujet, qui à part auprès des militants, est loin d'être suffisamment "excitant" pour éviter le zapping.

Je vous met les liens vers 2 épisodes du petit journal, où l'on peut découvrir "Le monde parallèle du MoDem" :

Notes

[1] On sait pas s'ils vont y arriver, mais ils essaient.

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dimanche 26 septembre 2010

UR MoDem : Dernier jour, juste avant LE discours de François Bayrou

Après l'excitation du premier jour, la densité du deuxième et la fatigue qui en résulte, ce matin, je me sent un peu dans un état second. Je suis un peu chez moi, j'aide les arrivants du jour à se déplacer sur le site. Je suis à la fois soulagé qu'il n'y ai pas d'atelier ce matin et que la séance plénière commence un peu plus tard que la veille, mais aussi un peu sur ma faim. J'avais encore plein de choses à discuter, d'information a prendre.

Les membres du staff d'organisation commencent à accuser le coût de la fatigue, les voix sont éraillées et les yeux cernés et ils courent moins vite dans les allées, d'autant que les choses sont rodées maintenant.

Ça sent la fin pour ce qui est de l'Université, mais petit à petit la tension monte, il faut que tout soit prêt pour tout à l'heure, pour l'arrivée du patron, pour que les adhérents et sympathisants qui viennent le voir soient content de leur déplacement, pour que les média prennent de belles images.

C'est la rentrée, pas universitaire, mais politique, on commence autre chose...

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samedi 25 septembre 2010

UR MoDem : cabinet de la lumière

Plutôt que de parler du shadow cabinet, Yann Wehrling le nouveau porte parole du Mouvement Démocrate a parlé de cabinet de la lumière. Ci-dessous une photo d'une partie de l'équipe qui nous a fait une présentation chacun du domaine d'activité dont il s'occupera (cliquez sur la photo pour la voir en grande taille).

Quelques notes prises des propos d'introduction de François Bayrou :

Nous avons des armes que beaucoup d'autres n'ont pas. Nous avons une vraie équipe qui s'est forgée dans l'action, qui est soudée.

Nous avons pris la décision de mettre en place de suivre non pas les problèmes politique, mais ceux des français. D'autres responsables (plus jeunes) seront nommés prochainement.

Ils auront la responsabilité d'animer les débats au sein de notre mouvement. La 2ème responsabilité est de repéré et d'analyser les problèmes qui sont ceux de la nation et des citoyens. Des problèmes surgissent auxquelles la politique n'apporte des solution que trop tard. La 3ème responsabilité, sera de suivre au jour le jour et si possible en avance les décisions prises ou préparées par les pouvoirs publique.

La naissance de cette équipe est un signe : nous nous tournons d'avantage vers les réponses que les questions. Il y a un temps pour alerter, dénoncer, mettre en garde. Nous avons été de tous ces combats. Il y a un nouveau temps, celui des réponses. Nous n'avons pas l'intention de manquer à ce temps. C'est aussi une réponse à ceux qui disaient « il est pas mal mais il est tout seul ».

Nous sommes en ordre de marche car il y a tout un pays qui attend qu'on lui propose du crédible et pas des imprécations. Nous avons formé cette équipe aussi pour des visages afin qu'ils gagnent la confiance des français.

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UR MoDem : piqure d'économie hors pensée consensuelle

Comme je suis arrivé avec quelques minutes de retard lors de la plénière sur "Le courage du redressement", je n'ai pas pris de note et ai taché de tout comprendre de ces notions d'économies, exprimée de manière très didactique par Jean Peyrelevade.

Voici juste quelques notes des mots de conclusion de François Bayrou :

La valeur qui fait naitre l'espoir c'est la vérité. On le dit depuis Mendes France, Raymond Barre, Jacque Delors, bref tout ceux que je perçoit pour agréger ce courant.

Il n'y a pas que le modèle chinois qui a été abondamment cité par Jean Peyrelevade. Il existe un surgissement économique en Corée du sud. C'est 5 fois plus petit que la France, sans matière première, mais avec un coût du travail qui est quasiment au même niveau que le notre. Où est le miracle de ce pays qui est en tête de toutes les technologie : voitures, composant électronique, chantier naval, centrale nucléaire, TGV ?

Il y a 30ans ils étaient le pays le plus pauvre. Qu'ont-il fait ?

  • Meilleur système éducatif à la maternel du monde
  • Meilleur université du monde
  • Système intégré de production

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vendredi 24 septembre 2010

UR MoDem : Précarité et logement

Lors du débat La France dans tous ses états, Jean François Mattei, président de la Croix Rouge française, nous a parlé de la précarité sous différentes formes, illustrant fort à propos par des expériences de terrain lors de ses visites des épiceries sociales et des restaurants sociaux, dans les prisons ou durant les maraudes auprès des SDF.

Il a souligné la difficulté de parler de la pauvreté qui a l'inconvénient d'être une donnée qui est quantifiée. En France, on est officiellement pauvre lorsque l'on a des revenus inférieurs à la moitié du revenu minimum, soit un peu plus de 700€. En prenant juste 10% de plus, soit environ 900€, on double le nombre de personnes "pauvre", passant de 5 à 9 millions. Ceci illustrant la difficulté de définir la pauvreté. Il est donc préférable de parler de précarité que de pauvreté : la précarité c'est l'angoisse du lendemain, ce sont des vies qui sont instables.

Jean François Mattei, a insisté sur le problème des détenus pour lesquels il n'est pas possible de faire appel aux dons. Sauf que depuis l'abolition de la peine de mort, toute personne incarcérée sortira. La prison devrait être la préparation à la sortie, mais ce n'est plus le cas. Nous construisons notre vie avec le temps et l'espace, or en prison il n'y en a plus. En prison tout ce paye, et celui qui n'a pas 45€/mois est considéré comme un indigent et susceptible de toutes les humiliations et manipulations.

A l'issu de cette présentations et des questions qui ont suivies, François Bayrou a pris la parole pour lancer 2 idées pour lutter contre la précarité lié au logement, soulignant que ce n'était pas forcément des idées définitives et surtout pas forcément susceptibles d'être bien accueillies :

  1. Notre politique du logement manque d'exigence en matière de logement hypersocial. Tout programme immobilier devrait avoir quelques logements sociaux, mais surtout 1 logement hypersocial, favorisant la mixité. La condition pour qu'un SDF sorte de son carton est qu'il ait la clé de son hébergement, qu'il ait son chez lui.
  2. La politique du logement ne pousse pas assez au logement partagé. La collocation pour les étudiants est un progrès. Il devrait y avoir des incitations fiscales pour des gens qui vivent ensembles, sans avoir à être pacsé, ce qui notamment pourrait être une solution pour que les gens partagent leur solitude.

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UR MoDem : La France dans tous ses états

Je connaissais de nom le médiateur de la République, Jean Paul Delevoye, mais j'ai découvert un discourt très riche, tellement riche que je n'arrivais pas à prendre des notes.

Je vous invite à rechercher sur le site national du MoDem son intervention. Quelques notes incomplêtes des idées évoquées :

Il a décrit l'évolution de notre société qui est passée de la citoyenneté au consumérisme, avec des mots fort comme l'esclavage moderne où les convictions sont remplacées par des émotions.

Il a parlé de la France qui est usée psychiquement. Les gens n'acceptent pas l'inconfort des question et préfèrent le confort des réponses. Ceci accentue le décalage des citoyens vis à vis de l'offre politique, avec 40% des citoyens qui expriment un sentiment d'abandon en écoutant un discourt politique. En 1995 chaque personne se retrouvait dans une idée politique. Aujourd'hui on est assiste brutalement à une chute de la citoyenneté au profit du consumérisme. C'est une fiction qui permet à chacun d'exiger que l'état permette de vivre aux dépends des autres.

Les nouvelles technologies sont en train de nous conduire vers une excitation permanente. Tous les outils de la socialisation ont explosés (école église). Toutes les espérances ont chuté (collectivisme avec le mur, libéral, religieux...). Il n'y a plus de régulation morale chez les jeunes. Ils se demande si ils sont capable de faire, car on est en train de cultiver le mépris de soi qui engendre le mépris de l'autre. Il n'y a jamais eut d'évaluation des conséquence des politique sociale.

Que doit-on payer ? Par exemple la gratuité qui était un formidable acquis est devenu un du :" tu es payé pour éduquer mon gamin". Comment mettre du moyen et du long terme dans des entreprise gouvernées pardes actionnaires ou lorsque les politiques se font à 2 ans ?

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UR MoDem : Depuis l'université de rentrée, je vais tenter du live bloging

Et voilà, nous voilà à l'Université de rentrée du Mouvement Démocrate 2010. Nous n'aurons aucune excuse pour sécher les ateliers avec la pluie qui nous a cueillie à l'arrivée[1].

Je vais tacher de vous faire partager des instants, des extraits, des points de vu, mais la connexion internet n'est pas très bonne. Pour le contenu, je vous renvois au site du Mouvement démocrate qui devrait, sauf problème technique vous proposer les vidéos des assemblées plénières. Fabien m'a dis aussi qu'il essairait aussi de live-bloguer.

François Bayrou s'est fait alpagué par les média a son arrivée. J'ai bien aimé ses propos « des hommes aussi, il n'y a pas de ségrégation dans ce sens là non plus ». L'homme aime les femmes, toutes les femmes, et aime à être entouré de femme lorsqu'il se présente devant la presse. Une femme en particulier, Mariel de Sarnez qu'il invitait près de lui.

Il y avait un tel engouement des journalistes qu'il a fallu les écarter. François avait l'air tout heureux lors de cette ouverture de l'UR. Grâce à la pluie la première séance plénière a presque commencée à l'heure.

Notes

[1] Copyright Speedy06.

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mercredi 15 septembre 2010

Créer un groupe parlementaire avec Dominique de Villepin ?

Il parrait que Dominique de Villepin aurait proposé de constituer un groupe à l'assemblée nationale avec les députés qui le soutiennent, Nicolas Dupont-Aignan et le MoDem.

Il faut déjà savoir ce que cela veut techniquement dire avant de regarder le symbole politique. Un groupe parlementaire permet de disposer d'un temps de parole plus important que lorsque vous êtes seul. C'est aussi la possibilité de participer à des commissions, dont les compositions sont déterminées à la proportionnelle. C'est aussi, je crois, des moyens supplémentaires. Enfin cela permet d'avoir une vice-présidence, et donc d'annimer certains débat[1] Bref, par rapport à un député seul, c'est beaucoup lorsque l'on veut participer à la vie de l'assemblée.

Politiquement c'est un autre problème. Les Verts qui sont aujourd'hui associés aux communistes pour constituer un groupe parlementaire[2] sont clairement étiquetés à gauche. Si Bayrou se retrouvait dans le même groupe parlementaire que Nicolas Dupont-Aignan et des députés de l'UMP soutenant Dominique de Villepin[3], il deviendrait difficile de soutenir qu'il n'est pas de droite. Car même si ce n'est qu'un groupe technique, comme celui des Verts et des communistes, les électeurs ne sont pas à mon avis suffisamment informés, et n'ont pas pas forcément envie de s'informer de ces subtilités. En terme d'image, siéger avec une personne qui appel à sortir de l'Euro lorsque l'on est europhile est électoralement difficile à défendre.

François Bayrou[4] explique que l'on peut avoir des idées différentes et travailler ensemble, pas la peine de cataloguer tout le monde comme un ennemi ou un ami, il y a moyen d'être plus subtile que cette approche binaire sarcozyste. Ce qui me fait soucis en fait c'est qu'une partie de l'électorat est justement binaire. Que l'UMP et le PS se complaisent dans un discours binaire[5].

Notes

[1] Intérêt très limité, mais c'est toujours flateur pour celui qui le fait, et en plus ça rapporte.

[2] Gauche démocrate et républicaine

[3] Dominique de Villepin n'est pas élu à l'assemblée.

[4] et moi aussi

[5] On l'a bien vu avec la réforme des retraites, où le débat PS-UMP porte sur 62 ou 60 ans alors que ce n'est absoluement pas le fond du problème.

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mardi 18 mai 2010

Loïc Dombreval tourne la page du MoDem06

mouvement_democrate.jpgJe sais le titre fait très Nice-matin. Je n'ai pas voulu reprendre le titre de son billet (il fallait bien que quelqu'un la fasse, autant lui en laisser la paternité), et je risque de dire la même chose que Fabien, c'est un peu normal, on l'a vécu ensemble (et nous ne sommes pas les seuls).

Cela fait 4 ans que je connais Loïc, et cela ressemble à une éternité tant la vie militante est engageante. Six campagnes électorales, ce n'est pas rien, ça vous construit une relation.

Je suis un peu triste de ce départ mais pas tant que ça, car je le comprend. En effet, lorsque l'on donne comme Loïc a donné au Mouvement Démocrate, on peu ressentir de la lassitude face à l'immobilisme du mouvement national sur l'organisation et le fonctionnement interne, mais aussi face à la mauvaise foi et l'inconséquence de certains "pseudo-militants" qui mettent un talent fou à pourrir la vie des autres. Je ne partage pas par contre son analyse sur les changement de ligne politique du MoDem, même si je conçois que vu de l'extérieur, c'est absolument incompréhensible pour l'électeur.

Aujourd'hui Loïc se recentre sur son engagement politique Vençois, et c'est pour moi la meilleure forme de militantisme qui puisse être, l'illustration qu'il poursuit ce qui a été commencé au MoDem, en ayant maintenant les mains libres pour mettre en œuvre le projet humaniste à sa sauce. Ça me va bien.

Je n'ai pour ma part aucune intention de tourner la page du MoDem et même si j'ai bien l'intention moi aussi d'accroitre encore mon implication dans les affaires de ma commune, je compte bien poursuivre mon action au sein du Mouvement Démocrate des Alpes Maritimes. Il y a encore des choses à faire dans ce mouvement en pleine mutation.

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mardi 4 mai 2010

MoDem, maintenant qu'il est mort, on fait quoi ?

mouvement_democrate.jpgJe continu ma réflexion sur l'avenir du MoDem. Donc je disais que le MoDem est mort, du moins celui que nous avons connu depuis 3 ans. Après la gifle électorale comme disent certains, l'hémorragie de militant continue, de même que les non renouvellements de carte. C'est comme dans tous les partis me direz-vous, il n'empêche que cela n'aide pas à se projeter dans l'avenir. Malgré tout il y a toujours des militants, dont certains s'interrogent.

Première tranche du chantier : créer un outil

Revenons une minute sur la raison d'être du MoDem :

  1. soutenir un projet de société défendu lors de l'élection présidentielle de 2007 par François Bayrou.
  2. obtenir des élus.
  3. faire émerger de nouvelles têtes, de nouveaux leaders.

On peu raisonnablement dire que l'objectif a été poursuivi et pas trop mal atteint, même si certain diront que c'est insuffisant. Donc pour moi, la première tranche de travaux de MoDem, est faite. Vous pouvez me dire qu'elle n'est pas assez ceci, ou trop cela, mais elle est là.

Deuxième tranche : utiliser l'outil

Maintenant nous sommes à la veille de la 2ème tranche, à savoir utiliser l'outil MoDem pour faire gagner ses idées. Les journalistes nous rabâchent depuis des années que le MoDem n'est qu'une écurie présidentielle pour Bayrou. C'était évidement complètement faux, mais maintenant cela est en passe de devenir vrai.

Les militants et cadres du Mouvement Démocrate sont aujourd'hui face à un choix :

  • conserver le MoDem comme un think tank[1] et pousser Bayrou à sortir du MoDem, dissociant la campagne présidentielle et le parti politique. Cela a du sens si l'on considère que l'élection présidentielle est la rencontre d'un(e) homme/femme avec les électeurs, et non d'un parti avec les électeurs. C'est aussi une démarche qui a été souvent soufflée en 2006/2007 à Bayrou vis à vis de l'UDF.
  • transformer le MoDem en écurie présidentielle, au service d'un seul objectif, l'élection de Bayrou. La justification étant que s'il est élu, il sera le plus fort pour porter le projet fondateur du MoDem.

Pour ma part, je ne pense pas que le MoDem soit suffisamment discipliné pour devenir un Think Tank, et puis ce n'est pas la raison de mon engagement dans ce parti politique. Mon projet politique ne pourra existé qu'avec l'élection de François Bayrou, du moins au niveau national[2]. Donc je ne vois qu'un seul avenir pour le MoDem, se focaliser sur l'élection présidentielle avant sa dissolution dans une entité plus grande au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle.

Notes

[1] Groupe de réflexion et d'influence.

[2] et pourquoi pas europeen.

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jeudi 8 avril 2010

Le MoDem est mort, vive le...

Mouvement DemocrateJe le disais il y a déjà plusieurs mois, le MoDem en 2012 ne sera plus jamais le mouvement que nous avons connu et que nous connaissons.

Le MoDem, un outil pour avoir des élus

En effet, à sa création, le Mouvement Démocrate avait comme mission[1] de faciliter la constitution d'un socle d'élus dans toute la France.

La fonction de ces élus :

  • Occuper le terrain politique et idéologique défendu par le projet de Bayrou en 2007. Ils défendent, propagent et rendent visible auprès des électeurs le projet de société sur lequel 7 millions de Français se sont exprimés.
  • Fournir des référents et des points d'ancrage aux militants.
  • Accessoirement, pour ceux qui sont dans des exécutifs, ils donnent des moyens au parti pour fonctionner (salles, réseau informationnel...).

Aujourd'hui, il n'y a quasiment plus d'élus à faire élire à part les élections cantonales de l'année prochaine. Cette mission du MoDem n'a plus de raison d'être et nous passons maintenant à l'étape d'après, la présidentielle, seule élection capable à nouveau de propager le projet de société et éventuellement de le mettre en œuvre. Cela n'exclut pas bien sûr les autres échéances, postérieures à 2012, mais à part les candidats, personne n'y pense pour le moment.

J'entends déjà ceux qui disent qu'un parti politique n'est pas là QUE pour avoir des élus. Je ne suis hélas pas d'accord, et je l'ai dit ici à plusieurs reprises. Un parti politique est un groupe de gens qui veulent promouvoir un modèle de société, et pour ce faire il faut à un moment ou un autre accéder au pouvoir. Soit c'est en étant élu, c'est la version en pleine lumière, soit c'est en agissant dans l'obscurité dans les différents cercles d'influence de ceux qui ont le pouvoir, dont entre autre, les élus. Bayrou étant justement indépendant de ces cercles d'influence comme le souligne l'hérétique, c'est la version pleine lumière qui correspond à sa démarche[2].

On peut être élu sans parti politique, ça oui, mais un parti politique sans élu est un groupe de réflexion, et n'a pas besoin de financement publique pour exister. Et si il y a une chose que j'ai apprise durant ces dernières années de militantisme, c'est que la réflexion collective est insipide et consensuelle si elle n'est pas portée et incarnée par des femmes ou des hommes. Le MoDem n'a pas été un groupe de réflexion pour la simple et bonne raison que son président a toujours été le représentant d'un projet de société autour duquel se sont agrégés les adhérents et militants. C'est exactement le contraire du fonctionnement d'un groupe de réflexion qui fait émerger des idées et non qui se rassemble autour d'une idée pré-existante. Tout ça pour dire que le Mouvement Démocrate a toujours été un parti politique.

Que restera-il du MoDem en 2012

Si Bayrou est élu en 2012, le MoDem se sera rempli en quelques semaines d'opportunistes à grande bouche d'une part, et d'autre part, d'adhérents ou militants désireux de soutenir le projet, comme cela s'est passé fin 2006 et début 2007, où l'UDF a vu des milliers d'adhérents affluer parallèlement à la médiatisation de Bayrou. Il faudra tous les faire cohabiter au sein d'une structure fragile car avec une courte histoire, en n'oubliant pas les intérêts contradictoires de la gouvernance et ceux particuliers des candidats lors des élections législatives qui suivront. A l'issue du scrutin, parce qu'il faudra bien gouverner, le MoDem se dissoudra dans une nouvelle entité plus large, beaucoup plus large, aux contours mal définissables.

S'il n'est pas élu, il ne restera pas grand chose à prendre dans un parti qui pèse 4%, quelque soit le score de Bayrou. Car on l'a vu dans les derniers scrutins, la marque Mouvement Démocrate ne pèse rien par rapport à la marque Bayrou. Comme Sarkozy l'a fait en 2007 avec le Nouveau Centre, le vainqueur de 2012 viendra dépecer la bête reconstituée par l'élection. Le MoDem qui en résultera sera à nouveau bien fragilisé par l'élection législative qui achèvera le dépeçage.

Le MoDem est mort

Du moins celui que nous avons connu, et il ne reviendra jamais. Nous revivrons peut être ces moments magiques de campagne, ces moment où l'on sent l'électricité dans l'air. Mais comme le chante Sade[3] "Never as good as the first time"[4].

A lire ailleurs

 

Notes

[1] Mission non avouée explicitement hélas, mais évidente.

[2] Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de rappeler la différence avec le pouvoir Sarkozyste soutenu par des capitaines d'industrie, propriétaires de média...

[3] La chanteuse, pas l'écrivain

[4] Jamais aussi bon que la première foi.

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mercredi 23 décembre 2009

François Bayrou sur TV5Monde

Trouvé grâce à Marie-Anne Kraft, une interview de François Bayrou dans l'émission Internationales où il nous donne son bilan du sommet de Copenhague et surtout sa vision du monde.

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