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Votre recherche de linux logiciel a donné 16 résultats.

dimanche 26 février 2023

Upgrade Ubuntu de la 18.04 à la 22.04 qui plante

Demandez-moi au sujet du logiciel libre, c'est une histoire de libertéMon serveur perso à la maison fonctionnait sur Ubuntu en version 18.04 LTS qui commence à méchamment dater et surtout qui ne reçoit plus toutes les mises à jour, car les versions LTS ont une durée de vie de 5 ans max. Il était donc urgent de mettre à jour le système avec une version plus récente.

La mise à jour vers la version 20.04 LTS s'est assez bien passée. J'ai quelques services qui ont été suspendus, notamment mon serveur Redmine qui nécessite une mise à jour manuelle. Bref j'étais plutôt satisfait et je me suis dit que tant qu'à me prendre la tête à réinstaller quelques services cassés par la mise à jour, autant enchaîner tout de suite vers la version 22.04 LTS. Visiblement je n'aurait pas du le faire dans la foulée, car la montée de version a planté. Première erreur. Cela ne m'était arrivé qu'une fois par le passé de faire planter une monté de version, mais c'était de ma faute, car j'avais lancé la mise à jour sur un portable pas assez chargé, et il s'était arrêté en plein milieu faute de jus.

Lors de cette montée de version, je me suis retrouvé devant un écran avec une boite de connexion qui ne marchait pas et l'ordi qui ne faisait plus rien. J'ai donc bourriné, et j'ai rebooter l'ordi. Deuxième erreur. Au démarrage, paf, message d'erreur sur fond blanc. Ce n'était pas l’écran bleu de la mort de windows, mais le tout similaire blanc d'Ubuntu.

En suivant les conseils de ce site https://koen.vervloesem.eu/blog/fix... j'ai tenté le mode Recovery, mais visiblement mon Ubuntu ne voulait pas.

J'ai ouvert un terminal (Ctrl+Alt+F4) et je me suis logué. J'ai ensuite tenté la commande de réparation

apt --fix-broken install

Mais j'ai eut un nouveau message d'erreur m'indiquant qu'il fallait d'abord terminer la monté de version avec la commande

sudo dpkg --configure -a

La monté de version s'est terminée avec des erreurs. Lorsque j'ai démarré, Ubuntu normalement. Il n'est jamais arrivé jusqu'à l'interface d'identification. J'ai donc redémarré en mode Recovery, Ubuntu n'a jamais voulu démarré avec le noyaux Linux 5 et affichait un Kernel panic et l'impossibilité de monter la partition root. A ce moment là j'ai de grosses gouttes de sueur qui ont commencées à me perler au front.

Par contre avec le noyaux Linux 4, j'ai pu démarrer. L'essentiel de l'interface était fonctionnelle. J'ai relancé les 2 commandes au dessus ainsi que la suivante pour faire du ménage

sudo apt autoremove

Mais un gros "mais" s'est posé: pas de navigateur internet et aucune mise à jour qui fonctionnait. Un vilain message d'erreur au sujet du logiciel Redmine s'affichait systématiquement, dès que je voulait mettre à jour ou installer un logiciel. J'ai donc supprimé le package Redmine, en attendant de le réinstaller correctement avec une version compatible avec cette mise à jour

sudo apt-get remove redmine

Après avoir supprimé Redmine, toutes les commandes de mise à jour ont fonctionné. J'ai juste eu à lancer via l'interface graphique l'outil de mise à jour, et mon Ubuntu s'est réparé tout seul. Il restait un paquets de logiciels qui devaient se mettre à jour après la montée de version et qui se retrouvaient instables à cause du conflit provoqué par Redmine.

Après redémarrage, j'étais avec une belle version Ubuntu 22.04 LTS fonctionnant avec le noyau Linux 5.4, dont toutes les fonctionnalités de base fonctionnaient parfaitement (internet, bureautique, scanner, serveur d'impression, son et multimédia, serveur de messagerie, cloud...) et je n'ai plus qu'à intervenir sur les parties spécifiques que j'avais personnalisé (Redmine, certain services web qui empêchent Apache de redémarrer).

J'ai eu un petit soucis avec Firefox du fait du problème d'installation non aboutie. La nouvelle version de Firefox, fonctionne dans un snap (environnement complet et isolé, indépendant des bibliothèques installées dans le système). Donc lors de la mise à niveau, l'ancien profile de Firefox qui se trouve dans ~/.mozilla/firefox est recopié dans le nouveau dossier utilisé par le snap ~/snap/firefox/common/.mozilla/firefox et est supposé être utilisé comme profil par défaut. Sauf qu'avec les soucis rencontrés lors de la mise à niveau, Firefox a créé un profil vierge et a ignoré l'ancien profil recopié, perdant tous les favoris, mots de passe et historiques. Il m'a fallut juste renommer l'ancien profil recopié avec le nom du nouveau vierge dans le dossier du snap pour que tout redevienne normal. Ça agace mais c'est pas méchant.

En première impression, j'ai l'impression d'avoir gagner en réactivité sur les applications courantes (navigateur, bureautique), mais je n'ai pas encore tout exploré.

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dimanche 2 février 2020

Mes derniers tweets et retweets

Liste de mes derniers tweets et retweets, classés par ordre antéchronologique. Pour retrouver un tweet dans son contexte, cliquez sur l'image ou le lien twitt si elle ne s'affiche pas.

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jeudi 1 août 2019

Démarer une liseuse Kobo sans wifi ni compte kobo

Quand on achète une liseuse kindle qui est produite par Amazon on sait que cet appareil est conçu par design pour ne fonctionner qu'avec le format de livre propriétaire d'Amazon. C'est donc un appareil qui ne devrait même pas être vendu, mais donné, afin que les gens puissent utiliser la plateforme fermée d'Amazon. Admettons, c'est une belle arnaque, mais je n'en achèterais pas, de toute façon je suis allergique à Amazon.

Donc quand j'ai cherché une liseuse pour ma fille, j'ai bien évidement écarté tout ce qui pouvait être lié à Amazon, et dans les affaires trouvées sur le net, je tombe sur une liseuse Kobo, certes promue par la Fnac, mais réputée être "ouverte". Nous allons voir qu'il n'en est rien.

  1. Je sort la liseuse de sa boite, la démarre et là j'ai une obligation de la connecter soit en wifi, soit à mon ordinateur avant de pouvoir m'en servir. Ça commence mal.
  2. Via l'ordinateur, on oublie, puisqu'en fait il faut mettre à jour la tablette avec une application qui n'existe que sous windows ou mac. Comme j'utilise mes ordinateurs sous Linux, impossible donc ne serait-ce que d'initialiser la tablette avec mon ordinateur.
  3. Qu'à ne cela tienne, je me lance dans la procédure par wifi. Hélas, je découvre sur un forum, que la mise à jour par wifi n'est possible que si l'on dispose déjà d'un compte. Au delà du caractère un peu excessif de la chose, c'est ridicule, puisque même si j'avais un compte, la procédure d'initialisation ne m'a jamais proposée de le saisir.

J'ai donc une tablette Kobo touch toute neuve sortie de sa boite mais inutilisable. Je commence à m'énerver. Je ne peux donc pas utiliser une procédure standard pour utiliser ma tablette, il va donc me falloir la hacker. Super ! Heureusement que ma fille n'est pas derrière ma chaise à attendre de pouvoir s'en servir.

Voici la procédure pour pouvoir utiliser une liseuse kobo, sans avoir à se connecter en wifi, sans avoir à créer de compte chez kobo ou la fnac, et quand on n'a pas d'ordinateur sous windows:

1) La source de l'astuce: https://doc.ubuntu-fr.org/kobo_by_f... (passez directement au chapitre 2).

2) Le principe: lorsque la tablette sort d'usine, elle est initialisée avec un utilisateur particulier qui ne permet pas à la liseuse de démarrer. L'astuce consiste à remplacer cet utilisateur par n'importe quel autre utilisateur qui sera vu comme étant valide par la liseuse.

3) Sqlite: sous ubuntu, on installe sqlite3 pour pouvoir se connecter à la base de données de la liseuse

sudo apt-get install sqlite3

4) On branche la liseuse à l'ordi, on repère le chemin (bouton droit propriétés). Chez moi c'est /media/cedric/KOBOeReader/ (remplacer cedric par votre nom d'utilisateur)

cd /media/cedric/KOBOeReader/.kobo

5) On lance sqlite sur la base de la liseuse

sqlite3 KoboReader.sqlite

6) Au prompt de sqlite, j'ai inséré l'utilisateur suivant:

sqlite> INSERT INTO "user" VALUES('Linux User', 'Linux User', NULL, NULL, NULL, NULL, 'false' ,'false', 'false', NULL, NULL, NULL, NULL);

7) Je vérifie qu'il est bien ajouté à l'utilisateur initial que je peux maintenant supprimer

sqlite> select * from user;

dec75cef-493f-4da1-af8d-d7a7183fa3e5 | 0a0e4b93-68fd-455a-b716-039e7c973dce | demobundle06_13@kobo.com | demobundle06_13@kobo.com ||| false | true | false ||||
Linux User | Linux User ||||| false | false | false ||||

sqlite> delete from user wher UserID="dec75cef-493f-4da1-af8d-d7a7183fa3e5";

8) On quitte sqlite et on redémarre la liseuse

sqlite> .exit

Ohhhhh miracle, la liseuse démarre et fonctionne sans aucun problème avec le logiciel Calibre qui gère ma bibliothèque de livres numériques.

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mardi 27 février 2018

Comment savoir quel logiciel utilise la bande passante

L'autre jour, j'ouvre ma session sur mon ordi à la maison, et je constate un intense trafic internet alors qu'aucune application n'est ouverte dans la barre des taches. Moment de frayeur, ça y est, quelqu'un utilise mon ordi à distance pour faire des choses peut être pas recommandables. Comment savoir qui est le coupable ?

Sous linux, il existe des utilitaires pour tout. En posant la question à Google, je découvre sur l’exxxxxxxxxcellent forum ubuntu-fr un de cet petit utilitaire magique iftop, qui s'installe en 15s et ensuite, comme le fait la commande top ou htop le fait avec l'utilisation du processeur ou de la mémoire, renseigne sur l'utilisation de la carte réseau. Il sufit de lancer avec les droits d'admin pour savoir quelle application utilise le réseau:

sudo iftop

J'ai pu donc découvrir que c'était tout simplement la synchronisation dans mon nuage perso owncloud de mes fichiers. Ouf, tout va bien :)

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mercredi 30 septembre 2015

Libre Office 5 est sorti

Le saviez-vous, la meilleur suite bureautique au moooooonde vient de sortir une nouvelle version majeure.

Certes, je manque un peu de retenu, et certains me rétorqueront qu'il y en a d'autre qui sont pas mal non plus. Je vous le concède, pas mal, mais pas aussi bien, pour la simple et bonne raison que libre office est un logiciel libre. En quelques mots:

  • Il n'y a pas de code espion dans Libre office qui analyse dans votre dos ce que vous y faite et l'envoi à sa maison mère (cf. Adobe, Microsoft, Google...).
  • Parce que c'est une communauté de développeurs qui s'en occupent et pas une seule entreprise, il n'y a pas d'intérêt cachés, les choses se font dans la transparence et les bugs critiques sont corrigés en quelques jours.
  • Parce que le format des fichier est ouvert, public et documenté, il peut être lu par d'autres logiciels, ce qui fait que votre travail n'est pas prisonnier d'un éditeur.
  • Libre office ou ses clones fonctionne sur la plupart des systèmes informatique: windows, mac, linux, android...

Vous n'avez plus qu'à mettre à jour si ce n'est déjà fait.

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jeudi 2 août 2012

Derniers twitts de juillet

Voici mes twitts et retwitts de juillet

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mercredi 4 juillet 2012

Derniers twitts

Comme les anciens twitt disparaissent, je vais tacher de temps en temps de les archiver sur ce blog, mais c'est pas évident, car bien entendu Twitter ne fourni pas les outils pour, donc c'est du bricolage. Ci dessous mes 100 derniers twitts à la date du 29/06/2012:

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mardi 21 août 2007

sco et linux

La très grande majorité d'entre vous n'a certainement pas la moindre idée de ce qu'est SCO et seulement quelques habitués de ce qu'est Linux :

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mardi 1 mai 2007

Statistiques d'Avril du blog

De temps en temps je jette un oeil aux statistiques de ce blog. Beaucoup moins souvent qu'au début, mais cela reste informatif.

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samedi 28 avril 2007

Référentiel général d'interopérabilité : incompétence ou volonté ?

Lorsque tous les projecteurs sont braqués sur la campagne électorale, les ministres continuent de ministrer, pas forcément pour défendre l'intérêt général. Certains utilisent les moyens du ministère au service de leur candidat favoris (ce qui est mal©), pendant que d'autres en profitent pour faire passer des textes en catimini.

Le Référentiel général d'interopérabilité ou RGI est le cadre qui défini les formats des documents et des échanges électroniques entre les services de l'état les collectivités et les prestataires. C'est une brique majeure de l'interopérabilité, c'est à dire la possibilité d'accéder et de lire n'importe quel document indépendamment de son auteur et du logiciel utilisé pour le produire.

L'idée de définir des procédures et des formats ouverts garantie qu'il y aura toujours le moyen de lire et d'utiliser le document ou le service électronique. En utilisant des formats de documents ouvert, il est toujours possible de créer des convertisseurs. De même, c'est un moyen de s'affranchir de dépendance vis à vis d'un fournisseur. Puisque les formats sont publiques, n'importe quelle entreprise peut proposer des solutions et des services. La concurrence n'est donc pas biaisée par des monopoles uniquement dus aux format qui excluent tous les concurrents[1].

On apprend dans les articles suivants que le RGI est en retard, non pas pour des raisons techniques ou administratives, mais politiques. Certains rapportent même des discussions du ministre Jean-François Copé, ministre de la Réforme de l'État avec un célèbre éditeur de traitement de texte et système d'exploitation propriétaire (rumeur démentie).

Ce délai depuis aout 2006, date de finalisation du RGI est soit délibéré, soit une faute. En effet, les choix que font les administrations, et tous les services de l'état et des collectivités prennent des mois et engagent l'état pour des années. Il se trouve que Microsoft n'était pas prêt pour fournir ses logiciels avec les spécifications demandées par le RGI à sa date de sortie. Depuis plus d'un an, ils redouble d'effort pour faire amender un tel document ou du moins le faire retarder pour pouvoir rentrer dans les contraintes qu'il impose, non pas avec les choix fait par la DGME, mais avec leurs solutions.

Le cheval de Troy de Microsoft est la suite bureautique Office, qui impose depuis des années ses formats de fichiers et impose par là même les choix en matière de système d'exploitation des grandes administrations. Le RGI en préconisant le format OpenDocument, ouvre tous les marchés publiques aux autres suites bureautiques, dont certaines sont gratuites et comble de l'indécence, fonctionnent sur d'autre système d'exploitation que Microsoft Windows, eux même gratuits ou à des prix dérisoires. Le RGI met donc clairement le monopole de Microsoft en danger. La réponse de Microsoft au format OpenDocument déjà utilisé dans la gendarmerie et dans de nombreux autres pays est la création d'un format concurrent, en cours de normalisation. C'est donc clairement un refus de l'interopérabilité qui est défendu par Microsoft qui aurait pu se contenter d'utiliser OpenDocument pour ses fichiers.

L'intérêt général est le développement de l'interoppérabilité. L'intérêt particulier est de laisser la liberté maximum[2] aux administrations pour favoriser le plus fort (au sens force commerciale et pas technique) et continuer la gabegie économique de l'état qui sert de vache à lait à une société américaine, uniquement du à une situation de monopole de cette entreprise qui n'a certainement pas l'intérêt général en ligne de mire, mais pas forcément parce que les produits de cette société sont les meilleurs. Ce devrait être une priorité du ministre de la réforme de l'Etat que ce document qui est en cours d'élaboration depuis plus de 3 ans voit le jour. Les investissements et les grands choix stratégiques en dépendent[3].

Que l'on vienne pas me dire que le ministre ne peut pas accélérer. On a vu que quant le gouvernement voulait faire plaisir à ses amis d'Universal Music, la loi DADVSI est passé en urgence au parlement en déniant aux parlementaires leurs droits élémentaires de discussion du projet et en méprisant leurs amendements.

C'est donc soit délibéré, soit une faute.

Notes

[1] Cas de microsoft bien sûr, dont les formats de fichier changent tous les 4 ans et qui impose ses produits pour lire ses formats propriétaires, protégés par des brevets et que partiellement documentés.

[2] ...ou dit autrement laisser se développer le maximum de solutions différentes et incompatibles.

[3] Ne pas oublié que l'état est un client de nombreuses entreprises de service, et que chaque retard repousse d'autant le lancement des projets.

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mercredi 14 mars 2007

Les parlementaires sous Linux Ubuntu

On apprend dans cette brève publiée par 01net que les ordinateurs des députés et de leur collaborateurs tourneront sous Linux. Je me permet d'émettre un doute, même si je suis un fervent défenseur de Linux.

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lundi 5 février 2007

François Bayrou au salon Linux

Les élections présidentielles sont le moment des loby. On l'a vu avec les associations homosexuelles au printemps, le pacte écologique en début d'année, les visites dans les DOM et toutes les corporations qui interrogent les candidats sur leurs positions, afin de les interpeler sur leur problèmes spécifiques et d'informer leurs membres des positions de chacun des candidats.

Concernant le logiciel libre, l'APRIL[1] et quelques autres associations ont demandé à chacun des candidats de répondre à un questionnaire dont voici le sommaire :

  1. Principe du brevet logiciel
  2. État du système des brevets
  3. Avenir du système de brevets
  4. Principe des mesures techniques et de la protection juridique associée
  5. International (Déclaration de genève et OMPI)
  6. Interopérabilité
  7. Directive 2001/29CE et loi DADVSI
  8. Projet de directive IPRED II
  9. Vente liée ordinateur/logiciels
  10. Recours collectif
  11. Informatique dite "de confiance"
  12. Administration électronique
  13. Campagne d'information et neutralité scolaire
  14. Enseignement de l'informatique et logiciels libres dans l'éducation

Les sujets abordés sont vastes et très techniques. Compte tenu de l'emploi du temps des candidats, je ne sais pas comment François Bayrou qui a reçu une copie sur le stand de l'APRIL au salon Linux va faire pour y répondre. Je le sais attaché à répondre lui même à ce genre d'interrogation et non comme certains à le faire faire par leurs lieutenants.

Référence :

Déclaration d'utilisation de logiciels libres

Notes

[1] APRIL : <a href="http://www.april.org/">Association pour la recherche en informatique libre</a>

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mardi 16 janvier 2007

Militantisme pressé

J'ai reçu un pouriel (ou spam = courrier non sollicité) qui a retenu mon attention, non pas pour vanter quelques amélioration de mon anatomie ou de l'effet que je pourrais faire à mon épouse, mais pour me dire que l'on me cachait des choses et qu'il fallait que je visionne une série de vidéos sur l'environnement, ou les mensonges de Bush)[1]. Bon jusque là, une tentative de marqueting viral somme toute assez classique, abondamment utilisée par les hoax [2] qui habituellement partent directement à la poubelle sans même que j'y prête attention. La forme du message étant un peu particulière, je l'ai parcouru en diagonale. Et là, ça m'a mis en colère, car le jeune homme auteur de ce message (car ce n'est pas un moteur de spam mais une personne qui a écrit ce pouriel) fini sont message en m'annonçant fièrement Vous êtes maintenant considéré comme inscrit à ma new-letter.

Non content d'utiliser des méthodes de voyou pour essayer de faire passer un message en force, le voilà qui en plus compte récidiver plusieurs fois par semaine. Je suis passé sur son site web, sans intérêt, et comme j'avais un peu de temps (ce qui est rare) je me suis fendu d'un message ou les insultes sont difficilement restées derrières les phrases, en embuscade. J'étais d'autant plus en colère que l'auteur de ce message étant informaticien aurait du avoir la connaissance de l'illégalité de sa démarche[3], réalisant des infractions pour défendre semble-t-il de nobles causes ou du moins des idées intéressantes, mais infractions tout de même qui discréditaient l'ensemble de sa démarche.

Pierre-Emmanuel Bayart[4], car c'est son nom, m'a répondu, arguant (pour résumer) : (1) comment agir pour contourner les média de masse, (2) comment agir vite car nous sommes peut être à la veille de la fin du monde ?

Voici des extraits de mes réponses :

Vous avez un train de retard. Avec la blogosphère vous disposez d'un levier pour diffuser des idées. Jouer le jeu de la blogosphère, produisez du contenu de qualité. En 6 mois vous aurez de l'audience, 10, 50, 200 ou 1000 visiteurs par jour qui sont tous des connecteurs, c'est à dire qu'ils rediffusent l'info et l'enrichissent, la font vivre.

Vous avez voulu utiliser les raccourcis, c'est d'autant plus mal de quelqu'un qui, de part sa formation, est supposé savoir que c'est malhonnête. Vous perdez tout crédit et votre message avec.

Il faut bosser, user du clavier et de la souris.


> Quand vous parler de blogosphère, s'agit-il simplement des blogs ? ou s'agit-il d'un concept plus élaboré ?

Le simple fait que vous posiez la question est l'illustration de la nécessité de vous documenter. Google is your friend : 5ème pouvoir, web 2.0, pronetaires, agoravox...

> Vous parlez de connecteurs, comment savoir que les internautes qui nous visites sont des connecteurs et vont rediffusser l'informations ?

Aucun moyen si ce n'est en découvrant vos propos repris ou commentés par ailleurs (ils ont intérêt à être bon et documentés).

> J'éspére simplement que au bout des 6 mois que j'aurais pris a faire connaître mon blog, la vie sera encore possible sur terre, que l'on ne sera pas en pleine troisième guerre mondiale.

Il faut arrêter de dire des conneries plus grosses que vous. Lisez la blogosphère au lieu de regarder les journaux télévisés qui ne savent que faire peur pour vendre des espaces publicitaires. Notre planète est en train de s'abîmer, mais rien n'est perdu. Je cite toujours l'exemple de l'essence sans plomb. Alors que les observateurs annonçaient une pollution irrémédiable de l'environnement pour plusieurs décennies, en 4 ans, les traces de plomb en arctique sont repassé en dessous des seuils alarmant, ce que personne ne croyait avant le changement massif de carburant en Amérique du nord et en Europe. On peu donc agir.

Une action militante c'est du travail acharnée, dans le temps et la sincérité. Rejoignez des associations ou des partis politiques. Vous pouvez agir, sans faire de spam ;)

Notes

[1] En plus il aurait fallu que j'installe un logiciel sur mon pc pour les visionner. Après le spam voilà qu'il me propose d'installer un spyware. En plus il n'existe pas de version Linux pour se genre de logiciel, je m'en tire bien. C'est des méthodes d'il y a 5 ans, il n'a pas l'air de connaître Youtube ou Dailymotion le bougre.

[2] Un hoax est un message bidon qui se propage sur le net en utilisant en général la générosité des internautes qui de bonne fois l'envoient à tout leur carnet d'adresse. Certain hoax utilisent l'humour ou la cupidité comme moteur de propagation. Le site de référence hoaxbuster et la définition.

[3] Le spam est interdit, même s'il représente 85% du trafic internet mail, il n'en est pas moins interdit et la copie de vidéo sur internet est tout aussi répréhensible, ces documentaires étant soumis à droits d'auteur.

[4] Il va falloir assumer maintenant et devenir un militant modèle du cyber espace. Plus moyen de dire que personne ne vous l'a dit, si vous recommencez, Google se chargera de le rappeler. A coeur vaillant rien d'impossible.

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samedi 16 décembre 2006

Vente forcée

Ceux qui aurons lu mon précédent billet sur le passage à Edgy savent que j'utilise des PCs sous ubuntu, une distribution GNU/Linux qui a remplacé les différentes versions de windows qui s'y trouvaient.

J'ai commandé au père Noël un ordinateur portable, et donc tout naturellement j'ai souhaité qu'il fonctionne avec le même système d'exploitation que les autres PCs de la maison. Sauf que lorsque l'on achète un ordinateur portable, il est impossible de l'acheter avec autre chose que windows pré-installé dessus. Dans la mesure où je ne compte pas l'utiliser, il est légitime de demander sa désinstallation et le remboursement (articles du code de la consommation) et je me suis renseigné sur le site www.detaxe.org qui explicite bien ce problème de vente forcée d'un logiciel avec un matériel.

J'ai donc commencé par la démarche inverse de tout achat plaisir. Puisque ce n'est pas facile d'obtenir le remboursement, je vais choisir un vendeur ou un constructeur qui respecte la loi. Et là c'est l'écoeurement. Si effectivement il existe quelques vendeurs en ligne qui propose une procédure de remboursement, c'est totalement dissuasif et le remboursement ridicule. Assurément, l'objectif est de décourager le consommateur et ne surtout pas remettre en cause la dîme prélevée par microsoft à chaque vente d'ordinateur.

Le site lapcorner.com (je ne met pas le lien pour pas leur faire de la pub) propose donc un remboursement de 10€ et un délais de livraison rallongé de 15 jours. D'après Guiom LDLC.com rembourse 20€. Une recherche sur les sites anglophones de vendeurs français de portables sous linux abouti à des offres disparues depuis longtemps ou des sites qui ont changés de politique et ne proposent même plus linux à leur catalogue. Le marchand rueducommerce.com est le seul à proposer pour le grand public un portable sous linux, mais c'est un produit qui ne correspond pas à mon projet d'achat (ordi de moins de 2kg). Et là on voit tristement la mentalité des acheteurs dans le forum du support où ils demandent ensuite comment mettre windows dessus...Y z'ont rien compris.

Changement de tactique. Puisque le cas est désespéré, revenons à un comportement normal de consommateur, je choisi le model qui me plait et ensuite je demanderais le remboursement.

Défenseur de la liberté, je me lance chez les marchands pour au moins poser la question de la procédure de remboursement, même si je sais d'avance que c'est peut probable qu'elle existe. Qui ne demande rien n'a rien.

  • L'assembleur de ma rue qui se fourni chez un grossiste Acer me dit que c'est impossible d'obtenir un remboursement à moins qu'il me fasse le portable sur mesure, ce qui double le budget. Je suis militant du logiciel libre mais ça fait un peu chers l'acte de militantisme.
  • Chez darty, la réponse est en substance "on ne sait pas faire et de toute façon, si vous effacez windows vous perdez la garantie". Devant l'énormité de l'assertion du vendeur, je pousse un peu. Il téléphone à Paris qui lui dit que les prix sont négociés avec le fabriquant, que c'est un package et qu'il n'ont pas les moyens de dissocier les éléments du package. La garantie ? Pas de problème, mais le service après vente réinstallera le cd d'origine pour trouver la panne et "VOTRE PROGRAMME" serait effacé. Arf ils n'ont peur de rien pour dire des conneries comme ça.
  • Je vais chez un revendeur pour professionnels et là il m'explique que les fabriquants ne lui permettent même pas à lui d'avoir des pc sans système sauf HP, sur commande pour un portable sur mesure, ce qui ne concerne que le haut de gamme. En fait il m'explique que les fabriquants achètent les numéros de licence collés sur les ordinateurs. Comme il est impossible de décoller l'étiquette comportant le numéro de licence sans la détruire, les fabriquants ne facilitent pas la démarche, car ils en sont de leur poche. Trop fort chez crosoft !!

J'ai ensuite téléphoné à Rueducommerce.com et le service client m'a expliqué qu'ils ne savaient pas comment respecter la loie, qu'il ne connaissaient pas d'ailleurs. Le technicien me donne le numéro du support de Samsung (c'est un samsung que je veux). Le technicien me reçoit extrêmement aimable en me disant que je suis le 2ème et qu'il est bien embêté, car en tant que consommateur il est d'accord avec moi, mais qu'il n'a aucune procédure à appliquer pour ce genre de demandes. Il prend mes coordonnées téléphonique et va voir avec sa hiérarchie Lundi (on est vendredi soir). Il souligne que c'est une boîte coréenne, et que même si c'est une loi française, la décision se prendra en Corée et que c'est pas gagné.

Articles et références :

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lundi 27 novembre 2006

Séminaire projet de l'UDF 06 : les enjeux des TIC dans le champ politique

Retrouver le texte et les vidéo de mon intervention lors du séminaire projet de l'UDF 06 à Nice le 18 novembre 2006. Le titre de l'intervention est Enjeux des technologies de l'information et de la communication dans le champ politique.

Vous retrouverez en 5 parties de 4 à 16 min l'ensemble de la présentation et des questions, ainsi que la version distribuée ce jour là du support de débat. Ce document sera modifié en tenant compte des remarques et une nouvelle version sera transmise à l'UDF pour l'ajouter au projet.

Au moment de cette intervention, je soufrais d'une contracture à l'épaule gauche ce qui explique que malgré les médicaments, j'étais un peu raide et que j'ai du finir par m'asseoir.

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mercredi 4 octobre 2006

Vie privée virtuelle

Comme j'ai ouvert ce blog il n'y a pas très longtemps, je fait de temps en temps des recherches sur google pour voir où en est le référencement. Et là j'ai tapé mon nom et prénom. C'est impressionant. Voici ce que l'on découvre sur moi :

  • Tout d'abord mon site perso qui existe depuis des années et donc qui est bien référencé. Bon il existe depuis longtemps mais il est un peu à l'abandon depuis des années. On y apprend la composition de ma famille, la restauration de ma maison et quelques expériences personnelles
  • Ensuite apparait une page de mon compte sur linuxfr. Vous apprenez donc que je lis linuxfr.org mais que j'y contribue peu. C'est normal je ne suis pas un cador de linux, juste un utilisateur (à la maison c'est ubuntu).
  • On tombe ensuite sur ce blog.
  • Puis vient mon cv professionnel. Donc vous pouvez savoir où je travail et ce que j'y fait.
  • Vient ensuite un didacticiel que j'ai écrit pour la faq de l'hébergeur de mon site web. Vous apprenez donc que je "contribue" et que je me prend même pour un connaisseur sur certains sujets.
  • Toujours sur la première page, mes performances en voile en 1991, ou l'on apprend que j'était classé 130 sur 371 au niveau national en 470. C'est pas si mauvais hein ?
  • Sur la page 2 on apprend que je suis secrétaire de circonscription à l'UDF.
  • Une autre contribution sur comment utiliser Mozilla mail. Ce qui avaient des doutes sur mon engagement pour les logiciels libres...
  • Une contribution au projet politique de l'UDF (sur la réforme de l'état). Après des contributions technique, il est logique de faire la même chose une fois que je m'engage en politique.
  • On y apprend que j'ai animé une formation sur XML.
  • A partir de la page 3, se trouvent quelques questions posées concernant FOP et la création de PDF (dans le cadre du boulot).
  • Il y a bien sûr quelques commentaires sur Agoravox, le média citoyen (vous vous demandiez ce que je lis).

Avec tout ça si vous n'avez pas une petite idée du personnage ;-)

Je n'ai mis aucun lien, je ne vais pas vous faciliter la vie tout de même. Amusez-vous avec des gens qui ont une existances sur le net. Entre les moteurs de recherche, les fonctions de caches de ces moteurs et les archives, il est possible de retrouver des données qui ont près de 10 ans.

Dans le cas présent, j'ai toujours partagé beaucoup d'informations "privées" sur internet. Il y a 1 an, un journaliste de La croix m'a même interviewer pour me demander pourquoi j'en mettais autant sur internet. Je lui avait répondu "le site web c'est un peu comme le jardin devant la maison. On le décore comme on a envie que les autres nous perçoivent". Certain sont fière de leur jardin et le montre et d'autre se le garde pour eux tout seul. C'est selon. Moi j'ai décidé de le montrer. Peut être ais-je tort, surtout quant le net permet de voir aussi le jardin de derrière alors que celui-ci il n'était prévu qu'il soit "public" ou que l'on est pas capable d'entretenir le jardin de devant (cas de mon site perso).

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