mercredi 20 juin 2012

Droit d'auteur et partage sur les réseau sociaux

Voilà un excellent article, très accessible, qui permet de bien comprendre la problématique du droit d'auteur appliqué aux photos publiées sur les réseaux sociaux:

Les réseaux sociaux de photos et le droit d’auteur

Je voudrais mettre en exergue l'extrait suivant:

Une affaire a éclaté aux Etats Unis (...), l’Agence France Presse avait suite au tremblement de terre de 2010 en Haïti utilisé sans l’autorisation du photographe les photographies qu’il avait mises en ligne sur le réseau social Twitter. L’AFP avait ensuite vendue les photographies à CNN et CBS.

L’agence faisait alors valoir que le photographe avait volontairement partagé ses photographies sur Twitter, il avait rendu ses photographies accessibles aux autres internautes, et estimait ainsi qu’il avait consenti une licence implicite permettant la reproduction et la diffusion des photographies. (...)

(...) les juges américains ont estimé qu’au regard de la licence qui a été accordé à Twitter lors de l’inscription, cet accord n’accorde une licence qu’à Twitter, ainsi ils estiment que toute publication ou utilisation par un tiers est soumis au droit d’auteur, et donc à l’autorisation du titulaire.

Il apparait que le fait d’utiliser un réseau social et donc d’en accepter les conditions d’utilisation permettra à ton utilisateur du réseau d’utiliser l’œuvre uniquement sur le réseau, et ne pourra pas le publier ailleurs que sur le réseau.

Donc tout ce qui est mis sur les réseaux sociaux peut être dupliqué et partagé au sein de ces réseaux, mais c'est une infraction d'en sortir les média pour les mettre sur un blog par exemple.

Ok c'est simple pour ce qui est explicitement partagé sur le réseau social. Mais quid des photos d'un article d'un site d'information ou d'un billet de blog qui se retrouve dans le réseau social ?

On voit qu'il y a toujours des aspects complexes à cette problématique des droits d'auteur.

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

jeudi 14 juin 2012

Faire payer plus chère les utilisateurs d'IE7

Un entrepreneur australien qui vend du matériel informatique en ligne a décidé que les clients qui viendraient commander sur son site marchant en utilisant une version obsolète de navigateur, en l'occurrence Internet Explorer 7, se verraient majorer leur facture de 6.8%.

Il argumente en disant que ses équipes de développement passent plus de temps à trouver le moyen de faire fonctionner le site web sous IE7, qu'à développer de nouvelles fonctionnalités ou à améliorer en général le site. Et je peux vous dire que pour TOUS les créateurs de site web, c'est la même chose. Si tout le monde s'y mettait, on pourrait enfin se débarrasser de certains navigateurs totalement obsolètes, limité en capacité et truffés de bugs.

Avoir une once de pouvoir, et l'utiliser à bon escient, c'est vraiment la classe.

Référence en anglais: Kogan Hates IE7 So Much It’s Imposing A Tax On All Shoppers That Use The Browser

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

lundi 11 juin 2012

Le spam me gonfle grave

Ce blog subit un flux continu de spam, depuis plusieurs mois, de 3 à 10 commentaires par jour pour des crédits ou des chaussures. En désespoirs de cause j'ai rajouté un nouvel anti spam qui vous pose des questions avant que vous ne publiez votre commentaire. Je sais c'est gonflant, mais il faut bien protéger le blog.

Il semble qu'il y ait quelques ratés, donc pas d'inquiétude si votre commentaire n’apparaît pas, il a peut être été abusivement modéré par l'anti spam. Je le libérerai dès que possible.

Comme toujours, une minorité conduit à faire chier la majorité...

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

vendredi 1 juin 2012

Picorage: big brother is watching you

Juste histoire de vous faire un peu flipper:

  • Demain, tous masqués ?, faudra-t-il apprendre à nos enfants à porter des masques, à la manière des Anonymous ?

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

lundi 28 mai 2012

Nouvelle migration du blog

J'ai déplacé mon blog de chez OVH vers chez Gandi il y a quelques mois à peine. Malgré la réactivité du support de Gandi, il m'apparait que leur solution d'hébergement n'est pas adaptée à mon blog, qui même en fonctionnement allégé en options, rencontre toujours des problèmes de disponibilité aux heures de pointe ou lorsque je lance des opérations gourmandes en ressource machine.

J'ai donc pris la décision, avec regret, de revenir en arrière. Pour éviter que vos commentaires ne soient perdus durant cette période agitée, je ferme complètement les commentaires.

ATTENTION: cette fois-ci je déplace aussi le nom de domaine, donc mon email va aussi être perturbé. A compter de ce soir, prévoyez 48h d'incertitude.

Avancement de la migration:

  • Lundi 28/05 à 12h30, achat d'un nouvel hébergement chez OVH. Lancement de la récupération de l'ancien.
  • Lundi 28/05 à 13h50, une copie du blog est en place sur le nouvel hébergement. Tout semble fonctionner. Le transfert du nom de domaine est pour l'instant bloqué. Je le déclencherai ce soir, pour qu'il se fasse dans la nuit (compter 12h en France pour la propagation de la modification).
  • Lundi 28/05 à 21h47, la demande de transfert du nom de domaine est faite. En principe demain matin au réveil ça devrait être bon, enfin j'espère. J'ai désactivé plusieurs extensions et plugins du blog le temps que tout rentre dans l'ordre.
  • Mardi 29/05 à 8h20, le blog est inaccessible chez Gandi alors que le nom de domaine semble y être toujours enregistré. Chez OVH, rien n'a bougé dans la console de suivi. Moi qui pensai que tout cela était automatique... du coup j'ai envoyé un email au support pour savoir s'il y a un truc qui cloche.
  • Mardi 29/05 à 10h08, le nom de domaine a été transféré. Il faut que la modification se propage, mais dans la journée se devrait être bon pour fournisseur d'accès français. Ouf.

Si vous voyez ce commentaire en rouge, c'est que votre navigateur vous a bien conduit sur le nouvel hébergement. Il peut y avoir encore des perturbations durant 12h.

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

mercredi 16 mai 2012

Ce blog a 6 ans

J'ai acheté le nom de domaine que porte ce blog le 16 mai 2006. Le blog lui même est rentré dans sa phase active quelques semaines plus tard, fin juin.

Ouverture du blog

Il y a près de 1200 billets (dont environ 200 inachevés) soit environ 1000 billets publiés et plus de 2200 commentaires (spam exclus bien sûr).

Je ne les regarde pas souvent, mais j'ai 2 outils pour mesurer le trafic sur ce blog (Xiti et Google Analytics) qui concordent pour me dire que vous seriez de 30 à 150 visiteurs par jour avec une courbe de statistique majoritairement entre 50 et 70. Pour les 12 derniers mois, un total d'environ 26000 visites a été enregistré.

De temps en temps je me ballade dans le passé et je redécouvre quelques bons billets. Vous en avez un petit échantillon dans la colonne de droite.

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

mercredi 9 mai 2012

Installer Sun java sur une ubuntu 12.04

Être un défenseur du logiciel libre nécessite une foi et une persévérance, certes récompensée la plus part du temps, mais presque tout aussi utopique que d'être un militant Bayrouiste... ceux qui connaissent comprendront ;)

Lire la suite...

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

jeudi 3 mai 2012

Débranche tout, et revenons à nous

Quelques morceaux choisis d'un excellent billet sur ces branchés qui débranchent

  • Celui qui n'a qu'un marteau pense que tous les problèmes sont des clous.
  • Richard Stallman, le gourou du logiciel libre, explique qu'il travaille désormais déconnecté.
  • Certains ont le pouvoir de se déconnecter et d'autres ont le devoir de rester branchés.
  • Nous avons d'avantage d'élèves qui ne mangent pas à leur faim que d'élèves qui n'ont pas Internet", raconte une prof.
  • L'idée de fracture numérique a beaucoup évolué: maintenant elle oppose plutôt ceux qui savent ou non utiliser les équipements.


Déjà en 1984, Michel Berger et France Gall:

Comme je le fait parfois pour certains sujets que je trouve cruciaux, je garde une copie de ce texte ici, mais préférez tjs l'original.

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

mardi 24 avril 2012

Problème d'hébergement de ce blog chez Gandi.net

Grosse déception depuis que j'ai déménagé mon blog pour l'héberger chez Gandi.net. Leur système d'attribution de ressource n'est pas en adéquation avec ce blog dotclear.

En effet, la première formule d'hébergement met à disposition 2 processeurs dans une espèce de ferme de service pour assurer le fonctionnement du site[1] En principe c'est suffisant, mais il s'avère que ce blog a besoin de plus que ça ne serais-ce que pour afficher une page.

Cela n'a l'air de rien, mais chaque page que vous voyez est agrémentée de plein d'options qui chacune nécessite du temps de calcul processeur: le QR code, le partage, l'export au format ODT, la vérification des commentaires... même si vous ne cliquez pas forcément dessus.

Le site présente donc depuis des semaines, des interruptions d'accès se traduisant par des lenteurs, voir même des pages qui ne s'affichent jamais. J'ai beaucoup échangé avec le support de Gandi.net qui a vraiment été très réceptif, mais la seule solution qu'ils me proposent au final est de monter en gamme, et donc en prix[2]. A plus de 110€/an, je commence à regarder de près les autres solutions d'hébergement.

En attendant que je me décide entre un nouveau déménagement et une monté en gamme, j'ai désactivé la plus part des fonctionnalités optionnelles du blog. Il semblerait que l'affichage du QR code pour chaque billet n'était pas étranger aux problèmes rencontrés, vu que cela va déjà mieux.

A suivre...

Notes

[1] C'est un peu compliqué, donc je ne rentre pas dans les détails.

[2] Passer de 50 à 100€/an.

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

dimanche 25 mars 2012

Picorage propriété intellectuelle: retrouver une image et l'art de se faire pincer

Deux liens à mettre côte à côte, histoire d'être méchant:

Je sais c'est mesquin, mais que voulez-vous, lorsque des gens prêchent la vertu, à défaut d'être parfaitement vertueux, qu'ils fassent au moins semblant de l'être, surtout lorsqu'ils ont été prévenus.

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

jeudi 15 mars 2012

Ne dites pas son nom

Les lecteurs réguliers de ce blog notent que depuis des années je n'écris quasiment jamais le nom du président de la république sans l'amputer de toutes ses voyelles. Il reste parfaitement reconnaissable, cependant, car son nom est assez caractéristique.

La raison est simple. Certains outils mesurent le nombre d'apparition des noms des personnalité dans la blogosphère pour en évaluer l'influence. Même chose dans la twittosphère ou c'est encore plus simple, puisque le principe des hashtag est prévu pour ça.

En utilisant Srkz en lieu et place du nom du président candidat, cela me permet de ne pas participer au buzz autour du nom de ce candidat, tout en évitant d'être partisan avec les #sarkosasuffit et autres.

Je sais, c'est petit. Mais je suis partisan de l'action progressive, grain de sable par grain de sable, pour déplacer une montagne.

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

mardi 13 mars 2012

Analyse des follower de Bayrou

Amusante analyse des followers de François Bayrou faite par @topolitiq qui nous apprend que ce dernier en à 30000 en commun avec Srkz et 50000 avec Hollande.

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

mercredi 7 mars 2012

Mutation numérique de la société: une illustration avec la propriété intellectuelle

Je serais un des animateur du prochain Café Démocrate qui se tiendra à Nice Jeudi 08 mars sur le thème de la propriété intellectuelle. Je vous propose en avant première quelques unes des pistes que je proposerai au débat.

Mutation de la notion de propriété intellectuelle introduite par la mutation de notre société au contact du numérique.

Ce sujet n'est apparemment pas dans la lumière de la campagne et pourtant c'est un enjeux de société considérable car nous sommes à une époque charnière. En une génération, le numérique a envahi toute notre vie, de manière visible avec les ordinateurs, mais aussi totalement insidieusement dans quasiment tous les actes de la vie quotidienne. Lors de ce Café Démocrate, je vais essayer de restreindre le sujet à la propriété intellectuelle, qui n'est qu'un tout petit bout de la mutation numérique de notre société. Mais ce petit bout, notamment dans son application au monde la culture présente l'avantage d'être une bonne illustration des enjeux, que l'on a du mal percevoir.

Créateur/Producteur/Consommateur, une tranche de jambon qui se rebelle

Le monde de la création s'organise autour de 3 acteurs:

  • L'auteur ou le créateur d'une œuvre.
  • Le producteur ou facilitateur, qui est intimement lié au distributeur commercial.
  • Le "consommateur" qui regarde, écoute, touche, achète la création.

Or l'avènement du numérique ne pose pas de problème au premier et au troisième, mais uniquement au second. En effet, la création qui peut s'exprimer par un résultat numérique peut passer directement du créateur au consommateur. Les intermédiaires redeviennent des facilitateurs, facultatifs, et donc leur rémunération devient également facultative. On image facilement qu'ils n'entendent pas se laisser déposséder de cet avantage sans réagir !

Une génération qui ne connaît pas d'autre modèle que le partage et la pseudo gratuité.

Les générations d'avant internet (1995), grosso modo les + de 30 ans sont capables d'imaginer la société sans le numérique. L'économie de la possession d'un bien culturel leur est naturelle. Lorsque l'on achète de la musique, c'est avant tout sous la forme d'un disque. Les autres moyens ne sont que des dérivés. Ces générations acceptent donc sans rechigner les contraintes d'unicité de droit sur un bien culturel.

Pour les nouvelles générations, qui ont grandi avec le numérique, ce concept d'unicité d'un bien culturel est obsolète, et incompréhensible. Pourquoi un fichier que l'on peu dupliquer à l'infini sans altération de l'original devrait avoir de la valeur ? Dans un monde numérique, comment comprendre le concept de vol sur un objet que l'on peu dupliquer ? Partager une chose sans valeur est donc naturelle, pourquoi cela devrait-il est un crime ?

Parce que nos dirigeants sont tous d'une génération qui ne perçoit pas cette évolution, les démarches engagées par les pouvoirs publiques dans le domaine de la culture consistent à criminaliser une partie des nouveaux usages que nous offre la technologie numérique. Les échelles de valeur dans le monde numérique ont changées, mais ils ne s'en rendent pas compte (du moins la majorité).

Le copyright numérique, un concept très abstrait

Il n'y a pas que la technologie qui introduit des changement. Le droit aussi. Un objet numérique peut disposer de plusieurs licences d'utilisation, qui chacune représente un usage différent du droit d'auteur. Contrairement au monde réel où la propriété et donc l'usage d'un objet est unique, dans le monde numérique, il est possible de dupliquer l'objet, son usage et sa propriété: il est ainsi possible d'être l'auteur d'une photo et d'en disposer de tous les droits, tout en donnant les droits à une autre personne (morale ou réelle). C'est ainsi que fonctionne les réseaux sociaux, qui s'arrogent un droit de propriété de vos photos, sans pour autant vous en déposséder.

Les nouvelles formes de créations censurées

La création numérique a également démultipliée les possibilités de remix d'autres œuvres pour en créer une nouvelle. Le visuel de ce café démocrate en est un exemple:

  • Une image d'un film célèbre qui se passe dans un univers numérique, Matrix. Cette image a été retravaillée par un contributeur d'un forum, qui n'en donne pas la source, et modifié par moi pour obtenir la bonne couleur.
  • Une magnifique photo portant le nom de "Le pouvoir des mots", qui est disponible en libre usage.

J'ai combiné 2 œuvres qui sont chacune porteuse d'un message, dans une troisième porteur d'un nouveau message. cette nouvelle œuvre qui est un remix des 2 précédentes est une création. Cependant, les lois de la propriété intellectuelle font potentiellement de moi un contrefacteur, et donc un hors la loi, puis que je ne peux pas prouver que j'ai le droit d'utiliser la première image.

Il existe au Canada en ce moment un débat sur un assouplissement du droit, pour permettre la copie pour la création. Au Etats Unis il existe le "fair use". Mais rien de tel en France, si ce n'est peut être le droit de citation.

Des modèles économiques à construire.

Et là ce pose le problème de la rémunération des auteurs et créateurs. Dans le modèles antérieur, à chaque exemplaire une part de du produit de la vente revenait à l'artiste. Dans un système de copie illimité et de remix, comment assurer une rémunération à l'artiste ?

Aucun modèle économique de la création qui soit satisfaisant n'a encore émergé. On peut citer quelques exemples:

  • La licence globale (principe de la redevance TV ou de Deezer),
  • Les taxes sur le volume de données téléchargées (principe du minitel),
  • La publicité incluse (Mc Do dans le 5ème élément),
  • Le financement de la création par les fabriquant d'appareil (ex:lecteur MP3 préchargé) ou hébergeur (Dailymotion partage ses revenus publicitaire avec certains contributeurs).
  • La transformation du disque en support publicitaire pour les spectacles et émissions télévisées,
  • ...

Les politiques, leur perceptions et propositions.

HADOPI, LOPSI, ACTA...

http://www.laquadrature.net/fr/acta

Conclusion

Le numérique n'introduit pas des évolutions progressives comme toutes les autres technologies avant lui, sur une ou plusieurs génération. Les mutations qu'il insuffle à notre société se font en quelques mois, et nous vivons une époque charnière. La culture et le milieu artistique sont eux aussi confrontés à ces mutations ultra rapide, avec comme enjeux centrale la propriété intellectuelle, héritage obsolète ou précurseur, selon comment on l'aborde, mais qui lui aussi est en pleine mutation.

L'éviction des producteurs dans une partie du processus de création/consommation culturel est la source de tous les projets liberticides autour de la problématique du droit d'auteur. Les enjeux économiques sont aux manettes. Comme toutes les évolutions technologiques (imprimerie, cinéma parlant, télévision, disque, cassette...) le monde de la création a su s'adapter et le monde économique avec. Il faut laisser émerger les nouveaux modèles de création, de consommation et de monétisation de la culture, et pas les censurer.

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

vendredi 17 février 2012

Le parasitage de logiciels libres, nouvelle saloperie en devenir

Je découvre via twitter que certains sites de téléchargement dit gratuits, repackagent des logiciels libres[1] pour y inclure des logiciels parasites[2].

C'est à dire que les auteurs de ces logiciels qui ont délibérément décidés de ne pas inclure ces logiciels parasites qui pourraient pourtant leur rapporter de l'argent, se retrouvent avec des versions de leur programme tout de même parasité, et en plus au bénéfice de tiers, qui bien entendu ne reversent pas un centime à l'auteur, tout en bénéficiant de la notoriété du programme.

Le détail sur le site de l'auteur du programme Notepad++, célèbre éditeur de texte utilisé par beaucoup de développeurs[3]

Pour éviter cela, ne téléchargez pas depuis les sites comme 01Net ou Clubic, et préférez toujours télécharger vos logiciels depuis le site des auteurs. Ils contrôlent sur leur site le lien de téléchargement et en plus vous avez toujours la dernière version.

Notes

[1] La caractéristique des logiciels libres, c'est que le code source est donné, donc n'importe qui peu le modifier. Ils sont en général gratuits, et beaucoup de très grande qualité, donc avec beaucoup de succès.

[2] Typiquement, les parasites les plus fréquents sont des barres dites d'outils qui s'installent dans le navigateur web, ou des antivirus en période d'essai.

[3] Pour ma part je m'en sert en complément d'Eclipse.

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

mardi 7 février 2012

Internet est la meilleur ou la pire des chose

Matthieu Lamarre a twitté les propos suivants de François Bayrou lors de la 2ème conférence sur l'agenda2020 sur le thème de l'éducation et l'instruction:

"Internet est la meilleure chose au monde pour un esprit construit et actif, la pire pour un esprit déconstruit et passif"[1]

Je l'ai lu à mes enfants, comme point de départ pour leur en remettre une couche sur l'usage du net et expliquer pourquoi ils n'étaient pas totalement libre d'utiliser internet aujourd'hui comme bon leur semble. J'ai personnellement fait le pari de ne pas mettre de contrôle parental sur l'ordinateur qu'ils utilisent[2], hormis un plugins sur le navigateur pour les protéger de sites notoirement inappropriés[3].

Il est évident qu'une protection aussi légère implique qu'ils soient sensibilisés pour être attentif aux dangers du net. J'utilise l'analogie avec la rue: aujourd'hui à 10 et 11 ans, mes enfants vont seuls à l'école ou chez leurs amis proches, l’aîné prend le bus pour aller au sport. Cette liberté est venue progressivement, tout comme l'usage du net[4] et reste encore limité, puisqu'ils ont obligation de nous permettre de savoir à tout moment où ils sont. J'ai ajouté que le net c'est comme la rue, avec un facteur 10: ce peut être 10 fois plus dangereux ou 10 fois mieux, car si on y réfléchi un peu, on peut rencontrer beaucoup plus facilement des gens[5] donc on multiplie d'autant les risques ou les chances lors de ces rencontres virtuelles.

Bien que fils et fille d'un geek, mes enfants font un peu figure d'arriérés numériques par rapport à certains de leurs copains ou copines. Pas de compte Facebook, une adresse email pour l’aîné que depuis 1 mois et des livres en vrai papier. Les écrans connéctés sont de très puissant outils, des leviers pour la connaissance ou l'épanouissement. Mais ils peuvent aussi être une machine à abrutir ou une source d'insécurité redoutable.

Notes

[1] Lire l'article de Numérama.

[2] Vu l'usage intensif que mon épouse et moi faisons de l'ordinateur, mes enfant on une machine qui leur est dédiée.

[3] A ce jour il n'a jamais fonctionné car leur usage ne les fait pas aboutir sur des sites douteux pour le moment.

[4] Au début, l'ordi de mes enfants n'était pas connecté à internet.

[5] La sensation d’anonymat et de distance fait tomber les barrière que l'on a normalement dans la rue lorsque l'on croise quelqu'un: vous ne proposez pas à n'importe qui de devenir votre amis, sur le net si.

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

vendredi 3 février 2012

Un machin de plus sur ce blog

Comme s'il n'y en avait pas déjà assez ;)

J'ai changé la manière de présenter mes twitt et retwitt sur la droite de ce blog. Je sais pas si c'est plus pratique ou pas, on verra à l'usage, mais cela me semble un petit peu mieux intégré et plus facile. L'ancien widget d'affichage des twitt est tjs là en bas à gauche.

Autre nouveauté, le "Made in Bayrou", un réseau de blogs soutenant la candidature de François Bayrou. Ceux là sont à gauche[1]. Et comme je suis pas chien, ils ont même des liens en plein vers leurs billets pour améliorer leur référencement[2].

Notes

[1] A droite ce que je fais et à gauche ce que je regarde ailleurs, enfin à peu prêt.

[2] Bon je suis pas super référencé mais comme je m'en fout, autant partager.

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

lundi 9 janvier 2012

De l'art du buzz au compte goute

Avec son parc de 4.2 million d'abonnés à l'ADSL, chaque abonné correspondant à un foyer, Free dispose d'un canal d'auto-publicité qu'il ne s'est pas privé d'utiliser. Depuis vendredi, à chaque allumage d'une Freebox, un message rappel l'arrivée d'une offre Freemobile et de la nécessité de demander à son opérateur de téléphonie mobile le numéro de ROI permettant la portabilité du numéro.

Cela fait bientôt 2 ans que l'on sait que ce nouvel opérateur va arriver. Un an que la date d'arrivée est pressentie à 1 mois prêt. Trois mois que le net bruisse d'une date d'ouverture au publique, entre novembre et janvier. Une date, le 12 janvier connue depuis l'été dernier comme date butoirs de mise en service imposé par l'opérateur des télécoms. Bref, le suspense touche à son terme.

Le geek que je suis est comme les autres, fébrile à l'attente de cette offre de Feemobile. Dans mon foyer, c'est 3 cartes sim que le nouvel opérateur devrait engranger, et même si les autres opérateurs devaient s'aligner, juste parce qu'ils se sont goinfrés sur notre dos pendant plus de 10 ans. Si je compte les parents et beaux parents, c'est à minima 5 sim potentielles de plus.

Et sincèrement je m'en fiche d'essuyer les plâtres de cette nouvelle offre de téléphonie, je ne pense pas que ce puisse être pire que Bouygues télécom, dont la 3G marche une fois sur 5, le réseau couvre à peine la télécom valley (Sophia Antipolis), sans compter les zone de non couverture[1].

Free je t'attend de pied ferme !

Note

[1] Même en Thaïlande la couverture était plus homogène, pour un prix dérisoire.

Partager Partager ce billet sur les réseaux sociaux

- page 5 de 10 -