Presse et média

Revue de presse et commentaire sur l'actualité lu dans la presse

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mardi 29 novembre 2011

Couverture par France 3 de la déclaration de candidature de Morin

Je ne suis pas un fan, loin s'en faut, d'Hervé Morin, mais j'ai été quelque peu choqué par la manière dont le journal de Soir 3 a présenté sa déclaration de candidature pour la présidence de la république.

Dans ce reportage, il n'a quasiment pas été visible à l'image. Sa prise de parole diffusée restreinte à la phrase "ici dans ma terre natale" ou presque. François Bayrou qui critiquait la pertinence de sa candidature a bénéficié d'un temps d'antenne plus long que le candidat sur un sujet qui lui était pourtant destiné.

Et c'est la journaliste qui a lu 2 ou 3 des propositions phare d'Hervé Morin.

Sincèrement, cela me choque. Que sa candidature soit légitime ou pas, ce traitement médiatique est méprisant. Ne sont-ils pas capables à France 3 de faire un petit montage de sa déclaration de campagne pour en extraire les points clés ?

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jeudi 22 septembre 2011

On ne peut pas le dire...

Voilà bien une prise de parole singulière de François Bayrou qui nous apprend qu'il a été approché par des porteurs de valises, mais qu'il ne les dénoncera pas afin d'éviter un incident diplomatique.

Comme Hugues Serraf dans son billet François Bayrou, Luc Ferry : « Je sais tout mais je ne dirai rien », j'ai un peu du mal à comprendre. Soit il ne dit rien soit il dit tout.

Je pourrais cependant faire des supputations du genre "si un de ces porteur de valise se retrouve prochainement devant la justice et lâche qu'il a rencontré Bayrou", il vaudrait mieux qu'il l'ai annoncé avant, plutôt que de se prendre la boule puante dans la figure durant la campagne. Vu comment la campagne est partie, mieux vaut prévenir que guérir. Que voulez-vous, j'ai tendance à défendre Bayrou.

Cependant il n'est pas le seul à faire des cachoteries. Je papotais hier soir avec un journaliste qui expliquait qu'il y avait des informations susceptibles "de faire tomber" une personnalité politique et qu'elles n'étaient pas toutes bonnes à publier. Certaines même ayant été publiées, faisant pshitttt. On se souviendra par exemple que tous les média connaissaient l’existence de la fille de Mitterrand mais n'en parlaient pas.

Sans aller chercher des choses graves passibles de poursuites judiciaires, nous avons tous des bribes d'informations sur untel ou unetelle, personnalités influentes. La mise en réseau de ces bribes, qui est le travail journalistique, pourrait en faire émerger des histoires pas très heureuses.

Je pense qu'avec l'accessibilité à internet pour le plus grand nombre[1] et le développement des réseaux sociaux, la mise en réseau de ces bribes d'info va se découvrir de nouveaux outils. L'information cachée risque de le rester de moins en moins.

Notes

[1] Certe tout le monde n'a pas accès à internet, il existe une fracture numérique, mais la portion de population connectée est grande.

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mardi 28 juin 2011

A quoi servent les primaires ?

A part à occuper l'espace médiatique, je vois pas. Les candidats sont choisis soit par l'appareil du parti, soit par les média, même pas par les militants.

Chez les Verts, les média et la direction du parti avait fait sont choix. Sur 4 candidatures, seules 2 avaient leurs grâces et j'ai pu lire que les militants s'interrogeaient sur la candidature qui passait le mieux dans les média. Pour ce qui est de l'adéquation avec le projet...

Au PS, il n'en reste plus que 2, tous les autres ont été médiatiquement laminés. Or, comme la primaire socialiste est ouverte aux non adhérents du PS, les électeurs de ce scrutin un peu spécial vont forcément s'exprimer sur les figures médiatiques, les autres n'étant connus que par les militants. Donc le candidat PS qui sortira de ces primaires aura été choisi par la direction du parti et par les média.

Rappelez moi par qui sont contrôlés les principaux média en France ?

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vendredi 28 janvier 2011

Un exemple de démontage d'une bulle médiatique

Ce matin, sur France Inter, l'invité de Patrick Cohen, Boutros Boutros-Ghali a méticuleusement démonté tous les messages que nous véhiculent les média ces derniers jours au sujet des évènements qui se déroulent en Égypte. Simple et efficace :

  • Non les mouvements de rue n'ont rien à voir avec ce qui s'est passé en Tunisie. Ce sont les média français sensibles aux évènement tunisiens qui font le lien. Les manifestations et défilés existent depuis des décennies en Égypte.
  • Non le président égyptien n'est pas en difficulté politique, car il est aimé par une grande majorité d'égyptiens.
  • Non, Mohamed ElBaradei le prix nobel de la paix n'a aucune chance car il n'existe pas politiquement dans son pays.

En quelques phrases, Boutros Boutros-Ghali a démonté les socles des agitations médiatiques parisienes. Je ne sais pas s'il a raison, mais c'était exemplaire.

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mardi 2 novembre 2010

Beni oui, oui

Une fois n'est pas coutume, je ne suis pas d'accord avec le Boss du MoDem. François Bayrou a présupposé que le petit Journal de Canal+ pouvait avoir une démarche voulant favoriser les gros partis politique lorsqu'il se moque du MoDem : http://www.ozap.com/actu/francois-b...

Pour ma part je pense que ce propos est faut. Le petit journal tape allègrement sur tout ce qui bouge, notamment lors des conférences de presse et évènements médiatiques politiques officiels. Comme le Mouvement démocrate se met à faire des conférences de presse (enfin) et organise des évènements médiatiques (l'Université de rentrée en est un) donc il se fait cassé comme les autres, et c'est tant mieux.

Notons que si le MoDem était montré dans le petit journal à auteur de son poids électoral, cela ne risquerait pas de faire beaucoup d'images :(

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lundi 4 octobre 2010

Les corps constitués ne suivent pas

Je suis retombé sur un ancien billet de Novövision : La fatigue du blogueur, Hadopi et le grand malaise social qui vient et j'ai été interpellé par la citation de Versac :

Cette absence de mobilisation est symptomatique, non de la déshérence des internautes, mais de l’atonie des corps constitués, des intermédiaires de représentation, des syndicats et associations, qui, pour la plupart, ne sont pas à la recherche de soutiens populaires, d’appels à mobilisations. C’est également symptomatique d’un corps politique également assez protégé de l’opinion, et attendant plus de son leader politique que des citoyens mobilisés. A force de blocages, de manque d’ouvertures, d’autisme, les corps constitués anéantissent l’espoir des citoyens que leurs mobilisations puissent parvenir à quelque chose. La lassitude est forte.

Un an après, on note une légère inflexion des médias qui puisent sur le net et dans la blogosphère une partie de leur support éditorial. Cela reste cependant limité à des domaines superficiels la plus part du temps comme des vidéos amateur ou des polémiques décalées, voir outrancières.

L'émergence de média "respectables" sur le web donne un peu la parole au net, mais cela reste encore limité au microcosme médiatique parisien ou a des initiatives expérimentales non financées (comme Hyperlocalnews). On revient toujours au problème du financement de la production d'information.

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lundi 27 septembre 2010

Silence médiatique, un air de déjà vu...

Et voila, l'Université de rentrée du Mouvement Démocrate s'est terminée hier, mais rien dan les média nationaux :

  • Journal de Soir 3 hiers soir, une longue interview de Xavier Bertrand dans une nouvelle rubrique politique du journal, mais rien sur les propos de Bayrou tenu lors de son discours de rentrée.
  • BFM et Itélé n'en parlaient plus hier soir non plus dans leur flash télévisés.
  • France Inter ce matin est revenu sur la "polémique"[1] sur les primaires du PS, commencée vendredi dernier.
  • France info pas un mot non plus.

En 2006, le même blackout était observé à l'endroit de François Bayrou, les média nationaux se délectant des petites phrases de Ségolène Royal sur la bravitude.

Heureusement que les média régionaux en ont parlé. Un petit reportage sur France 3 Provence m'a un peu réconforté, même si tout ceci est du déjà vu.

Notes

[1] Ahhh que ce mot plait aux journalistes :(

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mercredi 23 juin 2010

Stéphane Guillon et Didier Porte : foutez moi ça dehors

Quelle tristesse lorsque je lis les propos de Jean-Luc Hees, le patron de Radio France dans l'interview donné au monde :"Quel patron d'une grande entreprise accepterait de se faire insulter par un de ses salariés sans le sanctionner. [...] L'humour ne doit pas être confisqué par de petits tyrans. [...] Je considère que cette tranche d'humour est un échec. Elle a montré une grande misère intellectuelle dont je ne m'accommode pas."

Philippe Val, le directeur de l'antenne de France Inter parlait de l'actionnaire en faisant référence à l'état pour une radio publique, en s'étonnant que les humoristes (ou les chroniqueurs) ne l'épargnent pas, sous entendant par la même qu'ils doivent être révérencieux, ce qui est affligeant et montre bien où en est l'indépendance des média, même publiques, face au pouvoir politique. Honnêtement, vous écouteriez une radio qui n'égratignerait jamais l'état ?

Je suis triste de constater ainsi, ouvertement, la mise au pas de la radio que j'aime, radio qui grâce à sa diversité arrivait encore à être un peu libre. Il faut maintenant qu'elle soit dans le concert médiatique ambiant au lieu de cultiver sa différence. Va-t-il nous rester un espace médiatique libre ? Faisons un petit bilan, combien reste-t-il de sources d'information libres professionnelles de toute pression politique en France :

  • Le canard,
  • Mariane
  • Mediapart
  • Arrêt sur image
  • Rue 89

Les 3 derniers n'existant que sur le net plus ou moins péniblement, leur financement étant très fragile.

Qui lit ces média : une minorité. Heureusement que la blogosphère fait caisse de résonance de ces sources libres, mais cela reste encore peu de chose face aux média de masse. Le problème, c'est que sans financement, la production libre risque de se tarir, or notre démocratie[1] a besoin d'information libre.

Il faut "sanctuariser" comme aime à le dire Bayrou, le financement et l'organisation des média publiques pour leur assurer une totale liberté vis à vis des puissances de l'argent et du politique. Avec un budget quinquennal au minimum, et une séparation total de l'exécutif du politique, il devrait être possible de ne plus assister à de tel histoire de remerciement de chroniqueurs qui ne plaisent pas à notre bon roi. L'état ne doit plus jamais être considéré comme un actionnaire des média publiques. Ces média appartiennent aux français, à tous les français qui les financent et non à des politiques en CDD.

Didier Porte : son site web

La dernière chronique de Stéphane Guillon

Notes

[1] Je vous concède, elle est très malade et ressemble de moins en moins à une démocratie.

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lundi 21 juin 2010

Cirage de pompe et décadence médiatique

Il n'est nul besoin d'être un fin analyste pour savoir que nos média sont loin, très loin d'être indépendants. Quelques liens pour l'illustrer :

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mercredi 28 avril 2010

Picorage : Media rentable ?

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dimanche 18 avril 2010

A trop se raprocher du roi soleil, les médias se brulent

Reportage de la TSR sur les rapports des médias avec le président de la république.

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vendredi 16 avril 2010

Publicité inside

Un court métrage de 16min construit avec près de 2500 marques, trouvé sur le blog d'Alicia dans le billet Logorama.


Logorama : Court-Métrage - Version Intégrale (VF/HD)
envoyé par LeBlogDuCinema.

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lundi 30 novembre 2009

Le format livre est-il toujours adapté au nouveau média livre

Je développe une idée que j'ai évoqué dans un commentaire d'un billet de Thierry Crouzet, les internautes sont ils des faineants

Je pense que ce n'est pas le même publique qui lit les textes courts et les textes long. Et lorsque c'est la même personne, elle n'est pas dans le même mode de fonctionnement.

<mavie> Lorsque je lit un livre, je suis aujourd'hui frustré de ne pas pouvoir trouver des liens, réagir, extraire, noter, citer. Le fonctionnement façon blog m'a rendu de moins en moins patient et je ne lit quasiment plus de livre. Je les achète et ne les fini pas alors même que je dit qu'ils sont super.</mavie>

Il manque un format intermédiaire entre le blog et le livre. Je me demande si un blog par œuvre ne pourrait pas être un début de réponse, avec une publication sous forme de feuilleton, et un système de commentaires à 2 niveaux (ou plus), un pour l'actualité du texte et un autre pour le fond.

Bien sûr je reste encore sur la forme du blog comme référence, et peut être faudrait-il inclure les autres forme de média. Cependant, lorsque l'on parle d'écrit long, je pense qu'il faut éviter les média instantanés comme Twiter et autre Facebook. Une des forces du blog est la pérennité des publications. Elles forment le corps du blog, autour du quel gravitent les commentaires, les indexes, les mots clé, les outils d'export... Il est donc aisé d'imaginer un mécanisme similaire au blog pour publier un livre. L'œuvre de base constituant le corps, l'architecture, la référence. Les versions alternatives, les digressions, l'interactivité avec les lecteurs, les liens viendraient simplement se greffer dessus.

Cela pourrait même aboutir à des œuvres multi-sujets comme les romans dont on est le héros. Une trame de fond et des digressions voir des liens vers d'autres œuvres du même auteur ou d'autres auteurs. On reste dans l'idée du web.

Cette approche nécessite soit des lecteurs connectés, soit une lecture à un instant T qui pourrait différer à T'. Je pense que la génération des livres aura du mal à s'adapter à une œuvre mouvante et se retranchera sur le corps de base de l'œuvre, là où il est probable que les nouvelles générations, plus enclintes au zapping se retrouveront plus facilement dans l'univers multidimensionnel qui graviterait autour de l'œuvre.

Pour les auteurs, on retrouvera probablement la même fracture générationnelle, quoique depuis tjs on a dans les livres ou les œuvres cinématographique des auteurs qui essaient de sortir de la narration linéaire, en présentant notamment plusieurs lectures du même évènement.

La chose existe déjà avec les jeux vidéo. On voit ici converger les différents supports : le film et le livre dans leur organisation linéaire d'une part, et le blog et le jeux vidéo dans leur cheminement éclaté. La prochaine forme de création sera quelque part entre ces extrêmes.

Tout ça c'est bien beau, mais cela ne dit pas comment ils vont manger ces créateurs...

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vendredi 23 octobre 2009

Les média réagiraient-ils ?

Retour sur un de mes commentaire au billet d'Eric : L'information derrière l'information.

Comme certains commentateurs je me méfie de toutes les théories du complot, car la nature humaine étant complexe, il est aisé de devenir révisionniste pour à peut près n'importe quoi. La communication de l'ère Srkz étant marqué par la manipulation des média il n'y a qu'un pas à franchir pour finir par croire que l'ampleur prise par l'histoire autour de la nomination[1] du prince Srkz serait l'arbre qui cache la forêt.

Il m'apparait cependant que cette sur-réaction des média n'est peut être juste qu'une histoire de goutte d'eau qui fait déborder le vase. On a vu l'année dernière un commencement de retournement des média, ou du moins des journalistes qui commençaient à exprimer leur exaspération d'être manipulés par les communicants de Srkz, sans pouvoir réagir, coincés par les impératifs économiques et la frénésie médiatique.

C'est très subjectif, mais en tant que fidèle auditeur de France Inter, je perçois une espèce de radicalisation anti Srkz des journalistes depuis le printemps. De moins en moins d'information liées à l'action du gouvernement sont présentées de façon neutre.

Nous assistons peut être à un rejet brutal du petit monde médiatique devant l'énormité de la nomination du prince, le seuil de tolérance est dépassé et l'empilement des frustrations des journalistes s'est peut être cassé la figure.

La charge contre les journalistes des chiens de garde de la Sarkozy en est peut être une autre illustration, même s'il ne faut pas écarter que ce ne soit qu'un simple contre feu.

Je craint personnellement que l'on passe d'un extrême à l'autre, un peu comme si les média avaient une revanche à prendre. Rassurons-nous, cependant, le monopole médiatique local dispose encore de beaucoup trop de contrats publicitaires avec le conseil général ou la ville de Nice pour changer de ton à l'endroit du pouvoir. Nous sommes trop loin de la turbulente capitale, même si les vaguelettes pourront un jour finir par nous atteindre[2].

Notes

[1] Je dis bien nomination et pas élection, délibérément.

[2] Ne perdons pas espoir, certains disent que ça bouge déjà...

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samedi 5 septembre 2009

On le sais, mais c'est attristant ce blackout médiatique sur le MoDem

Comme je n'ai pas pu aller à La grande Motte pour l'université de rentrée, je me suis rabattu sur la télé pour voir un peu si on parlerait du MoDem dans les émissions régionales de France3. Grâce à la Freebox, il est possible de consulter les éditions régionales des autres régions.

Dans l'édition Midi Pyrénées j'ai entendu parlé du PRG à la Rochelle et de l'UMP à Seignosse, qui n'est pas plus que la Rochelle dans la région Midi Pyrénées. Dans l'édition Côte d'azur on a entendu un interview de Renaud Muselier qui nous annonce que Robert Falco serait la tête de liste UMP pour notre Région PACA, et que le MoDem se réuni dans Hérault sans même une image ou une citation.

Je ne comprend pas cette manière de faire. N'y a-t-il pas des choses intéressantes à glaner lors de ces réunions politiques ?

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mardi 23 juin 2009

Sondage et Bayrou

La réaction exacerbée de François Bayrou lors des derniers jours de la campagnes pour les européennes au sujet des sondages m'interpelle. Il s'est essayé encore une fois à la victimisation. Cela a fonctionné lors de la campagne présidentielles, mais cette fois-ci, il s'est planté. Il expliquait que les sondages étaient manipulés pour provoqué artificiellement des mouvements d'opinion.

En effet, les sondages qui nous sont proposés par les instituts, annoncent des marges d'erreur estimées à 3%. Ce qui veut dire que les demi point de variation dans un sens ou dans l'autre sur lesquels les journalistes bâtissent des chroniques et des spéculations sont totalement du ressort de la correction appliquée par l'institut de sondage.

Il est donc possible,de créer artificiellement des tendances haussières ou descendantes tout en restant dans la marge d'erreur, sachant que les média ne s'encombrent pas de la marge d'erreur, ni même la majorité de leurs lecteurs, auditeurs ou spectateurs. C'est de cette "manipulation" que Bayrou voulait parler, soupçonnant que, comme pour la présidentielle avec son propre score, les intentions de vote pour le MoDem auraient d'abord été surévaluées pour ensuite être décrites à la baisse pendant plusieurs jours, permettant aux média de marteler une baisse des intentions de vote. La répétition médiatique, influençant les sondages, les sondages influençant les électeurs[1]

François Bayrou s'est excusé auprès des instituts de sondage de les avoir mis en doute avec autant de virulence. Mais ne nous leurrons pas, les sondages sont une arme pour manipuler l'opinion. Elle n'a peut être pas été utilisée cette fois-ci, mais elle le sera...

A lire pour compléter : Sondages et trucages : Opinion Way.

Notes

[1] Ce n'est pas quantifiable, mais le vote se détermine aussi par rapport au vote des autres, donc aux pronostiques des sondages.Nous sommes, et c'est humain, assez moutonniés.

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vendredi 5 juin 2009

C'est tout ?

Tout ce buzz pour ça ? Non sérieusement, c'est tout ?

Je n'ai pas regardé l'émission à vous de juger, et à en lire le compte rendu dans Marianne, je n'ai rien perdu. Et donc ce matin, tous les médias bruissent au sujet de nom d'oiseaux qui auraient fusés.

La campagne est bien atone pour qu'il n'en reste que ça. Interpellé par un sympathisant ce matin au téléphone, puis par mes collègues de bureau, je me demandais ce qu'avait bien pu dire Bayrou de si terrible. On gardera de la fin de cet extrait l'idée émise par les 2 hommes de travailler ensemble. Beaucoup de bruit pour pas grand chose.

Sur le sujet :

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