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mercredi 30 novembre 2011

Qui a dit qu'il n'avait pas de proposition

En ce moment, il est de tous les média et plutôt pas mal. Et j'ai noté qu'il a fait évoluer sa stratégie de communication depuis l'été dernier. Dans chacun de ses interview, il s'attache à faire des propositions de ce qu'il mettrait en œuvre s'il était aux affaires, toujours en étant extrêmement pragmatique. Je suppose que cela a été sa ligne directrice lorsqu'il a rédigé son dernier ouvrage "Etat d'urgence" et qu'il l'a adopté pour que l'on arrête de lui dire qu'il ne propose rien et ne fait que dénoncer.

Dans cet interview donné aux journalistes de la Tribune, François Bayrou dresse un bilan plutôt anxiogène à propos de l'Europe et de la situation économique, mais conclu en faisant des propositions:

L'interview de François Bayrou par la rédaction de La Tribune, à propos de l'Europe et de son projet économique

En substance:

  • Des changements institutionnels et surtout de pratiques institutionnelles de l'Europe: Il faudra un vrai président pour l'Europe, élu au suffrage universel, ou, dans un premier temps, élu par un congrès représentant à parité les parlements nationaux et européen.
  • Inventer un mécanisme de coresponsabilité, notamment sur les sujets économique et budgétaire, entre les Etats membres de la zone euro et les institutions de celle-ci.
  • Nous avons gardé le sommet de la pyramide de production, mais nous en avons perdu la base. Il faut un plan pour se remettre à produire en France, dans tous les domaines, agricole, industriel, culturel, numérique, de services. J'en viendrais volontiers à repenser un Commissariat au Plan, un lieu où tous les acteurs concernés seraient appelés à se retrouver pour définir une stratégie nationale de soutien à la production. Il faut reprendre et stabiliser notre droit du travail, inadapté, trop complexe et trop changeant.
  • TVA sociale ? Je crois au contraire de mes amis que la question du coût du travail n'est pas la plus fondamentale, et heureusement, s'agissant de la créativité du pays.
  • Sur les plus de mille milliards de dépense publique, on doit économiser 50 milliards (c'est à peine 5 %), ventilés en 20 milliards pour l'Etat, 20 milliards pour la Sécurité Sociale et 10 milliards pour les collectivités locales. S'agissant de l'IRPP, porter à 45% l'actuelle tranche à 41% et ajouter une nouvelle tranche à 50%. Augmenter le taux de TVA normal de deux points. Les niches fiscales où de 20 à 25% d'économies peuvent être trouvées.
  • L'impôt sur la fortune ? Attribuer au patrimoine, hors outil de production, un revenu théorique annuel, par exemple de 0,5%, et l'introduire dans le revenu imposable de l'IRPP.
  • La réforme des retraites est à faire, l'actuelle n'est en réalité pas financée et ne règle rien à long terme. Je souhaite aller vers un régime par points, individualisé, à droits acquis reconnus.
  • Nucléaire ? La première menace, c'est celle du réchauffement de la planète par l'émission de gaz à effet de serre. Je considère le nucléaire comme une bonne énergie de transition entre la situation actuelle et l'énergie la plus décarbonée possible dans trente, quarante, cinquante ans. Il faut donc organiser un débat national autour du « mix » énergétique.
  • Hadopi ? Je n'ai jamais cru à Hadopi. L'idée d'une licence globale, qui dégage une ressource chargée de compenser le manque à gagner des créateurs, a toujours eu ma préférence. Cela se fera aussi pour le cinéma.

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vendredi 7 octobre 2011

Live twitt de la réunion publique sur le PLU de St Laurent du Var du 05/10/2011

Voici le live twitt que j'ai fait lors de la réunion sur le PLU. Cela se lit de bas en haut:

Lire la suite...

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vendredi 16 septembre 2011

L'état providence à l'heure des dettes - Pierre Mehaignerie

Deuxième prise de parole de cette table ronde, Pierre Mehaignerie, ancien président du Centre des démocrates sociaux, il est membre de l'UMP depuis 2002.

mehaignerie.jpgOn m'a demandé, les journalistes, « Pourquoi allez-vous à Giens » ? Lorsque François Bayrou me l'a demmandé, j'ai répondu oui en ne demandant la permission à personne. Nous avons divergé sur la stratégie, mais pas sur le fond. Je suis venu pour réunifier la famille centriste. En 86 nous étions ouvert mais on nous a claqué la porte[1].Aujourd'hui, la famille socialiste n'est pas plus ouverte à cette alliance.

Aujourd'hui, nous avons près de 630 milliard de dépense sociale. Nous avons la 2ème espérance de vie à la retraite de 25 ans et il faut la financer.

Un article du Monde comparait les salaires des enseignants français et allemand et concluait à une différence de 20%. Cependant, le salaire indirect en France est 20% plus élevé qu'en Allemagne (32% en Allemagne, pour 53% en France). Notre pays se caractérise par un salaire direct plus faible, et un salaire indirect plus fort.

En France les prestations sociales servent à corriger les inégalités au lieu que ce soit l'impôt. Il y a un problème d'inefficience. La décentralisation devrait permettre d'introduire de la responsabilité.

Comment inciter au retour au travail (work fare) ? Une société d'assistance n'est pas favorable à la dignité. Comment redonner le goût au métier de l'industrie, par exemple, seulement 5 candidats dans un nouveau BTS maintenance industriel.

Comme Bayrou, je soutient que les 5.4% de cotisation familiale doivent aller vers l'impôt sur le revenu pour assurer la compétitivité de notre pays. Il faudra aussi travailler plus, en France nous travaillons en moyenne[2] 1568h/an, pour 1661 en Allemagne et 1840 dans les pays nordiques.

Nous avons pourtant tous les atouts d'une grande puissance. Lors d'une rencontre à Londre, Gordon Brown nous demandait à notre délégation (qui comportait N. Sarkozy) « expliquez moi le pessimisme français ». La France est la seule à avoir de grandes entreprises (avec l'Allemagne), un fort taux d'épargne, et avec la population vieillissante, du soleil... si l'Angleterre avait tout ça ce serait le bonheur.

Notes

[1] Il parle des socialistes.

[2] Chiffres corrigés en allant sur le site du JN car ils me semblaient faux.

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L'état providence à l'heure des dettes - Robert Rochefort

salle.jpg

Première table ronde de l'après midi qui suit un discours d'accueil du président des Jeunes Démocrates, François Xavier Pénicaud et du secrétaire du Mouvement Démocrate, Marc Fesneau[1].

Robert Rochefort qui a organisé et anime cette table ronde fait la présentation des invités et souligne que les 2 mots clés de ce titre sont au cœur des préoccupation de notre mouvement, et ancré dans notre famille politique depuis très longtemps.

Depuis 40 ans, près de 30 plans de sauvetage de la sécu ont été lancés, avec souvent des centristes pour les mettre en œuvre. Mais reconnaissons que ces plans ont beaucoup été du bricolage, pour sauver quelques millions par ci ou par là, fait sur le coin d'un bureau ministériel le soir, sans une vision globale.

Il y a 30 ans, la sécu n'avait pas le droit à la dette, et déjà à l'époque il y avait des angoisses chaque années pour savoir comment financer les hôpitaux. Et puis ont été créer des mécanismes qui permettent à la sécu de s'endetter.

Aujourd'hui, nous voulons être responsable, et il va falloir faire des efforts. Les décisions seront difficiles. Il faudra récupérer des recette supplémentaire et être vigilant sur les dépenses.

Il faut inventer un management de la dépense sociale et pas seulement comptable[2]. C'est une conception bien étrange de croire que l'on responsabilise les citoyens en augmentant le tiquet modérateur ou en donnant des primes ou des sanctions financières aux médecins.

La protection sociale a été faite avec les partenaires sociaux, malheureusement, la réforme des retraite a été faite sans eux[3].

La stigmatisation des chômeur qui seraient des fainéant est insupportable[4]. Nous voulons une protection sociale qui soit un ferment social et non qui stigmatise certains.

Notes

[1] Voici quelques notes prises à la volée, donc forcément imprécises et non exhaustives.

[2] J'adore cette assertion, c'est ça la politique. La politique ne peut pas se contenter de faire de la comptabilité, c'est pas pour ça que l'on vote, il y a des fonctionnaire nettement plus compétents que nos élus pour la compta.

[3] Et pas qu'elle...

[4] J'ai pas réussi à noter le mot, donc c'est le mien.

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mardi 10 mai 2011

Une petite réflexion sur le nucléaire

cedric-augustin.eu.jpgJe disais il y a peu que j'étais bien en peine d'avoir une idée tranchée sur la question de l'énergie nucléaire.

J'ai discuté il y a peu avec une connaissance qui travaille dans ce domaine, qui évoquait les futurs centrales nucléaires qui viendront remplacer dans quelques temps celles que nous utilisons et qui se rapprochent de leur fin, quant elle n'est pas déjà dépassée.

La logique consisterait à promouvoir les surgénérateurs qui présentent l'avantage de produire beaucoup plus de calories pour des quantités de combustible fissible (et donc de déchet) nettement moindre (un facteur 100 est cité dans l'article de wikipédia), avec en prime, la possibilité d'utiliser comme combustible complémentaire des déchets des centrales nucléaires actuelles, offrant un moyen de les retraiter pour certains de ces déchets.

Bref que du bonheur ces surgénérateurs.

Sauf qu'il y a eut l'accident au Japon qui nous rappel cruellement que non seulement les hommes sont faillibles, mais qu'en plus il y a toujours un scénario improbable qui le devient lorsque l'on combine plusieurs problèmes ou qu'ils se produisent en chaine.

Et là, je lis, toujours dans l'article de wikipédia, que les modèles de surgénérateurs étudiés en France utilisent comme liquide caloporteur du sodium liquide[1]. Pour ceux qui ne le savent pas, le sodium est un élément qui lorsqu'il est pur réagit très violemment avec l'oxygène de l'air et surtout avec l'eau. Autant dire qu'en cas de pépin en chaine dans une centrale utilisant ce genre de produit, il n'est pas question d'en balancer quelques kilo dans un coin, le temps de réparer, comme les japonnais l'on fait en libérant dans l’atmosphère ou la mer quelques tonne d'eau radioactive, histoire de gagner du temps pour remettre le patatras en route[2].

Ma question de novice fut "mais avec l'accident qui vient d'avoir lieu, il n'y a pas de remise en cause du choix du liquide caloporteur ?" Hésitation de mon interlocuteur. Il n'en a pas entendu parlé[3]. Dans d'autres pays on utilise des métaux moins risqués que le sodium comme liquide caloporteur, tels que le plomb, et je me demande comment on arrive en France à faire des choix aussi risqués.

Et là je me dit qu'entre les intégristes de la suppressions des centrales nucléaires, et le lobby de l'industrie du nucléaire, ça va pas être facile de discuter. Si la position de Bayrou et du MoDem sur le Nucléaire à le mérite d'être réaliste et de prôner la transparence[4], je suis assez impatient qu'il soit en mesure de lancer ce genre de grand débat national d'orientation comme il l'a promis[5].

Pour en savoir plus :

Notes

[1] Le principe d'une centrale, nucléaire ou à charbon, c'est d'avoir un four qui chauffe, dans lequel on fait passer des tuyaux avec un liquide caloporteur pour récupérer la chaleur et l'utiliser à l'extérieur du four, dans une turbine.

[2] On peut s'affoler de la manœuvre, mais c'est rien par rapport à une réaction nucléaire qui s'emballe.

[3] Bon c'est pas son rayon, lui il s'occupe de concevoir les systèmes de manutention du combustible.

[4] Je n'ai pas retrouvé ses propos qu'il a tenu dans une émission il y a peu.

[5] Plutôt que d'avoir une position dogmatique comme certains.

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mardi 1 mars 2011

Faire de la politique sans candidat

A la veille de cette élection cantonale qui n'intéresse pas grand monde, et dont les électeurs ne savent même pas la date, il y a des candidats sans programme, ou alors avec un programme qui n'a rien à voir avec le sujet[1], et des programmes sans candidat.

Le Mouvement Démocrate des Alpes Maritimes ne présente pas de candidat sous ses couleurs[2]. Il y a plein de bonnes raisons, mais une des principale c'est le coût d'une campagne[3]. Déjà que le MoDem ne pèse pas lourd électoralement, si en plus les candidats doivent assumer sur leur propre deniers les 4 à 5000€ que coûte une campagne cantonale[4], cela fait un sacré filtre pour vérifier la motivation[5]. La démocratie n'a pas de prix, mais elle coûte très chers...

Mais, il y a un "mais", forcément, sinon je ne serais pas en train d'écrire ce billet. Les adhérents du Mouvement Démocrate des Alpes Maritimes n'ont pas renoncé à la politique pour cette élection[6]. Pas de candidat ne veut pas dire pas d'idée. Un projet pour notre département est soumis à votre sagacité. S'il vous inspire, vous pourrez vous en servir comme un filtre de lecture des professions de foi afin de vous faciliter le choix du bulletin.

Projet pour "Vivre mieux dans les Alpes-Maritimes"

  1. Pour une politique départementale sociale innovante
    1. Redonner vie à la solidarité, en valorisant le rôle de chacun
    2. Rendre chaque espace accessible pour les personnes handicapées
    3. Développer des alternatives aux maisons de retraite et autres structures en adaptant la ville au vieillissement de la population
    4. Mobiliser les seniors autour de la politique publique d’insertion professionnelle
  2. Pour une politique départementale des transports ambitieuse
    1. Inciter tous ceux qui le peuvent à l’usage des transports en commun et d’abord les transports ferroviaires, par une véritable coordination départementale des déplacements
    2. Pour ceux qui n’ont pas la possibilité de se passer de leur voiture,
    3. Continuer le réseau cyclable mais en le sécurisant
    4. Aider à la production, à la commercialisation de tous moyens de déplacements utilisant l’énergie décarbonée
  3. Pour un Département modèle en matière de développement durable
    1. Mettre en place en place un nouveau plan départemental d’élimination des déchets
    2. Rétablir une relation durable entre le Moyen et Haut-pays et le littoral
    3. Faire du savoir et de la recherche le moteur de l’économie locale
    4. Miser sur la qualité de vie et les services à la personne
  4. Pour une gouvernance départementale transparente et moderne
    1. Une plus grande transparence
    2. Une gouvernance déconcentrée
    3. Une approche constructive et responsable de la réforme territoriale
  5. Pour un Département au service de ses citoyens
    1. Étendre les Maisons du Département sur l'ensemble du territoire, et leur y adjoindre de nouvelles fonctions
    2. Envisager pour cela l'optimisation et l'ouverture des locaux déjà gérés et administrés par le Conseil Général

Intégralité du projet à lire sur le site départemental du Mouvement Démocrate des Alpes-Maritimes"

Notes

[1] Je ne veux pas lui faire de pub, mais j'ai reçu un tract d'un candidat avec un chien comme suppléante dont 3 des 4 axes de campagnes ne sont pas dans les compétences du Conseil Général auquel il postule.

[2] C'est expliqué là.

[3] Du moins pour moi si je ne suis pas candidat.

[4] Et encore là je parle d'une campagne à minima. Le plafond de dépense électorale est autour de 16000€ pour le canton de St Laurent du Var/Cagnes Est, soit un remboursement de 8000€. Il est probable qu'avec les machines à voter, les candidats de notre canton fassent de substantielles économies par rapport aux candidats des autres cantons.

[5] Sans compter les conséquences professionnelles et familiales pour faire bonne figure et quelques pour-cents.

[6] C'est un projet collectif, réalisé par des élus locaux, des adhérents et des militants du MoDem 06.

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lundi 29 novembre 2010

Restaurer des contre-pouvoirs pour envisager des pertes de souveraineté

Nous devons restaurer les contre-pouvoirs adaptés dans notre société avant de pouvoir envisager de transférer une partie de la souveraineté de notre nation à l'Europe.

Avoir un exécutif fort est nécessaire dans certains domaines et inutile dans d'autres. Par exemple la sécurité n'a pas besoin d'un exécutif fort pour fonctionner. En effet c'est le législateur qui défini les règles (les lois) et la justice qui les applique avec la police qui l'exécute. Un ministre ne change rien. Même chose pour la justice ou les collectivités locales. Si les mécanismes de contre-pouvoir et surtout de séparation des pouvoirs sont correctement mis en place, le système peut très bien fonctionner sans ministère.

En revanche les domaines comme l'armée, les relations internationales ont besoin d'un exécutif fort qui donne des orientations, s'appuyant sur un projet politique. Même chose pour la politique sociale (l'emploi) et l'éducation qui sont des domaines éminemment politiques car ils façonnent la société.

Se pose la question de l'économie. Je pense que cela rentre dans cadre de la supra nationalité, donc l'Europe et non l'état, qui est beaucoup trop étroit pour pouvoir agir. Je le classerai un peu comme la sécurité et la justice. Un cadre législatif défini les règles, et au sein de ces règles les acteurs sont libres d'agir (modèle libéral). Bien sûr le cadre légal est issu de choix politique et sociétaux, mais puisqu'ils ne peuvent se prendre qu'au niveau européen, ce n'est pas un exécutif national fort qui est nécessaire mais un législatif européen fort sur ces questions, afin qu'il soit susceptible d'apporter des réponses efficaces.

En acceptant dès à présent dans un projet de société une perte de souveraineté sur certains points, on ouvre la porte au fédéralisme européen, seul moyen de lutter contre les multinationales qui ont une puissance économique équivalente aux états. Ceci est le pré-requis au retour du politique comme acteur du façonnage de la société et non comme passeur de plat d'intérêt corporatiste ou clientèliste.

Entériner, pas seulement dans les faits, mais aussi dans le langage et dans les projets politiques, le transfert de certaines compétences vers l'entité Europe serait un changement du discourt de nos politiques qui nous changerait du populisme crasse de nos dirigeants. Ce serait aussi un moyen de faire adhérer les citoyens en mettant sur la table les choix de société et d'identité à défendre, justement en restaurant les contre-pouvoirs. Car les contre-pouvoirs sont tout l'inverse de l'homme providentiel[1] que la propagande sarkoziste essaie de nous vendre, comme un baril de lessive. :

  • Redonner à la justice sont indépendance en échange de garde fou, c'est restaurer la confiance dans un système très sérieusement mis à mal ces derniers temps par l'interventionnisme de l'entourage du président.
  • Achever la réforme de la représentation syndicale, non pas pour affaiblir les centrales syndicales comme cela à été fait , mais pour en faire des acteurs responsable et des interlocuteurs incontournables.
  • Proposer une évolution réelle et sincère de notre constitution pour que le parlement soit en capacité de s'opposer au gouvernement et non être remplis de député godillots.
  • ...

Bien sur, je perçoit toute l'incongruité du titre de ce billet au moment où certain rêvent de sortir de l'Euro[2], un autre se croit maitre du monde parce qu'il préside le G20, et enfin que le populisme est érigé en projet politique, quitte à raconter n'importe quoi pourvu que ça plaise à ses électeurs[3]. Il faut juste voir un peu plus loin, un tout petit peu plus...

Notes

[1] Si je suis militant pour soutenir Bayrou, ce n'est pas qu'il est l'homme providentiel, c'est qu'il propose justement de restaurer les contre-pouvoirs sans raconter de bobards aux citoyens.

[2] Nicolas du Pont Aignat qui s'est trouvé un cheval de bataille bien populiste, mais bien ridicule.

[3] Comme la montré la position de la gauche française dans les média sur le projet de réforme des retraites.

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lundi 11 octobre 2010

Tu manisfestes, il manifeste, vous manifestez, elles manifestent...

Autant le dire tout de suite je ne serais pas dans le défilé de demain. Je pense que je partage, comme la majorité des français, le rejet de la réforme proposée. Enfin surtout de la méthode pour mettre en place une réforme aussi lourde de conséquence.

Je suis encore une fois tout à fait d'accord avec François Bayrou. Vous direz que c'est normal pour un militant du MoDem, mais cela commence à m'inquiéter. Perdrais-je ma capacité à la critique ?

Difficile avec une position aussi simple : le gouvernement fait une demi réforme qu'il faudra remettre sur l'établi en 2018, qui est injuste en plus. Le PS ment par omission aux français en promettant le retour de la retraite à 60 ans, avec des pénalités exorbitantes pour ceux qui n'auront pas leurs annuités.

Bref, j'y serais pas. Lâchement, j'irais travailler. Depuis que je suis môme, ma mère me dit que je n'aurais pas de retraite, alors un jour de plus de salaire c'est tjs ça de pris[1]...


Une réforme juste, mon oeil !

Notes

[1] Mauvais humour.

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mercredi 15 septembre 2010

Créer un groupe parlementaire avec Dominique de Villepin ?

Il parrait que Dominique de Villepin aurait proposé de constituer un groupe à l'assemblée nationale avec les députés qui le soutiennent, Nicolas Dupont-Aignan et le MoDem.

Il faut déjà savoir ce que cela veut techniquement dire avant de regarder le symbole politique. Un groupe parlementaire permet de disposer d'un temps de parole plus important que lorsque vous êtes seul. C'est aussi la possibilité de participer à des commissions, dont les compositions sont déterminées à la proportionnelle. C'est aussi, je crois, des moyens supplémentaires. Enfin cela permet d'avoir une vice-présidence, et donc d'annimer certains débat[1] Bref, par rapport à un député seul, c'est beaucoup lorsque l'on veut participer à la vie de l'assemblée.

Politiquement c'est un autre problème. Les Verts qui sont aujourd'hui associés aux communistes pour constituer un groupe parlementaire[2] sont clairement étiquetés à gauche. Si Bayrou se retrouvait dans le même groupe parlementaire que Nicolas Dupont-Aignan et des députés de l'UMP soutenant Dominique de Villepin[3], il deviendrait difficile de soutenir qu'il n'est pas de droite. Car même si ce n'est qu'un groupe technique, comme celui des Verts et des communistes, les électeurs ne sont pas à mon avis suffisamment informés, et n'ont pas pas forcément envie de s'informer de ces subtilités. En terme d'image, siéger avec une personne qui appel à sortir de l'Euro lorsque l'on est europhile est électoralement difficile à défendre.

François Bayrou[4] explique que l'on peut avoir des idées différentes et travailler ensemble, pas la peine de cataloguer tout le monde comme un ennemi ou un ami, il y a moyen d'être plus subtile que cette approche binaire sarcozyste. Ce qui me fait soucis en fait c'est qu'une partie de l'électorat est justement binaire. Que l'UMP et le PS se complaisent dans un discours binaire[5].

Notes

[1] Intérêt très limité, mais c'est toujours flateur pour celui qui le fait, et en plus ça rapporte.

[2] Gauche démocrate et républicaine

[3] Dominique de Villepin n'est pas élu à l'assemblée.

[4] et moi aussi

[5] On l'a bien vu avec la réforme des retraites, où le débat PS-UMP porte sur 62 ou 60 ans alors que ce n'est absoluement pas le fond du problème.

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vendredi 10 septembre 2010

Débat parlementaire sur la réforme des retraites

Je vous invite à lire la retranscription d'une partie des débats à l'assemblée nationale, lors desquels, François Bayrou présente un amendement demandant la création d'un rapport avant 2012 pour étudier la faisabilité d'une transition de notre système de retraite vers un système par point. Oui vous avez bien lu, simplement la demande d'une étude, juste ça, et pourtant, le gouvernement trouve cela inapproprié.

Cette demande est soutenue par amendements par un député Vert, M. François de Rugy, et un député Nouveau Centre, M. Jean-Luc Préel.

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jeudi 9 septembre 2010

Mes 2 centimes aux sujet des retraites

Je ne parviens pas à comprendre pourquoi nous avons un système de calcul des droits à la retraite aussi "obsolète". Car enfin, la retraite c'est un coût pour la société que l'on peu statistiquement prévoir et donc planifier à long terme.

Je m'explique : lorsqu'une personne d'un certain âge décide de ne plus travailler. On est capable, approximativement (statistiquement) d'évaluer combien il lui reste à vivre, donc combien cette personne nécessitera de mois de pension. Donc ça c'est pour la durée.

De même, en fonction de la vie professionnelle d'un individu, on a une idée grossière de sa contribution à la collectivité, ce qui correspond aux annuités en fait. En ajoutant quelques coefficients pour les métiers dit pénibles ou la maternité, on a un montant.

On divise le montant par la durée et on a un montant de pension mensuelle. Jusque là c'est simple. Une fois que le mécanisme de calcul est connu et définis par d'âpres concertations avec les syndicats, on peut facilement déplacer le curseur : celui qui veut partir à la retraite à 45 ans, aura moins cotisé donc aura un montant de base plus faible, et comme il aura une durée de retraite plus longue, on divisera son montant par un plus grand nombre. Et c'est l'inverse pour ceux qui travailleront plus longtemps, qui diviseront un montant plus grand en moins de mensualités.

La réforme des retraite se résumerait alors à discuter de l'algorithme de calcul, et on n'aurait plus rien à faire de la date de départ à la retraite. Les syndicats, le parlement et le gouvernement s'écharperaient pour le définir, en toute transparence, et on s'éviterait les positions dogmatiques du style moi c'est 62 et moi je suis plus fort et se sera 60, et l'on débat du fond, à savoir combien la nation est prête à dépenser dans son système de retraite et comment on gère les cas particuliers.

Cela me semble tellement évident que je ne comprend pas le faux débat en cours, qui vise à péréniser un système qui date d'avant les ordinateurs, du temps où il fallait des paliers pour faire des calculs à la règle à calcul.

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jeudi 3 juin 2010

Retraites : pour essayer de comprendre l'enfumage

Je vous ai déjà mis ces 2 liens en commentaire d'un précédent billet mais je les ai trouvé très intéressants, même si pas neutres, et c'est un bon moyen de prendre un peu de recul sur le sujet des retraites.

On en parle ce soir lors du Café Démocrate, à partir de 19h30 brasserie Boriglionne à Nice.

Le visuel choisi est la page de garde d'un ouvrage écrit en 1905 sur la question des retraites.

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mercredi 2 juin 2010

Mais non ce n'est pas un escroc, c'est un menteur

Alors comme ça cela fait des années qu'il raconte des bobards. Qui l'eut cru ?


Quand Sarkozy prétendait avoir voté pour la retraite à 60ans

Source : http://teleobs.nouvelobs.com/rubriq...

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jeudi 27 mai 2010

J'y serais pas

Aujourd'hui, c'est jour de manif, et même si je ne suis pas le premier à manifester j'aurais pu en être.

Le soit disant débat national sur l'avenir des retraite m'écœure au plus haut point. Je n'arrive pas à décolérer chaque fois que j'aborde le sujet. Hier soir encore, dans une discussion avec mon épouse, je suis tellement monté en régime, qu'alors que nous étions d'accord elle a mis fin à la discussion.

Qu'est-ce que c'est que ce fantasme de l'âge de la retraite à 60 ans ou 62 ou 65. Comment peut ont mettre en place un système où ceux qui ont leur annuités ne peuvent pas partir en retraite ? C'est tout simplement stupide et injuste. Ceux qui on cotisé 42 ans ont donné à la société leur part, donc foutez-leur la paix et laissez les partir quant ils veulent.

Que l'on discute de combien ils touche pourquoi pas, cela aurait du sens. Par exemple, si on considère que la durée de vie est de 82 ans en moyenne. Alors à 58 ans on toucherait 24 ans de pension en cotisant 2 ans de moins. Si on part à 64 ans, on toucherait 18 ans de pension en ayant cotisé 4 ans de plus, donc il est logique que celui qui part à 64 ans touche une pension plus élevée que celui qui part à 58. C'est sur le calcule de cette différence qu'il faudrait débattre et pas sur l'âge lui même. N'importe quel âge de référence ferait l'affaire.

J'ai pas envie de rentrer dans les détails, on en parlera lors du prochain café démocrate du MoDem à Nice, jeudi prochain.

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mercredi 27 août 2008

Visuels du Café Démocrate de Jeudi 28

Le visuel qui accompagne l'annonce du prochain Café Démocrate du MoDem n'a pas été unique, comme la dernière fois. Cette fois-ci, j'ai proposé 2 visuels beaucoup moins polémiques. Le premier a été retenu, le second non. Ces 2 images veulent évoquer l'effritement du pouvoir d'achat, en combinant 2 idées diamétralement opposées :

  • Des mains jeunes qui s'élancent pour attraper de l'argent, comme sorti d'une machine à sous. Le flot d'argent qui se transforme en sable. La fuite au travers des mains. Ce sont des clichés, qui sont contradictoires, voir même peuvent être interprétés comme en contradiction avec le thème du Café Démocrate. En effet, l'argent qui tombe du ciel n'est pas franchement le sujet du pouvoir d'achat. Mais si même celui là il n'en reste rien... Cependant c'est plutôt l'idée de transformation qui a orienté la construction de ce visuel. De l'argent qui part en poussière, dont personne ne profite, un peu comme la crise des subprimes qui a fait s'envoler en fumée des milliards à cause des mécanismes spéculatifs détournés de leur fonction première. C'est aussi l'idée que les jeunes, représentés par les mains, ne verrons pas la couleur de l'argent : déficit, retraite... Je vous laisse imaginer d'autres interprétations à ce visuel.

  • Un billet de 500€, que personne ne côtoie à part les transporteurs de mallette de billets, dont des morceaux manques. Le puzzle financier doit être remonté. Ce visuel beaucoup moins riche que le précédent présentait l'avantage de la simplicité du message, facile à mémoriser.

A demain soir à Nice.

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jeudi 17 juillet 2008

L'avenir de la côte d'Azur

Vous pensiez que l'avenir de notre département serait de devenir :

  • un vaste Las Vegas Français ou un Disneyland[1],
  • la destination préférée des congressistes[2],
  • une immense maison de retraite le long du littoral avec les jeunes actifs logés dans l'arrière pays[3],
  • une technopole[4] que toute la France nous envie,

Que néni, l'avenir c'est le pétrole. Bienvenue à Dallas en Provence, son univers impitoyaaaaaaable

Au large de la Côte, une mine de sel et peut-être du pétrole

Notes

[1] Ou un Estrosiland pour le pendant politique de la souris.

[2] C'est mal barré, Barcelone taille des croupières à notre industrie des congrès.

[3] Avec les transports et la pollution qui vont bien, bien entendu.

[4] Sophia-Antipolis se surnomme la Telecom Valley.

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lundi 5 novembre 2007

Humeur massacrante

Pendant qu'une partie du militantisme du MoDem s'épuise dans des querelles intestines stériles et se perd dans les méandres d'une incompétence de certains "cadres" à la limite du sabotage[1], d'autres continuent à vivre, à ne pas se coucher plutôt que d'avoir à se lever tôt.

Comme ça il avait promis d'augmenter le pouvoir d'achat le bougre, il avait juste oublié de préciser qu'il parlait du sien. Chirac touchait plus parait-il que lui, vous vous rendez compte, il cumulait son indemnité de président avec sa retraite. Le pauvre Srkz lui est jeune alors il n'a pas de retraite. Pauvre petit.

Mais que fait Kouchner, il n'était pas dans l'avion avec des sacs de riz pour se rendre au Tchad ? Respectons la justice tchadienne qui travaille même le dimanche afin de garantir son indépendance.

Vous en voulez du spectacle ? Même les émissions de télé réalité vont être bientôt dépassées. Srkz va bientôt s'intaller dans le loft avec des voyage à Kolanta. Avec qui va-t-il coucher ? Qui va se faire sortir du conseil des ministres ? Va-t-il réussir à sauver une poignée de moines birmans ? Vous le saurez juste après la pub...

Notes

[1] Pas de lien, pas de référence, juste une aigreur...

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